Malgré sa faible participation à la détérioration de la couche d’ozone, l’Afrique subit également les affres du réchauffement climatique. Aider à adopter des comportements écoresponsables tel est le but de cette solution.

Plstka est une solution numérique développée par une jeune pousse égyptienne. Elle permet aux utilisateurs d’échanger leurs déchets solides et les huiles usées avec des bons de réduction sur divers services et des cadeaux. La start-up a été fondée en 2020 par Ahmed ElNagar et Mahmoud Youssef.

La solution dispose d’une application mobile accessible sur iOS et sur Android (téléchargée plus de 5 000 fois). L’utilisateur devra se créer un compte et suivre les différentes étapes pour profiter des services de la jeune pousse. La première étape consiste à la sélection des déchets solides. A ce niveau, en fonction des déchets sélectionnés, des points sont attribués à l’utilisateur. Il faudrait un minimum de 50 points avant de passer à l’étape suivante qui est d’envoyer la demande.

En fonction de votre région, Plstka enverra l’heure d’arrivée de ses employés et vous obtiendrez votre code de réduction une fois les déchets collectés. Le code peut être utilisé dans des restaurants, des cafés ou encore dans les moyens de transport. Néanmoins, il est important de trier les déchets en trois catégories que sont les déchets plastiques, les déchets d’aluminium et les déchets électroniques.

Ahmed ElNagar explique que la jeune pousse vise « à acquérir 1 500 tonnes de marché Delta dans l'industrie des déchets, ce qui représente 3 millions de dollars de la taille du marché, et couvre plus de 100 000 ménages afin de leur permettre de tirer le meilleur parti de leurs déchets et de préserver l'environnement ».

La start-up a attiré des investisseurs en 2021 pour soutenir sa croissance en Egypte. Elle a levé des fonds d’un montant non divulgué avec pour objectif de s’étendre à d’autres régions de l’Egypte, elle qui à la base était uniquement présente dans la région du Delta.

Adoni Conrad Quenum

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Alibaba, la plateforme mondiale de commerce B2B a annoncé le mardi 11 avril son intention de concevoir « Tongyi Qianwen », un chatbot basé sur l’intelligence artificielle. La solution s'affichera en rival de ChatGPT et permettra selon l'entreprise d’améliorer l’expérience client, d’augmenter l’engagement et la fidélisation, et de réduire les coûts opérationnels.

Signalons que l'annonce d'Alibaba intervient un mois après le lancement du chatbot Ernie par Baidu, son rival chinois.

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Dans le but de concurrencer d’importants groupes commerciaux en Egypte, des tech entrepreneurs ont mis en place une solution pour fournir le nécessaire aux petits détaillants du secteur informel.

Kuzlo est une solution de commerce électronique business-to-business développée par une jeune pousse égyptienne. Elle permet aux détaillants de se ravitailler en ligne chez des grossistes à des tarifs compétitifs.

La start-up, basée à Alexandrie, a été fondée en 2021 par Ayman Elgarem, Mohamed Gebril, Yehia Elsaka et Tarek Gamal. L’objectif, entre autres, est de transformer le commerce de détail traditionnel en un réseau connecté numériquement. A cette fin, elle a levé une centaine de milliers de dollars pour accélérer sa croissance et développer de nouveaux produits.

« Kuzlo aide les petits détaillants à relever les nouveaux défis futurs et les aide à renforcer leur valeur commerciale en utilisant les nouvelles tendances numériques du commerce électronique et de la finance électronique dans un avenir proche », a affirmé Ayman Elgarem.

Avec son application mobile accessible sur iOS et sur Android, les utilisateurs peuvent, après téléchargement, s’inscrire et avoir accès au réseau de grossistes et de fournisseurs de la jeune pousse. Elle garantit aux clients la disponibilité des divers articles, la livraison dans les délais et des prix compétitifs. On y retrouve plus de 10 000 produits frais, secs ou encore surgelés.

Kuzlo revendique plus d’une cinquantaine de grossistes et de fournisseurs ce qui facilite les négociations et l’obtention des tarifs intéressants. Il y a plus de 1 000 détaillants sur la plateforme et elle est présente dans trois villes du pays. Bien qu’elle ait attiré l’attention des investisseurs assez tôt, c’est maintenant que la jeune pousse amorce sa croissance. La version Android de son application mobile a été téléchargée plus d’un millier de fois et une expansion hors du pays n’est pas encore à l’ordre du jour.

Adoni Conrad Quenum

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En Afrique, les langues héritées de la colonisation sont utilisées pour l’éducation et l’administration de sorte que de plus en plus d’enfants africains ne comprennent pas leurs langues maternelles. Cette solution a été lancée dans le but de faciliter l’apprentissage de ces langues.

Ambani est une solution edtech développée par une jeune pousse sud-africaine. Elle permet aux utilisateurs d’apprendre plusieurs langues locales telles que le sizulu, le sisixhosa, le sepedi, le setswana, le tshivenda ou encore le swahili en jouant à des jeux ou en regardant des vidéos spécifiques. Basée à Johannesburg, la start-up a été fondée en 2018 par Mukundi Lambani et Nkulu Lambani. L’objectif est d’offrir un enseignement interactif en langue maternelle aux apprenants de la maternelle à la 12e année.

« Ambani est là pour aider les éducateurs à trouver la bonne combinaison d'outils, de plateformes et de composants pour répondre aux besoins des apprenants et des enseignants », peut-on lire sur la plateforme.

La solution dispose d’une application mobile accessible sur Android et sur iOS. Après inscription, l’utilisateur peut accéder aux divers contenus disponibles sur la plateforme tels que les diapositives, les vidéos ou encore des jeux concoctés sur mesure pour faciliter l’apprentissage.

Outre ce volet, Ambani propose également le tutorat en ligne pour les enfants de plus de six ans. Ce sont des cours individuels dispensés par des professeurs de langues qualifiés. Ils sont accessibles après un abonnement mensuel ou l’apprenant pourrait acheter des leçons spécifiques, en fonction de ses lacunes.

La jeune pousse a également recours à la réalité augmentée pour rendre l'apprentissage toujours plus amusant et surtout expérientiel. « Lorsque vous visualisez les livres via l'application sur votre téléphone, ils prennent vie en 3D », indique la plateforme.

La version Android de l’application mobile a déjà été téléchargée plus de 10 000 fois, d’après les données de Play Store. En 2021, Ambani est récompensée lors des MTN Business App Year Awards. Elle remporte les prix de meilleure solution éducative, de meilleure solution de jeu, de meilleure solution sud-africaine et de meilleure solution de l’année. L’edtech a reçu un montant de 68 000 $ et prévoit d’introduire d’autres langues africaines comme le yoruba, le shona ou encore le xitsonga.

Adoni Conrad Quenum

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Au cours des dernières années, l'e-commerce a connu une croissance exponentielle et les marketplaces en ligne sont désormais des acteurs incontournables dans ce domaine. Parmi ses acteurs, DizzitUp, une start-up africaine finaliste d'Ecobank Fintech Challenge 2022, porte de grandes  ambitions et veut devenir l'Alibaba du continent. Pendant l'étape de Lomé de l'Africa Fintech Tour, We are tech a interviewé son CEO,  Solofo Rafeno, afin d'en apprendre davantage sur cette jeune pousse en pleine expansion, au Bénin, au Togo et à Madagascar.

Togo First : A quoi sert DizzitUp ?

Solofo Rafeno (SR) : DizzitUp est une plateforme de vente en ligne qui offre aux PME africaines un accès à des solutions de financement pour développer leurs activités. La start-up aide également ces entreprises à accroître leur chiffre d'affaires en leur proposant une plateforme de vente en ligne pour leurs produits et services à la fois localement et à la diaspora, qui compte plus de 40 millions d'Africains.

DizzitUp est focalisé sur les produits et services de première nécessité, les PSPN, vendus exclusivement par les entreprises africaines dans 6 catégories, l’alimentaire, l'énergie renouvelable et construction, la santé, l'éducation, les tech. (téléphones, ordinateurs & Internet) et dans un futur proche, les nouveaux services financiers décentralisés (DeFi).

De ce fait, DizzitUp permet de développer l’inclusion digitale et financière des TPE/PMEs africaines tout en leur apportant des revenus additionnels.

En 4 mois d’exploitation, DizzitUp Marketplace a enregistré 150 marchands et nous prévoyons de dépasser les 1 000 marchands au Togo, Bénin, Madagascar et Côte d’Ivoire d'ici la fin de l'année 2023.

Togo First : Quels sont les principaux profils d’acheteurs auxquels s’adresse DizzitUp ? 

SR : Les acheteurs de DizzitUp Marketplace se divisent en deux groupes principaux : les locaux, résidents en Afrique,  pour leur consommation locale ;  les membres de la diaspora africaine, plus de 40 millions de personnes, pour leurs familles basées au Togo, Bénin et Madagascar à ce jour et prochainement en Côte d’Ivoire.

Togo First : Comment résolvez-vous la question de la confiance sur votre place de marché ?

SR : 80% de l'économie africaine est constituée de petites et moyennes entreprises (PMEs) informelles. Pour encourager la confiance entre les commerçants et les consommateurs, une solution consiste à bien sélectionner les marchands, vérifier leur existence et à se concentrer sur les produits et services de première nécessité tels que la nourriture, les équipements de production d’électricité solaire autonome, les matériaux de construction, les téléphones, les ordinateurs et les services de santé et d’éducation. 

Les équipes DizzitUp sur le terrain vérifient si les magasins existent physiquement et proposent des produits conformes aux critères. Des photos et des vidéos sont prises, et seuls les produits sélectionnés sont inclus sur la plateforme. 

D’autre part, la logistique est cruciale pour garantir la qualité de service. En ce sens, notre plateforme propose une prestation de livraison supplémentaire avec des livreurs indépendants. 

Togo First : Comment se font les livraisons ? 

SR : Notre premier objectif est toujours de développer l’activité économique de nos marchands, ainsi nous privilégions la récupération (picking) des marchandises dans leurs boutiques afin d'accroître le flux de passage de clients. Le picking est proposé par défaut. Toutefois, chaque marchand a le choix de proposer un service de livraison, assuré par des partenaires locaux de DizzitUp.

Par exemple, un parent habitant à Kara achète sur la plateforme et paie en TMoney ou Flooz, le bénéficiaire, un membre de sa famille à Lomé, de la commande peut venir chercher la marchandise à la boutique de Lomé ou se faire livrer par le prestataire partenaire de DizzitUp. 

Un autre cas d’usage est l’achat récurrent de panier alimentaire, «FoodBox », par un Togolais vivant à New-York pour ses parents vivants à Lomé. L’achat se fait par carte Visa ou Mastercard, les parents récupèrent les marchandises en boutique ou se font livrer et le marchand est payé par DizzitUp immédiatement par TMoney ou Flooz ou par virement bancaire après cession des marchandises. Il est à noter que toute commande dépassant les 30 000 FCFA bénéficie d’une livraison gratuite dans la zone du Grand Lomé.

Togo First : Vous avez une stratégie axée sur la Blockchain, pensez-vous que les moyens de paiement comme les crypto-monnaies peuvent changer la donne pour les places de marchés comme la vôtre en Afrique ?

SR : Il est important de noter que la blockchain n'est pas une méthode de paiement en elle-même, mais plutôt une infrastructure similaire à Swift. 

A l'heure actuelle, notre place de marché accepte les cartes bancaires internationales Visa et Mastercard et le mobile money de sept pays francophones de l’Afrique de l’Ouest.

Prochainement, nous allons lancer notre application DizzitApp, s’appuyant sur l’infrastructure Blockchain permettant les paiements par la diaspora et les jeunes urbains d’Afrique en Bitcoin et autres crypto-monnaies sachant que les marchands seront toujours payés en monnaie locale, FCFA et Ariary pour Madagascar. Ce 3e moyen de paiement sur DizzitApp donnera la possibilité à ceux qui disposent d’actifs numériques de « faire du bien et du réel » avec une partie de leurs avoirs en subvenant aux besoins de leurs familles au pays (leur acheter à manger, payer des frais de scolarité et des actes médicaux, etc.).

Les crypto-monnaies sont en passe de devenir un moyen d'échange à l’échelle mondiale avec 200 à 400 millions d'utilisateurs, dont plus de 40 millions en Afrique. Ces personnes pourront prochainement utiliser leurs avoirs en crypto-monnaies pour acheter des biens essentiels tels que de la nourriture pour leur propre consommation ou leurs familles dans d’autres pays africains 

Togo First : Comment percevez-vous les questions liées à la réglementation surtout celles liées à l’utilisation des crypto-monnaies ? 

SR : Le Togo est le deuxième pays africain avec le plus grand nombre d'utilisateurs de cryptomonnaies après le Nigeria, ce qui représente d'énormes opportunités pour l'économie africaine.

Les réseaux décentralisés blockchain et les crypto-monnaies associées constituent une opportunité pour les pays émergents. Ils peuvent permettre aux pays africains d'accélérer le commerce intra-continental et l’inclusion financière des TPE/PMEs et des citoyens comme le font depuis une décennie les services de Mobile Money.  

Mais toutes ces nouvelles technologies ne pourront être bénéfiques aux entreprises et aux citoyens que dans un cadre réglementaire clairement défini même amendé régulièrement au fil du temps. 

Il y a une prise de conscience palpable de nos jours de la part des régulateurs pour définir ce cadre réglementaire, nous sommes impatients de les voir promulgués pour s’y conformer afin de pérenniser nos investissements et surtout booster les activités de nos marchands. 

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Togo First : Pourquoi avoir choisi le Togo ? Pensez-vous que le Togo peut être un accélérateur pour le déploiement de votre start-up dans la sous-région ? 

SR : Nous avons créé notre première filiale au Togo, qui est un vrai hub financier pour la sous-région. Nous avons choisi de nous implanter au Togo car ce pays dispose d'une infrastructure juridique et d'un environnement favorable aux affaires qui attirent de nombreuses institutions financières. La présence du siège mondial d’Ecobank sur la place de Lomé a été aussi décisive. 

Malgré notre statut de start-up, ils nous ont accueillis dans leur division multinationale. Ce partenariat nous a permis d'intégrer leur gateway de paiement pour gérer les cartes bancaires au niveau mondiale et les mobile money de 7 pays de la sous-région.

En conséquence, nous avons pu créer notre filiale en moins d'un mois, ce qui représente un avantage comparatif important.

Togo First : Vous avez été finaliste du concours annuel organisé par votre partenaire Ecobank. L’existence de ce partenariat initial a probablement joué un rôle décisif…

SR : Notre partenariat avec Ecobank n'a pas été le facteur décisif de notre sélection lors du concours, car d'autres start-up ont également eu des partenariats significatifs. Cependant, notre ambition d'expansion dans 21 pays, dont Ecobank n'est absent que dans deux, et notre vision et ambition d’être un acteur économique impactant auprès des TPE/PMEs d’Afrique nous a donné un avantage certain. 

Nous avons été finaliste d'Ecobank Fintech Challenge 2022, faisant partie des 6 finalistes qui ont été sélectionnés parmi 700 start-up de 59 pays du monde (dépassant le cadre des 54 pays d’Afrique).

Togo First : Vous avez déjà eu recours une fois aux levées de fonds en capital-risque. Comptez-vous lever de nouveaux fonds ?

SR : Effectivement, DizzitUp a déjà réussi à lever 340 000 $ de financement auprès de 44 investisseurs individuels, appelés « business angels ». Environ un tiers de ces investisseurs sont des Africains vivant en Afrique ou en Europe. Les fonds levés ont été utilisés pour développer la start-up et sa plateforme technologique durant 3 ans. 

La société est actuellement en train de procéder à une deuxième levée de fonds de 3 millions $ en « equity » pour financer son expansion en Côte d’Ivoire et au Nigeria et développer les nouveaux services de finance décentralisée pour les TPE/PMEs marchands de DizzitUp Marketplace. 

Pour cette nouvelle levée de fonds, DizzitUp ambitionne d'attirer des investisseurs privés africains pour environ 20 % de la somme totale recherchée et des fonds d’investissements internationaux (VCs, institutions internationales et Corporate funds).

Togo First : Quels sont les projets d'expansion futurs de DizzitUp ?

SR : En ce qui concerne nos projets futurs, nous avons décidé de renforcer notre présence à Madagascar, au Togo et au Bénin en 2023, ainsi que d'ouvrir une nouvelle filiale en Côte d'Ivoire. Nous avons pour objectif de nous étendre au Nigeria en 2024 pour consolider notre position en Afrique de l’Ouest.

Je suis convaincu que le Nigeria est non seulement le moteur économique de l’Afrique, mais aussi la clé de réussite pour une expansion panafricaine. Nul ne peut prétendre être panafricain sans être présent et opérationnel au Nigeria.

Togo First  : Pour atteindre cet objectif, quelle stratégie développez-vous ?

SR :  Notre modèle de place de marché est assez simple : les achats suivent la croissance des marchands et des produits listés. Plus nous avons d'offres, plus nous avons de comptes, car les gens peuvent acheter ce qu'ils souhaitent. Nous investissons dans la publicité pour les marchands et nous avons déjà enregistré des chiffres d'affaires en 2022. Un de nos avantages compétitifs au-delà de notre infrastructure de paiement décentralisée, réside dans notre capacité à évangéliser les marchands en combinant les approches digitales et physiques sur le terrain.

Nous commençons toujours par une approche de présence physique, en déployant des équipes sur le terrain pour recruter des marchands. Nous avons également des recruteurs auprès des étudiants et un système d'incitation pour encourager les recruteurs, qui sont également des gestionnaires de marketing pour les marchands. Nous fournissons une assistance complète et gratuite aux marchands, y compris la création de visuels, de photos et de vidéos que nous publions sur Facebook. Les recruteurs deviennent ainsi des commerciaux de nos marchands.

Interview réalisée par Fiacre E. Kakpo

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Malgré les problèmes d’adressage dans plusieurs pays du continent, les services de livraison prolifèrent. En Ethiopie, six tech entrepreneurs se sont lancés dans cette aventure en optant pour des moyens de déplacement écoresponsables.

Tikus Delivery est une solution numérique développée par la jeune pousse éthiopienne Avenir Technologies. Elle permet à ses utilisateurs de se faire livrer des repas de divers restaurants en vélo ou en moto électrique. La start-up, basée à Addis-Abeba, a été fondée en 2019 par Amir Redwan, Bereket Solomon, Bruk Getahun, Tesfa Mesele et Yasin Aman. L’objectif est de soutenir les restaurants locaux et de créer des emplois pour les jeunes.

« Les vélos n'ont pas besoin de carburant pour fonctionner, les clients de Tikus peuvent bénéficier de frais de livraison réduits qui sont de 6 birr éthiopienne (0,11 $) par kilomètre, et les livraisons sont effectuées dans le respect de l'environnement », a indiqué Amir Redwan. Puis il ajoute : « les vélos sont plus abordables que les motos, ce qui signifie que davantage de personnes, en particulier les jeunes, peuvent commencer à gagner de l'argent en tant que Tikus Bikers avec un petit coût initial ».

Disposant d’une application mobile accessible sur iOS et sur Android, les utilisateurs peuvent se créer un compte puis avoir accès aux restaurants partenaires de la jeune pousse. En quelques clics, optez pour un restaurant puis pour votre menu et validez votre panier. Après, il faudra valider la commande et passer à la caisse et vous serez livré dans un délai relativement court. Il est possible de suivre en temps réel votre nourriture depuis l’application.

D’ailleurs, c’est elle qui fixe le prix de la livraison en fonction de la distance et du moyen de déplacement pour lequel vous avez opté. Alors que les frais de démarrage d’un vélo sont de 25 birr, plus 6 birr à chaque kilomètre supplémentaire, ils sont fixés à 35 birr plus 10 birr pour le supplément par kilomètre pour une moto.

La version Android de l'application mobile a déjà été téléchargée plus de 10 000 fois d’après Play Store. Soutenu par le programme Bridges en partenariat avec la Fondation MasterCard, Tikus veut créer un millier d’emplois dans son pays.

Adoni Conrad Quenum      

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La science des données et l’intelligence artificielle sont au cœur de la réussite de nombre de firmes technologiques. Au Nigeria, des tech entrepreneurs ont décidé de mettre ces technologies au service de l’agriculture et du commerce en ligne.

Zowasel est une solution numérique développée par une jeune pousse nigériane. Elle permet aux petits exploitants agricoles de recourir à la technologie pour améliorer leur productivité, leur durabilité et leur rentabilité à travers la chaîne de valeur. L’agritech, basée à Lagos, a été fondée en 2019 par Jerry Oche et Oghenekome Umuerri. L’objectif de la firme est de tirer parti de la science des données et de l'intelligence artificielle pour valider et sécuriser leurs chaînes de valeur, de la ferme au marché.

Pour cela, elle dispose d’une application mobile accessible uniquement sur Android. L’agriculteur devra la télécharger et s’inscrire afin de pouvoir accéder au réseau de l’agritech. Grâce à ses experts en agronomie, Zowasel évalue la qualité de la productivité et s’efforce pour améliorer la qualité des récoltes dans le but de dénicher de bons acheteurs.

En ce qui concerne les acheteurs, Zowasel s’applique dans le tri. La plateforme vérifie un certain nombre d’informations comme leur solvabilité avant de les mettre en contact avec les agriculteurs. « Nous faisons correspondre les acheteurs et les vendeurs d'un même produit. Vous décidez ensemble des prix et des conditions, Zowasel applique des contrats intelligents et garantit que toutes les transactions sont expédiées et que les paiements sont effectués après la livraison sans aucun problème », peut-on lire sur la plateforme.

En 2021, l’agritech a revendiqué travailler avec plus de 1,5 million de petits exploitants dans le nord du Nigeria. Cette même année, elle a obtenu un financement de 100 000 $ auprès de Guinness et de Prosimador lors du Zero Hunger Sprint 2021, un événement qui s’est déroulé à Lagos et qui a été soutenu par le Programme alimentaire mondial. Bien qu’elle ait lancé des opérations dans le delta du Niger pour soutenir les petits exploitants de cette région, une expansion hors de son pays n’est pas encore à l’ordre du jour.

Adoni Conrad Quenum

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Alors que la Covid 19 a obligé plusieurs magasins de la capitale namibienne à fermer, David Akinin, un homme d'affaires opérant dans l’immobilier, a saisi cette opportunité pour numériser les commandes, les paiements et la logistique avec sa nouvelle start-up.

Jabu est une place de marché en ligne business to business développée par une jeune pousse namibienne. Elle permet aux utilisateurs, en l’occurrence les commerçants, de se ravitailler en divers articles. La start-up, basée à Windhoek, a été fondée en 2020 par David Akinin. Elle a levé plus de 18 millions $ pour soutenir sa croissance en Namibie et dans la sous-région.

« Nous sommes allés dans le secteur informel et avons réalisé que la ville avait fermé tous les détaillants informels. Et quand ils ont fait cela, nous avions ce logiciel que nous avions développé pour numériser la demande de logements. Nous avons embauché 40 personnes de la communauté et en une ou deux semaines environ, nous avons enregistré 1 000 magasins qui avaient été touchés par cette fermeture », a affirmé David Akinin.

Disposant d’une application mobile accessible uniquement sur Android, les utilisateurs pourront passer par ce canal pour passer leurs commandes après inscription. Ils auront ainsi accès à un tableau de bord d’où ils peuvent tout contrôler : de l’achat à la livraison. Jabu dispose d’une flotte donc elle s’occupe de la livraison au dernier kilomètre des marchandises commandées sur sa plateforme.

L’application mobile intègre également un portefeuille électronique donc toutes les transactions financières peuvent y être effectuées. David Akinin explique que cela s’imposait à cause de la multiplication du volume de transactions. « Nous sommes passés de quelques 100 000 rands (environ 5600 $) par semaine à des millions de dollars namibiens. Et nous avons réalisé qu'il y avait quelque chose de mieux et de plus grand que ce que nous avions initialement exploité », indique-t-il.

Jabu revendique plus de 6 000 détaillants et son application mobile a été téléchargée plus de 5 000 fois, d’après les données de Play Store. En 2021, elle a été sélectionnée pour participer à la cohorte d’été de l’accélérateur californien Y Combinator. Présent dans trois villes namibiennes, la jeune pousse s’est étendue dans deux villes zambiennes amorçant ainsi son plan d’expansion sur le continent.

Adoni Conrad Quenum

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Il a acquis sa notoriété en organisant plusieurs événements de promotion du commerce et de l’investissement dans le monde. Il fonde ensuite une plateforme de commerce international afin de permettre aux producteurs locaux et commerçants d’élargir leur périmètre d’exportation au reste du monde.

Vital Sounouvou (photo) est un entrepreneur béninois et un conseiller en matière de commerce et d’investissement. Il est titulaire d’une licence en télécommunications et génie logiciel obtenu en 2010 à l’IUT de Calais (France) et d’un certificat en gestion d’entreprise obtenu en 2014 à l’université du Texas à Austin. Il est le fondateur et le président-directeur général d’Exportunity Group.

Fondée en 2012, Exportunity Group était à l’origine une société spécialisée dans la gestion d’événements promotionnels pour le commerce en Afrique de l’Ouest, aux Emirats arabes unis, aux Etats-Unis d’Amérique, en Afrique du Sud et dans de nombreux autres pays. Cette activité a joué un rôle crucial dans l’établissement de la réputation de l’entreprise et dans l’expansion de son réseau professionnel dans le secteur.

En 2015, avec son équipe, Vital Sounouvou a lancé Exportunity.net avec pour objectif d’aider les petites entreprises africaines à élargir leur clientèle et à bénéficier d’un système de paiement sécurisé pour leurs ventes. Cette plateforme de commerce électronique a été mise à la disposition des clients grâce à un réseau de plus de 700 points de vente en Afrique de l’Ouest, jusqu’à sa fermeture en 2019.

« J’organisais des foires, mais je ne résolvais toujours pas les problèmes de ces producteurs. Il n’y a pas de passerelle entre les gros acheteurs, des gens capables de payer 100 conteneurs de riz par mois et les producteurs locaux. Constater ce gap m’a lancé dans cette aventure qu’est aujourd’hui Exportunity », a déclaré Vital Sounouvou en 2016.

Cependant, avant la fermeture d’Exportunity.net, l’entreprise a implémenté une nouvelle plateforme. Cette dernière, appelée RayOn, a été testée avec plus de 800 entreprises à travers l’Afrique. Disposant d’une interface conviviale, elle offre à chaque PME une boutique en ligne afin de promouvoir leurs points de vente, ainsi qu’une application mobile permettant à leur équipe de gérer les commandes et les livraisons en temps réel. En outre, RayOn propose des formations pour les PME sélectionnées qui opèrent sur sa plateforme, et finance également leurs campagnes de marketing.

En 2017, Exportunity a introduit la marque de cartes prépayées VISA « XportCARD » au Bénin, en collaboration avec la United Bank for Africa. Ces cartes ont été conçues pour aider les petites et moyennes entreprises qui cherchent une solution de paiement internationale à effectuer des transactions financières à l’échelle mondiale en toute sécurité. En janvier 2022, les XportCARD ont été utilisées par plus de 6 300 utilisateurs actifs et ont permis de traiter un volume cumulé de transactions de plus de 80 millions de dollars.

Mandela Washington Fellows en 2014 et élève du Tony Elumelu Entrepreneurship Programme en 2015, Vital Sounouvou est l’un des lauréats de la liste Forbes Africa 30 under 30 de 2016.

Melchior Koba

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Le déplacement dans les villes africaines est devenu de plus en plus difficile. Entre les bouchons et la qualité des infrastructures routiers, il est plus avisé de se tourner vers des conducteurs de taxis formés et expérimentés.

SafeBoda est une solution numérique développée par une jeune pousse ougandaise. Elle permet aux utilisateurs d’accéder entre autres au service de transport urbain à la demande dans plusieurs villes du continent et à des services financiers. La start-up, basée à Kampala, a été fondée en 2015 par Ricky Rapa Thomson, Alastair Sussock et Maxime Dieudonné.

« Dès le premier jour, SafeBoda a été votre option la plus sûre pour des trajets abordables dans la ville. L'innovation étant l'une de ses valeurs fondamentales, et maintenant avec la licence Bank of Uganda, SafeBoda crée beaucoup plus de valeur pour sa communauté de clients et de chauffeurs en Ouganda », a déclaré la start-up.

C’est depuis son application mobile, accessible sur Android et sur iOS, que les utilisateurs accèdent aux divers services de la jeune pousse après la création d’un compte. A la base une application de transport à la demande en engin à deux roues, SafeBoda a introduit le transport en voiture puis elle propose désormais une myriade de services tels que la livraison au dernier kilomètre, le commerce électronique, l’envoi d’argent sans frais, le paiement des factures, etc.

« Nous construisons un produit mondial qui sera disponible dans les villes d'Afrique… et SafeBoda continuera à construire de meilleurs services qui nous permettront de mieux servir la population et de nous développer au-delà de l'Ouganda afin que quiconque en Afrique ait accès aux services juste en cliquant sur un bouton. Nous veillerons également à ce que la vie de nos chauffeurs soit améliorée », indique Ricky Rapa Thomson.

Après une course, les chauffeurs sont payés directement depuis l’application mobile. La recharge du portefeuille de SafeBoda se fait par Mobile Money, par des agents de la jeune pousse ou même par les chauffeurs. Il faut noter que laisser de l’argent dans le portefeuille numérique peut générer des intérêts allant jusqu’à 10 % du montant. La jeune pousse a déclaré que rien qu’à Kampala, elle a réalisé plus de 30 millions de trajets plus sûrs. Des statistiques qui ont permis à SafeBoda de se lancer dans d’autres pays du continent tels que le Nigeria ou encore le Kenya.

Selon Play Store, la version Android de la super application a déjà été téléchargée plus d’un million de fois. Malgré une féroce concurrence de firmes internationales comme Uber et Bolt sur le segment transport à la demande et Jumia dans le commerce électronique, SafeBoda ne vacille pas. Bien qu’elle ait dû se retirer des marchés kényan et nigérian pour diverses raisons, elle se concentre sur sa croissance en Ouganda pour relancer un nouveau plan d’expansion dans les années à venir avec le soutien de ses investisseurs.

Adoni Conrad Quenum

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