La transformation numérique et la demande en connectivité à haut débit s’accélèrent à travers l’Afrique. Le gouvernement algérien s’est donné pour mission de garantir l’Internet à toute la population. 

Karim Bibi Triki (photo), le ministre de la Poste et des Télécommunications de l’Algérie, a déclaré lundi 7 novembre que le pays connaîtra des avancées considérables en matière d’Internet dans les deux prochaines années. Alors qu’il était invité sur la Radio nationale chaîne 3, le ministre a annoncé que les foyers connectés à Internet vont quasiment doubler. 

 « D’ici 2024, deux tiers des foyers algériens seront raccordés au réseau de connexion Internet fixe. La bande passante internationale a été doublée durant les deux dernières années. Nous sommes sur le point de finaliser une première opération d’extension de câbles sous-marins, ce qui nous permettra de rajouter 5 Tb/s aux capacités existantes avant la fin de l’année en cours », a déclaré le ministre.

Le gouvernement algérien intensifie ses efforts depuis quelques années pour faire migrer le maximum d’abonnés vers une connexion via la fibre optique. Selon le ministre, le secteur est passé, en moins de 2 ans, de 72 000 foyers abonnés à la fibre optique jusqu’au domicile (FTTH) à 450 000 aujourd'hui. Des travaux de remplacement des câbles en cuivre par la fibre optique sont en cours et permettront d’offrir un service de meilleure qualité à plus de foyers.

De 3,5 millions, le nombre de foyers raccordés au réseau Internet en Algérie augmentera d'environ 50 % à l’horizon 2024 pour atteindre le seuil des six millions. Le ministère de la Poste et des Télécommunications a fixé un objectif de raccordement de 500 000 nouveaux foyers d’ici la fin d’année.

Pour atteindre tous ces objectifs, le gouvernement s'est allié aux micro-entreprises algériennes. En 2021, plus de 1 900 lots de réalisation avaient été signés avec les micro-entreprises. Ces dernières ont reçu, selon le ministre, un plan de charge avoisinant les 2,6 milliards de dinars, soit 18,5 millions $, contribuant ainsi à « assurer une ressource financière à ces entreprises pour continuer à s'activer dans de bonnes conditions ».

Samira Njoya

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Un an après le premier financement, l’organisation internationale basée aux Etats-Unis va accorder des capitaux supplémentaires à deux associations qui travaillent pour l’inclusion numérique en Afrique.

Internet Society Foundation, l’organisation mondiale qui favorise l’accès à Internet à travers des projets et des financements, a annoncé, le mardi 8 novembre, l’octroi d’une troisième vague de subventions pour promouvoir l’inclusion numérique au Bangladesh, en Colombie et au Sénégal.

A travers son programme SCILLS (Strengthening Communities, Improving Lives and Livelihoods), l’organisation entend œuvrer au profit de cinq projets innovants dans les trois pays. « Le programme SCILLS traduit notre engagement à promouvoir une transformation numérique équitable par le développement des aptitudes à l’usage d’Internet. Nous sommes heureux de renouveler notre soutien à ces cinq projets qui promeuvent l’inclusion numérique au sein des communautés au Bangladesh, en Colombie et au Sénégal », a déclaré Sarah Armstrong, directrice exécutive de l’Internet Society Foundation. 

Au Sénégal, la fondation va subventionner deux grands projets à hauteur de 400 000 $ environ. Le premier, CTIC (Croissance TIC) Dakar est un accélérateur de croissance qui recevra  249 493 dollars pour former 30 entrepreneurs en phase de démarrage et à fort potentiel de croissance en compétences entrepreneuriales et numériques et leur faciliter l’accès à un financement.

La fondation va également subventionner la SENUM (Synergie pour l’Education aux Numériques et aux Médias), une association qui a pour mission de former et sensibiliser les jeunes, leurs parents, et les enseignants sur l’usage pédagogique du numérique. Les 149 421 dollars octroyés à l’association seront utilisés pour former des enseignants à l’utilisation d’Internet afin d’améliorer la qualité de l’enseignement et aider les élèves à acquérir des compétences en TIC au moyen de « clubs tech » et de hackathons inter-lycées.

Le programme SCILLS, qui est établi dans un seul pays d’Afrique pour le moment, sera étendu au Ghana en 2023. Le nouveau financement accordé au Sénégal est le deuxième de la fondation. En 2021, l'Association Jeunesse Espoir, la Fondation Simplon et la SENUM avaient bénéficié de subventions l’Internet Society Foundation. Le financement avait permis d’aider des populations dans plusieurs villes du Sénégal à acquérir des compétences numériques indispensables à l’amélioration scolaire et économique.

Samira Njoya

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Le développement du secteur industriel fait partie des priorités du gouvernement égyptien. En 2021, le secteur industriel a enregistré un taux de croissance de 6,5 % et a contribué à hauteur de 17 % au produit intérieur brut (PIB).

Le gouvernement égyptien et la société e-finance vont lancer une plateforme industrielle numérique. Un protocole de coopération a été signé le mercredi 2 novembre à cet effet entre le ministère du Plan et du Développement économique, le ministère du Commerce et de l'Industrie, et la société cotée en bourse e-finance.

Le protocole de coopération vise à concevoir la plateforme industrielle numérique égyptienne et à fournir des services de conception, de gestion et d'exploitation pour ladite plateforme. L’objectif est de contribuer à offrir de meilleurs services aux investisseurs et aux fabricants, et à accélérer le processus d'exploitation et de gouvernance des procédures requises via un système numérique.

Les entreprises pourront  utiliser la plateforme pour tester les services nouvellement développés avant de les présenter officiellement à leurs clients. La plateforme propose également d'autres services tels que des plateformes cloud, une infrastructure sécurisée, l'Internet des objets, des applications de cybersécurité, l'intelligence artificielle, le big data, etc.

Comme plusieurs pays africains, l’Egypte a fait de la transformation numérique un facteur clé de son développement. Depuis 2017, le pays est devenu un pôle d’attraction pour de grandes compagnies technologiques. Cette attraction croissante est due à de nombreux processus stratégiques adoptés par le gouvernement pour réaliser la quatrième révolution industrielle.

La nouvelle plateforme est donc l’une des actions entreprises par l’Etat pour accélérer les efforts de transformation numérique existants pour les parties prenantes, à savoir les institutions gouvernementales, les institutions financières bancaires et non bancaires, le secteur privé.

Selon le communiqué annonçant cette signature, la plateforme sera lancée lors de la conférence du Caire sur les TIC, qui se tiendra du 27 au 30 novembre 2022, en collaboration avec les pionniers mondiaux de la transformation numérique tels que Pure Storage, Dell, IBM, Cisco, Redhat, Huawei et bien d'autres.

La signature du protocole s'inscrit dans le cadre de la Vision 2030 de l'Egypte et de sa stratégie de transformation numérique, qui visent à renforcer le développement économique et social dans tous les secteurs et à faire du pays un pôle numérique d'excellence en Afrique.

Samira Njoya

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L’allègement du poids du cartable est une préoccupation pour le gouvernement en Algérie. Afin d’habituer les élèves aux TIC et mettre fin aux souffrances causées par les lourds cartables, une version numérique du manuel scolaire va entrer en vigueur dans le pays.

Le secteur de l’éducation en Algérie va franchir une nouvelle étape dans les prochains jours. Le ministre de l’Éducation nationale Abdelhakim Belabed a affirmé que la date de mise en œuvre du livre numérique sera fixée avant la fin de la semaine. Le ministre l’a déclaré samedi 5 novembre, lors d’une conférence des cadres de l'Administration centrale et des directeurs de l'Education, tenue en visioconférence.

 « Plus de 3 millions d’élèves scolarisés en troisième, quatrième et cinquième années du primaire seront débarrassés du poids du cartable, grâce aux mesures approuvées par le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune », a déclaré le ministre avant d'appeler les responsables de son secteur à faciliter l’acquisition du manuel numérique par les parents d’élèves.

En Algérie, la question du poids du cartable revient au-devant de la scène à chaque rentrée scolaire. Jugés trop lourds, les syndicats ont proposé à plusieurs reprises une révision du système éducatif comme une solution pour remédier au problème du poids des cartables des élèves en Algérie.

En septembre, le ministre de l’Education nationale avait déclaré que plusieurs « mesures inédites » avaient été prises par le gouvernement pour trouver des solutions définitives au problème. La plus importante d’entre elles est la mise à disposition de tablettes électroniques au profit de plus de 1600 établissements à travers le pays.

Grâce à ces tablettes, les élèves bénéficieront gratuitement de la version numérique du manuel scolaire qui leur proposera de nombreuses ressources supplémentaires telles que des vidéos, sons, animations et des fonctionnalités interactives.  

Il faut noter que ces mesures sont inscrites dans le programme gouvernemental approuvé par les deux chambres du Parlement. Elles entrent dans le cadre du projet de généralisation de l’utilisation des tablettes tactiles dans les établissements scolaires dès la rentrée scolaire 2022/2023 qui a débuté en septembre.

Samira Njoya

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L’Etat des Seychelles avait décidé en Août 2021 d’accélérer la transformation du pays pour l’avènement de l’économie numérique. Les premières retombées de cette décision voient le jour à travers le lancement de cette plateforme.

Le gouvernement de la République des Seychelles a procédé le lundi 31 octobre au lancement officiel de la plateforme « SeyID » qui vise à garantir un haut niveau d'identité numérique et de sécurité en ligne.

Selon le vice-président du pays, Ahmed Afif (photo), le déploiement de la nouvelle plateforme est une autre initiative entreprise par le Département des technologies de l'information et de la Communication (DICT) pour accélérer la transformation numérique du pays.

« Avoir une identité numérique par le biais de la plateforme SeyID ne sera pas seulement un moyen de prouver numériquement votre identité ou d'accéder à des services numériques publics ou privés. Il vous permettra également de signer numériquement des documents, une autre exigence croissante lors des transactions numériques. Grâce à cette plateforme, la signature numérique sera beaucoup plus facile à réaliser que ce n'est le cas actuellement », a déclaré M. Afif. 

Selon la Banque mondiale, les Seychelles ont enregistré en 2020 une performance économique de -13,5% contre 3,9% en 2019 en raison des perturbations importantes des activités économiques par la Covid-19. En février 2021, pour diversifier et étendre la portée des activités économiques du pays, renouer avec la croissance, le ministre des Finances, Naadir Hassan, présentait déjà le numérique comme une alternative viable. Il annonçait alors la préparation par le gouvernement d’un plan de passage à l’économie numérique.

Développée par WISeKey International Holding, une entreprise suisse leader de la cybersécurité, la plateforme d'identification donnera aux Seychellois les outils nécessaires pour prouver leur identité en ligne, mais elle facilitera également l'accès à de nombreux services publics et privés qui choisiront de s'intégrer à la plateforme SeyID grâce aux interfaces de programmation d'applications (API) qui seront mises à disposition pour permettre l'interfaçage entre les systèmes.

L’application SeyID est déjà disponible sur le Google Play Store. « SeyID sera accessible via des applications Web et mobiles et les deux sont pris en charge par des techniques d'authentification fortes. Ceci afin d'assurer la sécurité des utilisateurs de la plateforme SeyID », a déclaré M. Hassan.

Samira Njoya

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Seize ans après le lancement de la plateforme de micro-blogging, la société annonce qu'elle vient d’ouvrir un siège social au Ghana, le premier en Afrique.

Twitter, le géant américain du web a ouvert un siège à Accra, au Ghana. C’est ce qu’a annoncé, mardi 1er octobre, Kafui Sokpe, directeur associé principal de Twitter Afrique. Le nouveau siège permettra à la firme de coordonner toutes les activités de la plateforme pour l'Afrique.

« Il y a un an, Twitter est entré en Afrique par le Ghana. Aujourd'hui, nous avons officiellement ouvert le siège africain de Twitter à Accra et, pour la première fois, tous les tweeps [utilisateurs de Twitter] de la région ont quitté leur bureau et se sont réunis pour travailler en équipe. Cela mérite d'être célébré », peut-on lire dans le tweet.

Twitter avait annoncé le choix du pays subsaharien le 12 avril 2021 en le liant à la mise en œuvre de l'accord sur la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf), le dispositif promu par l'Union africaine pour créer un marché libre sur le continent. « En tant que promoteur de la démocratie, le Ghana soutient la liberté d'expression, la liberté en ligne et l'Internet ouvert, dont Twitter est également partisan », avait indiqué le groupe dans une note, pour qui le choix d'Accra comme siège du secrétariat de la Zlecaf était conforme à son objectif global d'établir une présence dans la région.

Le groupe avait également annoncé l'embauche de 11 personnes au Ghana, avec l'intention de faire du pays d'Afrique de l'Ouest le siège de son expansion sur le continent.

Avec ce nouveau bureau, Twitter suit son plus grand rival, Facebook Inc, qui a ouvert son premier bureau africain à Johannesburg en 2015 et a annoncé en 2020 l’ouverture d’un deuxième bureau à Lagos. Il faut noter que cette initiative entre en ligne de compte avec la stratégie de croissance de Twitter, qui ambitionne de s’impliquer davantage dans les communautés qui alimentent les discussions quotidiennes à travers le continent.

Samira Njoya

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Le Maroc aspire à devenir l’une des destinations mondiales de l’ingénierie technologique. Pour ce faire, le pays développe le capital humain, à travers des partenariats et la formation des citoyens aux nouveaux métiers.

Mardi 2 novembre, le gouvernement du Maroc représenté par le ministère de l'Industrie et du Commerce, le ministère de la Transition numérique et de la Réforme de l'administration, a annoncé la signature de deux mémorandums d’entente (MoU) avec Capgemini, une entreprise internationale spécialisée dans le conseil et la transformation numérique.

Les mémorandums signés visent à mettre en place les conditions nécessaires à la formation des talents en vue de continuer à développer l’ingénierie et offrir l’ensemble des atouts qui permettent de positionner le Maroc comme une destination technologique.

Dans une déclaration à la presse, le gouvernement a indiqué que ce MoU va concerner la création de 1 500 emplois supplémentaires hautement qualifiés, dans les prochaines années dans le secteur de l’ingénierie à l’horizon 2026. « Cet investissement incarne la confiance croissante dans les compétences marocaines et confirme l’attractivité du royaume en tant que destination technologique et d’ingénierie de choix pour l’outsoursing », a déclaré le ministre de l’Industrie et du Commerce, Ryad Mezzour (photo, à gauche).

Selon une étude financée par la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD) et réalisée par le gouvernement du pays, le Maroc fait face depuis quelques années déjà à un déficit d'ingénieurs et de techniciens. Pour faire face à l’urgence, le gouvernement a engagé une série de partenariats avec des entreprises internationales afin de faire évoluer des capacités et compétences diversifiées dans plusieurs secteurs et domaines innovants. En avril, le pays a signé quatre autres MoU relatifs à des projets d’investissement dans le secteur de l’outsourcing avec à la clé plus de 5 000 emplois.

Le nouvel accord avec le groupe Capgemini viendra renforcer les efforts du gouvernement marocain dans sa volonté de positionner le Maroc comme un foyer d'inventions et d'innovations. Depuis l’installation du groupe au Maroc en 2007, il est devenu la plus grande entreprise technologique au niveau national. Selon Idriss Elasri (photo, à droite), le directeur général de Capgemini Engineering Maroc, en 2021, ses équipes se sont enrichies de 800 nouveaux talents et en 2022, 1 100 talents ont été recrutés.

A cet effet, le MoU a pour but  de « mettre en place les conditions nécessaires à la formation des talents en vue de continuer à développer ce métier et offrir l'ensemble des atouts qui permettent de positionner le Maroc comme une destination technologique ».

Samira Njoya

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Selon le rapport « Data Center Market in Africa – Industry Outlook and Forecast 2020-2025 » (ReportLinker), le marché des datacenters en Afrique devrait progresser à un rythme annuel supérieur à 12 % au cours de la période 2020-2025 et devrait atteindre une valeur de 3 milliards USD.

Le Groupe Raxio continue d’étendre sa présence en Afrique. Le constructeur et exploitant de centres de données neutres a annoncé lundi 1er novembre dans un communiqué le lancement des travaux de construction de son premier centre de données à Grand-Bassam, à 30 km du centre-ville d’Abidjan en Côte d’Ivoire.

La pose de la première pierre de ce quatrième centre de données en Afrique est prévue pour le 3 novembre. « Notre mission première est de participer à fonder les bases de l'économie numérique africaine, à travers une technologie révolutionnaire afin d'offrir le niveau de performance, de sécurité et de service nécessaire et répondre ainsi aux besoins de sécurisation des systèmes d'information », explique le document.

C’est en octobre 2021 que Raxio Group a annoncé son intention de construire un centre de données en Côte d’ivoire. Une initiative qui rentre dans le cadre de son expansion continentale entamée en 2019, qui verra la construction de dix à douze centres de données sur le continent pour répondre à la demande croissante. La société exploite actuellement une installation de 1,5 MW à Kinshasa avec des installations en construction en Ethiopie, en Tanzanie, et en Ouganda.

Selon Raxio Group, la Côte d’Ivoire représente l’économie à la croissance la plus rapide en Afrique de l’Ouest francophone, raison pour laquelle le pays accueillera le premier data center de niveau 3, indépendant vis-à-vis des opérateurs du pays. Il fournira des services aux clients d’Abidjan et de l’UEMOA dans son ensemble, à une époque où la transformation numérique, la consommation de données et de contenu, et la connectivité affichent toutes des taux de croissance historiques.

Prévu pour être opérationnel au troisième trimestre 2023, Raxio Côte d’Ivoire sera installé au sein du Village des Technologies de l'Information et de la Biotechnologie (VITIB) de Grand-Bassam. Selon l'entreprise, Raxio Côte d’Ivoire proposera à ses clients un environnement optimisé pour leurs équipements informatiques au sein d’une installation modulaire de pointe, entièrement dotée des meilleurs équipements du secteur en matière de technologie, de sécurité, de compatibilité électrique CA/CC et de redondance.

Samira Njoya

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Recapitaliser la société nationale La Poste pour la sauver des difficultés est l’une des préoccupations du président de la République du Sénégal. Pour le faire, Macky Sall a nommé un nouveau directeur à la tête de l’opérateur public du service postal.

La Poste sénégalaise va connaître de profondes mutations numériques dans les prochains mois. C’est l’une des actions annoncées par le nouveau directeur général de la poste sénégalaise, Mohamadou Diaïté, qui a pris fonctions le lundi 31 octobre.

Selon Mohamadou Diaité, la transformation numérique de la Poste est l’une des pièces maîtresses de sa feuille de route baptisée « Plan stratégique expansion de la poste (PSE-P) » qui prévoit entre autres de renforcer et moderniser la logistique, de développer la monétique et l'e-commerce et d'augmenter les périmètres des services des guichets par des services financiers innovants.

« Il n’est pas concevable qu’en 2022 on délivre encore des quittances manuelles. Il faut diversifier les produits et rattraper le retard pour une meilleure rentabilité de la structure », a indiqué M. Diaïté.

En effet, la société nationale de la Poste a sombré ces dernières années. Plusieurs problèmes ont été identifiés comme causes, parmi lesquels la faible utilisation des TIC par l’ensemble des opérateurs postaux et la faible prise en charge des nouveaux besoins des clients en TIC. Pour palier à ces problèmes, l’Autorité de régulation des postes et télécommunications (ARPT) a lancé en 2021, une réflexion visant à mettre en place une nouvelle stratégie de modernisation du secteur postal qui portait sur quatre axes stratégiques, dont un sur la promotion et l’utilisation des TIC pour améliorer la performance globale du secteur postal.

Le nouveau directeur envisage de travailler dans la continuité de toutes ces initiatives. Il entend solutionner ces problèmes par « l’exploitation judicieuse d’opportunités objectives et extensibles, que présente l'entreprise ». Selon Mohamadou Diaïté, il faudra procéder à une « mutation institutionnelle de Poste-Finances en banque postale, poursuivre la transformation digitale en l’intensifiant et en l’accélérant, diversifier les activités de production et de services dans une perspective plus large, plus innovante, plus ambitieuse en renforçant et modernisant la logistique, la monétique et l'e-commerce ».

Samira Njoya

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L'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) voit la demande mondiale de pétrole croître jusqu’en 2035 tirée par les pays en développement d’Afrique, d’Inde et d’Asie. L’Algérie multiplie les initiatives dans ce sens pour stimuler l’intérêt des investisseurs pour son secteur énergétique.

Dimanche 31 octobre, l’Agence nationale algérienne pour la valorisation des ressources en hydrocarbures (Alnaft) a annoncé le lancement de EXALT (EXplore Algeria Today), une plateforme numérique qui génère des informations sur le potentiel pétrolier et gazier du sous-sol algérien, entre autres.

Selon Nour Eddine Daoudi, le président de l’Alnaft, la plateforme EXALT est « une opportunité sans précédent, dans l'histoire du marché énergétique algérien, qui permettra aux investisseurs d'explorer de nouveaux gisements, de prospecter et d'évaluer le potentiel du domaine national des hydrocarbure ».

Connue en tant qu’exportatrice d’hydrocarbure sur le plan international, l’Algérie fait partie des pays détenteurs des plus grandes réserves de pétrole et de gaz à l’échelle mondiale. Le Fonds monétaire international (FMI) a estimé, dans son rapport sur les perspectives de l’économie mondiale publié le 11 octobre, que l’économie algérienne devrait enregistrer une croissance de 4,7 % en 2022, grâce notamment à la hausse des recettes des exportations d'hydrocarbures.

L’outil, « entièrement intégré » et développé par le fournisseur international de services pétroliers Schlumberger (SLB), va permettre de démontrer la valeur des opportunités nationales en amont et de promouvoir les ressources en hydrocarbures de l'Algérie dans le monde entier, y compris à travers de futurs appels d’offres.

Elle est conçue pour rendre accessible « à tout moment et n’importe où, l’ensemble des données du sous-sol algérien », a ajouté Nour Eddine Daoudi

Samira Njoya

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