Il cumule une vingtaine d’années d’expérience dans la fourniture de services à travers le numérique. À son actif, de nombreuses distinctions et la confiance de milliers de particuliers et de travailleurs indépendants.

Ezana Raswork (photo) est un entrepreneur technologique éthiopien. Il est le fondateur de la place de marché numérique Taskmoby qui met en relation des prestataires de services à domicile et des clients en Éthiopie. Des plombiers, électriciens, électroniciens, peintres, etc. sont disponibles. Ils sont déjà plus de 1 000 enregistrés sur la plateforme pour plus de 1 500 travaux déjà réalisés. 

Titulaire d’un bachelor en sciences de gestion et ingénierie de l’université de Stanford, il a lancé le service en 2018 pour répondre à la difficulté des particuliers à trouver des prestataires de qualité. Avec sa start-up, il a suscité l’intérêt de certains fonds d’investissement.

En 2021, Taskmoby a été retenu parmi les 50 start-up bénéficiaires d’un investissement du Google for Start-up Black Founders Fund for Africa, en plus de crédits Google Ads et Google Cloud d’une valeur maximale de 220 000 $. Ezana Raswork évolue dans un marché de services à la personne qui a gagné de la valeur au fil des années grâce au côté pratique apporté par le numérique.

Taskmoby n’est qu’une des expériences entrepreneuriales initiées par Ezana Raswork. En 2010, il a créé Africa 118, une entreprise technologique qui fournit des services de marketing numérique aux petites et moyennes entreprises en Afrique. Un projet qui s’aligne parfaitement avec son expérience professionnelle d’une trentaine d'années dans le marketing.

Il a en effet occupé plusieurs postes à responsabilité dans ce secteur d’activité depuis 1988. Il a débuté chez Procter & Gamble, la multinationale américaine spécialisée dans les biens de consommation courante, comme directeur marketing, avant de rejoindre Fido Solutions en tant que directeur marketing client onze années plus tard. Il a aussi fait une incursion dans le monde de l’édition comme vice-président principal responsable de l'unité d'affaires de l'est du Canada chez Group Publisher, l’éditeur de Montreal Gazette, Ottawa Citizen, Windsor Star.

Ezana Raswork a reçu plusieurs prix pour Taskmoby notamment le prix des start-up d’Afrique de l’Est, le prix de la meilleure entreprise éthiopienne à surveiller en Afrique. Il a aussi remporté le Best of Ecosystem Virtual Startup Pitch Series.  

Melchior Koba

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Les services de livraison au dernier kilomètre connaissent du succès à travers le continent. Dans de nombreux pays africains, des entrepreneurs se lancent sur ce marché avec plus ou moins de réussite.

Kaba Delivery est une solution numérique qui permet d’effectuer des commandes de nourritures et de se faire livrer à domicile ou à une adresse quelconque. Elle a été développée par une start-up togolaise, fondée en 2018 par Ruphin Tiou Tagba Aliti et trois de ses amis.

« Les frais de livraison de Kaba sont les plus concurrentiels du marché. Nous proposons des livraisons à partir de 500 FCFA et nous voulions que n’importe quel compatriote soit à même d’utiliser l’application et cela passe par le coût des livraisons », a indiqué Ruphin Tiou Tagba Aliti.

La solution dispose d’une application mobile accessible sur Android et iOS. Les utilisateurs, après l’avoir téléchargée, doivent créer un compte. Il est également possible de devenir un livreur ou un partenaire de la start-up. Les fondateurs ont d’ailleurs lancé un crowdfunding sur Leetchi pour permettre à tout le monde d’aider la start-up dans sa progression.

Pour commander sur Kaba Delivery, il faut choisir le restaurant puis sélectionner le menu désiré. Ensuite, il faut créer et enregistrer une adresse géolocalisée de livraison puis opter pour un mode de paiement. L’utilisateur a le choix entre le paiement en ligne par divers moyens, en l’occurrence le mobile money, ou le paiement à la livraison. La commande validée, il faudra patienter pour se faire livrer à l’adresse préalablement définie.

La jeune pousse revendique être en partenariat avec plus de 200 restaurants. Ils proposent des mets divers, africains et occidentaux, ce qui permet à tout le monde d’en avoir pour son compte. La start-up continue ainsi sa marche en avant et espère un tour de table pour soutenir sa croissance et s’étendre dans les pays voisins.

Adoni Conrad Quenum

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Face au e-commerce qui se développe au Nigeria, une nouvelle tendance de marché prend de l’ampleur dans le pays. Le commerce social mise sur l’esprit de communauté pour encourager l’interaction entre les personnes et susciter de bonnes affaires.

La plateforme de commerce social et de paiement PocketApp a obtenu de la Banque centrale du Nigeria (CBN) un accord de principe pour l’acquisition d’une licence d’opérateur Mobile Money. L’annonce a été faite le lundi 27 juin par la société de services financiers Piggytech Global Limited,qui a développé PocketApp. Cet accord marque la première étape avant l’obtention définitive de la licence, après respect de certaines conditions stipulées par la CBN.

Pour cette évolution stratégique de PocketApp, Patricia Adoga (sa directrice d’exploitation) explique « qu’au cours des 18 derniers mois, nous nous sommes concentrés sur la construction de l'infrastructure de base qui permettra un commerce social sécurisé et des paiements à grande échelle ».  

« Nous croyons que le commerce social prospérera mieux dans un environnement plus fiable. Nous avons donc ajouté l'entiercement à notre infrastructure de paiement, protégeant les acheteurs et les vendeurs, et de nombreuses autres fonctionnalités, garantissant une expérience d'achat fluide sur l'application », a-t-elle ajouté.

Lancée en 2021 sous le nom Abeg App, l’application qui n’offrait que des services d’envoi et de réception d’argent s’est développée au fil des mois pour devenir une application connectant acheteurs et vendeurs à travers le Nigeria. Elle cible l’Afrique et envisage de proposer d’autres fonctionnalités. Elle compte près de 2 millions d’utilisateurs à ce jour.

La licence d'opérateur de Mobile Money permettra à PocketApp d'exercer entre autres des activités de création et de gestion de portefeuille, d'émission de monnaie électronique, ainsi que le recrutement et la gestion d'agents, la collaboration avec des commerçants pour le paiement marchand, l'acquisition de cartes et toute autre activité pouvant être autorisée par la CBN.

Selon le cabinet Research And Markets, l'industrie du commerce social au Nigeria devrait croître de 82,4 % sur une base annuelle pour atteindre 1 003,8 millions $ fin 2022. En 2028, sa valeur devrait atteindre 23 817,4 millions $. 

Muriel Edjo

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Avec la transformation numérique en cours, les Africains, bien qu’en retrait, participent activement à la révolution technologique du monde. Dans le but d’aider les populations à accéder aisément à certains services, un entrepreneur béninois a mis en place une solution à cette fin.

Ylomi est une plateforme numérique développée par une start-up béninoise du même nom. Elle permet de mettre en contact des artisans avec des clients potentiels à la recherche d’une certaine compétence dans maints domaines, en l’occurrence dans le service à domicile. La start-up a été fondée en 2018 par Jean Vivien Dah N’Gbekounou.

« En 2016, lorsqu’on était en période de délestage au Bénin, j’ai eu toutes les peines du monde à retrouver un mécanicien pour réparer mon groupe électrogène en panne. Et le seul qu’on m’a proposé m’a vraiment eu en me facturant 3 fois le prix de la réparation sans aucune satisfaction en retour. Cette histoire, qui est commune aux populations africaines, m’a plongé dans une réflexion profonde qui a conduit à la création de Ylomi », a indiqué Dah N’Gbekounou.

La solution possède une application mobile disponible sur Android et sur iOS. Les utilisateurs peuvent ainsi accéder à tous les services Ylomi depuis ce canal. Avant cela, il faut créer un compte en appuyant sur le bouton « inscription ». Il faut ensuite renseigner quelques informations basiques et créer un mot de passe. Pour devenir un artisan professionnel, un bouton « devenir pro Ylomi » est accessible depuis la homepage. Elle renvoie vers une page où il faut renseigner également des informations personnelles, choisir le type de prestation et décrire en quelques mots ce en quoi elle consiste.

Des artisans professionnels, validés par la start-up, sont opérationnels pour aider à réparer des télévisions, à effectuer des massages relaxants, à régler des problèmes de plomberie ou de vitrerie, etc. La jeune pousse revendique entre autres 458 professionnels sur la ville de Cotonou, 153 sur Abomey-Calavi ou encore 73 sur Porto-Novo. Il est important de souligner que Ylomi a souscrit auprès de NSIA une assurance de la responsabilité civile des employés de maison et prestataires proposant leurs services via leur plateforme. C’est une façon de protéger les deux parties en cas de problèmes lors des prestations.

Adoni Conrad Quenum

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Elle a su s’attirer au fil des années la confiance des Rwandais, de plus en plus nombreux à acheter sur sa plateforme. Aujourd’hui, elle enregistre déjà des clients dans d’autres pays d’Afrique et sur d’autres continents.  

Cela fait déjà six ans que la Rwandaise Yvette Uwimpaye (photo) s’est fait connaître dans son pays. Elle est fondatrice et présidente-directrice générale de Murukali Ltd lancée en 2015. Titulaire d’un master en gestion des projets obtenu en 2016 à l’université de Kigali, la jeune femme est l’une des pionnières de l'e-commerce dans le pays.

À travers Murukali, elle propose divers articles aux populations dans le domaine de l’épicerie, la vaisselle, l’électroménager, l’habillement, les produits hygiéniques, le matériel de bureau, la décoration d’intérieur. Au-delà de la vente, Yvette Uwimpaye propose aussi un service de livraison des achats effectués sur sa plateforme.

L’entrepreneure révèle que son objectif premier est d’aider le plus grand nombre de femmes à gagner en autonomie financière. « En tant que commerçante autonome, je veux aider les autres femmes à se sentir autonomes », explique-t-elle, soulignant au passage que les femmes sont plus nombreuses dans les marchés de Kigali, la capitale.

Au-delà de l’aspect commercial de sa start-up, Yvette Uwimpaye a aussi développé un goût pour le partage de connaissances. « Nous aidons également à sensibiliser les jeunes au commerce électronique en proposant des stages et des formations », confie la femme d’affaires, dont le site d’e-commerce enregistre déjà des clients dans plusieurs pays, notamment aux États-Unis, Suisse, Ouganda, Kenya. 

Vice-présidente de l’association rwandaise du commerce électronique depuis 2018, Yvette Uwimpaye est l’une des six chefs d’entreprises francophones mises à l’honneur sur le stand de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) lors du Salon international de l’innovation technologique Vivatech qui s’est tenu à Paris du 15 au 18 juin.  

Melchior Koba

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En Afrique, le secteur informel occupe une part importante de l’économie des pays. Pourtant, les acteurs sont souvent délaissés par les autorités pour diverses raisons. En Angola, une entrepreneure s’est lancée dans la digitalisation du secteur en développant une place de marché virtuelle.

Roque Online est une plateforme numérique mise en place par une start-up angolaise du même nom. C’est une place de marché virtuelle qui permet à tout type de commerçants de faire grandir son business. La start-up, fondée en 2018 par Geraldine Geraldo, s’inspire de l’ancien marché de la capitale angolaise Roque Santeiro, actif entre 1991 et 2011.

« Notre objectif est d'aider quiconque à être compétitif dans la société moderne. Que vous soyez un vendeur des marchés informels, un propriétaire de petite entreprise ou un grand distributeur, vous pouvez télécharger notre application mobile et commencer à enregistrer votre inventaire afin que nous puissions commencer à le monétiser sur notre site web ou via les canaux de commerce électronique de nos partenaires », affirme la start-up.

La solution dispose d’une application, sur Android et sur iOS, qui permet d’accéder aisément aux fonctionnalités. La création d’un compte est indispensable avant l’insertion des divers biens et services sur la plateforme. Les équipes de la jeune pousse essaient de recruter des vendeuses dans les marchés pour proposer leurs produits en ligne. Elles contribuent à créer des revenus supplémentaires à la « bonne dame » puisque cette dernière ne soupçonnait pas forcément l’existence du marché parallèle dans laquelle elle a été introduite grâce à Roque Online.

C’est ainsi que la place de marché virtuelle de la start-up est devenue l’adresse où il est possible de tout se faire livrer. Des produits alimentaires aux prestations de services, les clients peuvent avoir accès à tout ce qu’ils désirent auprès des commerçants informels. Les petites entreprises familiales peuvent donc élargir leur base de consommateurs et s'adapter à l'évolution de l'environnement commercial. En 2019, la jeune pousse a remporté le premier prix du Seedstars Luanda.

Adoni Conrad Quenum

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L’un des objectifs de la révolution technologique en cours est de faciliter la vie aux populations avec la mise en place de solutions efficaces. En Algérie, une plateforme tout-en-un permet d’accéder à une multitude de services depuis son smartphone.

temtem One est une plateforme numérique développée par la jeune pousse algérienne temtem. C’est une application qui permet d’accéder à de nombreux services tels que le covoiturage, des artisans à la demande, des médecins à la demande, des services financiers ou encore de shopping. La start-up, fondée en 2017 par Kamel Haddar, a depuis lors réussi à lever près de 5,7 millions $ pour entre autres soutenir sa croissance.

Selon Kamel Haddar, sa start-up veut « améliorer la vie des gens en obtenant plus facilement les services qui comptent et même des services innovants qui n’existent pas ailleurs. Par exemple, ma mère qui vit à l’étranger peut désormais offrir à sa sœur vivant à Oran un téléphone portable, livré en une heure ». Cette vision des choses a été rendue possible grâce à la super application puisqu’à la base temtem opérait uniquement dans le secteur du covoiturage.

La super application temtem One, disponible sur iOS et sur Android, embarque de nombreux produits et services. Elle est également présente au Maroc, en Tunisie, au Mali, au Sénégal, en Côte d’Ivoire et en France. La diaspora algérienne peut ainsi utiliser ce canal pour faire plaisir, à tout moment, à leurs proches au pays. À la recherche d’un électricien, d’un plombier à domicile pour une intervention rapide ; d’un médecin, d’un infirmier pour une consultation express ou une prestation spécifique ; ou encore d’un service de livraison ; temtem One devient pratique.

Il a fallu signer des partenariats avec des travailleurs indépendants d’un côté, et des grandes marques comme Decathlon, Huawei, Puma ou encore Ooredoo, de l'autre, pour proposer tous ces services. Il est important de souligner que l’application embarque d’un portefeuille qui peut être rechargé par mobile money, PayPal ou des cartes bancaires, entre autres. La start-up revendique plus de 10 000 partenariats, particuliers et entreprises compris, et plus de 500 000 clients depuis 2018.

Adoni Conrad Quenum

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Ushanga est une initiative soutenue entre autres par le bureau du vice-président, le ministère du Commerce, de l'Industrie et des Coopératives, les gouvernements des différents comtés concernés, le ministère de la Fonction publique et du Genre.

Ushanga est une plateforme numérique mise en place par l’initiative Ushanga et soutenue par le gouvernement kényan. Elle a pour but d’aider les femmes d’éleveurs des comtés de West Pokot, Samburu, Narok, Kajiado, Marsabit, Baringo et Turkana à vendre en ligne leurs accessoires en perles sur le marché local et à l'étranger.

Amina Mohamed, ministre des Sports, du Patrimoine et de la Culture, explique à l’occasion du lancement de la plateforme qu’elle « exposera le beau travail de ces femmes dans le monde entier et leur capacité intellectuelle sera respectée. Chaque groupe devrait avoir son propre compte, car il recevra de l'argent en devises étrangères ».

Les femmes de chaque comté ont une façon particulière de fabriquer leurs accessoires. Les potentiels clients auront donc le choix entre divers accessoires de styles différents. Les boucles d'oreilles, les bracelets, les plaques de poitrine, les bagues ou encore les ceintures sont autant d’articles qui seront disponibles sur la place de marché. Il faut noter que les perles sont également utilisées pour décorer des vêtements, des épées, des chaussures, entre autres.

Selon Hellen Nkaissery, présidente de l'initiative Ushanga, « en tant que femmes de pasteurs, les femmes qui sont en bas de l'échelle, nous sommes maintenant soutenues par notre gouvernement, par le programme de l'initiative Ushanga Kenya, et nous sommes placées dans une plateforme où d'autres parties du pays sont également soutenues ».

Grâce au bouton « Sign in/Register », le potentiel client peut créer un compte pour accéder à tous les services. Il aura besoin de fournir, entre autres, son e-mail et de créer un mot de passe. Les autorités ont décidé d’investir près de 4 millions $ dans le projet qui va toucher 5 000 femmes qui seront doter de compétences entrepreneuriales ; environ 60 sociétés coopératives seront créées dans ce but.

Adoni Conrad Quenum

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Grâce au numérique, le marché de la grande distribution enregistre de la croissance à travers le monde depuis 2020. En Égypte, plusieurs acteurs s’y intéressent. Si pour certains c’est une opportunité commerciale, pour d’autres c’est un catalyseur de nouveaux produits financiers.

La start-up égyptienne Fatura, spécialisée dans la mise en relation de grossistes et commerçants au détail via son application mobile accessible dans 22 gouvernorats, a été acquise par Tanmeyah for Microfinance Services, filiale à 100 %  du fournisseur égyptien de solutions financières EFG Hermes Holding. L’information a été dévoilée le mercredi  15 juin. Le montant de la transaction n’a pas été divulgué.

Selon Karim Awad, le président-directeur général d'EFG Hermes Holding, cet accord marque une étape importante pour Tanmeyah, qui est devenu un acteur clé de notre plateforme d'institutions financières non bancaires. « Tanmeyah s'est tourné vers cette acquisition stratégique pour renforcer sa transformation numérique et enrichir ses offres de produits et de services afin de devenir plus holistique et de soutenir l'espace de la microfinance en Égypte », a-t-il déclaré.

Il a par ailleurs soutenu que « nous avons toujours vu le potentiel de Fatura, et nous croyons fermement en sa capacité à innover dans l'espace numérique B2B, c'est pourquoi notre propre EFG EV Fintech a pris la décision de devenir l'un des premiers investisseurs de l'entreprise il y a des années ».

Fatura a démarré ses activités en Égypte en 2019. En juillet 2020, la start-up a réussi à lever son premier investissement d’une valeur de 1 million $ lors d’un tour de table dirigé par Disruptech et auquel ont participé EFG Hermes et The Cairo Angels, des investisseurs providentiels. En juin 2021, la start-up a réussi une nouvelle levée de fonds de 3 millions $ lors d’un cycle de financement de pré-série A mené par Sawari Ventures, Arzan VC, Egypt Ventures, EFG-EV, The Cairo Angels et Khwarizmi Ventures.

En trois ans d’activité, Fatura a réussi à développer sa présence dans 22 gouvernorats d’Égypte. La start-up s’est constitué une base de plus de 60 000 détaillants qui fait dire à Hossam Ali, son président-directeur général, qu’elle est solide.  

Muriel Edjo

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Les plateformes de ventes en ligne rencontrent un grand succès depuis la crise de la Covid-19. De nombreux Africains, munis d'une connexion Internet et d'un smartphone, font de plus en plus le choix de se tourner vers ce mode d’achats.

Carniger est une plateforme en ligne de vente de voitures, de motos et de pièces de rechange au Niger. C’est une place de marché fondée en 2017 par Africargroup, où vendeurs et acheteurs se rencontrent virtuellement pour négocier. Il est également possible d’importer un véhicule depuis un pays étranger vers le Niger depuis la plateforme.

Pour acheter un produit sur la place de marché, il faut effectuer son choix parmi les nombreux biens disponibles. Les informations pertinentes sur le produit sont accessibles : les références du moteur, l’année de la voiture, la boîte de vitesses, la couleur ou encore le type de carburant. Le client peut aisément entrer en contact avec le vendeur via la plateforme ou grâce à son numéro de téléphone ; il peut aussi directement faire une contre-offre pour le véhicule. Mais, avant d’en arriver là, l'inscription sur la plateforme est obligatoire. Des informations personnelles sont requises et un compte, depuis lequel l’utilisateur pourra effectuer toutes ses opérations, est créé.

En plus des véhicules et des pièces de rechange, Carniger propose un service de financement où l’option de paiement différé est disponible. La plateforme dispose donc d’un service pour acheter maintenant et de payer plus tard. Elle met en relation l’acheteur potentiel avec une structure spécialisée ; il est indispensable de disposer d’une carte d'identité ou d’un passeport nigérien en cours de validité, d’une source permanente de revenus, d’au moins 6 mois de relevés bancaires, etc.

En disposant de tous ces éléments, il faudra remplir un formulaire et laisser le processus suivre son cours. À part l’option de financement, celle de l’assurance est également proposée. Il est recommandé de souscrire à une assurance en cas d’achat d’une voiture et Carniger permet de faire ces formalités au même endroit.

Adoni Conrad Quenum

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