La technologie s’impose de plus en plus dans l'évolution dans de nombreux secteurs. Dans le showbiz, des entrepreneurs nigérians ont lancé une solution pour résoudre des problèmes inhérents au secteur.
Boomkit est une solution numérique développée par une jeune pousse nigériane du même nom. Elle permet aux artistes indépendants de distribuer leurs musiques de façon numérique et de construire une base de fans. La start-up a été lancée en 2021 par Abiola Hamzat et Ridwan Jimoh.
« La perception des redevances a toujours été un problème pour les artistes africains, et la plupart des artistes africains finissent par perdre leurs revenus provenant des ventes de musique. Les sociétés de distribution américaines populaires comme Tunecore et CD Baby exigeront qu’un artiste fournisse un compte PayPal avant de pouvoir traiter les gains, mais malheureusement PayPal n’est pas disponible dans la plupart des pays africains », a indiqué Abiola Hamzat.
Disposant d’une application mobile accessible sur Android et iOS, Boomkit facilite la perception de ses gains via des comptes bancaires locaux. Les artistes peuvent également recevoir des financements de la part de leurs fans grâce à SupportME, une fonction intégrée à la solution numérique. « Cela crée une nouvelle source de revenus pour les artistes indépendants. Avec l’avance sur les redevances, le crédit est garanti par leurs revenus projetés sur les ventes de musique », a ajouté Abiola Hamzat.
Boomkit aide aussi à distribuer la musique sur toutes les autres plateformes numériques comme Apple Music, Spotify, TIDAL, Boomplay, Audiomack et plus de 150 magasins numériques. La plateforme compte plus de 10 000 utilisateurs et plus de 3 000 chansons ont déjà été diffusées. Elle propose aux artistes indépendants des forfaits allant de 0 à 20 $. Bien que Boomkit ne soit pas encore officiellement présent dans ces pays, des artistes du Ghana, d’Afrique du Sud, du Kenya, de la Tanzanie ou encore du Rwanda utilisent l’application. Quant à la start-up, elle prévoit se lancer au Ghana et en Afrique du Sud dans un avenir proche, selon les propos d’Abiola Hamzat.
Adoni Conrad Quenum
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Avec plus de 500 millions d’internautes, le continent africain dispose des ressources nécessaires pour abriter un réseau social influent. Des entrepreneurs locaux ont mis en place plusieurs solutions dans divers pays.
Dikalo est une plateforme numérique développée par une start-up camerounaise du même nom. Elle permet aux utilisateurs d’interagir, d’échanger des messages avec n'importe qui, n'importe où et sans avoir besoin de partager leurs informations personnelles. La start-up a été fondée en 2016 par Alain Ekambi dans le but de doter les Africains d’un réseau social typiquement du continent.
L’application mobile est uniquement disponible pour les utilisateurs d’Android. Elle intègre des fonctions communes à la plupart des applications de messagerie instantanée telles que les messages texte, les fichiers multimédias ou encore les messages vocaux. Dikalo dispose également de la fonction sticker, ces autocollants qui ont révolutionné l’art de la communication sur les réseaux sociaux. On y retrouve ainsi divers stickers qui représentent des contrées africaines, par exemple les naïja stickers du Nigeria ou les zouzoukwa de Côte d’Ivoire.
Contrairement à WhatsApp, l’inscription sur l’application requiert plutôt la création d’un pseudonyme, un e-mail et un mot de passe. L’application génère après un code unique qui permet de valider l’inscription. Dikalo procède ainsi pour protéger les données personnelles des utilisateurs. L’application camerounaise essaye d’être la plus transparente possible dans la gestion des données personnelles de ses utilisateurs.
L’application revendique plus de 100 000 abonnés dont 87 000 seraient actifs. « La plupart de nos utilisateurs viennent du Cameroun et de la Côte d’Ivoire. Notre objectif principal est de devenir numéro un partout. J’adorerais que nous soyons grands dans des pays comme l’Afrique du Sud, le Kenya, le Ghana, le Nigeria, le Rwanda, l’Algérie… Nous y arriverons », indique Alain Ekambi. Il songe à y intégrer une solution de paiement mobile pour la rendre plus complète.
Adoni Conrad Quenum
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Le commerce électronique a pris de l’ampleur en Afrique depuis la Covid-19. Des plateformes émergent dans différentes parties du continent pour satisfaire les populations et offrir de nouvelles opportunités aux commerçants traditionnels.
Kwely est une plateforme numérique de commerce électronique business-to-business (B2B) développée par une start-up sénégalaise du même nom. Elle veut permettre aux producteurs locaux d’exporter aisément leurs produits. La start-up, basée au Sénégal et aux Etats-Unis, a été fondée en 2019 par Birame N. Sock (photo). Elle juge que les produits « made in africa » ont leur place sur le marché mondial et ambitionne de faire de sa plateforme l'Alibaba du continent. Elle a déjà levé 1,7 million $ pour mener à bien son projet.
Birame N. Sock explique que sa firme « s'efforce de relier les points entre les producteurs africains locaux, les consommateurs mondiaux et les acheteurs internationaux. L’objectif est d'être la principale plateforme africaine de commerce électronique B2B, qui redéfinit la perception des produits africains et la façon dont les acheteurs et les vendeurs africains effectuent des transactions entre eux et avec le reste du monde ».
Pour atteindre les producteurs locaux, la start-up a mis en place un programme d’incubation appelé Tekki. C’est la meilleure façon de rejoindre les fournisseurs de la start-up. Kwely en est à la deuxième cohorte et les objectifs sont entre autres d’améliorer l'emballage des produits locaux afin qu'ils puissent répondre aux normes requises sur les marchés internationaux, de développer une stratégie commerciale internationale évolutive et adéquate, ou encore de créer une stratégie marketing et de « Storytelling » autour des marques et des produits afin de les introduire sur les marchés ciblés.
Pour un producteur lambda, elle se charge ainsi de créer une image de marque prête pour exportation et offre des services de stratégie marketing et de distribution via sa plateforme B2B. Des produits de beauté, des aliments ou des accessoires pour la maison sont autant de produits que commercialise Kwely. C’est de cette façon qu’elle prévoit d'impacter son secteur sur le continent et atteindre son ambition de devenir l'Alibaba africain.
Adoni Conrad Quenum
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Depuis quelques années, le dropshipping connaît du succès dans le monde. Au Ghana, une start-up a mis en place un modèle similaire pour lancer sa solution numérique.
Tendo est une solution numérique développée par une start-up ghanéenne du même nom. Elle permet de mettre en relation les grossistes locaux et les dropshippers. La start-up a été fondée en 2020 par Felix Manford et Primerose Ruvimbo Katena. Elle a déjà levé plus de 220 000 $ pour soutenir sa croissance dans la sous-région. Tendo s’est d’ailleurs lancée sur le marché nigérian en 2022.
Felix Manford explique que « les personnes qui souhaitent vendre en ligne doivent économiser de l'argent, visiter des centaines de fournisseurs pour en trouver un de confiance et risquer de perdre leur capital en stockant des marchandises. Au-delà de cela, ils doivent supporter des coûts de logistique et d'entreposage ».
La solution supprime cette difficulté supplémentaire et permet à tout le monde de devenir commerçant. « Tendo permet à quiconque de démarrer son activité en ligne sans investir de capital », indique la plateforme. Il suffit d’ajouter des bénéfices aux produits et de les partager en ligne. Lorsque le client passe commande auprès de vous, vous le passez à votre tour sur Tendo avec les coordonnées du client. La start-up livrera en votre nom et enverra votre profit. C’est le principe du dropshipping.
Tendo dispose d’une application mobile accessible sur Android et sur iOS, de quoi travailler depuis son smartphone, de n’importe où, n’importe quand. Elle offre aussi la possibilité de devenir un fournisseur. Dans ce cas, les grossistes pourront aisément bénéficier du réseau de Tendo pour écouler rapidement leurs stocks. En 2022, la jeune pousse ghanéenne a été sélectionnée pour participer à la cohorte d’hiver de l’accélérateur californien Y Combinator.
Adoni Conrad Quenum
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Les fondateurs ont pu développer, depuis 2018, une communauté sur les médias sociaux pour aider les étudiants dans l’apprentissage de leurs cours. L’idée a évolué pour donner naissance à une solution numérique.
Stranerd est une solution edtech développée par une jeune pousse nigériane du même nom. Elle permet aux étudiants de s’aider dans diverses matières en posant ou en répondant à des questions de cours. Les meilleurs étudiants sont d’ailleurs récompensés pour leur interaction sur la plateforme. La start-up a été fondée en 2021 par Jeremiah Godwin et Timmy Salami.
« Notre objectif est de construire la plus grande communauté d'étudiants où la collaboration et l'innovation prospèrent afin de créer des opportunités pour l'étudiant de fonctionner au plus haut niveau possible et d'apporter le plus de valeur à la communauté estudiantine. Nous avons l'intention de le faire en favorisant l'apprentissage entre pairs en donnant aux étudiants les outils nécessaires pour collaborer et résoudre leurs problèmes », a déclaré Jeremiah Godwin.
Disponible en application mobile uniquement sur Android, la solution aide à mieux se préparer pour les examens grâce à des flashcards, des notes et les diverses réponses aux questions. Les flashcards sont des cartes qui comportent des questions sur une face et les réponses sur l’autre. Les notes, quant à elles, sont des résumés précis et concis sur divers sujets dans de nombreuses matières.
L’interface de la solution est épurée et ergonomique, du genre gamifié, ce qui incite les étudiants à passer assez de temps sur la plateforme comme sur l’application. En ce qui concerne l’inscription, il faudra fournir quelques informations personnelles et créer un mot de passe pour accéder à l’univers Stranerd des études. Le modèle économique de la start-up est basé sur les services de tutorat et l’aide aux devoirs par la messagerie directe des réseaux sociaux.
L’idée est partie des réseaux sociaux, en l’occurrence une page sur Instagram, pour aboutir à une solution numérique telle qu’on la connaît. En 2022, la start-up a été sélectionnée avec 44 autres pour participer à la deuxième édition du programme d'accélération Future of Work Africa.
Adoni Conrad Quenum
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La signature électronique entre dans un cadre juridique précis au Maroc via les lois 53-05 et 43-20 du code civil. C’est dans ce cadre qu’un entrepreneur franco-marocain a décidé de se lancer dans une nouvelle aventure.
DamaneSign est une solution numérique développée par une start-up marocaine éponyme. Elle permet de numériser les signatures, de les authentifier et de digitaliser les processus de contractualisation. La start-up a été fondée en 2021 par Zouhair Hamdaoui. Sa solution a été bien reçue dans l’écosystème technologique marocain, car elle est apparue quelques mois après l’adoption d’une loi sur la confiance numérique.
Zouhair Hamdaoui explique que « le produit est une solution SaaS (en ligne) qui permet de signer et faire signer des documents en toute sécurité. Nous allons créer des transactions entre l’entreprise et le client et nous jouons le rôle de tiers de confiance. Nous leur permettons de signer différents documents contractuels et gérer les transactions avec plusieurs signataires ou documents ».
La solution permet ainsi aux utilisateurs de signer et faire signer des documents en toute sécurité. Chaque signataire est invité par e-mail à signer grâce à la saisie d’un code SMS. « Un agent prépare le document (contrat, devis, facture…) pour signature électronique sur la plateforme DamaneSign. Le destinataire reçoit par e-mail les documents pour lecture et signature », indique Zouhair Hamdaoui.
Les données sont conservées dans un centre de données dans le royaume chérifien. Les utilisateurs, entreprises ou particuliers, doivent absolument disposer d’un compte sur la plateforme. Si l’inscription est effectuée au nom d’une entreprise, il faudra fournir des informations sur le nombre d’employés, l’email professionnel de celui qui renseigne les données, son poste au sein de l’entreprise, etc.
La start-up propose des packs de signatures à divers prix. Un pack de 25 signatures pour 300 dirhams (28,56 $) et un de 500 signatures pour 3 999 dirhams. Pour rappel, une signature peut inclure plusieurs signataires et documents.
Adoni Conrad Quenum
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Neuf ans après le lancement de ses activités, iProcure multiplie les levées de fonds. La plateforme a mobilisé à ce jour environ 17,2 millions $ pour accroître ses activités.
La start-up kényane iProcure, spécialisée dans les technologies agricoles, a récemment obtenu un financement de série B de 10,2 millions de dollars dirigé par Investisseurs & Partenaires.
« Nous allons allouer une partie des ressources à l'introduction de produits moins chers et de meilleure qualité que nous fournirons à des acteurs internationaux », a déclaré Stefano Carcoforo, cofondateur et directeur des données et de la croissance d’iProcure.
Le financement, structuré sous forme de dettes et de capitaux propres, va permettre à la plateforme agricole d’étendre ses activités dans d’autres pays d’Afrique de l’Est, notamment l’Ouganda et la Tanzanie. Il permettra également à iProcure de lancer une offre de crédit permettant aux détaillants agricoles d'acheter des fournitures à crédit.
Créée en 2013, iProcure connecte actuellement 5 000 agro-commerçants à des producteurs agricoles et envisage de renforcer sa base de partenaires et détaillants, et d'accroître sa livraison du dernier kilomètre. L’entreprise supprime les multiples niveaux d'intermédiaires dans la chaîne d'approvisionnement agricole traditionnelle et fournit des informations technologiques sur les niveaux d'approvisionnement et les prix. En plus des services d'approvisionnement et du « last mile delivery » aux négociants en produits agricoles, iProcure fournit des informations commerciales et une gestion des stocks basée sur les données tout au long des chaînes d'approvisionnement.
Pour Abel Boreto, directeur adjoint des investissements chez Novastar Ventures, l’entrée d’iProcure sur les marchés de la Tanzanie et de l'Ouganda apportera sans aucun doute une immense valeur ajoutée au secteur agricole.
Samira Njoya
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Le développement de l’économie numérique à travers le monde a également suscité l’apparition de nouvelles activités professionnelles. Dans de nombreux pays, ils ont entraîné de nouveaux défis sur divers aspects, notamment légal, fiscal ou encore déontologique.
Le ministre délégué auprès du Premier ministre chargé de l'Économie de la connaissance et des Start-up, Yacine El Mahdi Oualid (photo), a apporté des précisions quant au projet de loi sur l’auto-entrepreneuriat que prépare son département. Jeudi 18 août, sur sa page Facebook, il a expliqué que le texte juridique qui exclut les professions libérales, les activités réglementées ainsi que les artisans sera bientôt présenté au Parlement. Il tentera d’encadrer de nouvelles activités économiques qui ont émergé avec l'émergence de l'économie numérique.
Parmi les métiers numériques dans l’ère du temps que couvrira le nouveau cadre légal figurent entre autres celui des influenceurs web, e-marketistes, développeurs d'applications web et téléphoniques, infographes, etc. Le ministre indique que cette loi apportera plusieurs avantages tels que « l’inscription en ligne, une comptabilité simplifiée, un régime fiscal préférentiel, la couverture sociale, l’ouverture d’un compte bancaire commercial, la possibilité de localiser l’activité sur le lieu de résidence ou dans des espaces de travail partagés ».
Approuvé par le gouvernement lors du Conseil des ministres du mercredi 13 juillet, le projet de loi sur l’auto-entrepreneuriat est né pour restreindre de potentielles dérives suscitées par divers auto-entrepreneurs numériques. Le 9 août 2021, la justice algérienne avait condamné quatre jeunes influenceurs web à six mois de prison pour escroquerie et association de malfaiteurs dans l’affaire Future Gate, une agence fictive d’accompagnement estudiantine dans des universités étrangères à laquelle ils avaient prêté leur influence.
Selon le ministre délégué auprès du Premier ministre chargé de l’Economie de la connaissance et des Start-up, la loi sur l'auto-entrepreneuriat encouragera l'esprit d'entreprise, facilitera l'accès des jeunes au marché du travail par le biais du travail indépendant, réduira le nombre de personnes actives sur le marché parallèle, facilitera l'exportation des services numériques, contribuera à l’économie nationale.
Muriel Edjo
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Depuis la crise de la Covid-19, le travail à distance est rentré dans les habitudes de nombreuses entreprises. Se tourner vers des employés vivant dans des pays étrangers ne fait plus peur, ce qui est une aubaine pour les chercheurs d’emplois.
Talenteum est une solution développée par une start-up mauricienne du même nom. Elle permet aux entreprises de recruter des talents en ligne dans tous les pays d’Afrique. La jeune pousse a été fondée par Nicolas Goldstein et John Benatouil dans le but d’aider les start-up et les entreprises qui ne disposent pas de services de ressources humaines.
Que l’entreprise soit à la recherche d’un comptable, d’un développeur ou d’un chef de projet, il est possible de retrouver le profil sur Talenteum. La firme mauricienne dispose d’une communauté active, riche en talents africains. Il suffit aux entreprises de souscrire à un abonnement mensuel ou annuel sur la plateforme pour lancer un processus de recrutement.
Les boutons « je cherche un emploi » et « je veux recruter » sont accessibles depuis la home page. Pour recruter, l’entreprise remplit un formulaire où elle suit des instructions. Elle fournira toutes les informations pertinentes sur le profil de l’employé recherché. Talenteum, à son tour, va publier l’annonce et collecter les CV correspondants. Un premier tri est effectué en faisant passer des entretiens aux présélectionnés.
Talenteum a été classée au Palmarès 2019 de MyAfricanStartup.com parmi 100 start-up africaines. En 2020, elle a participé au World Summit for Migration and Development et a fait partie des finalistes et ses fondateurs se sont rendus en Équateur pour présenter leur solution lors du Migration Challenge dirigée par l'OIE (Organisation internationale des employeurs) et Seedstars.
Adoni Conrad Quenum
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L’île Maurice est l’un des pays qui disposent d’un bon écosystème pour l’émergence des start-up. Des tech entrepreneurs s’y réfugient pour domicilier leur entreprise ou pour lancer des solutions technologiques intéressantes.
Bongéni est une plateforme numérique développée par une start-up mauricienne du même nom. Elle permet aux particuliers et aux entreprises d’accéder à des services de livraison et de déménagement à la demande. La start-up a été fondée en 2019 par Philipp Demidoff.
« Nous avons été positivement surpris par la diversité d'utilisation de la plateforme. Les gens commandent tout : du déjeuner à la livraison de fleurs en passant par le déménagement d'appartements et de meubles […] Ce nouveau type de relations économiques, qui a été rendu possible par l'adoption généralisée des smartphones compatibles GPS, a le potentiel d'améliorer la vie des gens, de contribuer à réduire les disparités dans la répartition des richesses et, en même temps, d'avoir un impact positif sur l'environnement », indique Philipp Demidoff.
Grâce à l’application mobile compatible sur Android et sur iOS, les utilisateurs peuvent aisément accéder aux divers services proposés par la jeune pousse. Que ce soit la livraison en pharmacie, la livraison d’achats, la livraison de meubles, le déménagement d'entrepôt ou encore d’appartement, Bongéni rend tous ces services abordables, prévisibles et flexibles.
La jeune pousse propose également une fonction qui permet d’obtenir le devis avant validation de la course. Il faudrait néanmoins renseigner le type de véhicule, la date et l'heure pour obtenir un devis instantané. Une fonction qui permet de suivre son colis en temps réel est également disponible sur l’application. Pour l’instant, Bongéni ne dispose pas d’un plan d’expansion géographique. Elle se concentre sur le marché mauricien qu’elle juge complexe et espère un tour de table pour soutenir sa croissance sur l'île.
Adoni Conrad Quenum
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