Les entrepreneurs nigérians proposent de plus en plus de solutions pour faciliter la vie au quotidien à leurs concitoyens. Ces solutions sont plus adaptées aux régions urbaines quand elle n’embarque pas de code USSD.

Chowdeck est une solution numérique développée par une start-up nigériane. Elle permet aux utilisateurs de recevoir rapidement leurs commandes de nourriture. La start-up, spécialisée dans la livraison de repas, a été fondée en 2021 par Femi Aluko, Olumide Ojo et Lanre Yusuf.

La solution dispose d’une application mobile accessible sur Android et sur iOS. Pour accéder aux services, il faut la télécharger et s’inscrire avec son e-mail, son numéro de téléphone, un mot de passe. Après cette étape, l’utilisateur peut accéder au large éventail de restaurants accessibles sur la plateforme. On y retrouve des mets africains, occidentaux et orientaux et Chowdeck s’arrange pour que le client soit livré dans les trente minutes.

La start-up est en pleine croissance et recrute de plus en plus. Elle essaie d’attirer d’autres restaurants de Lagos sur sa plateforme afin d’améliorer la qualité de ses services. Chowdeck aide les restaurants à accéder à plus de clients, ce qui doit impacter positivement leur chiffre d’affaires. La firme affirme avoir livré 80 000 repas au cours des six premiers mois de l’année.

Elle a été sélectionnée pour figurer dans la cohorte d'été 2022 de l’accélérateur américain Y Combinator. La start-up peut récolter jusqu’à 500 000 $ de la part de Y Combinator avant d’accéder à son réseau et espérer convaincre d’autres investisseurs de se joindre à l’aventure.

Adoni Conrad Quenum

Lire aussi : Ghana : Boxconn offre des services de livraison aux entreprises 

Published in Solutions

La technologie propose de nouvelles solutions dans tous les secteurs d’activité. L’objectif est de faciliter la vie des populations par rapport aux situations qui peuvent survenir dans leur vie.

Sendoff est une solution numérique développée par une jeune pousse sud-africaine. Elle permet d’organiser toute une cérémonie de funérailles depuis la mort de l’individu à la maison, à l’hôpital, etc. à l'enterrement. La start-up a été fondée par Thabisile Sethaba et Zolani Matebese (photo) en 2020.

« L’idée m'est venue lorsque j'ai dû aider à organiser des funérailles familiales, c'était une expérience tellement traumatisante que je me suis dit qu'il devait y avoir un moyen de faire cela différemment et simplement », a expliqué Zolani Matebese.

En plus de sa plateforme web, la solution dispose d’une application mobile accessible sur Android et sur iOS. En quelques clics, l’utilisateur peut choisir et réserver tout le nécessaire pour que la cérémonie se déroule dans de bonnes conditions. La réservation de l’église et d'une salle, l’achat des fleurs et du cercueil, les photos et les vidéos ou encore le transport sont autant de courses que Sendoff aide à effectuer.

Si l'individu est décédé en ville et son inhumation doit se dérouler au village, Sendoff s’en occupe également. La jeune pousse a signé des partenariats avec diverses structures pour être efficace. « Ce qui a commencé comme une simple application funéraire, est en train de devenir une plateforme funéraire, un guichet unique pour les funérailles », a déclaré Zolani Matebese.

Adoni Conrad Quenum

Lire aussi : En Afrique du Sud, WumDrop assure la livraison au dernier kilomètre en quelques clics 

Published in Solutions

Grâce aux plateformes de commerce en ligne, il est possible de vendre des articles à des personnes vivant à l’autre bout du monde. Fort cet atout, une entrepreneure malgache s’est fixée des objectifs élevés pour sa start-up.

Vangovango est une plateforme de commerce électronique développée par une jeune pousse malgache du même nom. Elle permet de vendre en ligne des bijoux ancestraux malgaches faits en matériaux nobles. La start-up a été fondée en 2018 par Diana Chamia Anjarasoa.

« Vangovango Gasy est née d’une envie de mettre en lumière le bracelet ancestral malgache. Mais l’aventure nous a amené à proposer plus que des bracelets mais aussi les autres formes de bijoux (colliers, bagues etc.). Mon objectif initial était de proposer des Vangovango plus modernes. Certes les anciens vangovango sont jolis, d'ailleurs on les propose sur notre boutique en ligne, mais il était nécessaire de proposer de nouvelles créations pour se démarquer », indique Diana Chamia Anjarasoa. Et elle poursuit : « la chance que j’avais, c'est que je sais dessiner et je suis créative, je puise à partir de ma vie, de mon environnement, des fois je fais la chasse à la création en visitant des musées, des vides greniers dans le 5e arrondissement ou Maisons-Laffitte ou chez les vendeurs de grigri au marché de Diego Suarez ».

Diverses photos des produits créés par les artisans de la firme sont exposées sur la boutique en ligne. Ils sont faits en or, en argent ou encore en saphir. Pour faire des courses sur la plateforme, il faudra créer un compte et renseigner les informations personnelles habituelles (nom, prénom, mail, mot de passe). La livraison est offerte après un achat d’un montant de 50 euros.

Il faut néanmoins souligner que les délais de livraison sont plutôt longs. Il varie de 3 à 16 jours d’attente en fonction de la situation géographique. En ce qui concerne le paiement, Vangovango propose plusieurs moyens comme le virement bancaire et PayPal. L’option du paiement différé (achetez maintenant, payez plus tard ; paiement en quatre fois) est également disponible. En 2022, la startupeuse a été sélectionnée parmi les 50 entrepreneurs africains à l’Africa’s Business Heroes.

Adoni Conrad Quenum

Lire aussi : À Madagascar, Sayna forme les talents aux métiers du numérique

Published in Solutions

La révolution technologique insuffle au continent une certaine dynamique dans le secteur des livraisons. Des solutions numériques se multiplient pour le bonheur des populations et des entreprises.

Boxconn est une solution numérique développée par une jeune pousse ghanéenne éponyme. Elle permet aux entreprises de livrer leurs clients dans les meilleurs délais en s’occupant de la livraison au premier et au dernier kilomètre. La start-up a été fondée en 2020 par Emmanuel Asamoah, Hafeez Babatunde, Ibrahima Mounkoro, Nimrod Kgosimore. Depuis son lancement, Boxconn a pu lever 100 000 $ pour développer sa solution et s’étendre à d’autres marchés.

Emmanuel Asamoah explique, avec son équipe, qu’ils ont réalisé que « les entreprises avaient besoin d'une plate-forme centrale pour gérer toute leur logistique tout en recevant les bons de livraison via leurs propres canaux. Cela leur permet de réaliser des économies considérables et les aide à établir des relations plus solides avec leurs clients ». Avec cette solution, elles peuvent accéder à une flotte de coursiers à la demande pour convoyer diverses marchandises.

C’est ainsi que la solution Boxconn a été adoptée par plusieurs entreprises. Elle propose divers forfaits d’abonnement aux firmes et une assistance permanente 24/7. Toutes les opérations sont assurées avec un suivi direct jusqu’à livraison. La start-up revendique plus de 30 000 livraisons pour le compte de 120 entreprises. Elle a même signé des contrats avec certaines comme KFC Ghana.

La start-up pense également à fournir un service de livraison par drone pour améliorer ses services. Elle discute dans ce cadre avec des partenaires potentiels pour ajouter ce service à sa plateforme. Selon Emmanuel Asamoah, leur solution a fait économiser plus de 100 000 $ aux entreprises qui travaillent avec eux. Boxconn, déjà présent au Nigeria et au Botswana, prévoit investir le marché malien et d’autres pays du continent d’ici 2023.

Adoni Conrad Quenum

Lire aussi : Au Ghana, Tendo connecte les grossistes locaux aux dropshippers

Published in Solutions

Le commerce électronique est en plein essor en Afrique depuis quelques années. Pour accompagner les entreprises commerciales dans leur transformation digitale, El-dokan met à leur disposition des infrastructures technologiques hautement personnalisables avec un maximum de flexibilité.

El-dokan, une start-up qui aide les entreprises de commerce dans la conception de leurs plateformes numériques, a annoncé le lundi 5 septembre, dans un communiqué de presse, une levée de fonds de 550 000 dollars en pré-amorçage. Les fonds octroyés vont permettre à l’entreprise de développer sa technologie et étendre sa présence à l'international.

« Nous avons déjà réussi à établir une entité juridique en Arabie saoudite pour étendre nos activités de vente et de marketing à travers le Conseil de coopération du Golfe. Cette expansion devrait être suivie par le marché de l'Afrique du Sud, après avoir établi une forte empreinte dans la région MENA », a déclaré le représentant d’El-dokan.

Selon le récent rapport du Centre du commerce international (TIC) sur le potentiel du commerce électronique en Afrique, l’Egypte figure dans le top 10 des pays responsables de 94 % de toutes les activités en ligne en Afrique. Les chiffres ont connu une croissance exponentielle pendant la pandémie de la Covid-19. Depuis lors, le commerce électronique fait partie intégrante de la stratégie commerciale du pays. La plateforme de données ecommerceDB a évalué quant à elle à 5,2 milliards de dollars les revenus du commerce électronique en Egypte en 2021.

El-dokan, déjà leader dans la région MENA, veut profiter de ces chiffres sans cesse croissants pour occuper une place de choix sur le continent africain. Depuis 2014, l’entreprise fournit des interfaces de programmation d’application (API) aux grands et moyens détaillants, ainsi qu'aux start-up, leur permettant de construire des boutiques de commerce électronique hautement personnalisées et adaptées. L’entreprise les aide également à « stimuler la croissance des ventes tout en réduisant les coûts de maintenance et à atteindre les plus hauts niveaux d'efficacité opérationnelle », déclare Mohamed Yousry, directeur de la technologie et cofondateur d'El-dokan.

À ce jour, l'entreprise évalue à 45 millions de dollars, le chiffre d'affaires brut de ses clients. El-dokan revendique également la collaboration avec plusieurs clients internationaux tels que Procter & Gamble (P&G), Misr Pharmacies, Mobily, les magasins Zahran et le vendeur Apple Premium Switch Plus, ainsi que l'application de livraison de produits alimentaires Appetito.

Ce premier tour de table a été mené par un groupe d'investisseurs locaux et régionaux comprenant EFG EV et Flat6Labs, 500 Global et Hala Ventures.

Samira Njoya

Lire aussi : Le sud-africain Octiv, spécialisé dans les logiciels de fitness, obtient un financement de série A de Knife Capital

Published in Actualités

Les services de livraison se sont multipliés dans les grandes villes du continent ces dernières années. Des entrepreneurs nigérians ont décidé de prendre d’assaut une ville de moindre taille que la métropole en y proposant leur solution.

Heyfood est une solution numérique développée par une start-up nigériane du même nom. Elle permet aux utilisateurs d’accéder à plusieurs restaurants pour choisir un repas. La start-up, basée à Ibadan, a été fondée en 2021 par Taiwo Akinropo et Demilade Odetara.

La solution dispose d’une application mobile accessible sur Android et sur iOS. Depuis un smartphone, il est possible d’y naviguer après téléchargement et inscription en tant que consommateur ou en tant que propriétaire de restaurants. Le consommateur, en fonction du choix de sa nourriture, opte pour un restaurant parmi ceux présents sur l’application. Il sera livré dans les meilleurs délais, d’après la start-up.

Le propriétaire d’un restaurant peut s’inscrire dans le but de recevoir des commandes depuis la plateforme. Avec les fonctionnalités « gestion de commandes », qui permet de recevoir et de traiter les commandes directement depuis un tableau de bord, et « paiement automatique », qui aide à reçevoir l'argent automatiquement sur un compte bancaire, Heyfood s’évertue à ce que toutes les parties soient satisfaites.

La start-up réalise des bénéfices sur chacune des livraisons effectuées. La version Android de l’application a déjà enregistré plus de 10 000 téléchargements et elle est notée 3,9 sur 5 sur PlayStore. En 2022, la start-up a été sélectionnée pour rejoindre la cohorte d’hiver d'Y Combinator, un accélérateur de start-up basé dans la Silicon Valley. L’objectif est de trouver des investisseurs.

Adoni Conrad Quenum

Lire aussi :  Togo : Gozem, une super application de transport à la demande

Published in Solutions

Les achats en ligne, pas très prisés en Afrique, augmentent sur le continent. Ce secteur d’activité qui a révélé son potentiel social et économique pendant la Covid-19 suscite de plus en plus l’intérêt de nombreux États. Ils y voient une opportunité de toucher des marchés étrangers.

Le ministère nigérian de l’Industrie, du Commerce et de l’Investissement souhaite que le secteur du commerce électronique génère un revenu de 75 milliards $ par an d’ici 2025, bien mieux que les 13 milliards $ actuels. Lors de la rencontre des acteurs du secteur de l’e-commerce tenue à Abuja le week-end dernier, Suleman Audu, le directeur du département des matières premières et des exportations, représentant du ministre de l’Industrie, du Commerce et de l’Investissement, a indiqué que le ministère a prévu des investissements adéquats pour atteindre cet objectif.

Selon Suleman Audu, « le gouvernement fédéral s’est engagé à développer une stratégie de commerce électronique conforme au plan de relance post-Covid-19, afin d'encourager les investissements dans la chaîne de valeur du commerce électronique ».

Il a reconnu que le Nigeria « n'a pas encore pleinement exploité les opportunités inhérentes à la chaîne de valeur du commerce électronique, en grande partie en raison d'investissements insuffisants, associés à des informations insuffisantes sur les opportunités du secteur et à l'incapacité du gouvernement à fournir l'environnement propice requis ».

Selon l'indice 2020 de la CNUCED sur le commerce électronique entre entreprises et consommateurs (B2C) publié en février 2021 — qui évalue le niveau de 152 pays en fonction de leur degré de préparation au commerce en ligne (capacités d’accès à des serveurs Internet sécurisés, fiabilité des services et infrastructures postaux, part de leur population qui utilise l'Internet et possède un compte auprès d'une institution financière ou d'un fournisseur de services d'argent mobile) —, le Nigeria se classait à la 8e place dans le top 10 des meilleurs marchés africains en étant 94e au niveau mondial.

À travers les revenus générés par l’e-commerce, le gouvernement du Nigeria veut réduire sa dépendance financière au pétrole. Une stratégie qui s’aligne sur les appels à la diversification  économique portée par la Commission économique des Nations unies pour l’Afrique et la Banque mondiale.

Muriel Edjo

Lire aussi : Nigeria : l'État d'Ogun s'associe à GetFundedAfrica pour développer l'économie de l'Innovation

Published in Gestion Publique

La technologie s’impose de plus en plus dans l'évolution dans de nombreux secteurs. Dans le showbiz, des entrepreneurs nigérians ont lancé une solution pour résoudre des problèmes inhérents au secteur.

Boomkit est une solution numérique développée par une jeune pousse nigériane du même nom. Elle permet aux artistes indépendants de distribuer leurs musiques de façon numérique et de construire une base de fans. La start-up a été lancée en 2021 par Abiola Hamzat et Ridwan Jimoh.

« La perception des redevances a toujours été un problème pour les artistes africains, et la plupart des artistes africains finissent par perdre leurs revenus provenant des ventes de musique. Les sociétés de distribution américaines populaires comme Tunecore et CD Baby exigeront qu’un artiste fournisse un compte PayPal avant de pouvoir traiter les gains, mais malheureusement PayPal n’est pas disponible dans la plupart des pays africains », a indiqué Abiola Hamzat.

Disposant d’une application mobile accessible sur Android et iOS, Boomkit facilite la perception de ses gains via des comptes bancaires locaux. Les artistes peuvent également recevoir des financements de la part de leurs fans grâce à SupportME, une fonction intégrée à la solution numérique. « Cela crée une nouvelle source de revenus pour les artistes indépendants. Avec l’avance sur les redevances, le crédit est garanti par leurs revenus projetés sur les ventes de musique », a ajouté Abiola Hamzat.

Boomkit aide aussi à distribuer la musique sur toutes les autres plateformes numériques comme Apple Music, Spotify, TIDAL, Boomplay, Audiomack et plus de 150 magasins numériques. La plateforme compte plus de 10 000 utilisateurs et plus de 3 000 chansons ont déjà été diffusées. Elle propose aux artistes indépendants des forfaits allant de 0 à 20 $. Bien que Boomkit ne soit pas encore officiellement présent dans ces pays, des artistes du Ghana, d’Afrique du Sud, du Kenya, de la Tanzanie ou encore du Rwanda utilisent l’application. Quant à la start-up, elle prévoit se lancer au Ghana et en Afrique du Sud dans un avenir proche, selon les propos d’Abiola Hamzat.

Adoni Conrad Quenum

Lire aussi : Bénin : DingaStream, un Spotify plus adapté aux réalités africaines

Published in Solutions

Avec plus de 500 millions d’internautes, le continent africain dispose des ressources nécessaires pour abriter un réseau social influent. Des entrepreneurs locaux ont mis en place plusieurs solutions dans divers pays.

Dikalo est une plateforme numérique développée par une start-up camerounaise du même nom. Elle permet aux utilisateurs d’interagir, d’échanger des messages avec n'importe qui, n'importe où et sans avoir besoin de partager leurs informations personnelles. La start-up a été fondée en 2016 par Alain Ekambi dans le but de doter les Africains d’un réseau social typiquement du continent.

L’application mobile est uniquement disponible pour les utilisateurs d’Android. Elle intègre des fonctions communes à la plupart des applications de messagerie instantanée telles que les messages texte, les fichiers multimédias ou encore les messages vocaux. Dikalo dispose également de la fonction sticker, ces autocollants qui ont révolutionné l’art de la communication sur les réseaux sociaux. On y retrouve ainsi divers stickers qui représentent des contrées africaines, par exemple les naïja stickers du Nigeria ou les zouzoukwa de Côte d’Ivoire.

Contrairement à WhatsApp, l’inscription sur l’application requiert plutôt la création d’un pseudonyme, un e-mail et un mot de passe. L’application génère après un code unique qui permet de valider l’inscription. Dikalo procède ainsi pour protéger les données personnelles des utilisateurs.  L’application camerounaise essaye d’être la plus transparente possible dans la gestion des données personnelles de ses utilisateurs.

L’application revendique plus de 100 000 abonnés dont 87 000 seraient actifs. « La plupart de nos utilisateurs viennent du Cameroun et de la Côte d’Ivoire. Notre objectif principal est de devenir numéro un partout. J’adorerais que nous soyons grands dans des pays comme l’Afrique du Sud, le Kenya, le Ghana, le Nigeria, le Rwanda, l’Algérie… Nous y arriverons », indique Alain Ekambi. Il songe à y intégrer une solution de paiement mobile pour la rendre plus complète.

Adoni Conrad Quenum

Lire aussi : RDC : Masolo ou le WhatsApp à la congolaise

Published in Solutions

Le commerce électronique a pris de l’ampleur en Afrique depuis la Covid-19. Des plateformes émergent dans différentes parties du continent pour satisfaire les populations et offrir de nouvelles opportunités aux commerçants traditionnels.

Kwely est une plateforme numérique de commerce électronique business-to-business (B2B) développée par une start-up sénégalaise du même nom. Elle veut permettre aux producteurs locaux d’exporter aisément leurs produits. La start-up, basée au Sénégal et aux Etats-Unis, a été fondée en 2019 par Birame N. Sock (photo). Elle juge que les produits « made in africa » ont leur place sur le marché mondial et ambitionne de faire de sa plateforme l'Alibaba du continent. Elle a déjà levé 1,7 million $ pour mener à bien son projet.

Birame N. Sock explique que sa firme « s'efforce de relier les points entre les producteurs africains locaux, les consommateurs mondiaux et les acheteurs internationaux. L’objectif est d'être la principale plateforme africaine de commerce électronique B2B, qui redéfinit la perception des produits africains et la façon dont les acheteurs et les vendeurs africains effectuent des transactions entre eux et avec le reste du monde ».

Pour atteindre les producteurs locaux, la start-up a mis en place un programme d’incubation appelé Tekki. C’est la meilleure façon de rejoindre les fournisseurs de la start-up. Kwely en est à la deuxième cohorte et les objectifs sont entre autres d’améliorer l'emballage des produits locaux afin qu'ils puissent répondre aux normes requises sur les marchés internationaux, de développer une stratégie commerciale internationale évolutive et adéquate, ou encore de créer une stratégie marketing et de « Storytelling » autour des marques et des produits afin de les introduire sur les marchés ciblés.

Pour un producteur lambda, elle se charge ainsi de créer une image de marque prête pour exportation et offre des services de stratégie marketing et de distribution via sa plateforme B2B. Des produits de beauté, des aliments ou des accessoires pour la maison sont autant de produits que commercialise Kwely. C’est de cette façon qu’elle prévoit d'impacter son secteur sur le continent et atteindre son ambition de devenir l'Alibaba africain.

Adoni Conrad Quenum

Lire aussi : Au Ghana, Tendo connecte les grossistes locaux aux dropshippers

Published in Solutions
Page 40 sur 50

Please publish modules in offcanvas position.