Les entrepreneurs africains proposent de plus en plus des solutions pour faciliter le quotidien des populations. Dans le secteur de l’éducation, une start-up nigériane met en place une solution numérique utile aux parents d’élèves.

Edusko est une solution numérique développée par une start-up nigériane du même nom. Elle permet aux parents d’élèves de connecter leurs enfants à des écoles privées, de la maternelle à la dernière année du lycée. La start-up, fondée en 2017 par Jide Ayegbusi et Bukola Owobello, veut mettre en place un véritable marché de l’éducation pour aider les familles à offrir une éducation décente à leurs enfants.

Selon Jide Ayegbusi, « les écoles recrutent plus de 70 % de leurs étudiants avec moins de 10 % de leur budget marketing sur notre plateforme. Les parents obtiennent jusqu'à 40 % de réduction sur les frais de scolarité et peuvent accéder facilement à des prêts d'études à faible taux d'intérêt et à des articles de papeterie ».

Pour bénéficier de ces services, il faut disposer d’un compte sur la plateforme. L’inscription requiert certaines informations comme le nom, le prénom, l’adresse mail, le numéro de téléphone et la création d’un mot de passe. Ces informations fournies, l’utilisateur peut accéder à la plateforme. Une barre de recherche permet de chercher les écoles en partenariat avec la jeune pousse.

La start-up revendique être en partenariat avec plus de 4 500 écoles privées, et plus de 50 000 parents, dans les 36 États du Nigeria, ont déjà utilisé la solution pour mettre leurs enfants à l’école. Elle affirme également avoir déjà encaissé plus de 150 000 $ en fonds propres et en subventions. Ses autres sources de revenus proviennent entre autres des intérêts sur les divers prêts. Edusko, uniquement présent au Nigeria, veut s’étendre dans d’autres pays du continent, notamment au Ghana, au Kenya, en Ouganda, en Afrique du Sud et en Égypte dans les cinq prochaines années.

Adoni Conrad Quenum

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La start-up convainc de plus en plus sur le marché local. Un succès prédit en 2021 par AG Partners Afrique qui la considérait en 2021 comme l’une des jeunes entreprises africaines prometteuses dans les catégories IOT, SaaS. Elle l’avait d’ailleurs invité à prendre part au salon VivaTech.

Pozi est une solution numérique développée par une jeune pousse gabonaise du même nom. Elle permet aux propriétaires de véhicule et aux gestionnaires de flotte de suivre leurs engins en temps réel. La start-up a été lancée en novembre 2020 par Loïc Kapitho et Thomas Leluc.

La solution dispose d’une application web et mobile accessible sur Android et iOS. Son utilisation requiert une inscription, puis il faudra planifier un rendez-vous pour l'installation du boîtier Pozi Connect. La start-up envoie un professionnel vers vous pour l'effectuer et c’est le début d’une nouvelle expérience. « Pozi analyse la performance de vos déplacements et identifie les risques et les opportunités liés à l'exploitation sur l'ensemble de vos véhicules (économie de carburant, maîtrise des horaires de circulation, etc.) », indique la jeune pousse.

Il faut souligner qu’elle influence également le conducteur car, via l’application, les comportements à risque vous sont notifiés. Elle permet aussi une géolocalisation en temps réel du véhicule, le suivi de ses activités (kilométrage, durée de circulation) ou encore de connaître les trajets et les zones fréquentées.

Pour profiter des services, Pozi propose des forfaits mensuels et annuels. Les formules Smart et Genius coûtent respectivement 25 000 FCFA (37,88 $) et 35 000 FCFA par véhicule. L’installation du boîtier Pozi Connect est facturée à 15 000 FCFA. Néanmoins, la start-up propose une formule gratuite, mais l’application se contentera d’envoyer divers rappels administratifs.

En Avril 2022, Pozi a atteint les 500 utilisateurs actifs. Elle espère devenir leader sur le marché gabonais d’ici 2024 et conquérir l’Afrique d’ici 2030. « L’atteinte de cet objectif des 500 véhicules marque une nouvelle étape de croissance pour notre start-up : notre ambition est grande et nous sommes conscients qu’elle se concrétise dans notre capacité quotidienne à rester focaliser sur la satisfaction de nos clients », explique Loïc Kapitho.

Adoni Conrad Quenum

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Les services de livraison se multiplient dans les pays africains. Les entrepreneurs se livrent une concurrence farouche sur le terrain pour s’imposer dans les plus grandes villes du continent.

Mapha est une solution numérique développée par une start-up sud-africaine du même nom. Elle permet d’effectuer des livraisons à la demande pour les petites entreprises dans les zones urbaines et périurbaines. La start-up a été fondée en 2017 par Tshidiso Vatsha et Lesego Mokou.

« Mapha utilise une application mobile interactive pour opérer dans le canton tout en utilisant également des vélos comme mode de transport pour soutenir les objectifs fixés par l'entreprise et le pays dans son ensemble », indique la plateforme. Selon Tshidiso Vatsha, « grâce à la plateforme interactive de Mapha, les utilisateurs peuvent désormais commander des marchandises auprès de n'importe quel détaillant de leur choix, sans limiter la portée aux articles périssables tels que la nourriture ».

L’application mobile est accessible sur iOS et sur Android. De là, il est possible d’accéder à tous les services de la start-up. Avant, il faut s’inscrire en renseignant nom, prénom, e-mail, numéro de téléphone et créer un mot de passe. L’utilisateur a la possibilité de devenir un coursier chez Mapha ou de devenir un marchand. Cette option permet aux commerçants d’atteindre de nouveaux clients en s’associant à la jeune pousse.

À ce jour, Mapha revendique 10 778 livraisons, dispose de 312 livreurs et marchands et enregistre 116 nouveaux utilisateurs chaque jour. Elle a été sélectionnée parmi les 60 start-up de la deuxième cohorte du Google for Startups Black Founders Fund in Africa. Les nommées se partageront la somme de 4 millions $. Elle avait figuré parmi les dix start-up sud-africaines sélectionnées pour le programme AlphaCode Incubate. Mapha avait reçu un montant de 10 000 $.

Adoni Conrad Quenum

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A travers l’Afrique, les habitudes de consommation des populations ont changé avec la Covid-19. Les achats en ligne et la livraison à domicile se sont développés. En Algérie, ce segment de marché séduit de plus en plus d’entreprises qui rêvent d’une présence internationale.

Jeudi 15 septembre, la start-up algérienne GroDesto, qui pilote une application mobile de logistique et un site web de vente et de distribution de gros, a annoncé la levée de 200 millions de dinars algériens (1,4 million $). L’argent lui servira à se développer dans l’e-commerce et la grande distribution en Algérie.

Le financement obtenu par GroDesto pour ses ambitions aussi bien nationales qu’internationales est le fruit d’un appel public à l’épargne lancé du 5 mai au 31 août 2022 contre des actions dans SPA GroDesto Innovation. 200 000 actions avaient ainsi été mises en vente pour une valeur nominale de 1 000 dinars. La nouvelle société par actions, dont l’assemblée générale constituante s’est d'ailleurs tenue jeudi 15 septembre, a pour mission de mener à bien l’atteinte des nouveaux objectifs fixés.

En août 2021, la société GroDesto a reçu le label « Projet Innovant » du Comité national de labellisation des start-up, des projets innovants et des incubateurs présidé par le ministère délégué auprès du Premier ministre, chargé de l'Économie de la connaissance et des Start-up. Cette reconnaissance a contribué à asseoir sa confiance dans un projet plus grand.

En Afrique, la Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement (CNUCED) classe l’Algérie dans le top 10 des économies en développement et en transition selon l'indice du commerce électronique B2C. Le marché est porteur de nombreuses opportunités qui ont été renforcées avec la crise de Covid-19. GroDesto en est conscient d'où son investissement pour se positionner durablement sur ce segment.

Muriel Edjo

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En Afrique subsaharienne, le marché de l’automobile est encore relativement petit. Mais il est en forte croissance avec l’augmentation de la population et du niveau de vie moyen.

Stellantis se lance dans la conquête du marché de l’automobile en Afrique. Le groupe aux 14 marques, né de la fusion de Peugeot-Citroën avec Fiat-Chrysler, a indiqué le lundi 12 septembre qu'il avait conclu un partenariat avec Africar Group, une société australienne spécialisée dans les annonces automobiles en Afrique. Les deux sociétés se sont associées pour lancer à Abidjan en Côte d’ivoire Auto24, une start-up africaine de vente de véhicules d’occasion.

Dans le communiqué, Xavier Duchemin, vice-président senior de l'unité commerciale des véhicules d'occasion chez Stellantis, a indiqué que cet investissement rentre dans le cadre de la stratégie de l’entreprise qui « vise à développer notre activité de véhicules d'occasion à l'échelle mondiale de manière audacieuse, pragmatique et agile. L'opération suivra le même schéma que les autres investissements de Stellantis dans l'écosystème des véhicules d'occasion. Les fondateurs vont accélérer le développement de leurs activités tout en capitalisant sur Stellantis mais en conservant l'inventivité, l'énergie et l'agilité qui caractérisent les start-up ».

Selon le rapport de l’Organisation internationale des constructeurs d'automobiles (OICA), le marché des véhicules d’occasion est prometteur en Afrique. Avec une population sans cesse croissante estimée à 1,7 milliard d'habitants d'ici 2030 et un parc automobile estimé à 50 millions d'unités, l’Afrique est la nouvelle cible des sociétés d’automobiles.

Stellantis veut à travers ce partenariat devenir le leader en parts de marché au Moyen-Orient et en Afrique avec plus d'un million de véhicules neufs vendus par an d'ici à 2030. Il pourra donc compter sur la notoriété du groupe Africar qui a permis à plus de 25 millions d'acheteurs et de vendeurs de voitures de négocier des voitures d'occasion par le biais de ses canaux en ligne dans plus de 40 pays d'Afrique subsaharienne.

Pour Axel Peyriere, le cofondateur et PDG d’Africar Group, Auto24 a été lancé dans le but de « renforcer la confiance des clients africains dans le marché des véhicules d’occasion. Un beau défi qui nous permettra d’avoir une expérience d’achat ou de vente de véhicule d’occasion sécuritaire, pratique, digne de confiance et agréable ».

Samira Njoya

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L'accord intervient quelques mois après qu'HotelOnline a bouclé son financement de série A plus tôt dans l'année, soutenu par Yanolja. Une première en Afrique pour la société sud-coréenne de technologie de voyage soutenue par SoftBank et Booking.com.

L’entreprise kényane de technologie de voyage HotelOnline vient d'acquérir de HotelPlus, un fournisseur de logiciels qui compte des clients dans 22 pays. L’entreprise l’a annoncé le mardi 12 septembre sur son compte twitter.

Bien que les conditions d’acquisition n’aient pas été dévoilées, Eric Muliro, le fondateur d’HotelPlus a déclaré qu’il reçoit un paiement de 1,9 million de dollars en actions d'HotelOnline, qui était évalué à 24 millions de dollars avant la transaction. Il a par la même occasion été nommé directeur de la technologie d'HotelOnline.

Cet accord va permettre à HotelOnline d’augmenter considérablement sa clientèle tout en « capitalisant sur les forces combinées des deux entreprises, créant ainsi une force avec laquelle il faut compter dans l'industrie hôtelière d'Afrique de l'Est […] Comme les d'HotelPlus utilisent actuellement des logiciels sur site, cela crée une opportunité d'intégration unique avec nos solutions cloud », a déclaré le cofondateur d'HotelOnline, Havar Bauck.

Dans son rapport de mai 2022, le cabinet de conseil W Hospitality Group chiffre à 14 538 le nombre de chambres d'hôtel qui ont été créées en Afrique de l'Est en 2021, en hausse de 5 % par rapport à 2020 (13 837) ; ce qui place la région au deuxième rang en Afrique sub-saharienne derrière l'Afrique de l'Ouest.

HotelOnline veut profiter de cette acquisition pour devenir un acteur africain solide de la travel-tech avec un ancrage au niveau local et en Afrique où elle compte actuellement plus de 6 000 clients répartis dans 27 pays. Son plan immédiat consiste à conquérir l'Afrique de l'Est en premier, puis le Nigeria et le Sénégal. Pour cela, l’entreprise pourra compter sur son nouveau directeur Eric Muliro, qui a fondé HotelPlus au Kenya il y a 13 ans.

Lancée en 2014, la start-up HotelOnline aide les hôtels à établir et à accroître leur visibilité en ligne. Elle aide ses clients à déployer des moteurs de réservation et à se faire connaître sur des canaux de distribution tels que Booking.com. L’opération a augmenté le nombre de ses clients de plus de plus de 2 200 et a ouvert la porte à des clients supplémentaires, et à des offres uniques comme des solutions de paiement, la tarification pilotée par l'IA et la gestion des revenus.

Samira Njoya

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Son ambition a toujours été de contribuer à l’inclusion financière en Afrique. Après son passage à la société de paris et de jeux en ligne 1960bet, il se lance dans l’entrepreneuriat. Il est aujourd’hui cofondateur de deux entreprises.

Kingsley Nwose (photo) est un économiste et entrepreneur nigérian. Avec ses camarades Yusuf Olalere et Lucky Mark qu’il a rencontrés lors de son passage à la Meltwater Entrepreneurial School of Technologie en 2019, il a fondé l’entreprise Joovlin en août 2020. Il en est d’ailleurs le président-directeur général. Joovlin fournit des solutions fintech et de commerce électronique business to business (B2B). Elle aide les commerçants à gérer leurs stocks directement en ligne, à accroître leurs ventes.

« Nous avons remarqué que de nombreuses personnes ont commencé à vendre sur les réseaux sociaux — WhatsApp, Instagram et Facebook […] Plus de 90% d'entre eux ne stockent aucune marchandise, ils ne publient que des images de produits tendance et les achètent lorsque les commandes sont passées. Ils marchent de magasin en magasin pour récupérer les articles commandés et trouvent également manuellement du personnel logistique pour livrer les commandes », a expliqué  Kingsley Nwose à Disrupt.

« Joovlin a décidé de travailler pour rendre ce processus décousu plus efficace, et l'adoption précoce a été forte […] nous permettons aux détaillants mal desservis à petit budget de vendre sans investissement de capital, mais nous fournissons également un outil de vente directe aux entreprises. Nous les aidons à se connecter directement avec leurs détaillants », a indiqué le président-directeur général.

Diplômé en base de données au NIIT Pune en Inde en 2010, titulaire d’un master en économie monétaire obtenu en 2015 à l’université de Port Harcourt au Nigeria, d’un certificat en entrepreneuriat obtenu en 2017 à l’université Bocconi d’Italie, Kingsley Nwose est aussi cofondateur de la fintech nigériane Bewla en 2017.

Actuellement mentor d’affaires à la fondation Tony Elumelu et à YALI Africa, Kingsley Nwose a commencé sa carrière professionnelle en 2013 au sein de la société de paris et jeux du Nigeria 1960bet. Il y a travaillé en tant que chef secteur dans l’État de Bayelsa jusqu’en 2017. En août 2022, il est devenu l’un des lauréats mondiaux du prix de l’entrepreneuriat pour la migration décerné par Seedstars.

Melchior Koba

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Depuis la pandémie de la Covid-19, le digital est devenu incontournable dans de nombreux domaines d'activités. Un entrepreneur ivoirien a décidé d’utiliser cet outil pour le secteur informel.

Jevebara est une solution numérique développée par la start-up ivoirienne CogIT Business. Elle permet aux travailleurs du secteur informel de trouver et d’exécuter des contrats indépendants. La solution a été lancée en 2022 par Louis Omgba, fondateur de CogIT.

« On a voulu construire une application qui nous serve dans nos affaires quotidiennes. Une plateforme qui permettra à chacun de trouver non seulement une main-d'œuvre mais aussi à des "grouilleurs" de pouvoir se développer », a indiqué Louis Omgba.

La solution dispose d’une application mobile disponible sur Android sur laquelle il faut s’inscrire en remplissant un formulaire. L’utilisateur choisira son profil, grouilleur (travailleur) ou boss (employeur). Après cette étape, il faudra suivre les instructions à la lettre pour valider le compte. Aucun frais d’abonnement n’est demandé.

Le travailleur est payé une fois que le client a validé le travail effectué. Il a la possibilité de lui donner une note, ce qui peut augmenter la notoriété du travailleur. La start-up a instauré un système de coupon pour gérer le paiement des artisans. Les fonds peuvent être retirés via Orange Money, MTN Mobile Money ou encore Wave Money. Depuis son lancement le 27 août 2022, l’application a déjà été téléchargée plus de 1000 fois sur Play Store où elle a une note de 4,6 sur 5.

Adoni Conrad Quenum

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Les entrepreneurs nigérians proposent de plus en plus de solutions pour faciliter la vie au quotidien à leurs concitoyens. Ces solutions sont plus adaptées aux régions urbaines quand elle n’embarque pas de code USSD.

Chowdeck est une solution numérique développée par une start-up nigériane. Elle permet aux utilisateurs de recevoir rapidement leurs commandes de nourriture. La start-up, spécialisée dans la livraison de repas, a été fondée en 2021 par Femi Aluko, Olumide Ojo et Lanre Yusuf.

La solution dispose d’une application mobile accessible sur Android et sur iOS. Pour accéder aux services, il faut la télécharger et s’inscrire avec son e-mail, son numéro de téléphone, un mot de passe. Après cette étape, l’utilisateur peut accéder au large éventail de restaurants accessibles sur la plateforme. On y retrouve des mets africains, occidentaux et orientaux et Chowdeck s’arrange pour que le client soit livré dans les trente minutes.

La start-up est en pleine croissance et recrute de plus en plus. Elle essaie d’attirer d’autres restaurants de Lagos sur sa plateforme afin d’améliorer la qualité de ses services. Chowdeck aide les restaurants à accéder à plus de clients, ce qui doit impacter positivement leur chiffre d’affaires. La firme affirme avoir livré 80 000 repas au cours des six premiers mois de l’année.

Elle a été sélectionnée pour figurer dans la cohorte d'été 2022 de l’accélérateur américain Y Combinator. La start-up peut récolter jusqu’à 500 000 $ de la part de Y Combinator avant d’accéder à son réseau et espérer convaincre d’autres investisseurs de se joindre à l’aventure.

Adoni Conrad Quenum

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La technologie propose de nouvelles solutions dans tous les secteurs d’activité. L’objectif est de faciliter la vie des populations par rapport aux situations qui peuvent survenir dans leur vie.

Sendoff est une solution numérique développée par une jeune pousse sud-africaine. Elle permet d’organiser toute une cérémonie de funérailles depuis la mort de l’individu à la maison, à l’hôpital, etc. à l'enterrement. La start-up a été fondée par Thabisile Sethaba et Zolani Matebese (photo) en 2020.

« L’idée m'est venue lorsque j'ai dû aider à organiser des funérailles familiales, c'était une expérience tellement traumatisante que je me suis dit qu'il devait y avoir un moyen de faire cela différemment et simplement », a expliqué Zolani Matebese.

En plus de sa plateforme web, la solution dispose d’une application mobile accessible sur Android et sur iOS. En quelques clics, l’utilisateur peut choisir et réserver tout le nécessaire pour que la cérémonie se déroule dans de bonnes conditions. La réservation de l’église et d'une salle, l’achat des fleurs et du cercueil, les photos et les vidéos ou encore le transport sont autant de courses que Sendoff aide à effectuer.

Si l'individu est décédé en ville et son inhumation doit se dérouler au village, Sendoff s’en occupe également. La jeune pousse a signé des partenariats avec diverses structures pour être efficace. « Ce qui a commencé comme une simple application funéraire, est en train de devenir une plateforme funéraire, un guichet unique pour les funérailles », a déclaré Zolani Matebese.

Adoni Conrad Quenum

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