Dans les grandes villes du monde, la gestion des déchets n’est pas une sinécure. Les villes africaines n’échappent pas à la donne, ce qui a amené les entrepreneurs locaux à mettre en place des solutions technologiques pour lutter contre ce fléau.

Scrapays est une solution numérique développée par une jeune pousse nigériane du même nom. Elle permet aux ménages et aux entreprises de vendre leurs déchets recyclables. La start-up a été fondée en 2020 par Tope Sulaimon, Boluwatife Arewa et Olumide Ogunleye.

La solution aide les ménages et les entreprises à s’inscrire auprès d’agents collecteurs qui dépendent de Scrapays. Ces agents passent dans les ménages et les entreprises ramasser les ordures et les trient de façon à vendre les ordures recyclables à la start-up. L'application aide les différentes parties à se rencontrer afin d’effectuer les transactions. Il est important de souligner que chacune des parties est préalablement inscrite sur l’application en fournissant les informations nécessaires.

Pour impliquer les populations ne disposant pas d’Internet, Scrapays a mis en place un code USSD. Tout le monde peut rejoindre ainsi le creuset mis en place par la start-up en devenant un agent collecteur de déchets ou un participant aux discussions relatives à la gestion des déchets. En ce qui concerne les déchets recyclables, on retrouve diverses matières comme les plastiques, les métaux, l'aluminium, le papier ou encore le carton.

En 2020, la start-up a revendiqué avoir collecté plus de 150 000 kilogrammes de déchets solides. Elle a ainsi généré plus de 60 000 $ à la vente. Avec la mise en place du service qui permet aux particuliers de démarrer, de développer et de faire évoluer leurs mini-entreprises de recyclage, Scrapays espère gagner plus. En 2022, elle a été sélectionnée avec cinq autres start-up pour prendre part au programme de l’accélérateur OceanHub Africa.

Adoni Conrad Quenum

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Le big data est très sollicité dans divers secteurs d’activité. Il permet d’être plus efficace dans certaines situations et de suivre le rythme de la révolution technologique en cours. Appliquées au marketing, les mégadonnées révolutionnent la concurrence dans le secteur de la vente.

Rwazi est une solution numérique développée par une start-up mauricienne du même nom. Elle permet aux entreprises de suivre l’évolution de leurs concurrents grâce à diverses données collectées sur le terrain. La start-up a été fondée en 2018 par Joseph Rutakangwa (photo, à droite) et est déjà présente, en plus de l'île Maurice, en Ouganda, en Zambie et au Rwanda.

C’est grâce à une application mobile que la start-up collecte des informations sur diverses marques dans les marchés et les points de vente. Elle engage des personnes à temps partiel pour effectuer ce travail. Quant aux clients, ils disposent d’un tableau de bord sur l’application, après s’être dûment inscrit, pour suivre en temps réel l’évolution des prix de leurs concurrents.

Selon Joseph Rutakangwa, « les entreprises s'abonnent pour activer le cycle où elles veulent optimiser la distribution. Par exemple, vous êtes Coca-Cola, et vous vous abonnez pour que nous vous fournissons un flux en direct sur la disponibilité, la visibilité et les prix de Coca-Cola par rapport à Pepsi à Lagos, tout au long de l'année. Grâce à cela, vous répertoriez et réapprovisionnez rapidement pour augmenter votre part de marché ».

En plus de suivre diverses données, la start-up propose aux clients des analyses et des prédictions en temps réel ce qui permet d’ajuster ou non sa politique commerciale. Rwazi emploie plus de 20 000 « mappers » dans 50 pays d’Afrique, d’Asie du Sud et de l’Amérique pour effectuer des analyses fiables et pertinentes pour ses clients. Elle travaille également avec plus de 500 entreprises. « Nous donnons aux petites et moyennes entreprises un accès direct aux données psychographiques de leurs clients, ce qui peut les aider à déterminer comment les servir au mieux », a indiqué la jeune pousse.

Adoni Conrad Quenum

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Depuis la pandémie de Covid-19, l’edtech est devenue un secteur intéressant pour les grandes firmes mondiales. Les tech entrepreneurs locaux se sont également positionnés sur le marché pour offrir aux apprenants une éducation de qualité.

Smartprof est une solution numérique développée par une jeune pousse marocaine du même nom. Elle permet de trouver un professeur particulier en moins de 24 heures. La start-up, basée à Casablanca, a été fondée en 2018 par Faiz Mustapha. Elle a déjà reçu plus de 50 000 $ pour entre autres soutenir sa croissance.

C’est depuis un ordinateur ou un smartphone qu’élèves et professeurs peuvent s’inscrire sur la plateforme en renseignant des informations telles que nom, prénom, e-mail ou encore numéro de téléphone. Avant d’opter pour un professeur, l’élève reçoit un cours d’essai gratuit de celui-ci. Si c’est concluant, il peut débuter avec ledit professeur et la plateforme va se charger de suivre sa progression sur toute la période du mentorat. Les cours peuvent se dérouler en ligne ou en présentiel à domicile.

En ce qui concerne les professeurs, ils peuvent directement s’inscrire sur la plateforme et rejoindre la communauté des tuteurs de Smartprof. « Tous nos professeurs sont issus des grandes écoles et universités les plus prestigieuses », indique la plateforme. Avant de postuler, il faudrait avoir un bon curriculum vitae. Il faut signaler que les tuteurs de Smartprof ont la possibilité de gagner jusqu’à 3 200 dirhams (292,7 $) par mois.

La start-up revendique plus de 300 professeurs dans plus de 25 matières et plus 3 000 heures de tutorat réalisées. En 2022, elle figure parmi les lauréats de la 12e édition du Prix Orange de l’entrepreneur social. Smartprof est classé troisième et participera à la phase finale de la compétition au cours de laquelle des start-up de 17 pays d'Afrique et du Moyen-Orient vont se disputer les prix.

Adoni Conrad Quenum

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Bien que la carrière professionnelle du jeune tech entrepreneur soit relativement courte, elle est cependant riche d’expérience. Ponctuée de plusieurs postes de développeur Web ou logiciel, elle continue de s’étoffer grâce à sa double casquette d’employé et de patron.

Dawit Nigusu (photo) est un informaticien éthiopien diplômé de l’université d’Addis-Abeba. Titulaire d’un bachelor en génie logiciel obtenu en 2018, il est le président-directeur général de la start-up Shemach qu’il a cofondée avec Yihunsew Getahun.

Fondée en 2020, la société opère une place de marché numérique éponyme, business to business (B2B), qui fait la joie des petits commerçants au détail en Éthiopie.  Dessus, ils peuvent commander des produits de grande consommation à une grande variété de fournisseurs à travers le pays, payer directement en ligne, accéder même à de la marchandise à crédit et payer plus tard. Shemach revendique déjà plus de 2 700 détaillants enregistrés sur sa plateforme, qui s’approvisionnent auprès de onze fournisseurs de marques locales.

Grâce au succès rencontré par Shemach, dirigé par Dawit Nigusu, la start-up a été retenue en septembre 2022 par l’accélérateur The Baobab Network pour faire partie de sa dernière cohorte. Elle bénéficiera d’une formation intense de mise à niveau de ses capacités opérationnelles pour stimuler sa croissance et d’une somme de 50 000 $ dollars pour financer son développement.

Développeur Full Stack sénior chez l’éditeur et distributeur américain de livres pour enfants, Scholastic Corporation, depuis 2021, Dawit Nigusu a débuté sa vie professionnelle en 2017 comme stagiaire ingénieur logiciel chez iCog Labsn, une entreprise de recherche et développement sur l’intelligence artificielle et la robotique basée à Addis-Abeba.

En avril 2018, Dawit Nigusu rejoint l’université d’Addis-Abeba comme développeur logiciel junior. Il y travaillera sur plusieurs projets comme la conception et la création d’une plateforme de gestion de documents en ligne. En août de la même année, il s’en va chez L-IFT, une entreprise sociale spécialisée dans la transformation financière des personnes à faible revenu. Il y est React Developer jusqu’en janvier 2019. En parallèle, il est également développeur de logiciels au sein de l’entreprise technologique de mobilité ZayRide d’octobre 2018 à janvier 2019.

En juin 2019, il est recruté par l'Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) en Ethiopie comme ingénieur logiciel principal. Toujours employé chez L-IFT, il monte en grade et devient développeur Web full Stack sénior d’août 2019 à décembre 2020. Il se lance aussi dans l’entrepreneuriat technologique en fondant sa société d’e-commerce. Toujours membre du personnel de la FAO, il est nommé consultant en génie logiciel. Il occupera cette fonction d’août 2021 à janvier 2022 tout en se consacrant à Shemach.

Melchior Koba

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Depuis quelques années, les applications de streaming se multiplient dans le monde. Certaines gloires musicales du continent sont oubliées sur plusieurs plateformes, ce qui a amené des tech entrepreneurs du continent à se lancer également sur ce marché.

Baziks est une solution numérique développée par une start-up congolaise éponyme. Elle permet d’accéder, depuis un smartphone, aux chansons congolaises d’hier et d’aujourd’hui. La start-up, basée à Kinshasa, a été fondée par Baya Ciamala (photo) en 2016. Pour diverses raisons, c’est seulement en 2019 que l’entreprise a été enregistrée ; et elle a véritablement lancé la solution en 2021.

« Baziks, c'est la première application de streaming musical 100% local qui veut combattre la piraterie et promouvoir en même temps l'entrepreneuriat des jeunes, c'est-à-dire que nous allons essayer d'accompagner les artistes pour éduquer la population à arrêter de prendre des copies MP3 dans les coins des rues », a indiqué Baya Ciamala.

L’application est uniquement disponible sur Android. Après téléchargement, vous pouvez y surfer sans pouvoir écouter de la musique. Cette action est consécutive à la souscription à un abonnement ou à l’achat d’un « pass miziki ». Il existe l’abonnement de 0,15 $ qui donne accès au catalogue pour une journée avec de la publicité. Les abonnements hebdomadaire et mensuel valent respectivement 0,75 $ et 2,99 $ et donnent accès à tout le catalogue sans publicité. Il est également possible de personnaliser l’interface, d’obtenir des bonus et aussi des récompenses. Les abonnements se font via Orange Money.

Le pass miziki est une carte qui dispose d’un code caché. Comme l’abonnement, il existe trois catégories de pass : celle de 0,1 $, celle de 0,7 $ et celle de 2,99 $. Il est possible de commander un pass miziki en ligne et de bénéficier d’une livraison électronique ou physique gratuite partout en RDC. Rappelons que le catalogue de la plateforme est 100% musique africaine avec une prédominance des musiques des deux Congo.

Selon les données de Play Store, l’application a déjà été téléchargée par plus d’un millier d’internautes. En 2021, la start-up a remporté le premier prix du Prix Orange de l’entrepreneur social en RDC. Baziks est repartie avec un chèque d’un montant de 6 000 $.

Adoni Conrad Quenum

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Au Maroc, 45,1% de la production alimentaire est gaspillée et plus de 137 dollars en moyenne du budget des foyers sont consacrés au gaspillage alimentaire, selon Foodeals, une start-up locale qui a décidé de se pencher sur le problème.

Foodeals est une solution numérique développée par une start-up marocaine du même nom. Son ultime but est de lutter contre le gaspillage alimentaire en connectant les utilisateurs aux restaurants, aux hôtels, ou encore aux pâtisseries pour effectuer de bonnes affaires. La start-up, basée dans la ville de Fès, a été fondée en 2020 par Yassine Bentaleb.

La solution dispose d’une application mobile accessible sur Android et iOS. Après téléchargement, il faudra s’inscrire en fournissant des informations personnelles telles que le nom, le prénom puis créer un mot de passe. La plateforme permet également de s’inscrire via un compte Google.

Divers établissements proposent des produits sur la plateforme avec des réductions plus ou moins importantes. Au lieu que ces produits finissent dans les poubelles, ils servent à des familles, des orphelinats ou encore des associations. D’ailleurs, la start-up a signé un partenariat avec une association pour écouler plus de denrées.

Sur ce point, Yassine Bentaleb explique que « cette association sera notre interlocuteur associatif unique. Toutes les transactions seront sur notre application : les grandes surfaces vont poster leurs offres de produits invendus et dont la DLC est très proche (entre J-3 et J-1), puis les associations inscrites peuvent commander ».

En 2022, la start-up a été sélectionnée parmi les finalistes du Prix Orange de l’entrepreneuriat social. Elle a terminé au deuxième rang et sera présente pour la phase continentale.

Adoni Conrad Quenum

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Le succès des plateformes de commerce électronique en Afrique n’est plus à démontrer. Dans le but de faire connaître leurs articles avant-gardistes, des tech entrepreneures tunisiennes se sont lancées à l’assaut du marché tunisien en mettant en place une plateforme spécialisée.

Khalta est une plateforme de commerce électronique développée par une start-up tunisienne du même nom. Elle permet de se procurer divers articles d’art, en l’occurrence les produits en béton, sur sa plateforme spécialisée. La jeune pousse a été lancée en 2017 par Imen Farah et Molka Ayadi, deux amies d’enfance qui se sont retrouvées plus tard à l’école d’architecture.

Tout se déroule sur la plateforme web de la solution où l’on retrouve divers articles pour la commercialisation. Entre autres, on peut citer des articles de décoration, d’ameublement, d’art de la table ou encore des luminaires. La particularité, comme on le disait supra, est qu’ils sont tous fabriqués avec du béton. Il est possible de naviguer sur la plateforme sans disposer d’un compte. Mais lorsque vous voulez passer action, ce détail s’impose car il faudrait remplir la facture avec vos informations.

La start-up ne dispose pas d’application mobile. Outre sa plateforme web, elle mise sur ses divers réseaux sociaux et sa boutique physique. Il est possible d’entamer des discussions via WhatsApp pour en apprendre davantage sur un article ou apprécier les détails sur un article sur Pinterest. La livraison est gratuite à partir d’un montant de 150 dinars (46,25 $) et le retrait en boutique d’un article acheté en ligne est également gratuit.

Par ailleurs, la start-up embarque plusieurs moyens de paiement tels que les cartes bancaires et Paymee, une fintech tunisienne qui fournit des solutions d’acceptation de paiement en ligne par carte.

En ce qui concerne les récompenses, la start-up a été sélectionnée parmi les 3 meilleures start-up tunisiennes lors de la deuxième édition du concours BloomMasters en 2018. Le concours a été lancé par la Fondation BIAT pour la jeunesse, en partenariat avec Mit Enterprise.

Adoni Conrad Quenum

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Après l’acquisition de 100 % des parts de Diago en juin dernier, la start-up Chari annonce l’arrivée d’un nouvel investisseur dans son tour de table.

Chari.ma, une plateforme marocaine qui permet aux commerces de proximité de commander des biens de grande consommation et d’être rapidement livrés, a procédé à la levée d’un million de dollars d'Endeavor Catalyst dans le cadre de son tour de table.

Le financement obtenu va permettre à la start-up de renforcer sa présence en Afrique et d'amorcer son virage vers la fintech en finançant l'acquisition d'Axa Crédit, sous réserve de l'approbation de la Banque centrale.

« C'est un bon signe de voir que des fonds d'investissement étrangers renommés s'intéressent aux start-up marocaines ; cela augure d'un décollage rapide de la scène start-up marocaine. C'est un privilège d'accueillir Endeavor Catalyst parmi nos investisseurs, qui rejoint ainsi d'autres investisseurs tels que Y Combinator, Orange, Rocket Internet, ou encore la dotation de l'université Harvard », a commenté le co-fondateur de Chari, Ismael Belkhayat.

Cette opération survient huit mois après sa dernière levée de fonds pour un montant non dévoilé auprès du fonds de capital-risque saoudien Khwarizmi Ventures (KV) et d’autres investisseurs, dont AirAngels et Afri Mobility. Ces fonds devaient servir à l’entreprise à se lancer dans le segment « buy now and pay later ».

Fondée en 2020 par Ismael Belkhayat et Sophia Alj, la plateforme électronique B2B Chari, destinée aux épiceries locales des pays d'Afrique francophone, permet d'acheter des produits de consommation et de bénéficier de délais de paiement. Elle collabore avec plus de 50 % des magasins de proximité de Casablanca, s’est étendue à la Tunisie et a annoncé en août 2021 l’acquisition de l’application mobile de vente à crédit Karny.

La plateforme Chari nourrit désormais l’ambition de devenir leader de son modèle en Afrique francophone. Sur la base des résultats en constante progression de la start-up, le chiffre d'affaires global devrait atteindre 50 millions de dollars d'ici la fin 2022.

Samira Njoya

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Dans le but d’aider des entreprises à prendre de l’avance sur leurs concurrents, des tech entrepreneurs kényans ont mis en place une solution numérique sur mesure pour booster les ventes.

Solutech est une solution numérique développée par une jeune pousse kényane du même nom. Elle permet aux utilisateurs, en l’occurrence les commerçants, d'accroître leur chiffre d’affaires. La start-up a été fondée en 2014 par Alexander Odhiambo (photo, à gauche) et trois de ses amis. Elle a pour but de devenir le partenaire d'automatisation des ventes et de la distribution de confiance en Afrique.

« La lutte pour prendre des décisions stratégiques au jour le jour est toujours restée une énorme préoccupation pour les fabricants et les distributeurs. Ils manquent régulièrement de données de distribution précises et opportunes, de visibilité sur les activités de vente sur le terrain et d'inefficacités dues à l'enregistrement manuel traditionnel des activités et à la nature du secteur fragmenté de la vente au détail en Afrique », a indiqué Alexander Odhiambo.

C’est pour résoudre ces diverses situations que la start-up s’est lancée sur le marché. Elle dispose d’une application mobile accessible sur Android et iOS qui permet de recevoir les mises à jour en temps réel des activités d’une entreprise avec laquelle elle travaille. Elle permet de collecter les informations pertinentes, ce qui influence les stratégies et les prises de décisions de ses clients. Elle impacte la gestion des ventes, la logistique et aussi les diverses promotions pour attirer de nouveaux clients.

« Les entreprises ont pu constater une augmentation de la productivité, une réduction des coûts opérationnels et une augmentation des revenus grâce à l'accès à des informations opportunes, précises et pertinentes sur les clients », ajoute Alexander Odhiambo. La start-up revendique 4 000 utilisateurs quotidiens de sa solution, plus de 750 millions $ de vente et dispose de plus de 60 entreprises comme clients.

Solutech est présente au Kenya, en Ouganda, en Tanzanie, au Rwanda, en Zambie, en RDC, en Éthiopie et au Soudan. En 2022, elle a été sélectionnée parmi les 60 start-up de la deuxième cohorte du Google for Startups Black Founders Fund. Les start-up se partageront un montant de 4 millions $.

Adoni Conrad Quenum

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La pandémie de la Covid-19 a bouleversé les habitudes des Africains. Le commerce en ligne a pris une autre dimension avec l’installation des géants mondiaux sur le continent. Néanmoins, les entrepreneurs locaux proposent également des solutions intéressantes pour exister sur le marché.

Club Tiossane est une plateforme de commerce électronique développée par la firme sénégalaise La Laiterie du Berger. Elle permet aux consommateurs, notamment ceux vivant dans les grandes villes, d’accéder à des produits frais. Anciennement Club Kossam, la solution a vu ses chiffres explosés pendant la période de la pandémie de la Covid-19.

Lucien Diedhiou, manager de Club Tiossane, pense « qu'il y a une nouvelle génération qui change les habitudes. Les hommes et les femmes travaillent maintenant, je suis donc convaincu que les Sénégalais resteront intéressés par nos services ».

C’est uniquement grâce à sa plateforme web et aux réseaux sociaux que le Club Tiossane mène son business. Dans un premier temps, il faut créer un compte sur la plateforme puis il est possible d’accéder aux divers produits disponibles. Elle propose des fruits et légumes, des produits de boucherie, des poissons ou encore des produits d’épicerie.

La plateforme priorise les commandes hebdomadaires. Autrement dit, le client passe commande des produits dont il aura besoin pour la semaine, il choisit son jour de livraison et son moyen de paiement. Il a le choix entre le paiement en ligne ou le paiement à la livraison. Ces détails bouclés, Club Tiossane livre gratuitement tous les produits.

En 2020, la start-up a livré 1300 foyers par semaine dans la capitale Dakar. Elle revendiquait un revenu mensuel moyen de 30 millions FCFA (environ 44 500 $). Club Tiossane a touché 62 millions FCFA au mois d’avril 2020. En 2022, la jeune pousse a été sélectionnée parmi 43 start-up africaines au programme Social & Inclusive Business Camp de l’Agence française de développement.

Adoni Conrad Quenum

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