Le parc de la Lopé représente un sanctuaire pour la faune africaine. Pour assurer son bon fonctionnement à l’ère du numérique, le gouvernement gabonais s'est associé à Axione, un opérateur français d'infrastructures de télécommunications présent à l’international.

Le parc national de la Lopé sera doté, dans les prochains mois, d'une connexion Internet à haut débit. Une convention de mécénat a été signée, ce lundi 28 novembre, entre l’Agence nationale des parcs nationaux (ANPN) et Axione, une société à laquelle l'Etat a confié l'exploitation, la maintenance et la commercialisation des infrastructures du réseau national de fibre optique.

La convention vise à connecter les locaux du parc national de la Lopé à la fibre optique. Ce qui permettra aux équipes scientifiques du parc d’analyser instantanément les données recueillies par les objets connectés du parc (traceurs, caméras d’observations de la faune sauvage, vidéoprotection, etc.).

« Nous sommes très heureux et très fiers de soutenir les actions de la réserve naturelle de la Lopé, qui œuvre au quotidien pour protéger la biodiversité. Grâce à l’expertise des équipes d’Axione Gabon, nous installons un réseau de fibre optique au sein du parc. Cette connectivité à la fibre optique améliorera de manière notable les possibilités données aux chercheurs, scientifiques ou étudiants pour transférer et analyser les données collectées, nécessaires pour observer et préserver la faune et la flore sauvage », a déclaré Jacques Beauvois (photo, à droite) Administrateur général d’Axione Gabon.

Inscrit depuis 2007 sur la liste du patrimoine mondial de l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO), le Parc national de la Lopé est l’un des plus riches du Gabon et représente une priorité pour le gouvernement du pays. La particularité du parc tient notamment à la présence de sites archéologiques vieux de 620 000 à 850 000 ans. Ce sont les plus anciennes traces de vie humaine d’Afrique centrale connues à ce jour. Il était donc important de doter cet espace d’une connexion haut débit pour raccorder les bureaux et le centre de formation du parc national au Backbone national très haut débit.

Concrètement, Axione se chargera de la supervision des travaux, de la fourniture, de la pose, du raccordement de la fibre optique et de la mise en service des équipements. Signalons que cette signature est le résultat de trois ans de collaboration entre plusieurs entités publiques et le groupe Axione.

Samira Njoya

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La numérisation des services publics est au cœur des préoccupations des gouvernements africains. Tous les secteurs sont en réforme y compris les institutions chargées d’administrer la justice au profit des populations.

Le ministère de la Justice et des Droits humains en collaboration avec le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) ambitionne de numériser le système judiciaire tchadien. Un atelier à cet effet a été organisé par les deux organismes du 24 au 26 novembre à Koundoul dans le sud de N'Djamena.

L’atelier de revue du cadre juridique avait pour objectif d’examiner le système judiciaire tchadien et de poser les bases de son processus de numérisation. Pour Louise Bourkou Ngaradoumri, secrétaire d’Etat à la Justice et aux Droits humains, ce projet est d’une grande importance pour le Tchad. « De nos jours, le numérique apparaît comme un outil incontournable au service de la justice parce que nous sommes éparpillés. Donc si nous utilisons le numérique nous allons cerner tout le problème et le plus tôt possible », a-t-elle déclaré.

Il faut dire que cet atelier survient après une séance d'échange d'expériences sur l'e-justice organisée par le Tchad et marquée par la présence des représentants du système judiciaire du Maroc et du Rwanda en août dernier. L’atelier et la rencontre s'inscrivent tous deux dans le cadre du processus de numérisation de la justice tchadienne entamé par le gouvernement il y a quelques années, et qui bénéficie ainsi de l'accompagnement du PNUD à travers son projet d'appui aux institutions de la chaîne pénale au Tchad.

En juin, dans le cadre du même projet, le PNUD avait remis d'importants matériels informatiques et bureautiques au ministère de la Justice pour l’accompagner dans l’utilisation des TIC pour améliorer l’accès des justiciables à une justice de qualité.

Pour M. Alhabo, ministre de la Justice et garde des Sceaux, à l'heure du numérique, seuls ceux qui seront à la page auront leur place dans l'administration de la justice. « Ne pas s'adapter est synonyme d'auto-exclusion, car le fonctionnement de la justice au Tchad va se digitaliser afin de combattre les maux qui la rongent. »

Samira Njoya

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Le gouvernement congolais s’est engagé à faire de la couverture santé universelle une réalité objective. Des organisations internationales œuvrant dans le pays ont décidé d’accompagner le gouvernement dans cette vision à travers la mise sur pied de projets innovants.

L’accord signé entre des Organisations non gouvernementales en République démocratique du Congo et l’ambassade du Japon, en mars 2017, porte à nouveau ses fruits. Vendredi 25 novembre, le gouvernement a lancé à Kinshasa le projet « d'Appui à la santé numérique en RDC » exécuté par le Fonds des Nations unies pour l'enfance (Unicef) dans le cadre de cette coopération multilatérale.

Le projet financé par le Japon à hauteur de 2,5 millions de dollars vise à développer et déployer un registre de vaccination numérique intégrant un module d’enregistrement des naissances dans les provinces de Kinshasa, Kongo-Central, Kasaï-Central et Haut-Katanga.

S’exprimant sur l’importance de ce projet, Jean-Jacques Mbungani, le ministre de la Santé publique, de l'Hygiène et de la Prévention, a déclaré qu’il revêt une importance capitale, car « il contribuera à améliorer le taux de vaccination, mais également le taux d’enregistrement des naissances, et à fournir au personnel de santé et aux décideurs des informations précises et en temps réel sur la vaccination ».

Selon l'Unicef la RDC enregistre de bonnes couvertures vaccinales soit 85% sur les 5 dernières années. Le pays continue néanmoins à faire face à des épidémies récurrentes de maladies évitables par la vaccination, notamment la rougeole, la poliomyélite, la fièvre jaune et la méningite. Selon les chiffres de l'organisation internationale, 4 enfants sur 10 sont enregistrés à l’état civil. Le taux d’enregistrement des enfants de moins de 1 an est de 38 % ; il est de 40 % pour les enfants de moins de 5 ans.

Pour faire progresser ces chiffres et assurer une couverture sanitaire plus large, il était plus que nécessaire de disposer d’un système efficace et fiable d’enregistrement des faits d’état civil et de statistiques vitales, d’où la mise sur pied du projet dAppui à la santé numérique en RDC.

A travers ce projet, le personnel de santé pourra, entre autres, suivre l’état de l’enregistrement des naissances et les vaccinations de chaque enfant en enregistrant ces informations dans une base de données nationale. Ce système permettra d’effectuer un suivi individualisé et de s’assurer que tous les enfants reçoivent tous les vaccins nécessaires, et ce, même s’ils changent de région. « A terme, cela améliorera considérablement la précision des données administratives pour mieux estimer la couverture vaccinale, y compris la vaccination de routine et Covid-19 », a indiqué Hiro Minami, Ambassadeur du Japon en République démocratique du Congo.

Samira Njoya

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La cybercriminalité gagne du terrain en Afrique. Escroqueries en ligne, menaces d'attaques d’ampleur, l'Afrique subsaharienne est présentée comme particulièrement vulnérable face à la cybercriminalité. Les acteurs du secteur cherchent néanmoins à apporter une réponse spécifique.

Le gouvernement ivoirien veut mettre fin à toutes les formes de menaces qui minent son cyberespace. Le projet de loi modifiant les articles 17, 33, 58, 60,62 et 66 de la loi N° 2013-451 du 19 janvier 2013, relative à la lutte contre la cybercriminalité a été défendu le mercredi 23 novembre par Amadou Coulibaly, le ministre de la Communication et de l’Economie numérique. A l’unanimité, la loi a été votée par des députés membres de la Commission des affaires générales et institutionnelles.

Pour Amadou Coulibaly (photo, au centre), il était nécessaire de réviser le volume des peines encourues par les acteurs d’infractions, en vue d’un endurcissement conséquent de la répression des actes de criminalité de plus en plus nombreux depuis l’avènement des réseaux sociaux.

En Côte d’Ivoire comme dans  plusieurs pays d’Afrique, la cybercriminalité prend une ampleur considérable. Les actes de cyberattaques les plus récurrentes sont les menaces de publications d’images à caractère sexuel, les harcèlements sexuels, les fraudes sur les transactions électroniques, et l'utilisation frauduleuse d’éléments d’identification de personnes physiques.

En 2011, le gouvernement ivoirien a mis sur pied une Plateforme de lutte contre la cybercriminalité (PLCC). En mars 2019, il a ratifié la Convention de Budapest sur la cybercriminalité, ce qui a permis de bénéficier d’une collaboration internationale dans sa lutte, pour une meilleure efficacité. En 2021, le pays a également adopté, une communication relative à une Stratégie Nationale de Cybersécurité pour mieux sécuriser le cyberespace, soutenir l’accélération de la transformation numérique et faire de la Côte d’Ivoire le leader africain en cybersécurité.

A travers ce projet de loi, l’Etat a décidé de doubler les peines maximales d’emprisonnement liées aux atteintes à la dignité humaine, à l’honneur, à la propriété intellectuelle et à tous autres agissements illicites au moyen des TICS. Par exemple, l’article 17 puni d’un à six ans et 20 à 40 millions de francs d’amende toute personne qui publie une image à caractère pornographique infantile dans un système d’information ou dans un moyen de stockage de données informatiques.

Samira Njoya

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Après avoir mis en place une législation favorisant l’entrepreneuriat, le gouvernement algérien s'associe aux partenaires de choix pour faire de l’Algérie une « start-up nation » dans les prochaines années.

L’Algérie bénéficiera de l’expertise de l’Allemagne en matière d'innovation ouverte, d'entrepreneuriat, d'accélération… Un accord de projet de développement de ces domaines a été signé le mardi 22 novembre entre le ministère de l'Economie de la connaissance, des Start-up et des Micro-entreprises et la Coopération allemande.

L’accord signé est le résultat d'une convention de coopération algéro-allemande conclue le 25 novembre 2021 en Algérie. Le projet jugé « ambitieux » porte sur la réalisation d'un programme de création de plus de 100 start-up technologiques dans le domaine de l'entrepreneuriat numérique et vert. Il sera réalisé sur quatre ans et permettra à l'Algérie d'apprendre aux côtés des experts allemands du domaine.

En effet, le choix de l’Allemagne pour ce projet n’est pas un pur hasard. Connus pour leur expertise dans ce domaine, étant donné qu'ils passent pour être leaders en Europe, les Allemands pourront contribuer à faire émerger une nouvelle race de start-up, spécialisées dans le numérique et soucieuses des normes écologiques et environnementales, en Algérie qui mise beaucoup sur ses start-up innovantes pour booster son économie.

Le pays s'est doté d'un ministère des Start-up, une première dans la région. Yacine el Mahdi Oualid, un ancien startuper âgé de 29 ans, se trouve à la tête de ce ministère qui multiplie les partenariats pour développer le secteur qui selon lui connaît la plus grande évolution. « On souhaite que les jeunes pousses d'aujourd'hui soient les championnes de l'économie de demain, qu'elles permettent à l'Algérie de se positionner comme un pôle incontournable des nouvelles technologies en Afrique », avait-il déclaré en septembre dernier à Euronews.

Samira Njoya

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Positionner le Bénin comme la plateforme numérique de l’Afrique de l’Ouest et faire des technologies de l’information et de la communication le principal levier de son développement socio-économique, telle est l'ambition du gouvernement béninois.

Le Bénin connaîtra plusieurs réformes dans le secteur du numérique l’année prochaine, si les fonds sont accordés pour leurs réalisations. La ministre en charge du numérique et de la digitalisation, Aurelie Adam Soulé Zoumarou (photo), a défendu devant la Commission budgétaire de l’Assemblée nationale le budget de son département pour la mise en œuvre de projets structurants et à fort impact dans l’ensemble du pays.

Le budget qui s'élève à plus de 31 milliards FCFA (49,2 millions USD) prend en compte 9 003 433 000 FCFA pour les dépenses ordinaires et 22 071 648 000 FCFA pour les dépenses en capital. Ces fonds permettront, selon le ministère, de poursuivre l’extension de la connectivité dans toutes les communes du Bénin y compris les zones rurales, d’accélérer la digitalisation de l’administration béninoise, de renforcer les usages et la confiance numériques et de susciter l’attractivité des communes par leur transformation numérique, et d’assurer la modernisation et le rayonnement des médias béninois.

Le ministère prévoit également l’élaboration et le développement de nouveaux curricula de formation pour l’enrichissement de l’offre de formation de l’école des métiers du numérique, le développement et la promotion d’applications d’intelligence artificielle et de gestion des données utiles aux programmes nationaux et enfin la poursuite du projet Smart Gouv.

Le 18 novembre 2021, devant la Commission budgétaire de l’Assemblée nationale, Aurélie Adam Soulé Zoumarou avait défendu un budget de 24 milliards 252 millions FCFA pour les projets de son secteur pour 2022. On note une hausse de 23,57 % par rapport à l’année dernière. Selon la ministre, cet accroissement du budget 2023 résulte des nombreux chantiers ouverts en 2022 qui doivent se poursuivre et se renforcer en 2023. Parmi ces projets, la numérisation de l’administration publique et l’enregistrement de l’offre sur le portail des e-services avec l’implication de toutes les zones sectorielles.

Samira Njoya

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La République du Congo poursuit sa marche vers la numérisation des services  du pays. Pour accélérer le processus et présenter les premiers résultats d’ici 2025, le gouvernement multiplie les partenariats avec des entreprises internationales spécialisées sur les questions numériques.

Mardi 22 novembre, le ministre congolais des Postes, des Télécommunications et de l'Economie numérique, Léon Juste Ibombo (photo, à gauche), et le président-directeur général de la société canadienne Casimir Network, Jean Michel Casimir (photo, à droite), ont signé à Brazzaville un protocole d’entente qui vise à accompagner le Congo dans  sa transformation numérique.

Le protocole prévoit, entre autres, la formation des talents locaux sur les technologies innovantes, la construction et l’opérationnalisation d’un datacenter qui hébergera les serveurs des services de blockchain ; le transfert de compétences en matière d’exploitation de ce datacenter ; le développement des programmes de cybersécurité et de protection des données à caractère personnel ; et le soutien à la recherche et le développement du Centre africain de recherche en intelligence artificielle (Caria).

S’exprimant sur le bien-fondé de cette signature, le ministre Léon Juste Ibombo a indiqué avoir signé « ce mémorandum de partenariat pour accompagner nos partenaires à implémenter et opérationnaliser ce centre de données ici dans notre pays. En effet, la construction d’un centre de données permettra à nos partenaires de nous accompagner, nous assister et nous appuyer dans le cadre de l’opérationnalisation du Caria », a-t-il déclaré.

En effet, le Congo s’est doté en début de cette année d’un Centre africain de recherche en intelligence artificielle (Caria) qui sert de cadre aux recherches approfondies pour les étudiants et autres chercheurs du continent. C’est le fruit de la coopération entre le gouvernement congolais et la Commission économique des Nations unies pour l’Afrique (CEA).  Le Caria accompagne d’autres grands projets numériques en cours définis dans la stratégie nationale de développement de l'économie numérique du Congo baptisée « Congo Digital 2025 ».

L’accord à effet immédiat entre le Congo et Casimir Network devrait prendre corps en début d’année 2023. Cette semaine, une visite de terrain sera organisée pour vérifier le site d’implantation du futur datacenter. « A partir de septembre 2023, nous espérons finaliser le tout et lancer l’opération », a déclaré Jean Michel Casimir.

« Dans ce projet, c’est un centre de données de la blockchain, nous sommes écologiques, donc verts. Le Congo offre de l’énergie verte par barrage électrique, nous cherchons une stabilité et nous l’avons trouvée ici », a-t-il ajouté.

Il faut noter que Casimir Network est une compagnie basée au Canada et spécialisée dans divers domaines tels que le développement, la communication, l’économie numérique et les télécommunications.

Samira Njoya

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La numérisation en cours en République démocratique du Congo touche tous les secteurs y compris la justice. Le futur système d’identification va considérablement faciliter le travail de la police et autres organes responsables du maintien de l'ordre dans le pays.

La République démocratique du Congo va numériser la base de données des criminels du pays. Un contrat de 70 millions de dollars a été récemment signé avec la société israélienne Pangea pour développer et exploiter un système automatisé et centralisé d’identification biométrique criminelle (ABIS) qui identifiera les personnes sur la base de leurs traits physiques afin de générer leur casier judiciaire. 

La base de données comprendra les données démographiques et biométriques des délinquants répertoriés dans les archives, et sera accessible depuis 150 postes de police dans tout le pays. Elle sera également dotée de capacités d'enquête sur les crimes à partir des empreintes digitales et des empreintes de mains. 

« Les services gouvernementaux numériques sont essentiels à la croissance à long terme des pays, en particulier ceux qui ont un énorme potentiel économique comme la République démocratique du Congo », explique Uzy Rozenthal, vice-président exécutif et directeur général des ventes gouvernementales chez Pangea.

« Aujourd'hui, nous sommes en mesure d'avancer avec un projet aussi stratégique dans un laps de temps remarquablement court et de réaliser une transformation majeure avec des solutions qui ont fait leurs preuves dans le monde entier », a-t-il ajouté.

Le projet qui sera réalisé sur la base d'un partenariat public-privé est le résultat d’une décision du gouvernement du Congo de promouvoir la numérisation des services gouvernementaux dans le pays. Il rejoint l’ensemble des projets en cours dans le pays qui devront être réalisés d’ici trois ans tel que mentionné dans le Plan national du numérique - Horizon 2025.

La RDC pourra donc compter sur l’entreprise Pangea qui fournit des solutions de transformation numérique aux entreprises depuis sa création en 2018, et qui a une expérience dans la mise en œuvre de systèmes biométriques et informatiques pour des organismes gouvernementaux dans plusieurs pays du monde.

« Pangea continue de développer des capacités et des innovations dans nos domaines d'expertise, notamment de nouveaux produits pour l'eKYC [Connaissance électronique du client] et le contrôle des frontières intelligentes […] Ces capacités deviendront des produits uniques dans les prochains mois et généreront des revenus importants dans les prochaines années », a déclaré Rafi Kaminer (photo), président et CEO de Pangea.

Samira Njoya

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Les technologies numériques sont une priorité pour le développement économique et social de l’Afrique. L’Union africaine à travers l’agenda 2063 a dressé un ensemble de programmes et initiatives clés jugés essentiels pour accélérer la croissance économique et le développement du continent.

La Commission de l'Union africaine (CUA) et la Banque africaine de développement (BAD) ont signé le jeudi 17 novembre au siège de la CUA à Addis-Abeba, en Éthiopie, un accord de subvention pour la mise en œuvre la première phase du projet « Upstream » pour le développement du marché numérique en Afrique.

D’une valeur de 9,73 millions de dollars, le financement de la BAD vise à soutenir la mise en œuvre par la CUA des projets d'économie numérique visant à renforcer un marché numérique continental unique. Il soutient également la mise en œuvre de la Zone de libre-échange continentale africaine et de la Stratégie de transformation numérique pour l'Afrique.

« La pandémie de Covid-19 a souligné l'importance des technologies numériques et de l'économie numérique dans son ensemble, et à cet égard, l'Afrique devrait voir grand en ce qui concerne le développement numérique, l'économie numérique et les grandes opportunités d'intégration et de croissance économique », a déclaré Albert M. Muchanga (photo, à droite), commissaire au développement économique, au commerce, au tourisme, à l'industrie et aux minéraux de la CUA.

Le projet Upstream mis en place par la Commission de l'Union africaine a été pensé pour combler les lacunes mises en évidence dans l'écosystème de l'économie numérique africaine pendant la Covid-19. La première phase, qui s’étendra de 2023 à 2026, se concentrera sur trois composantes principales, à savoir : les catalyseurs numériques ; l'adoption du commerce numérique et du commerce électronique ; et les actions de soutien. Plus précisément, le projet contribuera à renforcer les cadres (stratégique, politique, réglementaire et conceptuel) et les dimensions transversales (genre, changement climatique et résilience) pour le développement de l'économie numérique africaine. Ces cadres constituent un substrat essentiel pour guider la mise en place d'un marché numérique unique à travers le continent africain d'ici 2030.

A terme, le projet contribuera à la mise en œuvre de facilitateurs numériques (accès universel à l'infrastructure à large bande, cloud africain souverain, marché numérique africain, etc.), de programmes de promotion du commerce électronique et numérique pour les moyennes, petites et microentreprises et les start-up. Il contribuera également à créer un écosystème propice à la confiance numérique, aux compétences et aux réseaux d'experts africains.

Selon Abul B. Kamara (photo, à gauche), le directeur général adjoint de la BAD pour la région de l'Afrique de l'Est, le projet permettra également de créer des opportunités d'emploi pour des millions de jeunes Africains, ce qui est essentiel pour la stabilité et la prospérité du continent. Il assurera également la transformation numérique des économies et offrira de nouvelles opportunités pour accroître le commerce intra-africain et stimuler la croissance économique.

Samira Njoya

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Dès 2050, plus de 2 milliards de femmes et d’hommes vivront sur le continent africain, où l’on verra éclore les prochaines mégapoles. Il est donc important que la jeunesse soit formée dès maintenant pour assurer le développement du continent.

Huawei, un fournisseur mondial d'équipements et d'infrastructures TIC, a ouvert le lundi 14 novembre un parc technologique dans la capitale angolaise, Luanda. Inauguré par le chef de l'Etat angolais, João Lourenço (photo, au centre), le parc aura pour objectif de former des ingénieurs locaux à la technologie Huawei, transformer le pays en hub technologique et accélérer la numérisation de la région.

« Avec des initiatives de ce type, nous contribuerons grandement au développement technologique du pays », a déclaré Mário Oliveira le ministre des Télécommunications, des Technologies de l'information et de la Communication sociale.

« Nous contribuerons également au développement de services modernes dans les secteurs les plus variés de l'économie nationale, en mettant l'accent sur la modernisation des services publics, de l'industrie, de l'agriculture, des ressources minérales et pétrolières et autres, en vue de la transformation technologique du pays, au niveau des normes internationales, pour augmenter l'employabilité et réduire la pauvreté », a-t-il ajouté.

Construite sur une superficie de 32 000 mètres carrés, l'infrastructure comprend trois centres, dont le premier est destiné à la formation des talents et des ingénieurs angolais. Le second est orienté vers l'innovation, tandis que le troisième vers les expériences technologiques avancées. Il dispose également d'un centre de données et de solutions de téléphonie pour la 3G, la 4G et la 5G, ainsi que pour les panneaux solaires destinés aux particuliers et aux entreprises.

Il faut dire que l’Afrique demeure un continent où Huawei est en pleine expansion malgré les obstacles qu’il rencontre en Europe et aux Etats-Unis. Présent en Afrique depuis plus de 20 ans, le groupe chinois par la voix du vice-président en charge des relations publiques de Huawei Northern African, Adnane Ben Halima, a récemment réitéré son engagement à poursuivre l'accompagnement du continent africain dans son processus de transformation digitale. Le géant de la technologie prépare en ce moment le déploiement de la 5G dans plusieurs pays du continent.

A Luanda, le groupe a signé un protocole d'accord avec le ministère des Télécommunications, des Technologies de l'information et de la Communication sociale visant à former plus de 10 000 talents locaux dans le domaine des TIC au cours des cinq prochaines années. La formation se déroulera dans les académies du géant chinois en Angola, en Afrique du Sud et en Chine.

Samira Njoya

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