Le commerce électronique est souvent présenté comme une voie de l'avenir en Afrique. Le secteur a connu une croissance exponentielle ces dernières années et devrait davantage se développer selon la Société financière internationale (SFI).

Le Fonds africain de développement (FAD), le guichet concessionnel de la Banque africaine de développement (BAD), et la Smart Africa Alliance ont annoncé, le mardi 25 avril, la signature d’un protocole d’accord pour le lancement du projet IDECT (Institutional Support for Digital Payments and e-Commerce Policies for Cross-Border Trade Project) visant à rationaliser les politiques de commerce numérique et d'e-commerce dans dix pays africains.

Le protocole d’accord a été paraphé au Zimbabwe par Lacina Koné (photo, à gauche), le directeur général de Smart Africa, et Leïla Mokaddem, la directrice générale de la Banque africaine de développement pour la région de l'Afrique australe, en marge de la 6e édition du Sommet Transform Africa (TAS) qui se tient jusqu’au vendredi 28 avril à Victoria Falls.

Commentant le protocole d’accord, Leïla Mokaddem a déclaré que « cette initiative soutiendra le développement de politiques de paiement électronique harmonisées, le renforcement des capacités et des cadres sensibles au genre, pour finalement favoriser un écosystème de commerce numérique qui génère des opportunités d'emploi à travers le continent ».

Selon le communiqué de la BAD, le projet IDECT évaluera les lacunes des politiques dans les écosystèmes du commerce numérique et du commerce électronique de la Côte d'Ivoire, le Bénin, le Ghana, le Liberia, l'Ouganda, le Soudan du Sud, le Zimbabwe, la République du Congo, São Tomé et Príncipe et la République démocratique du Congo.

Le projet d’une durée de 3 ans sera exécuté par la Smart Africa Alliance depuis Kigali au Rwanda et financé conjointement par le Fonds africain de développement et la Smart Africa.

A terme, les programmes de l’IDECT devraient toucher 600 participants, dont 60 % de femmes et de jeunes. De plus, un programme de formation en ligne certifié sera conçu pour 2 500 participants, dont 60 % seront des femmes. Ce programme tiendra compte de la dimension de genre et abordera les défis spécifiques auxquels sont confrontées les femmes dans les domaines du commerce électronique et du commerce numérique.

Samira Njoya

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Dans le but d’aider les commerçants dans le convoyage de leurs marchandises, des tech entrepreneurs ont mis en place une solution numérique pour résoudre cette situation.

Garri est une solution numérique développée par une jeune pousse éthiopienne. Elle permet aux expéditeurs de faire déplacer aisément et de manière fiable leurs marchandises partout en Ethiopie en utilisant des transporteurs et des chauffeurs approuvés par la start-up. Basée à Addis Abeba, Garri a été fondée en 2020 par Aklilu Tadesse, Daniel Temesgen et Michael Andersland. Elle a levé environ 100 000 $ pour soutenir sa croissance.

Avec pour mission d'éliminer les tracas de la logistique de fret en optimisant et en numérisant chaque aspect du travail, la solution s’est munie d’application mobile disponible sur Android et sur iOS pour faciliter le processus. Les expéditeurs et les chauffeurs s’inscrivent et Garri s’occupe de l’approbation des chauffeurs. L’objectif est de disposer de chauffeurs de confiance sur la plateforme.

De plus, la plateforme explique « les chauffeurs approuvés gagnent plus d'argent par voyage, ont une expérience de travail plus sûre et plus flexible et développent de meilleures relations avec les transporteurs et les expéditeurs, avec une possibilité accrue de posséder/d'exploiter leur propre camion ». Et elle ajoute : « Garri s'efforce de trouver des aller-retour et des trajets multiples afin de minimiser les kilomètres à vide et de maximiser les revenus des clients ».

Il faut signaler qu’avant de faire convoyer une marchandise, l’expéditeur demande un devis via la plateforme web ou l’application mobile, puis une fois le prix convenu, Garri fait correspondre l’envoi avec le meilleur transporteur pour le travail. La jeune pousse vous avertit lorsqu’un chauffeur est affecté à votre chargement pour que vous puissiez suivre en temps réel la progression de la livraison. A bon port, tous les documents administratifs vous seront remis.

En 2022, Garri a été sélectionnée parmi les 60 start-up de la deuxième cohorte du Google for Startups Black Founders Fund for Africa. La firme de Mountain View a donné un montant de 4 millions $ pour soutenir ces jeunes pousses.

Adoni Conrad Quenum

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Chargel, une start-up sénégalaise de logistique qui met en relation camionneurs et expéditeurs, a annoncé le jeudi 20 avril la réussite d’un tour de table d’un montant de 2,5 millions $. L’opération a été menée par Logos Ventures avec la participation de Ventures Platform, Foundation Botnar, DFS Labs et Seedstars. « Cette année, nous ouvrons la plateforme à davantage d'expéditeurs au Sénégal. Nous envisageons également une expansion dans un autre pays d'Afrique francophone », a déclaré Moustapha Ndoye, un des fondateurs de la jeune pousse.

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Le ravitaillement des commerçants du secteur informel n’est pas une sinécure. Ce tech entrepreneur a conscience de cette réalité puisque sa mère opérait dans le secteur. Pour aider ces commerçants, il a mis en place une solution numérique sur mesure.

Alerzo est une solution de commerce électronique business-to-business développée par une jeune pousse nigériane. Elle permet aux commerçants opérant dans l’informel de se ravitailler depuis leur smartphone. Basée à Ibadan, la start-up a été fondée en 2019 par Adewale Opaleye. Elle a levé environ 16 millions $ pour améliorer sa technologie et accélérer sa croissance.

« J'ai créé Alerzo pour aider ma mère, une mère célibataire qui dirigeait deux magasins de détail informels pour subvenir à mes besoins et à ceux de mes trois frères et sœurs. Avant Alerzo, elle devait fermer sa boutique et voyager pendant des heures pour acheter des stocks », a affirmé Adewale Opaleye. Puis il ajoute : « les femmes sont souvent victimes de vols parce que les garçons de la rue savent que les commerçantes transportent souvent de l'argent liquide. Je voulais appliquer ce que j'ai appris en Chine pour améliorer la vie des mères qui travaillent au Nigeria ».

Avec ses applications mobiles disponibles sur Android et sur iOS, les commerçants peuvent aisément accéder aux services d’Alerzo. Il faudra se créer un compte et accéder aux nombreux grossistes présents sur la plateforme. En quelques clics, vous pouvez vous ravitailler et vous faire livrer gratuitement dans votre magasin dans les 24 heures suivant votre commande. « Avec Alerzo, les détaillants informels peuvent recevoir et effectuer des paiements sans numéraire, mieux suivre la rentabilité des magasins et faciliter un portefeuille de services numériques », peut-on lire sur la plateforme.

En 2021, la jeune pousse travaillait avec environ 150 000 commerçants de l’informel et une équipe composée, d’après les données de Crunchbase, de moins de 250 personnes. En mars 2023, elle a décidé de licencier une partie de son effectif car le contexte économique au Nigeria ne cadrait pas avec les projections de l’entreprise.

« Compte tenu de la dynamique antérieure du marché, nous avons embauché de manière très agressive au cours des deux dernières années pour alimenter une croissance et une expansion rapides à travers le pays. Cela ne correspond pas maintenant à l'environnement économique actuel, nous avons donc malheureusement dû apporter des changements à notre entreprise pour être plus concentré sur la poursuite d'une économie unitaire solide », apprend-on d’un communiqué de la start-up.

Malgré cette période de vaches maigres, Alerzo ne fait pas une croix sur ses projets d’expansion. La plateforme de commerce électronique nigériane veut s’imposer dans le secteur sur le continent et au-delà.

Adoni Conrad Quenum

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Au cours des cinq dernières années, le soutien financier apporté aux jeunes pousses technologiques africaines a augmenté. La confiance suscitée par les innovateurs locaux ne cesse de se renforcer et d’attirer des investisseurs conscients des opportunités de l’économie numérique sur le continent.

Selon la plateforme Africa : The Big Deal, Lauch Africa est l’un des investisseurs les plus actifs dans le financement des start-up en Afrique. Depuis le lancement de ses activités à la mi-2020, ce fonds panafricain de capital risque a dépensé plus de 31 millions $ dans 133 opérations, à raison de plus d'une opération par semaine en moyenne. La majorité des opérations financières se sont situées entre 100 000 et 300 000 USD, avec un chèque médian de 250 000 USD.

22 pays sont jusqu’ici au cœur de l’activité de Launch Africa. Les start-up de quatre pays en particulier Nigeria, Afrique du Sud, Kenya et Egypte ont à elles seules confisqué 21 millions USD déjà investis par Launch Africa à travers 89 accords de financement.

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Cinq autres marchés ont attiré plus d'un million de dollars : le Ghana, le Sénégal et la Côte d'Ivoire en Afrique de l'Ouest ; la Tanzanie et la Tunisie. L'équipe d'investissement est également sortie des sentiers battus en identifiant des investissements dans des pays souvent négligés tels que le Togo, le Soudan ou l'Angola.

La fintech est le secteur dans lequel Launch Africa a le plus investi avec 42 transactions (32 %) évaluées à 11 millions $ (36 % des 31 millions $) sur 13 marchés au total. Le Nigeria a représenté 13 transactions fintech.

Les autres secteurs dans lesquels Launch Africa a également beaucoup investi sont les places de marché, la logistique, le big data et les healthtech qui ont attiré chacun un total financier variant de 3 à 4 millions $ pour 15 à 20 transactions. Les transactions dans les places de marché, la logistique et le big data ont été réalisées sur près de 10 marchés par secteur. Par contre, le soutien aux healthtech a porté sur 5 marchés, avec 7 transactions en Afrique du Sud.

Muriel Edjo

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Après son expansion en Tanzanie et au Kenya, Ridelink a des vues sur d’autres pays africains. Les problèmes de logistique sont une plaie pour les entreprises du continent et cette solution pourrait être une bonne alternative pour d’autres petites et moyennes entreprises.

Ridelink est une solution numérique développée par une jeune pousse ougandaise. Elle permet aux entreprises d'expédier leurs produits à travers l'Afrique en utilisant les transports routier et aérien et a recours à la technologie pour optimiser les chaînes d'approvisionnement, réduire les coûts et améliorer l'efficacité de la livraison. La start-up, basée à Kampala, a été fondée en 2016 par Daniel Mukisa.

« Ridelink est une société tierce de transport et de logistique axée sur la stimulation de la croissance des entreprises en créant des solutions de mobilité durables et abordables conçues pour faciliter le bon fonctionnement des opérations commerciales, augmenter les revenus, améliorer l'efficacité de la mobilité, les performances et la capacité des entreprises à exploiter de nouveaux marchés », indique la plateforme.

Avec pour objectif de résoudre les défis logistiques auxquels les entreprises en Afrique sont confrontées, la solution dispose d’une application mobile accessible sur iOS et sur Android. Depuis son ordinateur ou son smartphone, l’utilisateur peut accéder aisément aux services de la jeune pousse. Pour des marchandises pesant jusqu’à 30 tonnes, Ridelink se charge de les convoyer à bon port par des camions.

Pour la réservation, il suffit de se connecter à l’application pour accéder aux nombreux chauffeurs disposés à effectuer la course. Optez pour un chauffeur et suivez le processus en fournissant toutes les informations et les documents nécessaires. Après cette étape, vous pouvez vous concentrer sur d’autres tâches et Ridelink s’occupera du reste. Il est possible de suivre votre cargaison en temps réel depuis la plateforme de la jeune pousse.

En 2022, Ridelink a été sélectionné pour participer au programme Google for Startups Accelerator Africa, ce qui lui a permis de bénéficier de l'expertise et des ressources de Google pour renforcer ses activités et atteindre certains de ses objectifs. Par ailleurs, après avoir levé plus de 270 000 $ pour soutenir sa croissance, elle a l'intention de s'étendre à d'autres pays africains après la Tanzanie et le Kenya pour passer encore un cap.

Adoni Conrad Quenum

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Après la suspension de Yango, une solution de transport à la demande opérant dans plusieurs pays du continent, au Cameroun en février dernier, des ingénieurs locaux et de la diaspora camerounaise ont lancé une alternative pour combler le vide laissé par la filiale africaine de la jeune pousse russe.

Le lundi 17 avril, un nouveau service numérique de réservation de voiture avec chauffeur et taxi a lancé ses activités au Cameroun. Déployé par la start-up Intelart Technology fondée par Lamine Nyamoutet, Ongo est disponible actuellement dans les villes de Yaoundé et de Douala. Elle facilite les déplacements urbains et interurbains au Cameroun.

« Pour un début nous allons d’abord étendre nos activités dans les capitales politique et économique du pays. Mais qu’à cela ne tienne,  nous envisageons aussi d’être présent dans toutes les 10 régions que compte le Cameroun », a indiqué Didier Ndengue, le chargé de relations presse de la firme.

La solution dispose d’une application mobile accessible sur Android et sur iOS. L’utilisateur, après téléchargement de l’application, devra se créer un compte puis accéder au service. Il choisit sa destination et l’application se charge de lui proposer les chauffeurs les plus proches de sa situation géographique. Le tarif de la course est affiché et si l’utilisateur est d’accord avec le montant, il opte pour un des chauffeurs. Il faut souligner que le tarif est également fonction du type de véhicule pour lequel vous optez.

Outre le transport à la demande, Ongo propose également des services de location de véhicule, en l’occurrence pour les événements tels que les mariages, les cérémonies familiales, etc. Plusieurs types de véhicules sont disponibles sur la plateforme web et l’application mobile et, en fonction de vos besoins et surtout de vos moyens financiers, vous optez pour une voiture à votre convenance.

Depuis son lancement, la version Android de l’application mobile a déjà été téléchargée plus d’un millier de fois. Malgré la concurrence de Gozem, Ongo pourrait combler le vide laissé par Yango après sa suspension en février dernier par les autorités camerounaises.

Adoni Conrad Quenum

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Copia Global, l'entreprise kényane de commerce en ligne centrée sur les populations des zones rurales à faible revenu, a récemment annoncé qu’elle mettait fin à ses activités en Ouganda en raison du ralentissement économique et des marchés financiers limités, a-t-on appris à travers un communiqué.

Selon ledit communiqué, Copia prévoit de redoubler d'efforts pour conduire sa branche fondée au Kenya à une rentabilité durable et à grande échelle.

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Le succès du commerce électronique est impressionnant en Afrique. Le secteur informel est également en cours de numérisation et les tech entrepreneurs proposent des solutions adaptées pour les acteurs de ce secteur.

Cartona est une plateforme de commerce électronique business-to-business développée par une jeune pousse égyptienne. Elle permet aux commerçants de détail de s’approvisionner chez les entreprises axées sur les produits de grande consommation et des grossistes à des tarifs compétitifs via une application mobile. Basée à Gizeh, la start-up a été fondée en 2020 par Mahmoud Talaat, Mahmoud Abdelfattah et Rafic Zaher. Depuis son lancement, elle a déjà levé plus de 16 millions $ pour soutenir sa croissance.

« Le marché du commerce est complètement inefficace et ce n'est pas bon pour le fournisseur ni les fabricants, et ce n'est certainement pas bon pour les détaillants. Nous avons donc eu l'idée de Cartona, qui est essentiellement un modèle entièrement léger qui relie les fabricants et les grossistes aux détaillants », a indiqué Mahmoud Talaat.

La solution dispose d’une application mobile accessible sur Android et sur iOS. Les utilisateurs doivent la télécharger et s’inscrire afin d’accéder aux opportunités qu’elle offre, comme l’accès aux nombreux grossistes pour les détaillants et vice versa. Ils pourront parcourir la plateforme, comparer les prix appliqués et effectuer de bonnes affaires.

La jeune pousse perçoit des commissions sur les commandes, facture aux grossistes la diffusion de la publicité auprès des détaillants et fournit des informations sur le comportement de ces détaillants, sur la concurrence et la part de marché. Toutes les actions sont scrutées de sorte que les grossistes ajustent leur politique de vente.      

« Il est temps de capitaliser sur la technologie au-delà des entrepôts et des camions. Les données et la technologie transformeront la vente au détail traditionnelle en une vente numérique native, ce qui en retour améliorera considérablement l'efficacité de la chaîne d'approvisionnement », a ajouté Mahmoud Abdelfattah.

Cartona, qui donne également accès à des crédits, revendique plus de 60 000 détaillants et plus de 1 500 grossistes. Elle a signé des partenariats avec plus de 250 entreprises dans le but d’établir un guichet unique que des milliers de détaillants peuvent utiliser quotidiennement pour acheter de petites ou de grandes quantités de produits. Néanmoins, une expansion n’est pas encore à l’ordre du jour.

Adoni Conrad Quenum        

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Après avoir introduit le paiement mensuel des loyers à Lagos, la proptech a pris un nouvel envol. Elle a révolutionné les pratiques dans les grandes villes nigérianes ce qui permet d’attirer de plus en plus de clients potentiels.

Rent Small Small est une solution proptech développée par une jeune pousse nigériane. Elle permet aux propriétaires de confier la location de leur patrimoine immobilier à des professionnels du secteur, et aux personnes à la recherche de logements d’avoir affaire à une agence fiable pour louer un bien immobilier. La proptech a été fondée en 2017 par Naomi Olaghere, Pidah Tnadah et Tunde Balogun. Elle a déjà levé plus de 3 millions $ pour accélérer sa croissance au Nigeria.

Disposant d’une application mobile accessible sur iOS et sur Android, l’utilisateur devra se créer un compte sur l’application ou la plateforme web pour avoir accès aux listes des divers biens immobiliers. Entre autres, on y retrouve des maisons individuelles, des appartements ou encore des studios de standings différents. Après avoir parcouru les différentes listes, l’utilisateur peut planifier les visites en vue d’opter pour un bien plutôt qu’un autre.

Il est indispensable de faire certifier votre compte avant de planifier une visite et pour cela, la souscription à un abonnement pour faire partir de la communauté s’avère nécessaire. Rent Small Small vous épargne également des frais juridiques, de courtage et d’agence. En ce qui concerne les paiements, la proptech offre une façon plus simple de vivre et de payer de manière flexible.

La firme dirigée par Tunde Balogun revendique avoir fourni plus de 25 000 séjours mensuels dans 18 différents endroits et avoir fait économiser plus de 1,4 milliards de nairas (3 millions USD) en frais juridiques d’agence aux locataires. En 2021, la jeune pousse a été sélectionnée pour participer au programme Techstars Toronto Accelerator.

« Nous sommes restés à l'écart des investissements institutionnels au cours des 3 dernières années parce que nous voulions trouver un modèle qui résout vraiment les problèmes de location et que nous puissions faire évoluer. Nous pensons que participer à l'accélérateur Techstars Toronto en ce moment est bon pour nous. C'est sur son réseau, ses compétences et ses ressources que nous pourrons nous appuyer au fur et à mesure de notre extension », a indiqué Tunde Balogun.

Adoni Conrad Quenum  

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