En Afrique, le secteur de l'agriculture est essentiel pour assurer la subsistance des personnes vivant dans les zones rurales et leur fournir des revenus. Cependant la plupart des petits agriculteurs n’ont pas accès aux nouvelles technologies, ce qui ralentit leurs activités à l’ère où le numérique prime.

Heifer International, une organisation non gouvernementale internationale qui lutte contre la pauvreté et la faim dans le monde, va collaborer avec Mastercard pour faciliter l'accès des agriculteurs d'Afrique aux moyens d'e-paiement. C’est ce qu’a annoncé Mastercard à travers un communiqué publié le mercredi 25 janvier.

Dans le cadre de ce partenariat, Heifer International et Mastercard vont connecter des millions de petits exploitants agricoles d'Afrique subsaharienne au Community Pass de Mastercard, une plateforme numérique qui offrira une visibilité aux agriculteurs et qui leur permettra d'être payés plus facilement et plus rapidement pour leurs produits, et leur créera une présence numérique.

« Nous restons déterminés à faire en sorte que les petits exploitants agricoles disposent des ressources et du soutien nécessaires pour prospérer en tirant parti de l'innovation et de partenariats clés. Nous sommes fermement convaincus que les petits exploitants agricoles jouent un rôle primordial pour assurer la résilience et l'autosuffisance alimentaire agricole du continent », a déclaré, Adesuwa Ifedi, première vice-présidente des programmes pour l'Afrique de Heifer International.

En effet, les petits exploitants agricoles occupent une place importante dans l’économie africaine. Selon la Banque africaine de développement (BAD), l’agriculture contribue pour environ 30 % au PIB du continent. Néanmoins, ces agriculteurs, vivant majoritairement dans les zones éloignées et souvent hors ligne, ne parviennent pas facilement à écouler leurs produits et faire des transactions commerciales numériques.

En s’associant, Heifer International et Mastercard ambitionnent de faire progresser la numérisation et l'inclusion financière de ces agriculteurs. Le Community Pass de Mastercard permettra de relever les défis d'infrastructure qui se posent lors de la numérisation des communautés rurales, tels que le manque de fiabilité de la connectivité, le faible taux de possession de smartphones et l'absence d'identification ou d'accréditation cohérente.

Samira Njoya 

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La croissance économique et démographique dans les grandes villes africaines ont entre autres conduit à des difficultés de stationnement des véhicules. Pour aider les automobilistes de la ville de Lagos, un tech entrepreneur nigérian a mis en place une solution numérique.

Parkwell est une solution numérique développée par une start-up nigériane. Elle permet aux conducteurs de trouver aisément des places de parking dans la ville de Lagos. La start-up a été fondée en 2020 par Philip Ogunnaike.

La solution dispose d’une application mobile accessible sur iOS et sur Android. Il faudrait dans un premier temps télécharger l’application sur le Play Store ou l'App Store puis créer un compte avec son numéro de téléphone. Après cette étape, l'utilisateur peut surfer dans l’application et rechercher avec le GPS une place de parking. Effectuer une réservation puis profiter de votre place de parking en toute quiétude.

En ce qui concerne le paiement, la plateforme explique que « le prix total d'une réservation sur Parkwell est basé sur le tarif horaire ou journalier fixé par l'hôte, plus l'ajout d'autres frais ou coûts déterminés par le propriétaire du parking ou Parkwell, qui peuvent inclure une assurance de stationnement ». Il faut signaler que l’utilisateur notifie dans l’application la période ou le temps pour lequel il loue la place de parking. Néanmoins, il est possible de prolonger la location de la place en se rendant sur l’application. Notez que sa version Android a déjà été téléchargée plus de 500 fois.

Par ailleurs, les prestations sur Parkwell ne peuvent être payées en espèces. La start-up a intégré un portefeuille via lequel il est possible de payer, mais l’utilisateur peut opter pour les cartes de crédit ou de débit. Cette année, la start-up a été sélectionnée avec dix autres pour participer à la troisième édition de l'accélérateur Africa Startup Initiative Program (ASIP) qui se déroulera à Dakar au Sénégal. Les jeunes pousses sélectionnées recevront un montant de 18 000 $ en fonds propres et 750 000 $ de crédits, de services et de valeur en nature.

Adoni Conrad Quenum

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Dans le but de faciliter la vie aux populations, des tech entrepreneurs égyptiens ont mis en place une solution numérique qui fait office de supermarché en ligne.

Breadfast est une solution numérique développée par une start-up égyptienne. Elle permet à ses utilisateurs d’effectuer les courses, en l’occurrence les produits alimentaires, sur sa plateforme de commerce électronique. La solution a été lancée en 2017 par Mostafa Amin, Muhammad Habib et Abdallah Nofal. La jeune pousse a déjà levé 29 millions $ pour accélérer sa croissance.

« Nous avons commencé par fabriquer et livrer du pain frais, et aujourd'hui, nous sommes en mesure de donner aux Egyptiens l'accès à des milliers d'articles de leurs fournitures de supermarché de base en un clic. Notre mission est de changer la façon dont les gens consomment leurs produits essentiels quotidiens en Afrique et au Moyen-Orient et, grâce à notre technologie dynamique et à notre compréhension approfondie du processus de chaîne d'approvisionnement de bout en bout dans la région, nous transformons une idée simple en un produit qui, nous en sommes convaincus, peut bénéficier à des millions de personnes dans les régions MENA et subsaharienne », a déclaré Mostafa Amin.

La solution dispose d’une application mobile accessible sur Android et sur iOS. Il faut s’inscrire, après téléchargement de l’application, avant de commencer à commander les divers produits que propose ce supermarché en ligne. La start-up réussit à livrer ses clients dans l’heure mais elle met en place une politique pour ramener ce temps de livraison à 20 minutes. Elle compte multiplier son réseau de magasins pour atteindre cet objectif.

Breadfast connaît un franc succès dans son pays d’origine. La version Android de l’application a déjà été téléchargée plus d’un million de fois et environ 20 000 personnes, sur PlayStore, ont donné leur avis, pour la plupart positif, sur les services de la jeune pousse. En 2019, elle a rejoint le programme Eté 2019 de l’accélérateur américain Y Combinator. Après cette aventure, la start-up a pu attirer des investisseurs pour améliorer sa technologie et s’imposer sur son marché domestique.

Adoni Conrad Quenum

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En Afrique, les transports en commun comme le métro ou le tramway ne sont pas développés. Les moyens de déplacement comme la voiture, la moto ou encore le vélo sont encore privilégiés. Au Nigeria, des tech entrepreneurs favorisent le commerce de voitures en mettant en place une solution numérique.

Shekel Mobility est une solution numérique développée par une jeune pousse nigériane. Elle permet, d’une part, aux entreprises émergentes du secteur automobile de se développer de manière durable et optimale en leur fournissant les outils et les ressources dont elles ont besoin et, d’autre part, aux revendeurs de la start-up d’envoyer et de recevoir de l’argent et de payer les factures plus facilement. La start-up a été fondée en 2021 par Sanmi Olukanmi et Ben Oladokun.

« Dans le but d'autonomiser les entreprises du monde entier, Shekel fournit des services financiers aux revendeurs locaux ainsi qu'aux revendeurs virtuels, permettant des transactions et des connexions transfrontalières facilitées par un écosystème construit avec une sécurité de bout en bout », peut-on lire sur la plateforme.

La plateforme ne dispose pas encore d’applications mobiles. Pour profiter de ses services, que ce soit sur un ordinateur ou sur un smartphone, il faut se rendre sur le site via un navigateur. Il faudrait, dans un premier temps, ouvrir un compte sur la plateforme. Si l’utilisateur veut se lancer dans la vente de véhicules, la start-up lui permet d’accéder à un prêt allant jusqu’à 200 000 $ sans aucune garantie requise.

Il faut signaler que les intérêts sont calculés sur une base hebdomadaire et le remboursement est sous 45 jours après la vente des voitures. Il est possible de renouveler le processus, ce qui dynamise votre entreprise et permet d'augmenter votre chiffre d’affaires. Shekel allie les activités de néobanque et de plateforme de trading pour les concessionnaires automobiles.

La jeune pousse revendique 1 102 revendeurs sur sa plateforme, 3 400 véhicules échangés et plus de 19 millions $ de transactions effectuées. Shekel a été sélectionné pour participer à la cohorte Hiver 2023 de l’accélérateur Y Combinator. En plus de la participation au programme et l’accès à des investisseurs potentiels, la firme américaine a également investi 500 000 $ dans la start-up pour soutenir sa croissance.

Adoni Conrad Quenum

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Google vient d'annoncer le licenciement de 12 000 employés à travers le monde. La firme de Mountain View a pris cette décision entre autres à cause d’un troisième trimestre où ses bénéfices ont chuté de 27 % en comparaison de la même période de l’année précédente et du fait qu’elle veut se concentrer sur l’intelligence artificielle.

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Les applications de covoiturage ont bonne presse depuis les succès d’Uber, de Yango ou encore de Bolt. En Afrique, ces géants essaient de pénétrer le marché mais ils sont confrontés à la concurrence des start-up locales du secteur en pleine expansion dans différentes régions du continent.

Amigo est une solution numérique développée par une start-up tunisienne. Elle permet aux utilisateurs d’effectuer leurs courses en taxi en leur proposant de réduire le coût grâce au covoiturage. La start-up a été fondée par de jeunes ingénieurs tunisiens.

« L’application Amigo est un service de taxi basé sur le modèle de partage de course. Amigo vous permet de réduire le temps d’attente passé à trouver un taxi et de passer des moments de convivialité avec des passagers ayant le même itinéraire que vous », indique la plateforme.

Ladite application mobile est disponible sur Android et sur iOS. Après téléchargement, il faut créer un compte en s’inscrivant sur la plateforme. En cas de course, il suffit de rechercher votre destination et de cliquer là-dessus. Une carte apparaît et le chauffeur le plus proche vient vous chercher. S’il y a un client dans un rayon de 2 kilomètres qui a le même trajet que vous, il est possible de vous faire partager la course en le prenant à bord.

Amigo propose souvent des réductions avec des codes promos. Il faut souligner que l’objectif de la start-up est d’optimiser les coûts de transport et de réduire le temps d'attente des clients. C’est également un moyen de diminuer la pollution par l’optimisation du nombre de véhicules circulants. La start-up revendique plus de 500 véhicules en circulation, plus de 10 000 trajets effectués pour plus de 6 000 utilisateurs actifs. Il faut souligner que la version Android de l’application mobile a déjà été téléchargée plus de 5 000 fois, selon le Play Store. Cette statistique confirme les chiffres de la start-up qui veut pour l’instant se développer dans son pays d’origine, la Tunisie.

Adoni Conrad Quenum

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Depuis la révolution technologique, les proptech ont du mal à se frayer un véritable chemin en Afrique. Les start-up du secteur ont du mal à avoir du succès comme dans les domaines des finances, de l’agriculture ou encore de la santé.

Spleet est une solution proptech développée par une jeune pousse nigériane. Elle permet aux utilisateurs, en l’occurrence les personnes à la recherche d’un appartement ou d’une maison à louer ou à acheter, de trouver le bien immobilier à leur convenance. La start-up, basée à Lagos, a été fondée en 2018 par Akintola Adesanmi, Dolapo Adebayo et Daniella Ajala. La proptech a déjà levé plus de 3,5 millions $ pour accélérer sa croissance au Ghana et au Kenya.

« Notre solution du côté des locataires était une évidence. Ce sont les propriétaires qui avaient besoin d'être convaincus, mais cela a aidé que nous disposions déjà d'un réseau de propriétaires. […] Ainsi, au lieu de sortir et de lever du capital-risque, nous avons décidé que nous allions démarrer parce que nous pouvions convaincre certains propriétaires d'inscrire leurs maisons sur cette plateforme que nous avions construite et de résoudre certains de leurs problèmes », a expliqué Akintola Adesanmi.

La solution ne dispose pas d’application mobile. Il faudra passer par le navigateur et se rendre sur l’adresse web. La première étape consistera à s’inscrire puis vous pouvez accéder au catalogue de biens immobiliers de Spleet. Vous y trouverez des options d'abonnement journalier, mensuel, trimestriel et semestriel.

Pour louer un bien, l’utilisateur devra simplement créer une réservation en fournissant un certain nombre d'informations personnelles. La demande est ensuite traitée en quelques heures. Il faut signaler qu’aucun paiement n'est prélevé tant que la réservation n'est pas acceptée. La start-up propose également l’option de colocation.

Outre cette option, Spleet propose d’autres services à ses utilisateurs. Entre autres, on peut citer : « Louer maintenant, payer plus tard », « Collect » qui consiste à recevoir automatiquement les paiements de loyer au nom des propriétaires, ou encore « Verify » qui permet aux propriétaires et aux agents immobiliers d'effectuer les vérifications adéquates des antécédents des locataires avant de proposer des contrats de location.

Adoni Conrad Quenum

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Le réchauffement climatique est une réalité et il faut poser des actions concrètes pour ralentir un tant soit peu cette dynamique. C’est dans cette optique qu’un tech entrepreneur a décidé de s’attaquer aux problèmes des déchets en mettant en place une solution numérique.

Zaidi Recyclers est une solution numérique développée par une jeune pousse tanzanienne. Elle permet entre autres de faire collecter ses déchets dans la ville de Dar es Salaam en Tanzanie. La start-up a été fondée en 2014 par Allen Kimambo.

« Les déchets électroniques polluent le sol et l'eau une fois jetés de manière inappropriée, mais peuvent également causer des dommages à la santé et au bien-être humains, notamment des problèmes respiratoires, un stress oxydatif, des dommages à l'ADN et éventuellement causer divers cancers », a indiqué Allen Kimambo.

C’est via une application mobile que l’utilisateur peut prévenir la jeune pousse qu’il dispose de flux de déchets. Que ce soit les appareils électroniques et électriques, les batteries de voiture, les déchets de papier et de cartons, les bouteilles en verre ou encore les plastiques, Zaidi est prête à les récupérer. Mais avant de pouvoir surfer dans l’application, il faudra créer un compte et s’inscrire après téléchargement.

L’application est uniquement disponible sur Android. A termes, elle prévoit de mettre en place un service de paiement des frais d'ordures. Cette fonctionnalité pourrait augmenter l’engouement des populations à contacter Zaidi pour collecter les déchets dans la ville.

La start-up revendique avoir collecté plus de 2 200 conteneurs de déchets, avoir recyclé 700 tonnes, et que ces actions ont permis de sauver plus de 4 400 arbres. Fort du succès de ses activités, Zaidi veut s’étendre à d’autres villes du pays comme Dodoma, Arusha... La jeune pousse a également des vues sur d’autres pays comme la Zambie où elle a déjà un partenaire.

Adoni Conrad Quenum

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Les Pays-Bas soutiennent le développement du numérique dans le monde. Le continent africain qui est en pleine transformation numérique peut compter sur ces financements pour favoriser son développement inclusif et accélérer sa croissance économique durable.

Les Pays-Bas fourniront 10 millions $ à la Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement (CNUCED) pour aider les pays en développement, dont plusieurs en Afrique, à tirer davantage parti du commerce électronique et de l'économie numérique et faciliter les affaires et les investissements.

Un accord portant sur cette contribution financière a été signé le mardi 17 janvier par la secrétaire générale de la CNUCED, Rebeca Grynspan (photo, à gauche), et la ministre du Commerce extérieur et de la Coopération au développement des Pays-Bas, Liesje Schreinemacher (photo, à droite).

« Les Pays-Bas apprécient la contribution de la CNUCED à la numérisation mondiale et son lien avec l'amélioration des opportunités commerciales et d'investissement. Nous sommes donc heureux de poursuivre notre soutien et espérons que d'autres donateurs suivront les Pays-Bas dans leur soutien à cet important programme ».

Selon l’accord signé entre les deux entités, 6 millions de dollars seront consacrés à des activités de recherche et de coopération technique dans le cadre du programme de la CNUCED sur le commerce électronique et l'économie numérique.

Une somme supplémentaire de 4 millions de dollars financera les services publics numériques destinés aux micro, petites et moyennes entreprises (MPME) et aux investisseurs internationaux. Elle soutiendra également le développement des entreprises, la comptabilité et l'établissement de rapports pour les MPME afin de renforcer la facilitation des affaires.

A en croire le communiqué de l’agence onusienne, les Pays-Bas soutiennent le programme de la CNUCED sur le commerce électronique et l'économie numérique depuis plusieurs années. Ce soutien a contribué à la mise en place d'économies numériques plus inclusives pour les femmes et à la promotion de partenariats pour soutenir le développement du commerce électronique dans les pays à faible revenu. Le financement des Pays-Bas a déjà permis de renforcer la facilitation numérique des affaires et des investissements dans six pays d'Afrique et un pays d'Asie et d'Amérique latine.

Samira Njoya

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Le marché des véhicules d’occasion est très développé en Afrique, ce qui implique des besoins importants en pièces détachées d’automobile. Dans le but de faciliter la tâche aux populations, des tech entrepreneurs ont mis en place une solution numérique.

Garage mobility est une solution numérique développée par une jeune pousse ghanéenne. Elle permet de mettre en relation les plus grands distributeurs et fabricants de pièces automobiles avec les détaillants en Afrique. La start-up a été fondée en 2021 par Cedric Foudjet et Gwanygha'a Gana. Depuis son lancement, la jeune pousse a déjà levé 500 000 $ pour soutenir sa croissance sur le continent.

« Garage Mobility est un distributeur en gros de pièces automobiles pour l'Afrique, qui soutient plus de 2 millions de détaillants. Nous regroupons les pièces des plus grands fournisseurs du monde et livrons directement aux détaillants. […] Elle a pour but de réduire le coût de possession d'une voiture en Afrique en rendant les pièces automobiles plus abordables et accessibles », peut-on lire sur la plateforme.

La solution ne dispose pas encore d’une application mobile. Pour y accéder, que ce soit via smartphone ou ordinateur, il faut passer par le navigateur. L’utilisateur a la possibilité de s’inscrire pour acheter sur la plateforme ou pour devenir également un distributeur. Il faut savoir que Garage Mobility livre gratuitement les détaillants dans leurs magasins, et ceci, dans les 24h suivant la commande.

A ses partenaires, elle offre des services consultatifs et partage avec eux des informations sur ce qu'il faut stocker et comment fixer le prix pour maximiser les ventes. La start-up veille également sur les intérêts de ses partenaires et s’emploie à éviter les situations comme les ruptures de stock dans leurs magasins. Garage Mobility opère à Accra au Ghana et à Lagos au Nigeria.

En 2022, elle a été sélectionnée dans la cohorte d’été de l’accélérateur californien Y Combinator. Celui-ci investira un montant de 500 000 $ dans la start-up sous certaines conditions et les startupers auront l’occasion de rencontrer des investisseurs potentiels pour attirer encore plus de capitaux dans leur jeune pousse.

Adoni Conrad Quenum

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