La livraison au dernier kilomètre se développe sur le continent. Des solutions locales coexistent avec des géants du secteur pour satisfaire les besoins des populations.

Magic est une application mobile lancée en 2022 développée par une jeune pousse guinéenne. Elle permet d’effectuer des livraisons et de faire des courses pour les entreprises dans plusieurs villes guinéennes. La start-up est dirigée par Abdoulaye Diallo (photo).

« En Guinée, la plupart des familles sont à la maison et il y a toujours quelqu’un qui apporte à manger. Nous avons créé Magic en 2017 et aujourd’hui, l’entreprise est en train de grandir. Nous sommes plus de 75 personnes qui y travaillent, nous sommes présents à Conakry et autour (Coyah et Dubrééka), à Mamou, à Labé, à Kamsar et bientôt à Nzérékoré », a-t-il indiqué.

Grâce à son application, disponible sur Android et iOS, l’utilisateur peut opter pour un des nombreux services disponibles après son inscription. Que ce soit pour se faire livrer à manger, pour le dépôt d’un chèque à la banque, pour le paiement des factures, pour une course au marché ou encore pour des courses administratives, le serveur de la start-up envoie automatiquement un devis après le choix du service. La validation effectuée, un coursier s’occupe de la course dans les plus brefs délais.

L’application embarque des fonctionnalités de géolocalisation pour faciliter les courses au quotidien. Il est possible à l’utilisateur de suivre en temps réel l’exécution de sa course. Outre les entreprises guinéennes qui adhèrent aux services de Magic, la jeune pousse revendique plus d’un millier de téléchargements de son application mobile. Elle espère convaincre dans un pays où faire appel à un service professionnel spécialisé dans la livraison n’est pas encore entré dans les habitudes.

Adoni Conrad Quenum

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Au cours des cinq dernières années, l’industrie start-up d’Afrique a enregistré une croissance dans le volume des investissements captés. Le Nigeria a toujours occupé la première place. Le pays veut se donner tous les moyens pour faire plus.

Mercredi 20 juillet, le Sénat de la République fédérale du Nigeria a approuvé le projet de loi sur les start-up, introduit au Parlement en mars dernier par la présidence de la République et l’écosystème tech innovant national. Désormais, il ne manque plus que l’accord de la Chambre des représentants à qui le texte juridique est déjà soumis pour sa validation. Après, le chef de l'Etat n'aura plus qu'à le signer.

A travers le projet de loi sur les start-up, l’objectif est de « fournir un environnement propice à l'établissement, au développement et à l'exploitation d'une start-up au Nigeria. Favoriser le développement et la croissance des talents liés à la technologie et positionner l'écosystème de start-up du Nigeria comme principal pôle de technologie numérique en Afrique, disposant d'excellents innovateurs dotés de compétences de pointe et d'une capacité exportable », explique le gouvernement.

C’est depuis octobre 2021 que le gouvernement s’est lancé dans la mise en place d’un cadre réglementaire propice à l’éclosion des entreprises tech innovantes. Actuellement, les start-up nigérianes sont celles qui attirent le plus d’investissements en Afrique. Elles ont réussi à prospérer dans un environnement d’affaires bâti à coups de batailles de longue haleine, menées par le secteur privé. Aujourd’hui, au regard de l’impact sur la croissance économique des Etats que plusieurs analystes attribuent aux start-up à l’ère du numérique, le secteur public est décidé à leur fournir un cadre d’expression plus favorable.

Dans son projet de loi sur les start-up en gestation, le Nigeria a prévu plusieurs facilités qui contribueront à accélérer leur maturité. Parmi celles-ci, figure un label qui accordera aux entreprises qui l’obtiendront des incitations fiscales, des facilités financières à travers un fonds dédié à l’amorçage, des facilités douanières. Le gouvernement accorde aussi une grande attention à la formation.

Une fois le projet de loi adopté, le Nigeria rejoindra la liste des quelques Etats africains qui se sont déjà dotés d’une réglementation spécifique aux start-up. Y figurent le Sénégal, la Tunisie ou encore le Mali.

Muriel Edjo 

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Les applications de services se multiplient de plus en plus sur le continent. Les entrepreneurs essaient de faciliter le quotidien de leurs compatriotes en proposant des solutions technologiques utiles.

Iya est une solution numérique développée par une jeune pousse togolaise du même nom. Elle permet de mettre en relation les artisans et les particuliers pour effectuer des tâches domestiques et elle embarque également une boutique en ligne spécialisée dans la vente de divers articles. La solution a été lancée en 2021 par Sika Kagbara, mais le projet en lui-même était en cours depuis 2020.

« Iya.com est une entreprise spécialisée dans la mise à disposition d’artisans de tout genre pour vos travaux de réparation, de rénovations, etc. Elle vise à offrir aux particuliers, entreprises et artisans le moyen le plus simple pour identifier et réaliser tous les travaux », indique la jeune pousse.

La solution dispose d’une application mobile uniquement accessible pour les smartphones Android. Les utilisateurs, après avoir créé un compte client en entrant un certain nombre d’informations personnelles, peuvent surfer sur la plateforme à la recherche d’un carreleur, d’un maçon, d’un peintre,d’un fleuriste…

Les artisans qui souhaitent travailler avec Iya doivent également créer un compte. C’est grâce à cela qu’ils peuvent postuler aux différentes offres présentes sur le site. La création du compte est gratuite et il est important de donner sa situation géographique puisque lors des recherches, la plateforme priorise les artisans géographiquement plus proches.

Hormis cette fonction, Iya possède une boutique en ligne où se vendent des articles tels que des accessoires de mode, des meubles, des tableaux ou encore des sculptures. L’objectif est de valoriser et de promouvoir les artisans présents sur la plateforme. Elle répertorie plus de deux cents artisans dans plusieurs secteurs.

Adoni Conrad Quenum

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Le commerce en ligne a pris de l’ampleur sur le continent depuis la pandémie de Covid-19. De nombreux entrepreneurs mettent en place divers modèles économiques pour atteindre la clientèle et se rendre utiles à la population.

Kasha est une plateforme d'e-commerce développée par une start-up rwandaise éponyme. Elle permet à ses utilisateurs, en l’occurrence des femmes, d'acheter et de se faire livrer des articles tels que des produits de soins menstruels, des contraceptifs, des produits pharmaceutiques ou encore des gammes de produits de beauté. La start-up, lancée en 2016 par Amanda Arch et Joanna Bichsel, a réussi à lever près de 4 millions $ pour accélérer sa croissance et s’étendre au Kenya.

Selon Joanna Bichsel, présidente-directrice générale de la jeune pousse, « l'objectif est de s'assurer que les femmes des marchés émergents obtiennent les produits, les informations et les services dont elles ont besoin pour leur santé, leurs soins personnels et leur bien-être ».

La plateforme embarque une application mobile disponible uniquement sur Android pour permettre d’effectuer les achats en toute quiétude depuis un smartphone. Si l’utilisateur ne dispose pas de smartphone pour accéder directement à la boutique en ligne, Kasha propose de passer par son centre d'appels ou d'utiliser un code USSD. Au Rwanda, il faut composer *911# et suivre les instructions afin d’effectuer les achats sans problème. Au Kenya, il faut plutôt composer le *308# pour accéder aux services de la start-up. L’utilisation d’un code USSD ne nécessite pas Internet et il est accessible à tout le monde.

En ce qui concerne les moyens de paiement, la jeune pousse propose le mobile money et les cartes bancaires. La récupération de votre colis peut s’effectuer dans un point de ramassage Kasha ou par un livreur directement à l'emplacement de votre choix. Des agents Kasha sont mis en place pour les livraisons dans les communautés éloignées, notamment celles à faible revenu.

La jeune pousse espère s’étendre dans d’autres pays de la région et veut continuer sa lutte pour l’autonomisation des femmes. Plus 50 % des cadres supérieurs sont des femmes et la jeune pousse emploie également de nombreuses femmes dans diverses communautés pour le poste d’agent Kasha.

Adoni Conrad Quenum

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Depuis la pandémie de la Covid-19, la transformation numérique s’est accélérée sur le continent avec la prolifération de solutions technologiques dans divers secteurs d’activité, en l’occurrence les commerces en ligne et les services à la demande.

Glamera est une plateforme numérique développée par une jeune pousse égyptienne. Elle permet de prendre des rendez-vous pour divers services, en l’occurrence les soins de beauté, la salle de sport, le spa. La start-up, fondée en 2019 par Mohamed Hassan, Omar Fathy et Zafer Alsheri, a réussi plusieurs tours de table d’un montant de 520 000 $ pour s’étendre en Arabie Saoudite et en Iraq.

« Après avoir remarqué les besoins du marché dans la région MENA et après deux ans d'études de marché, Glamera a sorti son système SaaS complémentaire pour gérer tous les processus opérationnels dans les salons de beauté et autres fournisseurs, donc l'ensemble du processus, de la réservation du service jusqu'à sa fin et l'émission de la facture sera gérée par Glamera et Glamera Business », a indiqué la jeune pousse.

Selon Mohamed Hassan, la pandémie de la Covid-19 a permis aux populations de se rendre compte de l’importance de la réservation même dans le secteur de la beauté. Avec l’application, disponible sur Android et sur iOS, les utilisateurs peuvent prendre des rendez-vous chez plus d’une centaine de prestataires. Dès le premier mois de son lancement, plus de 1 000 réservations et 20 000 téléchargements ont été enregistrés. Il faut néanmoins disposer d’un compte pour accéder aux divers services disponibles sur l’application.

La solution revendique plus de 100 000 utilisateurs sur tous ses marchés et plus de 600 partenaires. Elle a été sélectionnée en septembre 2021 pour rejoindre l’accélérateur Techstars Riyadh qui fournit un financement de 120 000 $. Glamera vise également d’autres marchés de la zone Moyen-Orient et Afrique du Nord, et pour cela un autre tour de financement sera le bienvenu.

Adoni Conrad Quenum

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mercredi, 13 juillet 2022 12:46

Pip Pip Yalah, un Uber à la sauce marocaine

Le covoiturage s’impose de plus en plus dans les grandes villes africaines. On y voit une alternative intéressante aux transports en commun et de nombreux géants du secteur tels que Yandex, Bolt ou encore Uber renforcent leur position sur le continent.

Pip Pip Yalah est une plateforme numérique développée par une jeune pousse marocaine du même nom. C’est une application de covoiturage qui permet aux utilisateurs de payer moins cher pour parcourir un trajet plutôt que de recourir à un chauffeur privé ou aux transports en commun.

La start-up, fondée en 2018 par Hicham Zouaoui et Otman Harrak, était au départ un groupe sur le réseau social Facebook depuis 2013 où « le conducteur postait son offre et les passagers potentiels manifestaient leur intérêt dans la section commentaire ou par message privé. Au fur et à mesure, la communauté s’étoffait et il devenait compliqué de gérer les requêtes et d’optimiser l’expérience utilisateur », indique Hicham Zouaoui.

Aujourd’hui, la plateforme dispose d’une application accessible pour les utilisateurs Android et iOS. Il faut disposer d’un compte pour accéder aux centaines d’offres publiées chaque jour par les utilisateurs. En fonction du voyage, il y a plusieurs offres et il est possible de réserver des sièges. Il faut penser à valider son code QR à la fin du covoiturage pour signifier que le trajet s’est bien déroulé.

Les tarifs dépendent des chauffeurs et Pip Pip Yalah met des limites à ne pas dépasser. L’idée est d’aider les gens à économiser sur leurs frais de transport. En ce qui concerne son modèle économique, la start-up prélève, depuis 2020, 10 à 15 % du prix auprès du conducteur et 0 à 5 % auprès du passager qui peut payer par carte bancaire ou en liquide. Otman Harrak précise que les conducteurs sont responsables de la collecte des commissions, que nous déduisons ensuite des portefeuilles respectifs, directement dans l’application. En 2020, la start-up a été l'application de l’année aux Maroc Web Awards.

Adoni Conrad Quenum

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C’est pendant la crise de la Covid-19 que la jeune pousse nigériane s’est lancée dans cette aventure. La société mère a vu cette opportunité comme une solution à une éventuelle pénurie alimentaire due à la pandémie.

Farmcrowdy Foods est une plateforme numérique développée par la jeune pousse nigériane Farmcrowdy Limited. Elle a été lancée en avril 2020 et permet aux consommateurs de se procurer aisément des produits agricoles frais et les produits d’épicerie. La start-up — fondée en 2016 par Onyeka Akumah, Akindele Phillips, Temitope Omotolani, Christopher Abiodun et Ifeanyi Anazodo — a réussi plusieurs tours de table d’un montant total de 3,4 millions $ pour soutenir sa croissance.

Selon Linda Obi, la cheffe de direction de Farmcrowdy Foods, « son entité complète notre chaîne de valeur de production. Ce que nous vendons est ce que nous obtenons des centres d'agrégation. Sur Farmcrowdy Foods, nos produits sont classés en grains, tubercules, fruits de mer, blé, fruits et légumes. À l'exception de nos fruits de mer où nous nous sommes associés à des importateurs et à des agriculteurs crédibles qui produisent localement des choses comme des escargots et des crevettes, tout ce que nous avons sur notre plateforme provient de nos centres d'agrégation ».

Avant d’accéder aux informations contenues sur la plateforme, il est impératif de disposer d’un compte et de se connecter. La solution dispose d’une application sur Android où il est possible d’effectuer des commandes depuis le confort de son foyer.

La solution a connu un certain succès dès les premiers jours puisque plus de 3 000 commandes ont été enregistrées dans les 90 premiers jours, uniquement depuis l’application. « Le seul défi auquel nous avons été confrontés est la logistique. Nous avons des endroits à Lagos où les voitures et les vélos ne peuvent pas circuler sans subir de dommages », a indiqué Linda Obi.

Adoni Conrad Quenum

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La pandémie de la Covid-19 a bouleversé les habitudes des populations africaines. On assiste à la digitalisation de la plupart des secteurs d’activité et les entrepreneurs locaux mettent en place des solutions numériques pour faciliter le quotidien de leurs compatriotes.

OnilBox est une plateforme numérique développée par une start-up tanzanienne éponyme. Elle permet aux utilisateurs de trouver, depuis leur smartphone, différents lieux où faire des activités sportives. La solution a été lancée en 2021 par Natalino Mwenda pendant la période de la Covid-19 où des amateurs de fitness cherchaient des gymnases ou des salles similaires pour s'exercer loin de la foule.

« Les utilisateurs appelaient pour faire des réservations et, à mesure que les appels augmentaient, OnilBox a créé une application permettant aux utilisateurs de réserver l'espace au lieu d'appeler. D'un espace l'on est passé à quatre, des gymnases ont rejoint le réseau et des activités ont également rejoint le réseau, permettant à OnilBox d'offrir la plus grande expérience de fitness en Tanzanie et à Zanzibar », a indiqué Natalino Mwenda.

L’application est donc disponible sur Android et sur iOS. Il est possible d’accéder à plusieurs espaces tels que les gymnases et les studios, ou encore à diverses activités sportives. Des salles de sport intelligentes, contrôlées par l’Internet des objets, ont été aussi aménagées pour diversifier les offres. Selon leurs choix, les utilisateurs peuvent partager les espaces avec d’autres amateurs de fitness ou prioriser des séances privées. Depuis l’application, ils choisissent également l’heure, le nombre de personnes ou encore la durée de la session.

Contrairement aux salles de sport traditionnelles, il n’y a pas de mensualités à payer. En optant pour une salle chez OnilBox, l’utilisateur bénéficie d’un crédit qui correspond à une durée dans la salle choisie. Sur place, il y a un minuteur pour le décompte. Il faut noter qu’il est possible de naviguer sur la plateforme sans se connecter ou disposer d’un compte.

La solution dispose de plus de 100 utilisateurs et plus de 2 000 réservations ont déjà été effectuées. Elle prévoit de s’étendre à d’autres pays de la région comme le Kenya et l'île Maurice ; l’Afrique du Sud et le Rwanda sont également dans la ligne de mire de la jeune pousse.

Adoni Conrad Quenum

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Duhqa, une start-up kényane spécialisée dans la distribution de divers biens de consommation et des produits pharmaceutiques, a annoncé le jeudi 7 juillet la réussite d’un tour de table d’un montant de 2 millions $. CrossFund, Roselake Ventures, Mo Angels, Techstars ont entre autres participé à ce cycle. Victor Maina, cofondateur de la start-up, explique que « l’objectif est de combler les lacunes de la logistique de distribution africaine avec les meilleures informations en matière de logistique, de commerce électronique, de financement et de données qui sont nécessaires pour construire un secteur de distribution africain meilleur et plus léger ».

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Le streaming a pris le pouvoir dans le secteur musical depuis plusieurs années. Dans cette optique, une équipe béninoise s’est lancée dans le défi de concocter une solution technologique pour mettre en avant les productions locales et africaines.

DingaStream est une plateforme numérique développée par une start-up béninoise du même nom. Elle permet d’écouter de la musique en ligne comme des applications telles que Apple Music, Deezer ou encore Spotify. La start-up a été fondée par Miguel Kpakpo et l’application DingaStream a été lancée pour la première fois en août 2021.

« Nous avons fait le choix d’abord idéologique de faire un produit qui répond au principe du For us by us, par nous et pour nous. Nous avons fait le choix de recruter africain, nous avons fait le choix de travailler africain, nous avons fait le choix de produire pour le public africain, béninois d’abord parce que nous avons des racines et des assises dans le pays, mais d’abord africain », a affirmé Miguel Kpakpo.

La plateforme dispose d’une application disponible uniquement sur Android pour l’instant. L’utilisateur devra créer un compte avec son numéro de téléphone ou son adresse email et souscrire à un abonnement pour bénéficier des chansons de ses artistes préférés sur la plateforme. Il faudra débourser 2 000 F CFA (soit 3,11 $) pour un forfait mensuel et 5 000 F CFA pour un forfait trimestriel. Quant aux artistes, ils seront rémunérés à hauteur de 3 F CFA par écoute. Les paiements se réalisent via les cartes bancaires ou par mobile money.

DingaStream propose également des écoutes en avant-première sur sa plateforme. Il existe également un mode hors connexion où l’utilisateur télécharge un certain nombre de contenus pour les écouter plus tard. Outre les musiques, les podcasts sont également disponibles sur DingaStream. Il faut souligner que l’objectif de la jeune pousse est de mettre la lumière sur les créateurs de contenus audio locaux, et de leur permettre de les monétiser.

Adoni Conrad Quenum

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