Il s’est bâti une solide expérience dans l'e-commerce et la logistique. Sa nomination à la tête de Jumia au Sénégal témoigne de la confiance de la société en sa capacité à diriger une grande équipe de professionnels.
Lionel Mobi (photo) est un chef d’entreprise camerounais spécialisé dans le secteur de la technologie. Il est titulaire d’un bachelor en science et génie des matériaux obtenu à l’université de Buea en 2009 et d’un master en chimie industrielle obtenu à l’université de Douala en 2010. Egalement titulaire d’un master en gestion de la chaîne d’approvisionnement obtenu en 2015 à l’université catholique Saint Jérôme de Douala, il est le directeur général de Jumia au Sénégal.
Jumia est une plateforme d'e-commerce avec plus de 500 millions d’internautes et active dans 11 pays en Afrique. Le 23 février passé, la société a annoncé la nomination de Lionel Mobi en tant que son nouveau directeur général au Sénégal. Ce dernier aura donc pour principale mission de continuer à faire de Jumia, la plateforme leader de l’e-commerce au Sénégal.
Jumia a annoncé la nomination de @LionelMobi en tant que nouveau Directeur Général de Jumia #Sénégal.#ecommerce #ceo #jumia #jumiasn #jumiagroup pic.twitter.com/Abr9xLfOqd
— Jumia Sénégal (@JumiaSN) February 23, 2023
Heureux de sa nomination, Lionel Mobi déclare : « je suis vraiment ravi de revenir chez Jumia Sénégal, pour diriger une grande équipe de professionnels et, de poursuivre la mission de Jumia dans la transformation de l’économie africaine grâce au commerce électronique. L’e-commerce connaît une croissance rapide au Sénégal, et je pense que le moment est venu d’accompagner cette évolution et d’avoir un impact sur la vie des Sénégalais via Internet, aussi bien dans les grandes villes que dans les zones rurales et reculées ».
En effet, Lionel Mobi avait déjà été embauché par Jumia en 2014 en tant que directeur des opérations logistiques et d’achat de la société au Cameroun. Entre 2016 et 2019, il a été chef des opérations de Jumia Cameroun et en 2017, il a occupé le même poste pour la société au Sénégal. De 2020 à 2021, il a également été directeur des opérations pour Jumia Ghana.
Il a quitté Jumia en 2021 pour devenir le directeur national de Gozem au Bénin. Gozem est une société offrant des services de commandes de véhicules en ligne, d'e-commerce et des services financiers. Il a dirigé l’entreprise jusqu’à sa nouvelle nomination à Jumia.
La carrière professionnelle de Lionel Mobi a commencé en 2010 à l’archidiocèse de Douala où il était un agent junior des achats en laboratoire. En 2012, il a rejoint KBA International, une société fournissant principalement des solutions de logistique et de transport terrestre pour les entreprises industrielles, comme responsable logistique.
Melchior Koba
Lire aussi :
Le Camerounais Douglas Mbiandou veut former 10 000 codeurs à l’horizon 2025
Alors que les firmes de transport à la demande prolifèrent sur le continent, le covoiturage ne connaît pas le même succès. Pourtant, ce segment de l’e-mobilité peut être une solution efficace contre les bouchons dans les grandes villes africaines.
Wabeyi est une solution de covoiturage développée par une jeune pousse ivoirienne. Elle permet aux utilisateurs de mettre les passagers en relation avec les conducteurs fréquentant le même itinéraire. La start-up a été fondée en 2017 par Emmanuel Bilé.
La solution dispose d’une application mobile accessible sur iOS et sur Android. Il faut donc créer un compte après téléchargement de l’application et fournir vos informations personnelles. Après l’inscription, il est commode d’enregistrer vos itinéraires favoris dans l’application, ce qui facilite son utilisation au quotidien. Si vous voulez être un conducteur, Wabeyi prend quelques jours pour vérifier votre profil avant de vous accorder ou pas ce badge. La start-up met un point d’honneur à la sécurité des passagers.
Il faut signaler que la plateforme n’opère pas dans le transport à la demande dans son sens strict. Elle est dans le covoiturage donc le conducteur est peut être un fonctionnaire qui se rend au travail et prend tous les matins et tous les soirs le même trajet, ce qui arrange le passager. Il est également possible qu’un conducteur programme une virée à l’intérieur du pays et qu'un passager se rende au même endroit.
C’est pour cette raison que l’option Wabeyi peut être très avantageuse en matière de prix. « Soyez rémunéré en aidant des personnes à se déplacer. Transportez les personnes ayant le même itinéraire que vous », peut-on lire sur la plateforme. Selon les statistiques de Play Store, la version Android de l’application a déjà été téléchargée plus de 1 000 fois.
Adoni Conrad Quenum
Lire aussi :
Tunisie : l'application de covoiturage Amigo met en relation taxi et client
Après des études au Royaume-Uni, ce tech entrepreneur a décidé de rentrer dans son pays pour lancer une start-up. Quelques années plus tard, malgré les difficultés, il a mis en place une solution utile à la population de la capitale de la Libye.
Presto Eat est une solution numérique développée par une jeune pousse libyenne. Elle permet à ses utilisateurs de se faire livrer de la nourriture et des produits d’épicerie. La start-up, basée à Tripoli, a été fondée en 2020 par Ammar Hmid.
« Nous voulons être l'application de tout pour les Libyens. Malgré la croissance, les fonds de capital-risque et autres investisseurs ne souhaitent pas investir dans l'entreprise. Ceux qui ont répondu voulaient que je fasse pour eux une analyse des risques sur le marché libyen. Mais ce n'est pas mon travail, mon travail en tant que fondateur est de développer mon entreprise », a indiqué Ammar Hmid.
La solution dispose d’une application accessible sur iOS et sur Android. Après téléchargement, il faut créer un compte ce qui donne accès aux restaurants partenaires de la jeune pousse. L’utilisateur peut ainsi passer sa commande et être livré n’importe où dans la ville de Tripoli et ses alentours. Depuis le lancement de ses services, Presto Eat a déjà livré plus de 250 000 commandes.
La jeune pousse emploie plus de 500 employés libyens ; elle a un partenariat avec plus 380 structures qui ont recours à ses divers services et dispose de plus 13 magasins et points de départ dans la ville de Tripoli. Ce dernier point permet d’être rapide dans l’exécution des livraisons. Une fonction permet au client de suivre en temps réel le parcours de sa commande.
Selon les statistiques de Play Store, la version Android de l’application a déjà été téléchargée plus de 100 000 fois. Malgré ce succès, Presto Eat a du mal à attirer des investisseurs. Les raisons évoquées sont entre autres l’instabilité politique qui règne en Libye depuis 2011 et aussi l’absence d’un écosystème technologique dans le pays. Pourtant, la jeune pousse rêve d’étendre ses services à d’autres villes du pays en l’occurrence à Benghazi et à Misrata.
Cette extension est pour le moment un rêve de son fondateur qui déplore également le manque d’intérêt des riches libyens pour le secteur technologique. « Les Libyens n'ont pas une forte mentalité de start-up car il existe d'autres secteurs rentables dans lesquels travailler et investir, comme l'importation et les produits de grande consommation, ou même la fonction publique », a affirmé Ammar Hmid.
Adoni Conrad Quenum
Lire aussi :
Nigeria : Gokada assure la livraison de colis et de repas
En Afrique du Sud, Droppa facilite les livraisons par la route et par les airs
La Chine veut mettre en place un réseau d’environ 13 000 satellites, appartenant à China Satellite Network Group Co, en orbite basse autour de la Terre dans le but de rivaliser avec le projet Starlink de la firme SpaceX. Nommé dossier GW, l’objectif est d’empêcher l’entreprise d’Elon Musk de monopoliser ce nouveau marché, elle qui a prévu de lancer d’ici 2027 une constellation de 12 000 satellites pour fournir l'Internet partout dans le monde.
Lire aussi :
Afrique du Sud : Planet42 lève un montant de 100 millions $ pour soutenir sa croissance dans le pays
La justice est réservée aux personnes nantis et aux grosses entreprises. Ce point de vue est ancré dans l’imaginaire collectif, et pour aider toutes les couches de la population et les petites et moyennes entreprises dans ce secteur, une tech entrepreneure togolaise a décidé de lancer une solution.
Miabéloya est une solution numérique développée par une jeune pousse togolaise. Elle permet aux particuliers et aux entreprises d’accéder à des services juridiques en cas de situation nécessitant l’accompagnement de professionnels du droit. La start-up, basée à Lomé, a été fondée en février 2021 par Nadia Anwone.
La solution ne dispose pas d’application mobile. Il faut passer par un navigateur pour se rendre sur l’adresse web de la jeune pousse. De là, il est possible de prendre contact avec les professionnels du droit de cette legaltech et soumettre vos problèmes. Vous avez le choix entre remplir un formulaire dans lequel vous exposerez votre situation après avoir renseigné vos informations personnelles ou cliquer sur l’icône de WhatsApp pour discuter éventuellement de façon instantanée avec un employé de la jeune pousse.
La start up vous apporte son soutien dans la lutte pour la protection des intérêts des petites et moyennes entreprises, met en place une bonne stratégie de sécurisation des biens immobiliers, etc. Elle est spécialisée en droit commercial, en droit des sociétés, en droit immobilier, en droit du travail et en droit fiscal. Pour des situations juridiques dans ces secteurs, la legaltech peut être un allié de poids pour trouver des solutions viables.
Miabéloya offre la première consultation aux clients et les juristes du cabinet, lorsqu'ils s’occupent d’un dossier, agissent rapidement pour que tout rentre dans l’ordre dans les plus brefs délais. Si vous souhaitez recourir à leur service, la jeune pousse propose des forfaits. Pour l’assistance juridique, il y a un forfait basique qui coûte 10 000 FCFA (environ 16 $) et un forfait premium à 50 000 FCFA. En cas de création d’entreprise, la legaltech facture 80 000 FCFA pour une Société à responsabilité limitée et 200 000 FCFA pour une Société par actions simplifiées ou une Société anonyme.
Adoni Conrad Quenum
Lire aussi :
En RDC, Eve Justicebot fournit une aide juridique gratuite aux personnes dans le besoin
Coca-Cola, la société américaine spécialisée dans les boissons non alcoolisées va commencer à expérimenter des outils d'intelligence artificielle (IA), dont ChatGPT, dans son marketing et ses communications numériques.
Dans un communiqué, le géant des boissons gazeuses a déclaré qu’il voyait des possibilités d'améliorer ses efforts de marketing grâce à l'IA, et qu'il « explorait des moyens d'améliorer » ses opérations et ses capacités commerciales.
Lire aussi :
Après s’être lancée dans le secteur du covoiturage, Gokada s’est tournée vers la logistique pendant la période de la Covid-19, précisément en mars 2020. Malgré la disparition de son fondateur en juillet 2020, la start-up connaît depuis lors le succès sur ce segment.
Gokada est une solution numérique développée par une jeune pousse nigériane. Elle permet aux utilisateurs d’accéder au service de livraison de colis et de nourriture. La start-up, basée dans l’Etat de Lagos et lancée à la base comme un service de covoiturage, a été fondée en 2017 par le bangladais-américain Fahim Saleh. Il est mort en 2020 et c’est Olutosin Oni qui occupe actuellement le poste de président-directeur général de la firme. Depuis son lancement, Gokada a levé environ 12,4 millions $ pour soutenir sa croissance.
La solution dispose d’une application mobile accessible sur iOS et sur Android. Il faut s’inscrire sur la plateforme après téléchargement de l’application mobile pour avoir accès aux divers services. Que vous soyez un particulier ou une entreprise, la jeune pousse peut être la solution pour vos problèmes de livraison. Que ce soit pour le ramassage de colis, la livraison à plusieurs endroits ou encore la commande de nourriture, Gokada dispose de la main-d'œuvre nécessaire pour remplir ces tâches.
Il faut signaler que la solution embarque la fonction de suivi en temps réel. Elle permet de connaître la position du livreur, par la même occasion celle de votre colis ou de votre nourriture, à tout instant. Aussi, le service « ramassage de colis » peut être planifié à l’heure près. En ce qui concerne les tarifs, Gokada ne facture que la livraison. Peu importe le poids du colis, s’il peut être livré en une fois, l’utilisateur paiera pour la seule course.
La start-up revendique plus de 1 200 livreurs et affirme avoir effectué plus d’un million de livraisons avec sa flotte en moins d’un an. La version Android de son application a déjà été téléchargée plus de 100 000 fois et elle prévoit de s’étendre à d’autres Etats du Nigeria, dans les mois à venir, après Ibadan dans l’Etat d’Oyo en septembre 2021.
Adoni Conrad Quenum
Lire aussi :
Nigeria : Omnibiz permet aux détaillants informels de se ravitailler en toute quiétude
La start-up de mobilité Planet42 a annoncé la réussite d’un tour de table d’un montant de 100 millions $. Les fonds serviront à continuer sa croissance en Afrique du Sud et au Mexique, à étudier de nouveaux marchés et à fournir un million de voitures à des personnes exclues du financement automobile traditionnel.
Lire aussi : Le Maroc teste des voitures intelligentes pour passer l'examen pratique du permis de conduire
Depuis la crise de la Covid-19, les plateformes d’éducation en ligne connaissent un succès florissant. Les start-up du secteur attirent de plus en plus de capitaux et de nouvelles entreprises se lancent.
Almentor est une plateforme d’apprentissage en ligne développée par une jeune pousse égyptienne. Elle permet aux internautes de s’instruire en ligne grâce à des vidéos dans divers secteurs. La start-up a été fondée en 2016 par Ihab Fikry (photo, au centre). L’edtech a déjà levé environ 14,5 millions $ pour soutenir sa croissance en Afrique du Nord et au Moyen Orient.
« Almentor propose une multitude de cours et de conférences capables de nourrir les jeunes Arabes, d'améliorer leurs expériences personnelles et de servir leur cheminement de carrière en leur fournissant ce qu'ils méritent pour faire avancer leur carrière sur tous les fronts », a indiqué Ihab Fikry.
La solution dispose d’une application mobile accessible uniquement sur Android. Pour avoir accès aux formations, il faut impérativement créer un compte sur l’application ou se rendre à son adresse web via un navigateur. L’utilisateur peut ainsi opter pour la classe d’un professeur plutôt que d’un autre. Il faut rappeler que les contenus sont en arabe et la plupart des visiteurs et des professeurs sont arabophones.
L’accès aux classes nécessite le paiement de frais mensuels. Ils sont fixés à 7,5 $ et les catégories sont : arts et conception ; photographie et cinéma ; les ressources humaines ; la gestion ; l'art de vivre ; le théâtre ; le sport ; les affaires ; la communication d'entreprise ; les médias numériques ; ventes et marketing ou encore la technologie. Almentor propose donc plusieurs choix à l’utilisateur s’il désire se faire former dans un domaine.
En plus des contenus vidéo, l’edtech dispose d’une docuthèque où les utilisateurs peuvent enrichir leurs connaissances. Par ailleurs, la solution connait du succès auprès de son public, l’application mobile a déjà été téléchargée plus de 50 000 fois d’après les statistiques de Play Store.
Adoni Conrad Quenum
Lire aussi :
Afrique du Sud : FourMinuteMedicine, une solution edtech pour les étudiants en médecine
Avec le développement des commerces électroniques, le secteur de la logistique surfe sur cette vague. Les tech entrepreneurs saisissent cette opportunité et rendent service dans le même temps aux populations qui ont besoin de ce type de service.
Droppa est une solution numérique développée par une jeune pousse sud-africaine du même nom. Elle permet aux utilisateurs, les particuliers et les entreprises, de faire livrer leurs colis et leurs marchandises partout en Afrique du Sud. La start-up a été fondée en 2015 par Khathutshelo Mufamadi.
La solution dispose d’une application mobile accessible sur iOS, sur Android et sur Huawei. Après téléchargement, l’utilisateur devra créer un compte pour avoir accès aux diverses fonctionnalités. On peut s’inscrire comme particulier, comme entreprise ou comme chauffeur. Pour les commerces électroniques, la jeune pousse propose l’intégration de son interface de programmation sur leur plateforme. Les clients pourront être livrés directement après leurs achats.
Droppa dispose également d’un portefeuille que l’on recharge pour payer les services au sein de l’application. Ce moyen de paiement est plus pratique pour s’acquitter des frais de livraison et d’expédition. De plus, grâce à son partenariat avec Skynet, une entreprise également spécialisée dans la logistique, Droppa a accédé au service de messagerie de l’entreprise. Il est donc possible depuis ce partenariat de demander à être livré via le service de messagerie.
Il faut signaler que la jeune pousse sud-africaine est en pleine croissance. La version Android de son application a déjà été livrée plus de 10 000 fois, selon les statistiques de Play Store.
Adoni Conrad Quenum
Lire aussi :
Nigeria : Jand2Gidi s’est spécialisée dans l’import-export et les livraisons à l’échelle locale