Du 16 au 20 mai se déroule à Dakar la première édition de la semaine du numérique. Baptisé « Senegal Connect », c'est l’occasion pour les start-up de se faire découvrir par les politiques, les investisseurs potentiels et le grand public et de recevoir éventuellement des récompenses.

Caytu Robotics a remporté en début de semaine le Grand Prix du chef de l’Etat pour l’innovation numérique lors de la première édition de la semaine du numérique. C’est la deuxième fois que ce prix est décerné et les jurés se sont laissés séduire par la technologie de la jeune pousse de Sidy Ndao fondée en 2020, qui permet de contrôler des robots à distance de n’importe où dans le monde. Elle reçoit un montant de 30 millions FCFA (50 000) pour soutenir sa croissance.

« Créez des tâches, assignez des robots, gérez le déploiement et analysez les données d'une flotte de robots. La plateforme robotique de Caytu est la première solution de robotique en tant que service. Notre logiciel est agnostique en matière de robots et peut donc intégrer n'importe quel matériel/application robotique grâce à notre API », indique la plateforme.

Caytu dispose d’une application mobile depuis laquelle on peut passer des commandes. La phase pilote se déroule sur le campus de Brigham Young University (BYU) aux Etats-Unis et permet aux étudiants, préalablement sélectionnées, et au personnel de commander de la nourriture au restaurant universitaire. Depuis Dakar, l’équipe de Caytu se charge de piloter les robots sur le campus jusqu’à la livraison.

« Nous mettons en œuvre une approche de contrôle partagé collaboratif IA-humain pour mettre la touche humaine au centre de la robotique et ainsi libérer le plein potentiel des robots et créer de nouvelles opportunités pour les individus et les entreprises. Nous avons rendu la téléopération aussi intuitive et facile que possible ; en utilisant simplement notre application Android & iOS, n'importe qui avec un téléphone portable peut devenir un pilote Caytu », peut-on lire sur la plateforme.

Par ailleurs, il faut souligner que le choix de ce campus n’est pas anodin. Un professeur de robotique de cette université, Benjamin Terry, participe au projet. Son objectif est de mieux comprendre les interactions entre les robots et les humains, donc il recueille des informations à cette fin pendant la phase pilote. A terme, Caytu veut créer un réseau mondial de robots de livraison autonomes mais pour l’instant, après BYU, la jeune pousse sénégalaise veut s’étendre à d’autres universités dans le monde.

Adoni Conrad Quenum

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Après avoir lancé des applications de comparaisons de prix, le tech entrepreneur a décidé de mettre en place une solution pour connecter les utilisateurs aux bons plans et pour faire connaître le business d’autres entrepreneurs à travers des offres spéciales.

Fomo est une solution numérique développée par une jeune pousse sud-africaine. Elle permet aux utilisateurs d’accéder à des offres spéciales dans les restaurants ou pour des activités. Elle utilise la géolocalisation pour montrer les spécialités des restaurants, des boissons, ou encore des activités à absolument faire près de chez vous. La start-up, basée au Cap, a été fondée en 2020 par Ryan Marx et Jacqueline du Plessis.

Disposant d’une application mobile accessible sur iOS et sur Android, l’utilisateur, après téléchargement sur Play Store ou App Store, peut s’inscrire et accéder aux diverses fonctionnalités. A l’ouverture de l’application, elle demandera un accès à votre position géographique car elle a besoin de cette information pour géolocaliser les restaurants près de votre position où vous pouvez bénéficier des offres spéciales Fomo. Outre les restaurants, s’il y a un endroit dans le secteur où l’utilisateur peut faire du parapente, de l’équitation ou visiter un musée ou un spa, l’application le suggère également.

« Nous avons créé cette application parce que nous en avions assez de rester au lit un samedi ou d'avoir un mercredi de paresse où nous n'avons pas envie de préparer le dîner, en nous posant la sempiternelle question... où devrions-nous aller dîner ? Ou quelle activité passionnante pouvons-nous faire aujourd'hui ? », peut-on lire sur la plateforme.

C’est également un moyen pour les propriétaires de ces endroits de faire connaître leur business au grand public. Fomo offre donc de la publicité aux entrepreneurs qui, au lieu de dépenser dans les publications sponsorisées sur les réseaux sociaux, peuvent offrir des avantages tels que des offres spéciales Fomo. Depuis son lancement, la plateforme connaît un succès fulgurant puisque la version Android de son application, d’après les données de Play Store, a déjà été téléchargée plus d’une centaine de milliers de fois.

En septembre 2022, la start-up signe un partenariat avec Google dans le but de favoriser l’adoption de son système de réservation en ligne permettant aux restaurants de gérer leurs réservations, une fonction lancée au troisième trimestre 2021, par le biais de l’application. « Il s'agit d'une étape importante pour FOMO, car nous cherchons à accroître l'accessibilité pour les Sud-Africains de faire et de gérer leurs réservations dans leurs restaurants préférés à la fois sur l'application, ainsi que par le biais de Google Search ou Maps, rapidement et efficacement, stimulant davantage une industrie en difficulté affectée par le Covid-19 », a déclaré Jax Marx dans le cadre de la signature du partenariat.

Adoni Conrad Quenum

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L’investisseur Plug and Play a annoncé le mardi 16 mai un deuxième investissement dans Chari, une start-up marocaine d’e-commerce business-to-business pour les produits de grandes consommation. Le montant investi n’a pas été divulgué.

« La scène marocaine des start-up se développe, avec de plus en plus d'entreprises qui obtiennent des financements à des stades de croissance plus avancés. Nous sommes ravis de faire partie de cet écosystème dynamique, et nous sommes particulièrement enthousiastes au sujet de Chari », a indiqué Aziz El Hachem, le directeur pour l'Afrique du Nord de Plug and Play.

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Disposant d’un solide réseau de petits et moyens détaillants, la fintech Fawry a décidé de lancer une solution de livraison pour les marchands. Pour cela, elle a noué un partenariat pour se déployer sur le marché égyptien.

Roaderz est une solution numérique développée par la licorne égyptienne Fawry. Elle permet aux commerçants de faire livrer des marchandises à leurs clients par une flotte de livreurs indépendants en publiant une annonce via une application mobile. La start-up a été fondée en 2022 après la signature d’un accord entre Fawry, Samer Gharaibeh (fondateur de la start-up de livraison Mylerz), Ammar Zawaideh (un expert en finance d’entreprise) et Softec Technologies.

« Notre objectif avec Roaderz est de créer une solution qui peut également avoir un impact social plus large, en mettant les petites entreprises sur un pied d'égalité avec les grands concurrents, en offrant aux coursiers des opportunités de travail et de revenus flexibles, et en réduisant les émissions de carbone en diminuant le nombre moyen de kilomètres parcourus par un envoi avant qu'il n'atteigne l'utilisateur final », a affirmé Ashraf Sabry, le président-directeur général de Fawry.

La solution dispose d’une application mobile accessible sur Android et sur iOS. Les marchands devront télécharger l’application et s’y inscrire pour accéder aux diverses fonctionnalités. Lorsqu’un marchand a besoin des services d’un livreur, il publie sa demande via l’application et un des livreurs disponibles pourra se saisir de la course. Il faut signaler que les agents de livraison sont des travailleurs indépendants et sont rémunérés en fonction du nombre de courses effectuées.

A la récupération du colis, le marchand peut voir depuis l’application une estimation du temps de livraison et suivre son colis en temps réel jusqu’à sa récupération par le client. Depuis son lancement, la version Android de l’application a déjà été téléchargée plus d’un millier de fois.

Par ailleurs, il faut noter que la fintech égyptienne s’occupera des paiements sur la plateforme de livraison. Pour l’instant, l’ambition de Roaderz est de s’étendre dans tous les gouvernorats d’Egypte. Une expansion dans d’autres pays ou dans la région Afrique du Nord et Moyen-Orient n’a pas été évoquée.

Adoni Conrad Quenum

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Outre la technologie, elle a mis au cœur de sa politique l’atteinte de certains objectifs de développement durable qui se rapportent à la qualité de l’éducation et à la réduction des inégalités liées au genre.

iSchool est une plateforme edtech qui permet aux enfants de 6 à 18 ans de se former en développement de logiciels, en intelligence artificielle, en big data, en robotique ou encore en Internet des objets (IoT). Développée par une jeune pousse égyptienne, elle est basée au Caire et a été fondée en 2018 par Mohamed Algawish, Mustafa AbdelMon'em, Ebrahim Youssef et Mohamed Nabil. L’edtech a, depuis son lancement, levé 160 000 $ pour développer sa plateforme et s’étendre à d’autres marchés de la région Afrique du Nord et Moyen-Orient.

La solution ne dispose pas d’une application mobile et il faut absolument passer par un navigateur pour accéder à la plateforme via l’adresse web. Depuis un smartphone ou un ordinateur, il est donc possible de surfer sur le site et de découvrir les divers programmes technologiques. Pour les jeunes de 6 à 8 ans, un programme de codage qui leur fournira les bases du code et leur permettra d’avoir une autre vision du monde. Entre 9 et 12 ans, ils pourront apprendre des langages informatiques tels que Python ou encore JavaScript et à partir de 13 ans, ils commenceront à construire leur portefeuille de projets technologiques en vue de préparer leur formation universitaire ou d’entrer sur le marché du travail.

Pour atteindre ses objectifs, l’edtech opte pour la méthode STEAM (Science, Technologies, Ingénierie, Arts, Mathématiques) qui permet aux élèves d'apprendre par l’expérimentation afin de mieux assimiler les concepts inhérents à chaque discipline. Les cours se déroulent en arabe et en anglais et les apprenants sont regroupés en groupes de 4 à 6 élèves de la même tranche d’âge pendant 2 heures 30 minutes chaque semaine.

En 2018, l’edtech a été lauréate du concours de start-up Bizex. Elle revendique cette année plus de 10 000 élèves inscrits, dispose de plus de 250 formateurs et plus de 650 000 heures de formations dispensées. D’après ses données, ses étudiants sont principalement au Canada, aux Etats-Unis, en Egypte, au Soudan, en Jordanie ou encore en Palestine.

Adoni Conrad Quenum

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Il est un entrepreneur avec plus de 17 années d’expérience dans les domaines de la technologie et du conseil. Il permet aux fabricants de biens de consommation d’écouler plus facilement leurs marchandises.

Onyekachi Izukanne (photo) est le président-directeur général de TradeDepot, une plateforme numérique qui met en relation les petits détaillants africains et les producteurs mondiaux de biens de consommation.

Fondée en août 2016 par Onyekachi Izukanne, Michael Ukpong et Ruke Awaritefe, l’entreprise propose plusieurs services. D’abord, elle collecte des informations commerciales réelles, provenant de transactions réelles, dans le but de classer les produits qu’elle réceptionne dans les bons magasins de détail au moment opportun.

Elle s’occupe de l’inventaire, de l’expédition, des retours et du service à la clientèle des fournisseurs par l’intermédiaire de ces centres de distribution implantés à travers l’Afrique. L’entreprise accorde aussi des microcrédits aux détaillants pour leur permettre d’acheter davantage de produits dans le but d'accroître leur activité.

« Nous nous concentrons sur la distribution, qui est un problème très concret, car pour acheter n’importe quel article dont nous avons besoin, la distribution est nécessaire pour l’acheminer du fabricant jusqu’à nous. Qu’il s’agisse d’une chemise, d’un produit alimentaire ou d’un article numérique, il faut qu’il y ait une distribution », a déclaré Onyekachi Izukanne lors d’un entretien avec Nairametrics en 2022.

Grâce à la plateforme de commerce électronique business to business de TradeDepot, les produits des fournisseurs peuvent être commandés par les magasins de détail 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, et cela sans risque de rupture de stock des produits dans les points de vente.

En 2020, TradeDepot comptait déjà plus de 200 employés et environ 40 000 micro-détaillants utilisant sa plateforme pour se procurer des produits ménagers de base auprès de fabricants comme Unilever, Nestlé, Danone, Kellogg’s…

Avant TradeDepot, Onyekachi Izukanne a cofondé C2G Consulting, une entreprise de conseil et d’intégration de solutions d’entreprises aux entreprises. Il y a occupé le poste de partenaire de gestion entre 2004 et 2017 et est depuis 2018 le directeur non exécutif de l’entreprise.

Sa carrière professionnelle a cependant commencé en 2013 à Mobilizr LLC, une entreprise qui fournit aux marques une plateforme de marketing numérique axée sur le bouche-à-oreille et alimentée par une vaste communauté d’utilisateurs de médias sociaux mobiles, où il était conseiller.

Melchior Koba

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Wasoko, une start-up kényane opérant dans le secteur du commerce électronique, a annoncé le vendredi 12 mai son expansion sur le marché zambien. Son objectif est de supprimer les couches de distributions dans le pays et d’offrir des services et des prix abordables aux commerçants zambiens qui pourront directement passer leurs commandes depuis l’application de la start-up. Pour atteindre ses objectifs, Wasoko a précisé qu’elle investira plus d’un million de dollars en Zambie.

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DigsConnect, une start-up sud-africaine d’annonces immobilières, a annoncé le lundi 8 mai, par l'intermédiaire de sa cofondatrice Alexandria Procter, l’investissement d’Intaba Capital, une société sud-africaine d’investissement et de conseil dirigée par des femmes, dans son tour de table de série A en cours. Le montant investi n’a pas été dévoilé.

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Les tech entrepreneurs africains proposent de plus en plus de solutions locales pour améliorer le quotidien des professionnels de divers secteurs. La proptech, bien que moins en vue que d’autres secteurs technologiques, a son lot d’innovations.

ReOS est une plateforme proptech développée par une start-up sud-africaine. Elle permet aux professionnels de la location, les agences et les travailleurs indépendants, d’automatiser la plupart de leurs tâches mensuelles telles que la facturation, les recouvrements, les paiements, les communications ou encore les rapports. La jeune pousse, basée dans la ville du Cap, a été fondée en 2018 par Craig Buckley.

« Il y a eu beaucoup d'enthousiasme autour de la technologie de location ces dernières années, avec un certain nombre de nouveaux entrants dans l'industrie. Cependant, ces entreprises ont eu tendance à se concentrer sur le libre-service, avec des modèles de vente directe aux consommateurs destinés aux locataires, aux propriétaires et aux propriétaires. Pour la plupart, ces produits cherchent à éliminer l'agent. ReOS a adopté un point de vue différent, reconnaissant que la plus grande opportunité réside dans le fait de permettre aux professionnels de la location d'offrir plus de valeur à leurs clients à grande échelle », a indiqué Craig Buckley.

C’est depuis sa plateforme web que les utilisateurs peuvent accéder à la solution. Il faudra créer un compte et faire installer l’application web sur les ordinateurs de vos bureaux ou alors, si vous êtes en freelance dans le secteur, l’installer sur l’ordinateur professionnel. La gestion des baux et du portefeuille, la gestion de l’argent, la génération des rapports financiers ou encore la fourniture d’un accès à distance avec un stockage dans le cloud sont autant de fonctionnalités proposées par la solution sud-africaine.

La start-up propose plusieurs formules d’abonnements pour les entreprises opérant dans le secteur immobilier. En fonction de leur portefeuille, elle adapte ses tarifs et offre un certain nombre d’avantages à chaque type d’entreprise. Le fondateur de la jeune pousse rêve d’expansion. « ReOS a été conçu en pensant aux marchés internationaux et, par conséquent, ce serait une progression naturelle pour nous », a-t-il indiqué en octobre 2020.

Adoni Conrad Quenum

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De nombreux cas d’harcèlements ont été rapportés par des femmes pendant leur trajet à bord d’un VTC. Une tech entrepreneur a décidé de mettre en place une solution pour faciliter le quotidien des femmes, non seulement en tant que conductrice mais aussi en tant que passagère.

An Nisa Taxi est une solution numérique développée par une start-up kényane. Elle permet aux utilisateurs, en l’occurrence les femmes, de se déplacer aisément sans avoir à subir des cas de harcèlement lors de leur trajet ou pendant leur temps de travail. La start-up, basée à Nairobi, a été fondée en 2018 par Mehnaz Sarwar.

« Nous avons une équipe de conductrices et nous prenons en charge les femmes et les enfants. Nous faisons également des forfaits mensuels pour les parents et pour les femmes qui travaillent. Nous responsabilisons nos conductrices en leur offrant de meilleurs tarifs tout en travaillant dans un environnement sûr pour nos conductrices et nos clients », a indiqué Mehnaz Sarwar.

Disposant d’une application mobile accessible uniquement sur Android (la version iOS est en cours de développement, d’après les infos de la start-up), l’utilisatrice peut naviguer dans l’application après la création de son compte. Elle choisit un type de véhicule et en fonction de son trajet et de sa position, l’application lui suggère les conductrices les plus proches géographiquement. Depuis l’application mobile, il est donc possible de réserver des trajets, de suivre l'arrivée de la conductrice et de payer avec le smartphone. La politique d’An Nisa Taxi est si rigide qu’une femme ne peut prendre le taxi avec son compagnon, sauf en cas d’urgence.

En ce qui concerne le modèle économique, An Nisa fait des marges grâce aux abonnements des clients, aux partenariats avec des entreprises et aussi avec les trajets quotidiens. La jeune pousse perçoit 15 % de commission sur les courses de ses conductrices et celles-ci sont des « travailleuses indépendantes ». Elles doivent disposer de leur véhicule avant de rejoindre la firme de VTC et elles sont maitresses de leur temps de travail. Néanmoins, elles passent par la case vérification après leur inscription sur une plateforme dédiée avant de devenir des conductrices estampillées An Nisa.

Depuis son lancement, la start-up kényane est toujours autofinancée. Elle n’a pu attirer des investisseurs malgré une bonne croissance ces dernières années. D’après ses données, elle a franchi cette année la barre des 10 000 utilisateurs et elle espère s’étendre en Arabie saoudite où elle dispose de nombreux partenaires.

Adoni Conrad Quenum 

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