Depuis quelques années, les applications de streaming se multiplient dans le monde. Certaines gloires musicales du continent sont oubliées sur plusieurs plateformes, ce qui a amené des tech entrepreneurs du continent à se lancer également sur ce marché.

Baziks est une solution numérique développée par une start-up congolaise éponyme. Elle permet d’accéder, depuis un smartphone, aux chansons congolaises d’hier et d’aujourd’hui. La start-up, basée à Kinshasa, a été fondée par Baya Ciamala (photo) en 2016. Pour diverses raisons, c’est seulement en 2019 que l’entreprise a été enregistrée ; et elle a véritablement lancé la solution en 2021.

« Baziks, c'est la première application de streaming musical 100% local qui veut combattre la piraterie et promouvoir en même temps l'entrepreneuriat des jeunes, c'est-à-dire que nous allons essayer d'accompagner les artistes pour éduquer la population à arrêter de prendre des copies MP3 dans les coins des rues », a indiqué Baya Ciamala.

L’application est uniquement disponible sur Android. Après téléchargement, vous pouvez y surfer sans pouvoir écouter de la musique. Cette action est consécutive à la souscription à un abonnement ou à l’achat d’un « pass miziki ». Il existe l’abonnement de 0,15 $ qui donne accès au catalogue pour une journée avec de la publicité. Les abonnements hebdomadaire et mensuel valent respectivement 0,75 $ et 2,99 $ et donnent accès à tout le catalogue sans publicité. Il est également possible de personnaliser l’interface, d’obtenir des bonus et aussi des récompenses. Les abonnements se font via Orange Money.

Le pass miziki est une carte qui dispose d’un code caché. Comme l’abonnement, il existe trois catégories de pass : celle de 0,1 $, celle de 0,7 $ et celle de 2,99 $. Il est possible de commander un pass miziki en ligne et de bénéficier d’une livraison électronique ou physique gratuite partout en RDC. Rappelons que le catalogue de la plateforme est 100% musique africaine avec une prédominance des musiques des deux Congo.

Selon les données de Play Store, l’application a déjà été téléchargée par plus d’un millier d’internautes. En 2021, la start-up a remporté le premier prix du Prix Orange de l’entrepreneur social en RDC. Baziks est repartie avec un chèque d’un montant de 6 000 $.

Adoni Conrad Quenum

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Au Maroc, 45,1% de la production alimentaire est gaspillée et plus de 137 dollars en moyenne du budget des foyers sont consacrés au gaspillage alimentaire, selon Foodeals, une start-up locale qui a décidé de se pencher sur le problème.

Foodeals est une solution numérique développée par une start-up marocaine du même nom. Son ultime but est de lutter contre le gaspillage alimentaire en connectant les utilisateurs aux restaurants, aux hôtels, ou encore aux pâtisseries pour effectuer de bonnes affaires. La start-up, basée dans la ville de Fès, a été fondée en 2020 par Yassine Bentaleb.

La solution dispose d’une application mobile accessible sur Android et iOS. Après téléchargement, il faudra s’inscrire en fournissant des informations personnelles telles que le nom, le prénom puis créer un mot de passe. La plateforme permet également de s’inscrire via un compte Google.

Divers établissements proposent des produits sur la plateforme avec des réductions plus ou moins importantes. Au lieu que ces produits finissent dans les poubelles, ils servent à des familles, des orphelinats ou encore des associations. D’ailleurs, la start-up a signé un partenariat avec une association pour écouler plus de denrées.

Sur ce point, Yassine Bentaleb explique que « cette association sera notre interlocuteur associatif unique. Toutes les transactions seront sur notre application : les grandes surfaces vont poster leurs offres de produits invendus et dont la DLC est très proche (entre J-3 et J-1), puis les associations inscrites peuvent commander ».

En 2022, la start-up a été sélectionnée parmi les finalistes du Prix Orange de l’entrepreneuriat social. Elle a terminé au deuxième rang et sera présente pour la phase continentale.

Adoni Conrad Quenum

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Le succès des plateformes de commerce électronique en Afrique n’est plus à démontrer. Dans le but de faire connaître leurs articles avant-gardistes, des tech entrepreneures tunisiennes se sont lancées à l’assaut du marché tunisien en mettant en place une plateforme spécialisée.

Khalta est une plateforme de commerce électronique développée par une start-up tunisienne du même nom. Elle permet de se procurer divers articles d’art, en l’occurrence les produits en béton, sur sa plateforme spécialisée. La jeune pousse a été lancée en 2017 par Imen Farah et Molka Ayadi, deux amies d’enfance qui se sont retrouvées plus tard à l’école d’architecture.

Tout se déroule sur la plateforme web de la solution où l’on retrouve divers articles pour la commercialisation. Entre autres, on peut citer des articles de décoration, d’ameublement, d’art de la table ou encore des luminaires. La particularité, comme on le disait supra, est qu’ils sont tous fabriqués avec du béton. Il est possible de naviguer sur la plateforme sans disposer d’un compte. Mais lorsque vous voulez passer action, ce détail s’impose car il faudrait remplir la facture avec vos informations.

La start-up ne dispose pas d’application mobile. Outre sa plateforme web, elle mise sur ses divers réseaux sociaux et sa boutique physique. Il est possible d’entamer des discussions via WhatsApp pour en apprendre davantage sur un article ou apprécier les détails sur un article sur Pinterest. La livraison est gratuite à partir d’un montant de 150 dinars (46,25 $) et le retrait en boutique d’un article acheté en ligne est également gratuit.

Par ailleurs, la start-up embarque plusieurs moyens de paiement tels que les cartes bancaires et Paymee, une fintech tunisienne qui fournit des solutions d’acceptation de paiement en ligne par carte.

En ce qui concerne les récompenses, la start-up a été sélectionnée parmi les 3 meilleures start-up tunisiennes lors de la deuxième édition du concours BloomMasters en 2018. Le concours a été lancé par la Fondation BIAT pour la jeunesse, en partenariat avec Mit Enterprise.

Adoni Conrad Quenum

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Après l’acquisition de 100 % des parts de Diago en juin dernier, la start-up Chari annonce l’arrivée d’un nouvel investisseur dans son tour de table.

Chari.ma, une plateforme marocaine qui permet aux commerces de proximité de commander des biens de grande consommation et d’être rapidement livrés, a procédé à la levée d’un million de dollars d'Endeavor Catalyst dans le cadre de son tour de table.

Le financement obtenu va permettre à la start-up de renforcer sa présence en Afrique et d'amorcer son virage vers la fintech en finançant l'acquisition d'Axa Crédit, sous réserve de l'approbation de la Banque centrale.

« C'est un bon signe de voir que des fonds d'investissement étrangers renommés s'intéressent aux start-up marocaines ; cela augure d'un décollage rapide de la scène start-up marocaine. C'est un privilège d'accueillir Endeavor Catalyst parmi nos investisseurs, qui rejoint ainsi d'autres investisseurs tels que Y Combinator, Orange, Rocket Internet, ou encore la dotation de l'université Harvard », a commenté le co-fondateur de Chari, Ismael Belkhayat.

Cette opération survient huit mois après sa dernière levée de fonds pour un montant non dévoilé auprès du fonds de capital-risque saoudien Khwarizmi Ventures (KV) et d’autres investisseurs, dont AirAngels et Afri Mobility. Ces fonds devaient servir à l’entreprise à se lancer dans le segment « buy now and pay later ».

Fondée en 2020 par Ismael Belkhayat et Sophia Alj, la plateforme électronique B2B Chari, destinée aux épiceries locales des pays d'Afrique francophone, permet d'acheter des produits de consommation et de bénéficier de délais de paiement. Elle collabore avec plus de 50 % des magasins de proximité de Casablanca, s’est étendue à la Tunisie et a annoncé en août 2021 l’acquisition de l’application mobile de vente à crédit Karny.

La plateforme Chari nourrit désormais l’ambition de devenir leader de son modèle en Afrique francophone. Sur la base des résultats en constante progression de la start-up, le chiffre d'affaires global devrait atteindre 50 millions de dollars d'ici la fin 2022.

Samira Njoya

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Dans le but d’aider des entreprises à prendre de l’avance sur leurs concurrents, des tech entrepreneurs kényans ont mis en place une solution numérique sur mesure pour booster les ventes.

Solutech est une solution numérique développée par une jeune pousse kényane du même nom. Elle permet aux utilisateurs, en l’occurrence les commerçants, d'accroître leur chiffre d’affaires. La start-up a été fondée en 2014 par Alexander Odhiambo (photo, à gauche) et trois de ses amis. Elle a pour but de devenir le partenaire d'automatisation des ventes et de la distribution de confiance en Afrique.

« La lutte pour prendre des décisions stratégiques au jour le jour est toujours restée une énorme préoccupation pour les fabricants et les distributeurs. Ils manquent régulièrement de données de distribution précises et opportunes, de visibilité sur les activités de vente sur le terrain et d'inefficacités dues à l'enregistrement manuel traditionnel des activités et à la nature du secteur fragmenté de la vente au détail en Afrique », a indiqué Alexander Odhiambo.

C’est pour résoudre ces diverses situations que la start-up s’est lancée sur le marché. Elle dispose d’une application mobile accessible sur Android et iOS qui permet de recevoir les mises à jour en temps réel des activités d’une entreprise avec laquelle elle travaille. Elle permet de collecter les informations pertinentes, ce qui influence les stratégies et les prises de décisions de ses clients. Elle impacte la gestion des ventes, la logistique et aussi les diverses promotions pour attirer de nouveaux clients.

« Les entreprises ont pu constater une augmentation de la productivité, une réduction des coûts opérationnels et une augmentation des revenus grâce à l'accès à des informations opportunes, précises et pertinentes sur les clients », ajoute Alexander Odhiambo. La start-up revendique 4 000 utilisateurs quotidiens de sa solution, plus de 750 millions $ de vente et dispose de plus de 60 entreprises comme clients.

Solutech est présente au Kenya, en Ouganda, en Tanzanie, au Rwanda, en Zambie, en RDC, en Éthiopie et au Soudan. En 2022, elle a été sélectionnée parmi les 60 start-up de la deuxième cohorte du Google for Startups Black Founders Fund. Les start-up se partageront un montant de 4 millions $.

Adoni Conrad Quenum

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La pandémie de la Covid-19 a bouleversé les habitudes des Africains. Le commerce en ligne a pris une autre dimension avec l’installation des géants mondiaux sur le continent. Néanmoins, les entrepreneurs locaux proposent également des solutions intéressantes pour exister sur le marché.

Club Tiossane est une plateforme de commerce électronique développée par la firme sénégalaise La Laiterie du Berger. Elle permet aux consommateurs, notamment ceux vivant dans les grandes villes, d’accéder à des produits frais. Anciennement Club Kossam, la solution a vu ses chiffres explosés pendant la période de la pandémie de la Covid-19.

Lucien Diedhiou, manager de Club Tiossane, pense « qu'il y a une nouvelle génération qui change les habitudes. Les hommes et les femmes travaillent maintenant, je suis donc convaincu que les Sénégalais resteront intéressés par nos services ».

C’est uniquement grâce à sa plateforme web et aux réseaux sociaux que le Club Tiossane mène son business. Dans un premier temps, il faut créer un compte sur la plateforme puis il est possible d’accéder aux divers produits disponibles. Elle propose des fruits et légumes, des produits de boucherie, des poissons ou encore des produits d’épicerie.

La plateforme priorise les commandes hebdomadaires. Autrement dit, le client passe commande des produits dont il aura besoin pour la semaine, il choisit son jour de livraison et son moyen de paiement. Il a le choix entre le paiement en ligne ou le paiement à la livraison. Ces détails bouclés, Club Tiossane livre gratuitement tous les produits.

En 2020, la start-up a livré 1300 foyers par semaine dans la capitale Dakar. Elle revendiquait un revenu mensuel moyen de 30 millions FCFA (environ 44 500 $). Club Tiossane a touché 62 millions FCFA au mois d’avril 2020. En 2022, la jeune pousse a été sélectionnée parmi 43 start-up africaines au programme Social & Inclusive Business Camp de l’Agence française de développement.

Adoni Conrad Quenum

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Les start-up se multiplient sur le continent pour permettre de résoudre diverses situations. En Égypte, des tech entrepreneurs ont mis en place une solution destinée aux animaux de compagnie de l’homme.

VetCode est une solution numérique développée par une jeune pousse égyptienne du même nom. Elle permet de prendre soin des animaux de compagnie en leur offrant des soins vétérinaires comme les vaccinations, le toilettage ou encore le dressage. La start-up, fondée en 2018 par Ahmed Maher et Ahmed AlBadawy, a déjà levé plus de 450 000 $ pour entre autres soutenir sa croissance.

La solution dispose d’une application mobile accessible sur Android et sur iOS. Les utilisateurs, en l’occurrence des propriétaires d’animaux de compagnie, s’y inscrivent pour profiter des divers services proposés par la jeune pousse. Entre autres, on peut citer les services de soins vétérinaires, les services sociaux, le dressage, etc.

La start-up est en partenariat avec plusieurs cliniques vétérinaires et, en cas d’urgence, il est possible de se rendre dans la clinique la plus proche de chez vous présente dans son réseau. Il y a également la possibilité de faire venir le vétérinaire à domicile pour s’occuper de votre animal de compagnie.

Par ailleurs, VetCode dispose d’une animalerie où il est possible d’acheter, de vendre ou encore d’adopter un animal de compagnie. En 2018, la start-up a fini à la troisième place du concours RiseUp Startup Pitch. VetCode est présente dans une douzaine de villes égyptiennes. Elle espère investir de nouveaux marchés dans les années à venir.

Adoni Conrad Quenum

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Après l’acquisition de l’égyptien Filkheldma il y a quelques mois, la start-up sud-africaine se lance dans une nouvelle opération dans le but de renforcer sa position sur ce secteur en Afrique.

SweepSouth, une start-up sud-africaine spécialisée dans les services et le nettoyage à domicile, a réussi un tour de table d’un montant de 11 millions $. L'information a été rendue publique le 26 septembre par Alitheia IDF, le fonds de capital-investissement qui a dirigé l’opération. L’objectif de la start-up est entre autres d’investir de nouveaux marchés et de développer les opérations existantes.

« Nous sommes particulièrement fiers d'avoir levé des fonds auprès d'Alitheia IDF, un fonds dirigé par des femmes, et d'avoir inclus davantage d'investisseurs femmes sur la table de capitalisation via un véhicule à vocation spéciale axé sur les femmes au cours de ce cycle. Nous sommes ravis de ce que cela signifie pour nous à l'avenir et ravis que Polo Leteka d'Alitheia IDF rejoigne le conseil d'administration », a déclaré Pandor dans le communiqué.

« Ce dernier cycle de financement permettra à la société de développer davantage son infrastructure et son équipe en Afrique du Sud, de déployer de nouveaux services sur les marchés existants et de poursuivre à la fois des expansions et des acquisitions sur le continent africain et au-delà », a indiqué la jeune pousse.

La start-up, fondée en 2014 par Aisha Pandor et Alen Ribic, connecte les clients aux agents domestiques. Que ce soit pour le rangement, la lessive, le repassage ou encore un rangement complet d’une ou de plusieurs pièces, SweepSouth dispose de la main-d’œuvre nécessaire pour satisfaire sa clientèle. Elle dispose d’une application mobile, disponible sur Android et sur iOS, qui permet d’atteindre un grand nombre d’individus. Rien que sur Android, elle a déjà enregistré plus de 100 000 téléchargements.

Présent en Afrique du Sud, au Nigeria, au Kenya et en Égypte, la start-up veut s’imposer comme le leader africain dans le secteur. Elle compte effectuer de nouvelles acquisitions dans les prochains mois.

Adoni Conrad Quenum

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Un an après sa dernière levée de fonds survenue en octobre 2021, la plateforme Vendease soutenue par Y Combinator obtient un nouveau financement pour explorer de nouveaux marchés.

Vendease, une plateforme nigériane qui aide les restaurants africains à acheter les fournitures, à accéder aux services financiers et à alimenter leurs opérations commerciales, a levé 30 millions de dollars lors d'un tour de financement par actions et par emprunt.

Selon le communiqué publié par l’entreprise le lundi 26 septembre, ce financement va permettre à Vendease de consolider sa croissance et ses opérations au Nigeria, au Ghana, et soutenir son expansion sur le continent.

Les fonds ont été levés via un tour de table de série A qui a permis d’obtenir 20 millions $ et un emprunt de 10 millions $ sur le marché financier local. « Notre mission est de favoriser un flux efficace de nourriture à travers le continent, du point de production jusqu’au point de consommation. Il ne s’agit pas seulement de passer des commandes de fournitures. Nous voulons transformer le fonctionnement de l’ensemble du secteur. Éliminer les goulots d’étranglement qui freinent la croissance des restaurants et des entreprises alimentaires », a déclaré Tunde Kara, PDG et cofondateur de Vendease.

Le communiqué renseigne également que les restaurants et les entreprises alimentaires d'Afrique nourrissent quotidiennement 700 millions de personnes sur le continent. Cependant, ces entreprises perdent 100 milliards de dollars par an en raison d'un approvisionnement coûteux et peu fiable, d'un accès limité aux données pour éclairer les décisions d'approvisionnement, du gaspillage et du vol, ainsi que d'un accès limité au capital pour financer l'approvisionnement.

Lancé en janvier 2020, le moteur d'approvisionnement numérique de Vendease permet aux restaurants de 8 villes du Nigeria et du Ghana d'acheter plus facilement des produits alimentaires à des tarifs considérablement moins chers que les prix du marché libre, avec une livraison garantie en 12 heures. Au cours des 12 derniers mois, l'entreprise a déplacé plus de 400 000 tonnes métriques de nourriture via sa plateforme, aidant ses utilisateurs à économiser plus de 2 000 000 $ en coûts d'approvisionnement et plus de 10 000 heures de travail. Ces données les ont également aidés à réduire le gaspillage dû au surstockage estimé à 485 000 $ supplémentaires.

Le nouveau financement permettra à Vendease de fournir des services à un plus grand nombre de restaurants et d'entreprises alimentaires en Afrique, ainsi que de développer de nouvelles solutions et de nouveaux services pour stimuler la croissance dans la chaîne de valeur alimentaire.

Samira Njoya

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Les difficultés d’accès aux services bancaires traditionnels ont motivé les entrepreneurs africains à développer une multitude de solutions fintech pour aider aussi bien les particuliers que les entreprises.

Paiement Pro est une solution fintech développée par la start-up ivoirienne Amira Global Technologies. Elle permet de payer en ligne en temps réel à partir d’un compte mobile money ou d’une carte de crédit. La solution a été lancée par Rukayatou Oyediran, fondatrice d’Amira Global Technologies, en 2019.

La solution dispose d’une application accessible uniquement pour les utilisateurs d’Android. Depuis un smartphone, l’utilisateur peut donc créer un compte en s’inscrivant sur la plateforme. Le nom de l’entreprise, l’adresse géographique ou encore les coordonnées du premier responsable sont entre autres les informations requises. Après cette étape, il est possible d’accéder à toutes les fonctionnalités pour mettre en place un business en ligne. Amira Global Technologies dépêchera plus tard un commercial pour vérifier vos activités.

Des modules tels que la Boutique Pro, l’Agenda Pro, l’Event Pro… sont disponibles sur la plateforme. Paiement Pro embarque diverses fonctionnalités pour permettre une bonne utilisation des divers modules. Par exemple, le scanner de code QR permet de vérifier les tickets vendus lorsque vous avez recours au module Event Pro.

La start-up a signé des partenariats avec United Bank of Africa (UBA), les opérateurs mobiles et les firmes Visa et Mastercard pour faciliter les diverses transactions qui passent par son outil numérique. Outre la Côte d’Ivoire, Paiement Pro est disponible au Bénin, au Burkina Faso, au Niger, au Mali et au Sénégal. Elle espère s’étendre au Cameroun, au Congo, en RDC, au Ghana, au Nigeria et au Togo.

En 2021, Amira Global Technologies reçoit le Prix National de la Meilleure Initiative Numerique Féminine de l'année et est classée parmi les 50 meilleures entreprises africaines par la fondation Jack Ma. En 2022, elle figure parmi les 43 start-up africaines au programme Social & Inclusive Business Camp de l’Agence française de développement.

Adoni Conrad Quenum

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