Dans le but de faciliter l’accès aux livres éducatifs dans le monde, un tech entrepreneur sud-africain a décidé de mettre en place une solution numérique qu'il exporte sur le continent.
Snapplify est une solution edtech développée par une jeune pousse sud-africaine. Elle permet d’accéder facilement aux manuels scolaires recommandés pour la scolarité de vos enfants. La start-up, basée au Cap, a été fondée en 2011 par Wesley Lynch.
La solution dispose d’une application mobile accessible sur iOS et sur Android. L’utilisateur se crée un compte et accède aux versions électroniques des livres et des manuels scolaires disponibles sur la plateforme. Il faut signaler que les catalogues varient d’un pays à un autre à cause des lois en vigueur par rapport aux contenus numériques et aux documents proprement dits.
En 2022, la jeune pousse a entamé son projet d’expansion en Afrique occidentale. En effet, de nombreux établissements de la région se sont inscrits sur la plateforme pour profiter du système mis en place par la firme de Wesley Lynch. « Les écoles et les établissements d'enseignement supérieur recherchent des outils éducatifs de haute qualité, pertinents et adaptés à leur région. Snapplify leur offre exactement cela », indique-t-il.
Et il ajoute : « Nous sommes impatients de nous connecter avec davantage d'acteurs locaux pour donner à encore plus d'établissements d'enseignement et d'étudiants ouest-africains tout ce dont ils ont besoin pour enseigner et apprendre ».
Présente dans de nombreux pays et disposant des bureaux en Afrique du Sud, au Kenya, au Royaume-Uni ou encore aux Etats-Unis, Snapplify est en pleine croissance. Elle a levé environ 2 millions $ pour accélérer sa croissance sur les nouveaux marchés. Le nombre d’utilisateurs est en pleine progression comme le prouve les statistiques de Play Store. La version Android de l’application mobile a en effet été téléchargée plus de 100 000 téléchargements depuis son lancement.
Adoni Conrad Quenum
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Après son expérience dans le secteur du commerce électronique avec Jumia, Sam Chappatte a décidé de se lancer, avec d’autres collègues, dans l’aventure Kapu. La start-up essaye de se frayer un chemin sur le marché kényan.
Kapu est une plateforme de commerce électronique business-to-customer développée par une jeune pousse kényane. Elle permet aux utilisateurs d’effectuer leurs courses en ligne aux meilleurs prix. La jeune pousse a été fondée en 2022 par Sam Chappatte, un ancien vice-président exécutif de la licorne Jumia. L’objectif de Kapu est d’aider les consommateurs africains à réduire le coût de la vie et à économiser 1 milliard de dollars au cours des 10 prochaines années.
Sam Chappate explique que « les gens qui dépensent entre 40 et 50 % du revenu de leur ménage dans le panier d'épicerie sont un gros problème pour la société, mais c'est aussi une énorme opportunité... La raison pour laquelle nous avons lancé Kapu est que nous pensons qu'il existe un modèle plus pertinent d'e-commerce qui peut être construit pour cibler le panier d'épicerie, qui représente la plus grande partie des dépenses de la grande majorité des consommateurs ».
Pour être plus efficace, la technologie s’impose comme un des moyens les plus fiables. La solution dispose d’une plateforme web et d’une application mobile, uniquement accessible sur Android, où les utilisateurs peuvent se rendre après la création d’un compte pour effectuer leurs achats. A défaut de passer par ces canaux, Kapu met à la disposition des clients un lien vers un compte WhatsApp depuis lequel il est possible de passer les commandes.
Avec ses 1 500 points relais dans la capitale Nairobi, les agents de la jeune pousse prennent les commandes et livrent le lendemain. « Les clients reçoivent une notification de Kapu et aussi des agents, pour aller chercher leurs marchandises. De nombreux agents livrent également au domicile des consommateurs », ajoute Sam Chappatte.
Bien que ne couvrant pas encore toute la capitale kényane, Kapu revendique 1 million de commandes de clients et avoir fait économiser 300 000 $ à ses clients. Son application a déjà été téléchargée plus de 5 000 fois d’après les données de Play Store. Après avoir levé 8 millions $ en décembre 2022, elle espère couvrir la totalité de Nairobi avant de pénétrer d’autres marchés du pays.
Adoni Conrad Quenum
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En Afrique, la legaltech n'est pas un des secteurs phares de la révolution technologique en cours. Pourtant, les solutions du secteur seront très utiles pour entre autres mieux établir le cadre juridique pour cette avalanche de jeunes pousses en croissance sur le continent.
Legal Doctrine est une solution numérique développée par une jeune pousse algérienne. Elle permet aux utilisateurs d’accéder aux législations, aux réglementations et aux décisions de justice de plusieurs pays francophones du continent. Basée à Alger, la legaltech fondée en 2018 par Walid Ghanemi, veut assurer la transparence et l’accessibilité du droit en Afrique pour les entreprises et les administrations.
« Legal Doctrine transforme une vaste quantité de données en une information exploitable qui permet aux décideurs et praticiens de suivre chaque jour l’intégralité de l’actualité juridique », indique la plateforme.
Disposant d’une application mobile accessible sur Android et sur iOS, l’utilisateur devra créer un compte sur la plateforme. Il pourra ainsi opter pour l’abonnement de son choix puisqu’il faut renseigner un certain nombre d’informations avant que Legal Doctrine ne propose ses forfaits. La legaltech constitue sa bibliothèque juridique avec les jurisprudences de l'Algérie, de la Tunisie, du Maroc, du Sénégal, de la Côte d'Ivoire et du Cameroun.
« Grâce à ses puissantes fonctionnalités d’indexation et de recherche par mots-clés, le moteur recherche juridique de Legal Doctrine vous permet d’identifier rapidement les informations juridiques les plus pertinentes à partir desquelles bâtir votre propre stratégie », peut-on lire sur la plateforme. La jeune pousse propose un essai gratuit de sept jours aux nouveaux abonnés pour essayer la solution. Les plateformes web et mobile de la start-up sont disponibles en Anglais, en Français et en Arabe.
La legaltech revendique environ 4 000 clients, plus d'un million de recherches en 2020 et plus de 15 millions en 2021. La version Android de son application a déjà été téléchargée plus de 5 000 fois et Legal Doctrine a remporté, en 2018 à Zurich et en 2019 à Tunis, le titre de « Best African Legaltech Startup ».
Adoni Conrad Quenum
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L’immobilier est un secteur en pleine croissance sur le continent. Pourtant, les solutions technologiques ne sont pas légion et les investisseurs sont plus prudents. Au Kenya, des tech entrepreneurs ont mis en place une solution pour résoudre quelques problèmes du secteur.
Silqu est une solution proptech développée par une jeune pousse kényane. Elle offre des services de collecte de loyers, de gestion des locataires, de facturation ou encore de gestion des arriérés. La proptech est basée à Nairobi et elle a été fondée en 2021 par Bramwell Kipkosgei et Ronald Mutuku.
La solution dispose d’une application mobile accessible sur Android et sur iOS. Après téléchargement, l’utilisateur, en l’occurrence un bailleur ou un administrateur de bien, devra s’inscrire et accéder au tableau de bord depuis lequel il peut suivre toutes ses activités. Que ce soit pour la perception des loyers, la gestion des locataires et autres, Silqu s’en charge et il n'aura qu’à constater leurs travaux sur son tableau de bord.
A défaut d’opter pour l’application, la proptech a mis en place un code USSD. Il permet aux potentiels clients habitant dans les zones reculées, où la connexion Internet a du mal à passer, d’opter pour la solution afin de mieux gérer leur patrimoine immobilier. Par ailleurs, en ce qui concerne la rémunération, Silqu perçoit une commission de 3 % sur le montant total des loyers.
Malgré ces fonctionnalités, la solution a du mal à s'imposer sur le marché local. La version Android de son application mobile a été téléchargée un peu plus de 100 fois, un chiffre faible par rapport aux ambitions de la proptech. En 2022, Silqu a pourtant été sélectionné avec onze autres jeunes pousses du continent pour prendre part à la première cohorte de l'accélérateur de start-up FAST. L’entité a été créée par le géant américain Microsoft, en partenariat avec Flapmax, dans l’optique de renforcer et de faire évoluer l'écosystème numérique africain.
Adoni Conrad Quenum
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La moto est l’un des moyens de déplacement les plus utilisés en Afrique. Au Rwanda, une jeune pousse a saisi l’opportunité pour mettre en place une solution de mobilité basée sur ces moyens de transport.
Yegomoto est une solution de mobilité urbaine développée par la jeune pousse rwandaise Yego Innovision Ltd, une filiale de la firme singapourienne Kommlabs. Elle permet aux populations de la capitale rwandaise de se déplacer avec leur mode de déplacement phare, le taxi moto.
The benefit of using #YegoApp is that you can see the estimated fare before calling for a ride.
— YEGO (@YegoGlobal) March 17, 2023
Click here to get the APP right away: https://t.co/mFkety5Lct#RideBetter #Twagiye #Taxi #Cabs #Kigali pic.twitter.com/uUqCgkLhSf
La solution dispose d’une application mobile accessible sur Android et sur iOS. Après téléchargement de l’application, l’utilisateur peut accéder aux diverses fonctionnalités. Il peut ainsi demander une course et porter son choix sur une voiture ou sur une moto. Un chauffeur ou un conducteur de moto, en fonction de son choix, se rendra disponible pour satisfaire le client.
Les conducteurs de moto sont néanmoins reconnaissables dans la ville de Kigali à cause de leur casque rouge vif. Si l’option de l’application peut sembler long un tour au bord des grands axes de la ville et le tour est joué. Il faut rappeler qu’arriver à destination le compteur affiche le montant de la course et le passager paie via mobile money, la carte Tap and Pay ou avec la carte Ride-tap-Pay de Yegomoto.
Outre le transport public, la jeune pousse opère dans la livraison au dernier kilomètre. Il est donc possible de confier un colis à un chauffeur ou un conducteur de moto pour qu’il livre à un endroit donné. Depuis son lancement, la version Android de l’application a déjà été téléchargée plus de 10 000 fois.
Yegomoto revendique plus de 16 226 575 voyages et plus de 84 820 632 kilomètres parcourus. Elle prévoit de se lancer à Harare et à Bulawayo au Zimbabwe. C’est la prochaine étape de son expansion et d’autres pays africains sont dans son viseur.
Adoni Conrad Quenum
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Il est un avocat spécialisé dans le droit des technologies de l’information et de la communication. Afin de dynamiser le secteur de l’élevage et de faciliter le commerce du bétail en Afrique du Sud, il fonde SwiftVEE.
Russel Luck (photo) est un avocat de formation diplômé de l’université du Cap où il a obtenu en 2005 un bachelor en droit et de l’université d’Afrique du Sud où il a obtenu un master en droit de la communication et des technologies de l’information en 2014. Il est le fondateur et le président-directeur général de la start-up SwiftVEE.
Fondée en 2017, SwiftVEE est une start-up de technologie agricole et de commerce en ligne qui propose des services de publicité et d’assurance en ligne pour le bétail. Sa plateforme agricole s’attaque aux problèmes de pénurie d’eau, d’insécurité alimentaire et d’inefficacité du marché pour le secteur de l’élevage. Aujourd’hui, SwiftVEE, c’est plus de 100 000 bétails vendus et plus de 20 000 clients satisfaits.
En janvier 2023, la start-up a lancé une nouvelle application pour aider les fermiers. Appelée PrysWys, l’application s’appuie sur la base de clients de SwiftVEE et propose à ses utilisateurs un formulaire de demande numérique où les fermiers peuvent énumérer plusieurs produits nécessaires à leur exploitation et recevoir des offres de prix par voie électronique.
https://twitter.com/TeamSwiftVEE/status/1621486708398096384?s=20
D’après le PDG de SwiftVEE, « les agriculteurs payaient des primes élevées pour leurs intrants chez les détaillants traditionnels. Nous pensons qu’il y a beaucoup de gonflement inutile dans l’offre traditionnelle d’intrants ».
Interrogé sur l’objectif de l’application, il a ajouté que « PrysWys a été développé pour freiner l’augmentation des coûts des intrants pour les agriculteurs dans le climat économique actuel ». A ce jour, avec plus de 1 000 utilisateurs actifs, PrysWys a déjà permis de vendre plusieurs dizaines de milliers de dollars de produits en ligne.
Depuis 2014, Russel Luck est un consultant non exécutif de SwiftTechLaw, un cabinet spécialisé dans le droit des technologies pour les entreprises technologiques. Il a commencé sa carrière professionnelle en 2005 en tant que stagiaire diplômé au sein de la banque BNP Paribas. En 2007, il est devenu un avocat du cabinet de droit immobilier Smith Tabata Buchanan Boyes.
L’avocat a reçu plusieurs distinctions pour sa start-up. En effet, SwiftVEE est une entreprise du Google Launchpad et la lauréate du MEST South Africa International Africa Summit 2018.
Melchior Koba
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Alors que les plateformes de commerce en ligne se multiplient sur le continent, la logistique pose souvent problème. En Egypte, des tech entrepreneurs ont décidé de mettre à disposition de ces plateformes une solution logistique adaptée à leurs besoins.
Bosta est une solution numérique business-to-business développée par une start-up égyptienne. Elle permet aux plateformes de commerce électronique de proposer des options de livraison aux clients. La jeune pousse, basée au Caire et fondée par Mohamed Ezat et Ahmed Gaber, a déjà levé environ 7 millions $ pour accélérer sa croissance en Egypte et dans la région Afrique du Nord et Moyen Orient.
La solution dispose d’une application mobile accessible sur iOS et sur Android (téléchargée plus de 10 000 fois). L’utilisateur, ici une plateforme de commerce en ligne, devra se créer un compte et accéder au tableau de bord des livraisons. Il pourra commencer à créer des commandes et en quelques clics, opter pour un processus et demander une date de ramassage. Bosta se chargera de l’emballage et de la préparation des factures.
La mise à jour du compte se fait instantanément après la livraison d’un colis. Le solde est mis à jour de façon instantanée et le portefeuille peut être rechargé par carte de crédit, virement bancaire ou par la fintech Fawry.
L’intégration de la solution Bosta sur les plateformes de commerce en ligne se fait grâce aux interfaces de programmation. Que la plateforme soit propulsée par Shopify, par WooCommerce ou programmée de bout en bout par une équipe de développeurs, la jeune pousse égyptienne a mis en place des interfaces de programmation adaptées pour chaque situation.
En 2022, Bosta a livré 20 000 colis par jour et projette en livrer 100 000 dans les mois à venir. Son expansion cette même année en Arabie saoudite et aux Emirats arabes a permis à la jeune pousse d’élever ses ambitions. Elle s’est fixée pour objectif d’atteindre 15 millions de colis livrés d’ici la fin de cette année.
Adoni Conrad Quenum
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Depuis quelques années, les plateformes de commerce en ligne connaissent un succès fulgurant dans le monde. Pour diverses raisons, ce succès était moindre en Afrique mais la pandémie de la Covid couplé à l’accélération de la transformation numérique sur le continent ont changé la donne.
Kilimall est une place de marché numérique business-to-customer développée par une jeune pousse kényane. Elle permet aux utilisateurs d’acheter divers produits en ligne depuis leur smartphone ou leur ordinateur. La start-up est basée dans la capitale kényane Nairobi et ella a été fondée en 2014 par Yang Tao.
La solution dispose d’une application mobile accessible uniquement sur Android. L’utilisateur, après téléchargement dans le Play Store, devra se créer un compte s’il veut effectuer des achats. On y retrouve des articles de diverses catégories tels que les produits de la tech et de l’électronique, des vêtements et des sacs de mode ou encore des produits pour bébés.
Après l’achat d’articles chez Kilimall, la livraison se fait dans des points relais. Il en existe dans plusieurs villes kényanes et en fonction de l’adresse du client, la livraison s’effectue au point relais le plus proche de son domicile. Néanmoins, la livraison à domicile est une option mais elle requiert des frais supplémentaires. La jeune pousse livre aussi à l’international, ce qui permet aux clients vivant hors du Kenya de profiter des prix compétitifs de la plateforme.
Kilimall connaît une forte croissance depuis quelques années. Son application a déjà été téléchargée plus d’un million de fois sur le Play Store. Officiant dans une vingtaine de pays, la plateforme de commerce électronique continue de se développer et accepte de plus en plus de vendeurs étrangers désirant rejoindre l’aventure.
Adoni Conrad Quenum
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L’edtech égyptienne Almentor, fondée en 2016 par Ihab Fikry, a réussi un tour de table d’un montant de 10 millions $. Les fonds seront utilisés pour atteindre l’objectif de servir 10 millions d'apprenants dans la région Moyen-Orient Afrique du Nord. « L'autonomisation de dix millions d'apprenants est une étape clé dans la vision plus large d'Almentor de créer de l'espoir et des opportunités de développement pour les habitants de la région MENA », a communiqué la jeune pousse.
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Il a acquis de l’expérience dans le commerce électronique et la livraison en ligne en travaillant pour Jumia au Rwanda. Il a su profiter du départ de la licorne de son pays pour lancer sa propre entreprise de commande et de livraison de produits alimentaires en ligne.
Albert Munyabugingo (photo) est un expert en télécommunication diplômé de l’Adventist University of Central Africa (AUCA) où il a obtenu une licence en réseaux et communication en 2014. Il est le fondateur et le président-directeur général de Vuba Vuba Africa, une start-up de commerce électronique.
Fondée en janvier 2020, Vuba Vuba Africa est une entreprise de commerce de produits alimentaires en ligne et de livraison à la demande. Il s’agit d’une des entreprises de livraison qui enregistrent le plus grand nombre de commandes au Rwanda.
Vuba Vuba Africa, née peu de temps avant l’avènement de la Covif-19, a vu son activité croître de plus de 40 % par rapport à la période pré-Covid. Cet accroissement est dû au confinement qui a provoqué une augmentation de 450 % des transactions en ligne, en mai 2020, selon les données de la Banque nationale du Rwanda.
En 2021, la start-up comptabilisait déjà plus de 500 000 commandes passées dans les grandes villes du pays et 300 partenariats avec des entreprises, magasins, restaurants et boutiques. Elle employait 26 salariés de bureau et plus de 100 coursiers. La plupart des employés de Vuba Vuba Africa sont des anciens travailleurs de la société de commerce électronique Jumia au Rwanda.
En effet, avant de fonder Vuba Vuba Africa, Albert Munyabugingo a travaillé pour Jumia Rwanda, d’abord en tant que responsable des opérations, entre décembre 2014 et novembre 2017, et ensuite au poste de directeur général de juillet 2017 à janvier 2020. Ayant décidé de quitter le marché rwandais en 2019, Jumia a laissé derrière elle plusieurs employés et coursiers qui se sont, ainsi, retrouvés au chômage. C’est en cela que l’entrepreneur a trouvé une opportunité d’entreprise. Il a donc comblé le vide laissé par Jumia et gardé ses anciens collaborateurs comme employés.
La carrière professionnelle d’Albert Munyabugingo a commencé en 2012 à Tigo Rwanda, une marque de l’entreprise de télécommunication Millicom, où il était le responsable du service clientèle. En mai 2014, il a rejoint Hellofood Rwanda, une entreprise de commande de nourriture en ligne, en tant que responsable du contenu et du service clientèle.
Melchior Koba
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