Le développement du e-commerce s’accélère dans plusieurs pays d’Afrique depuis 2020. Les commodités qu’offre ce moyen d’achat et les facilités mises en place par diverses nations pour le soutenir ont suscité l'engouement des consommateurs, mais aussi la multiplication d’actions frauduleuses.

Les achats en ligne seront désormais taxés au Maroc. La mesure entre en vigueur le 1er juillet 2022. Les marchandises reçues avant cette date ne sont pas concernées. La décision a été prise lors du Conseil de gouvernement qui s’est tenu le jeudi 16 juin. Elle est matérialisée par le décret n° 2-22-438 qui stipule que toutes les transactions réalisées via des plateformes électroniques seront désormais soumises aux droits de douane à l’importation, quelle que soit leur valeur.

Le ministre délégué chargé des Relations avec le Parlement et porte-parole du gouvernement, Mustapha Baitas, a indiqué en conférence de presse que « ce projet vise à renforcer le contrôle douanier des colis de l’étranger lorsqu’ils concernent des transactions effectuées en ligne ».

Ce nouveau décret vient modifier l’article 190-E (du décret n°2-77-862) qui exonérait des droits de douane à l’importation certains produits et objets introduits ou reçus, à savoir les produits et objets d’une valeur maximale de 2 000 dirhams (198,65 $) introduits par les personnes ayant leur résidence habituelle au Maroc ; et les produits et objets, à l’exclusion des boissons alcoolisées et tabacs, d'une valeur maximale 1 250 dirhams, envoyés aux personnes physiques ou morales résidentes au Maroc.

Mais avec le développement du secteur de l’e-commerce, le gouvernement a constaté au fil des mois la multiplication des pratiques frauduleuses consistant à fractionner les envois entre plusieurs bénéficiaires pour un produit destiné à la même personne. Ainsi, les destinataires contournaient le paiement des droits douaniers sur les produits importés d'une valeur supérieure aux limites indiquées par l’ancienne réglementation.

Les nouvelles dispositions adoptées visent à lutter contre ces pratiques qui, selon le ministre, portent préjudice au commerce local, et à l’industrie marocaine en général, et privent l’État d’importantes ressources, d’autant plus qu’un milliard de dirhams d’achats ont échappé aux droits de douane en 2021. Un montant qui pourrait atteindre 2 milliards en 2022, selon les estimations du ministre.

Ruben Tchounyabe

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Depuis quelques années, les autorités rwandaises s’attèlent à faire du pays un hub technologique important. Cette politique se traduit par une prolifération des start-up avec l’émergence de solutions technologiques dans divers secteurs d’activité.

Fixa est une plateforme numérique développée par une start-up rwandaise éponyme. Elle permet de mettre en relation des entreprises avec des artisans tels que des nettoyeurs, des plombiers, des électriciens, des mécaniciens, des ouvriers occasionnels ou encore des charpentiers. La start-up a été fondée en 2020 par Tafara Makaza.

« Notre objectif est de garantir aux entreprises l'accès à des solutions d'aide et de gestion fiables pour les projets de toutes tailles sur le lieu de travail, tout en soutenant les prestataires de services avec davantage d'opportunités d'emploi, de protection sociale et de formation formelle », peut-on lire sur la plateforme.

La solution dispose d’une application mobile qui facilite la tâche aux superviseurs sur le terrain, car elle permet de déployer les travailleurs, d’enregistrer leur présence et de mesurer leur productivité. Le superviseur peut ainsi évaluer les différents profils et l’historique des performances des travailleurs sous sa charge. En cas de problèmes dans l’évolution des travaux, il peut situer avec précision le ou les travailleurs qui n’ont pas fourni les efforts nécessaires.

Fixa permet donc de prendre de meilleures décisions pour les équipes grâce aux données recueillies en temps réel sur le terrain. En quelques clics, l’entreprise peut réajuster ses choix. Pour profiter des services de la start-up, il faut effectuer une réunion en visioconférence avec l’équipe et exposer son projet. La jeune pousse revendique plus de 300 artisans dans son réseau et plus d’une cinquantaine d’emplois traités chaque semaine.

Adoni Conrad Quenum

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Le Rwanda est le troisième producteur africain d’étain derrière la RDC et le Nigeria selon les données de la Banque mondiale datant de 2020. Si le pays produit plusieurs autres minéraux, son secteur minier reste dominé par l’exploitation artisanale et à petite échelle.

Au Rwanda, les mineurs artisanaux pourront désormais être accompagnés dans leurs différentes opérations, y compris leurs échanges sur les marchés mondiaux de métaux, par la plateforme blockchain Minexx.

Cette dernière, basée à Kigali et active également en RDC, a obtenu l’autorisation du gouvernement pour les aider à accéder aux capitaux et vendre leurs produits en accord avec les normes d’approvisionnement responsable de l’OCDE et de la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs.

Selon les détails publiés sur son site, Minexx collaborera avec l’Office rwandais des mines, du gaz et du pétrole (RMB) pour déployer une technologie blockchain qui permettra aux mines artisanales et à petite échelle (ASM) d’être plus efficaces. La technologie en question permettra, apprend-on, d’enregistrer et suivre les principales transactions des mines, notamment les paiements des mineurs, la traçabilité des minéraux, la taxation des minéraux, le processus d’exportation, ou encore les actions correctives sur la chaîne d’approvisionnement entre autres.

« Minexx se réjouit de travailler avec le gouvernement rwandais et d’autres parties prenantes pour apporter traçabilité, transparence et confiance au secteur des minéraux grâce à notre technologie blockchain », a commenté le CEO Marcus Scaramanga.

L’octroi d’une licence à Minexx intervient alors que le gouvernement rwandais cherche à mieux contrôler son secteur de l’exploitation minière artisanale. Les ASM au Rwanda, faut-il le rappeler, produisent plusieurs minéraux comme l’étain, le tungstène, le tantale, le niobium ou encore l’or. Le défi est de pouvoir les transporter, traiter, exporter et commercialiser de manière légale alors que le pays est régulièrement accusé de servir de plaque tournante au trafic de « minerai de conflit » dans la région.

Louis-Nino Kansoun

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Après la levée d’un financement de pré-série A en novembre 2021, Appetito rachète et fusionne ses activités avec celles du tunisien Lamma. L’opération créera un nouvel acteur présent dans 3 pays maghrébins tout en explorant des opportunités de développement en Afrique de l’Ouest.

La plateforme égyptienne de livraison d’épiceries et produits ménagers, Appetito, a annoncé ce mercredi 1er juin, le rachat de l’entreprise tunisienne Lamma évoluant dans le secteur de la livraison et la vente en ligne. Le montant déboursé n’a pas été divulgué, mais plusieurs médias avancent une somme comprise entre 10 et 15 millions $.

Les deux entreprises ont décidé de fusionner leurs activités pour créer une entreprise unique qui prendra l’appellation d’Appetito. Cette entité sera présente au Maroc et en Tunisie, deux pays dans lesquels Lamma était présent, mais aussi dans de nouveaux territoires non encore dévoilés, en Afrique de l’Ouest.

« Avoir Lamma à bord nous mettra sur la bonne voie pour devenir le plus grand acteur du e-commerce sur le continent […] Nous pensons que c'est le meilleur moment pour nous développer en Afrique, afin de résoudre les énormes inefficacités de la chaîne d'approvisionnement du commerce de détail », a souligné Shehab Mokhtar, directeur général d'Appetito.

Cette acquisition intervient sept mois après la levée de 2 millions $, sous forme de financement de pré-série A, réalisée par Appetito en novembre dernier. Les capitaux obtenus auprès d’un groupe d’investisseurs, dont la firme américaine de capital-risque Jedar Capital, avaient servi à étendre la présence d’Appetito dans de nouvelles régions en Égypte et à planifier sa croissance régionale.

Suite à la fusion-absorption avec Lamma, dont la finalisation est attendue d’ici le troisième trimestre, la start-up égyptienne de livraison créée en mars 2020 ambitionne de devenir « le plus grand acteur de l'e-épicerie et du e-commerce en Afrique ». À partir des 3 pays maghrébins dans lesquels il opérera (Égypte, Tunisie, Maroc), Appetito s’appuiera sur les synergies entre les deux sociétés fusionnées pour se développer sur de nouveaux marchés africains en commençant par l’Afrique de l’Ouest.

Selon Shehab Mokhtar, son fondateur et directeur général, le marché de l'épicerie au détail en Égypte est évalué à 60 milliards $. Dans ce vaste marché, 2 % des acteurs sont en ligne. Ce qui constitue une énorme opportunité de croissance, selon Shebab.

Au-delà du marché égyptien, le Moyen-Orient et l'Afrique de l’Ouest représentent des marchés fragmentés dans lesquels peu d'entreprises ont réussi à créer des acteurs régionaux dans le domaine du e-commerce, mais à fort potentiel, selon Shebab Mokhtar.

Chamberline MOKO

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Elle était partie pour faire carrière en génétique, mais a préféré se lancer dans l’entrepreneuriat. La start-up qu’elle a fondée est aujourd’hui l’une des entreprises qui créent de la valeur pour des milliers de petits travailleurs du secteur du service à la personne dans le pays. 

Née en 1985, Aisha Pandor (photo) est une généticienne et entrepreneure sud-africaine. Titulaire d’un doctorat en génétique humaine obtenu en 2011 à l’université du Cap, elle est depuis 2014 la présidente-directrice générale de SweepSouth, une entreprise qu’elle a fondée avec son mari Alen Ribic, un ingénieur logiciel. 

SweepSouth est une start-up technologique qui met en relation, via sa plateforme en ligne et son application mobile, environ 1,2 million de travailleurs domestiques avec des employeurs potentiels. Opérant dans les villes du Cap, de Durban, de Johannesburg et de Pretoria, la start-up dessert 10 000 utilisateurs mensuels. 

L’idée lui est venue de la difficulté qu’elle et son époux ont rencontrée pour trouver quelqu’un de confiance pour s’occuper de leur jeune fille et de leur maison quand ils vont au travail. Lauréate du prix de la meilleure petite entreprise du SAVCA Industry Award 2018, Aisha Pandor exprime toujours le besoin d’étendre la portée de sa société à d’autres pays, notamment le Kenya.

« Nous examinons d’autres pays du continent où les gens ont rencontré le même genre de problèmes qui nous a donné l’idée de SweepSouth. Le ciel est la limite », a-t-elle déclaré.

Avant de se lancer dans l’entrepreneuriat, Aisha Pandor a d’abord travaillé en tant qu’associé en gestion de l’université du Cap en 2011 et Analyste d'affaires à Accenture en 2012. Accenture est une société de services professionnels dans les domaines du numérique, du cloud et de la sécurité. 

Aisha Pandor a plusieurs distinctions à son actif pour son esprit tech entrepreneurial qui a amélioré le traitement salarial des employés de ménage. Elle a reçu le prix des femmes innovatrices révolutionnaires d’Afrique en 2017 du Forum économique mondial, celui de la femme entrepreneure en technologie et commerce électronique et le prix du meilleur entrepreneur noir en technologie et commerce électronique aux PriceCheck Teck and E-Commerce Awards 2016.

En 2015, quelques mois après le lancement de SweepSouth qui lui a valu le prix du SiMODiSA Start-up SA Pitching Competition en 2014, elle a passé quatre mois à la Silicon Valley au sein de l’accélérateur 500 startups.

Melchior Koba

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Jabu, une entreprise namibienne de commerce en ligne et de livraison du dernier kilomètre a levé 15 millions $ auprès d’un consortium d’investisseurs emmenés par l’américain Tiger Global. Ce financement de série A avait été clôturé en mars dernier, mais n’a été divulgué que récemment. Les financements levés serviront à renforcer la présence de Jabu sur son marché local mais aussi dans la sous-région d’Afrique australe.

La levée de fonds qui a connu la participation d’anciens et nouveaux investisseurs, intervient quatre mois après la dernière mobilisation de fonds réalisée au profit de Jabu.

La plateforme qui relie des détaillants à des fournisseurs locaux et étrangers de biens de grande consommation, avait obtenu, en janvier dernier, un financement de 3,2 millions $, pour étendre ses activités sur les marchés namibien et zambien, rappelle l’Agence Ecofin.

Le récent tour de série A permettra à Jabu de renforcer sa présence en Afrique australe et de poursuivre son expansion dans de nouveaux marchés comme le Botswana et Eswatini, au courant de l’année.

Jabu, qui a été mis sur pied en 2010 dans le but de corriger les inefficacités de la chaine de distribution et d’approvisionnement en Namibie, comptait plus de 6000 marchands actifs sur sa plateforme, en janvier dernier. Ce nombre a progressé de 50 %, ces quatre derniers mois, selon l’entreprise.

En Namibie, de nombreux détaillants et commerçants de biens de consommation courante connaissent des difficultés de livraison de produits commandés auprès de grossistes et distributeurs. Jabu qui s’engage dans ce secteur, a développé des canaux de distribution pour améliorer la livraison au dernier kilomètre.

Chamberline MOKO

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Très porté sur l’entrepreneuriat, il a déjà lancé plusieurs projets qui ont rencontré du succès en Afrique. Formé au Sénégal, il a acquis au cours de son parcours professionnel quelques distinctions et la confiance de plusieurs investisseurs.

Fondée en 2018, la start-up Yobanté Express est une place de marché qui connecte des transporteurs locaux au commerce local à petit prix. Elle est l’œuvre du Sénégalais Oumar Basse (photo) qui occupe par ailleurs la fonction de président-directeur général.

Titulaire d’un master en systèmes d’information distribués (SID) obtenu en 2016 à l’université Cheikh Anta Diop de Dakar, son ambition est d’optimiser la livraison au dernier kilomètre en Afrique. Il a déjà réussi à déployer l’entreprise basée dans le Delaware aux États-Unis, au Sénégal, au Ghana, en Afrique du Sud et au Nigeria.

« Nous faisons la livraison au dernier kilomètre et nous la démocratisons. À Dakar, vous pouvez livrer vos produits à partir de 1 200 FCFA. Nous sommes donc largement concurrentiels avec le meilleur prix et en même temps nous livrons toutes les régions du Sénégal », revendique Oumar Basse.

La société qui dispose d’une plateforme web et mobile réunit transporteurs indépendants et occasionnels, commerçants et particuliers. Elle crée un écosystème de confiance qui permet à chaque partie d'y trouver son compte. En 2021, elle a réussi à lever 1,2 million $ auprès de Grenfell Holdings, Launch Africa Ventures, R-Ventures, Libertad et d’un pool d'investisseurs providentiels locaux et internationaux pour se consolider.

Le parcours entrepreneurial d’Oumar Basse a commencé avec Nano Air. Cette entreprise lui a d’ailleurs permis, en 2018, de remporter l’Agri Startup Summit en France. Nano Air, est une start-up sénégalaise spécialisée dans la télé-irrigation. Il s’agit d’un système qui permet à tout exploitant agricole de gérer l’arrosage de ses cultures à distance, à partir de son téléphone portable. Nano Air propose pour cela aux agriculteurs ruraux, un appareil appelé Widim Pompe.

Avant de se lancer dans l’entrepreneuriat, Oumar Basse a démarré sa carrière professionnelle en 2015 comme agent de ventes à PCCI Group, un fournisseur d’externalisation de l’expérience client et des opérations sur les marchés émergents.  

Melchior Koba

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Depuis le début de l’année, l’entreprise a déjà réussi à mobiliser la somme totale de 3 millions $ pour développer ses opérations. Elle compte capitaliser sur l’expérience déjà acquise pour améliorer ses services.

La start-up nigériane de fret Topship a annoncé, lundi 16 mai,la levée de 2,5 millions $ pour étendre sa présence à l’international. Dirigés par Flexport, Y Combinator, Soma Capital, Starling Ventures, Olive Tree Capital, Capital X, True Capital, Immad Akhund, le président-directeur général de Mercury ou encore Arash Ferdowsi, co-fondateur de Dropbox, sont les investisseurs qui ont fait confiance à Topship.

Ce financement servira à « investir dans des partenariats stratégiques et dans l’innovation de produits adaptés pour résoudre une myriade de problèmes d’expédition que nous avons identifiés grâce à des interactions quotidiennes avec nos marchands ».

Selon Moses Enenwali, le président-directeur général de Topship, la start-up permet actuellement à 1 500 marchands de transporter des marchandises et des colis du Nigeria vers plus de 150 pays ; mais pour l’instant la plateforme n’accepte que des livraisons de fret en provenance des États-Unis, du Royaume-Uni et de la Chine. Le Ghana, la Tanzanie et le Kenya figurent parmi les nouveaux marchés où l’entreprise prévoit de démarrer ses opérations suite à la sollicitation de groupes de commerçants locaux.

Depuis l’avènement de la Covid-19, le marché du fret a enregistré de la croissance. Le fret aérien dans lequel est spécialisé Topship n'est pas en reste. Le développement de l’e-commerce y a contribué.

D’après Moses Enenwali, « nous n’avons pas suffisamment de ports sur le continent. Par exemple, au Nigeria, nous avons un port de fonction et pour que le fret maritime fonctionne, nous avons besoin de ports, de chemins de fer et de routes pour le camionnage. Mais nous n’avons pas de route, nous n’avons pas de chemins de fer. Chaque pays, chaque grande ville du continent, a un aéroport fonctionnel, et les compagnies aériennes desservent tous ces aéroports quotidiennement ».

Hormis son expansion,Topship prévoit aussi grâce aux 2,5 millions $ obtenus d’affiner sa technologie pour rendre les importations et les exportations plus rapides, plus faciles et plus abordables pour les Africains. 

Ruben Tchounyabe

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Dans le but d’aider les restaurants à ne pas manquer de provisions, notamment les restaurants de quartier, des entrepreneurs kényans ont lancé une solution pour pallier le problème.

TopUp Mama est une plateforme numérique mise en place par une entreprise kényane éponyme. Elle permet aux propriétaires des restaurants d’accéder aisément aux denrées alimentaires à des prix abordables, à des services financiers et à des outils de gestion. La start-up, fondée en 2021 par Njavwa Mutambo, Emilie Blauwhoff et Andrew Kibe, a réussi plusieurs tours de table d’un montant total de 2,2 millions $ pour soutenir sa croissance et s’étendre au Nigeria.

« J'ai grandi dans le secteur de la restauration en Zambie et je connais de première main le pouvoir qu'ont les petites entreprises de transformer des vies. C'est pourquoi nous sommes passionnés par l'augmentation de la contribution des restaurants au PIB de l'Afrique. Nous pensons que nous avons une opportunité unique de construire le partenaire de restauration le plus important d'Afrique et de bâtir l'une des plus grandes entreprises que l'Afrique ait jamais vues », a indiqué Njavwa Mutambo, président-directeur général de TopUp Mama.

La solution dispose d’une application, sur Android et sur iOS, d’où on peut accéder à tous les services. Après la création d’un compte, l’utilisateur, en l’occurrence un propriétaire de restaurant, a la possibilité d’effectuer plusieurs achats et payer plus tard. Les produits achetés sont directement livrés au restaurant et des points de fidélité sont accordés aux meilleurs acheteurs.

TopUp Mama revendique avoir signé plus de 3000 restaurants depuis sa création. Selon Kola Aina, fondateur du fonds de capital-risque Ventures Platform, la jeune pousse aide « les restaurants à développer leur clientèle tout en améliorant leur efficacité ». En février 2022, la start-up a été sélectionnée par Catalyst Fund pour la 10e cohorte de son accélérateur pour les entreprises fintech pour les services financiers qu'elle propose à ses utilisateurs.

Adoni Conrad Quenum

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En trois ans d’activité, l’égyptien Mylerz annonce sa première mobilisation de fonds réalisée avec la participation de Lorax Capital Partners et Fawry. La ressource financera son expansion sur son marché local ainsi qu’en Algérie, en Tunisie et au Maroc.

La start-up égyptienne de logistique et de livraison du dernier kilomètre, Mylerz, a procédé à la levée d’un financement de 9,6 millions $, dirigée par la société de capital-investissement égyptienne Lorax Capital Partners, avec la participation de la société de paiement électronique Fawry.

La ressource dégagée sera consacrée aux plans d’expansion de Mylerz sur le marché égyptien ainsi que ses projets de pénétration de trois nouveaux marchés nord-africains, à savoir : l’Algérie, la Tunisie et le Maroc, d’ici le troisième trimestre 2022.

« Nous prévoyons de tirer parti de nos expériences en Égypte pour commencer nos opérations en Tunisie, en Algérie et au Maroc, d'ici le troisième trimestre 2022. Cette empreinte régionale permettra à nos clients de bénéficier de corridors commerciaux connectés entre les marchés. Ce qui est essentiel pour notre stratégie plus large visant à positionner Mylerz comme le partenaire logistique de premier plan pour le e-commerce à travers l'Afrique », a commenté Samer Gharaibeh (photo), fondateur et directeur général de Mylerz.

Cette levée est le premier cycle de financement obtenu par la société depuis sa création en 2019. En trois ans d’activité, elle affirme avoir franchi le cap des deux millions de colis livrés. Elle exploite actuellement une flotte de plus de 350 véhicules et 21 centres de distribution locaux positionnés à travers l'Égypte.

La start-up qui propose des services de paiement à la livraison ainsi qu'une gamme complète de services de livraison et d'outils marchands technologiques évolue dans le secteur en plein essor du commerce électronique. Selon ses dirigeants, ce segment d’activité devrait atteindre 180 milliards $, d'ici 2025.

Dans le cadre de son expansion sur son premier marché d’exploitation, qu’est l’Égypte, Mylerz entreprend de construire, d’ici le quatrième trimestre 2022, un centre de distribution automatisé de 25 000 m².

Mylerz qui projette de devenir l’un des principaux fournisseurs de solutions logistiques de commerce électronique intégré en Afrique s’appuiera également sur son nouvel actionnaire Fawry qui renforcera ses collectes de fonds auprès de sa clientèle. 

Chamberline MOKO

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