Le commerce électronique a pris de l’ampleur en Afrique depuis la Covid-19. Des plateformes émergent dans différentes parties du continent pour satisfaire les populations et offrir de nouvelles opportunités aux commerçants traditionnels.

Kwely est une plateforme numérique de commerce électronique business-to-business (B2B) développée par une start-up sénégalaise du même nom. Elle veut permettre aux producteurs locaux d’exporter aisément leurs produits. La start-up, basée au Sénégal et aux Etats-Unis, a été fondée en 2019 par Birame N. Sock (photo). Elle juge que les produits « made in africa » ont leur place sur le marché mondial et ambitionne de faire de sa plateforme l'Alibaba du continent. Elle a déjà levé 1,7 million $ pour mener à bien son projet.

Birame N. Sock explique que sa firme « s'efforce de relier les points entre les producteurs africains locaux, les consommateurs mondiaux et les acheteurs internationaux. L’objectif est d'être la principale plateforme africaine de commerce électronique B2B, qui redéfinit la perception des produits africains et la façon dont les acheteurs et les vendeurs africains effectuent des transactions entre eux et avec le reste du monde ».

Pour atteindre les producteurs locaux, la start-up a mis en place un programme d’incubation appelé Tekki. C’est la meilleure façon de rejoindre les fournisseurs de la start-up. Kwely en est à la deuxième cohorte et les objectifs sont entre autres d’améliorer l'emballage des produits locaux afin qu'ils puissent répondre aux normes requises sur les marchés internationaux, de développer une stratégie commerciale internationale évolutive et adéquate, ou encore de créer une stratégie marketing et de « Storytelling » autour des marques et des produits afin de les introduire sur les marchés ciblés.

Pour un producteur lambda, elle se charge ainsi de créer une image de marque prête pour exportation et offre des services de stratégie marketing et de distribution via sa plateforme B2B. Des produits de beauté, des aliments ou des accessoires pour la maison sont autant de produits que commercialise Kwely. C’est de cette façon qu’elle prévoit d'impacter son secteur sur le continent et atteindre son ambition de devenir l'Alibaba africain.

Adoni Conrad Quenum

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Depuis quelques années, le dropshipping connaît du succès dans le monde. Au Ghana, une start-up a mis en place un modèle similaire pour lancer sa solution numérique.

Tendo est une solution numérique développée par une start-up ghanéenne du même nom. Elle permet de mettre en relation les grossistes locaux et les dropshippers. La start-up a été fondée en 2020 par Felix Manford et Primerose Ruvimbo Katena. Elle a déjà levé plus de 220 000 $ pour soutenir sa croissance dans la sous-région. Tendo s’est d’ailleurs lancée sur le marché nigérian en 2022.

Felix Manford explique que « les personnes qui souhaitent vendre en ligne doivent économiser de l'argent, visiter des centaines de fournisseurs pour en trouver un de confiance et risquer de perdre leur capital en stockant des marchandises. Au-delà de cela, ils doivent supporter des coûts de logistique et d'entreposage ».

La solution supprime cette difficulté supplémentaire et permet à tout le monde de devenir commerçant. « Tendo permet à quiconque de démarrer son activité en ligne sans investir de capital », indique la plateforme. Il suffit d’ajouter des bénéfices aux produits et de les partager en ligne. Lorsque le client passe commande auprès de vous, vous le passez à votre tour sur Tendo avec les coordonnées du client. La start-up livrera en votre nom et enverra votre profit. C’est le principe du dropshipping.

Tendo dispose d’une application mobile accessible sur Android et sur iOS, de quoi travailler depuis son smartphone, de n’importe où, n’importe quand. Elle offre aussi la possibilité de devenir un fournisseur. Dans ce cas, les grossistes pourront aisément bénéficier du réseau de Tendo pour écouler rapidement leurs stocks. En 2022, la jeune pousse ghanéenne a été sélectionnée pour participer à la cohorte d’hiver de l’accélérateur californien Y Combinator.

Adoni Conrad Quenum

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Les fondateurs ont pu développer, depuis 2018, une communauté sur les médias sociaux pour aider les étudiants dans l’apprentissage de leurs cours. L’idée a évolué pour donner naissance à une solution numérique.

Stranerd est une solution edtech développée par une jeune pousse nigériane du même nom. Elle permet aux étudiants de s’aider dans diverses matières en posant ou en répondant à des questions de cours. Les meilleurs étudiants sont d’ailleurs récompensés pour leur interaction sur la plateforme. La start-up a été fondée en 2021 par Jeremiah Godwin et Timmy Salami.

« Notre objectif est de construire la plus grande communauté d'étudiants où la collaboration et l'innovation prospèrent afin de créer des opportunités pour l'étudiant de fonctionner au plus haut niveau possible et d'apporter le plus de valeur à la communauté estudiantine. Nous avons l'intention de le faire en favorisant l'apprentissage entre pairs en donnant aux étudiants les outils nécessaires pour collaborer et résoudre leurs problèmes », a déclaré Jeremiah Godwin.

Disponible en application mobile uniquement sur Android, la solution aide à mieux se préparer pour les examens grâce à des flashcards, des notes et les diverses réponses aux questions. Les flashcards sont des cartes qui comportent des questions sur une face et les réponses sur l’autre. Les notes, quant à elles, sont des résumés précis et concis sur divers sujets dans de nombreuses matières.

L’interface de la solution est épurée et ergonomique, du genre gamifié, ce qui incite les étudiants à passer assez de temps sur la plateforme comme sur l’application. En ce qui concerne l’inscription, il faudra fournir quelques informations personnelles et créer un mot de passe pour accéder à l’univers Stranerd des études. Le modèle économique de la start-up est basé sur les services de tutorat et l’aide aux devoirs par la messagerie directe des réseaux sociaux.

L’idée est partie des réseaux sociaux, en l’occurrence une page sur Instagram, pour aboutir à une solution numérique telle qu’on la connaît. En 2022, la start-up a été sélectionnée avec 44 autres pour participer à la deuxième édition du programme d'accélération Future of Work Africa.

Adoni Conrad Quenum

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La signature électronique entre dans un cadre juridique précis au Maroc via les lois 53-05 et 43-20 du code civil. C’est dans ce cadre qu’un entrepreneur franco-marocain a décidé de se lancer dans une nouvelle aventure.

DamaneSign est une solution numérique développée par une start-up marocaine éponyme. Elle permet de numériser les signatures, de les authentifier et de digitaliser les processus de contractualisation. La start-up a été fondée en 2021 par Zouhair Hamdaoui. Sa solution a été bien reçue dans l’écosystème technologique marocain, car elle est apparue quelques mois après l’adoption d’une loi sur la confiance numérique.

Zouhair Hamdaoui explique que « le produit est une solution SaaS (en ligne) qui permet de signer et faire signer des documents en toute sécurité. Nous allons créer des transactions entre l’entreprise et le client et nous jouons le rôle de tiers de confiance. Nous leur permettons de signer différents documents contractuels et gérer les transactions avec plusieurs signataires ou documents ».

La solution permet ainsi aux utilisateurs de signer et faire signer des documents en toute sécurité. Chaque signataire est invité par e-mail à signer grâce à la saisie d’un code SMS. « Un agent prépare le document (contrat, devis, facture…) pour signature électronique sur la plateforme DamaneSign. Le destinataire reçoit par e-mail les documents pour lecture et signature », indique Zouhair Hamdaoui.

Les données sont conservées dans un centre de données dans le royaume chérifien. Les utilisateurs, entreprises ou particuliers, doivent absolument disposer d’un compte sur la plateforme. Si l’inscription est effectuée au nom d’une entreprise, il faudra fournir des informations sur le nombre d’employés, l’email professionnel de celui qui renseigne les données, son poste au sein de l’entreprise, etc.

La start-up propose des packs de signatures à divers prix. Un pack de 25 signatures pour 300 dirhams (28,56 $) et un de 500 signatures pour 3 999 dirhams. Pour rappel, une signature peut inclure plusieurs signataires et documents.

Adoni Conrad Quenum

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Neuf ans après le lancement de ses activités, iProcure multiplie les levées de fonds. La plateforme a mobilisé à ce jour environ 17,2 millions $ pour accroître ses activités.

La start-up kényane iProcure, spécialisée dans les technologies agricoles, a récemment obtenu un financement de série B de 10,2 millions de dollars dirigé par Investisseurs & Partenaires.

« Nous allons allouer une partie des ressources à l'introduction de produits moins chers et de meilleure qualité que nous fournirons à des acteurs internationaux », a déclaré Stefano Carcoforo, cofondateur et directeur des données et de la croissance d’iProcure.

Le financement, structuré sous forme de dettes et de capitaux propres, va permettre à la plateforme agricole d’étendre ses activités dans d’autres pays d’Afrique de l’Est, notamment l’Ouganda et la Tanzanie. Il permettra également à iProcure de lancer une offre de crédit permettant aux détaillants agricoles d'acheter des fournitures à crédit.

Créée en 2013, iProcure connecte actuellement 5 000 agro-commerçants à des producteurs agricoles et envisage de renforcer sa base de partenaires et détaillants, et d'accroître sa livraison du dernier kilomètre. L’entreprise supprime les multiples niveaux d'intermédiaires dans la chaîne d'approvisionnement agricole traditionnelle et fournit des informations technologiques sur les niveaux d'approvisionnement et les prix. En plus des services d'approvisionnement et du « last mile delivery » aux négociants en produits agricoles, iProcure fournit des informations commerciales et une gestion des stocks basée sur les données tout au long des chaînes d'approvisionnement. 

Pour Abel Boreto, directeur adjoint des investissements chez Novastar Ventures, l’entrée d’iProcure sur les marchés de la Tanzanie et de l'Ouganda apportera sans aucun doute une immense valeur ajoutée au secteur agricole.

Samira Njoya

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Le développement de l’économie numérique à travers le monde a également suscité l’apparition de nouvelles activités professionnelles. Dans de nombreux pays, ils ont entraîné de nouveaux défis sur divers aspects, notamment légal, fiscal ou encore déontologique.

Le ministre délégué auprès du Premier ministre chargé de l'Économie de la connaissance et des Start-up, Yacine El Mahdi Oualid (photo), a apporté des précisions quant au projet de loi sur l’auto-entrepreneuriat que prépare son département. Jeudi 18 août, sur sa page Facebook, il a expliqué que le texte juridique qui exclut les professions libérales, les activités réglementées ainsi que les artisans sera bientôt présenté au Parlement. Il tentera d’encadrer de nouvelles activités économiques qui ont émergé avec l'émergence de l'économie numérique.

Parmi les métiers numériques dans l’ère du temps que couvrira le nouveau cadre légal figurent entre autres celui des influenceurs web, e-marketistes, développeurs d'applications web et téléphoniques, infographes, etc. Le ministre indique que cette loi apportera plusieurs avantages tels que « l’inscription en ligne, une comptabilité simplifiée, un régime fiscal préférentiel, la couverture sociale, l’ouverture d’un compte bancaire commercial, la possibilité de localiser l’activité sur le lieu de résidence ou dans des espaces de travail partagés ».

Approuvé par le gouvernement lors du Conseil des ministres du mercredi 13 juillet, le projet de loi sur l’auto-entrepreneuriat est né pour restreindre de potentielles dérives suscitées par divers auto-entrepreneurs numériques. Le 9 août 2021, la justice algérienne avait condamné quatre jeunes influenceurs web à six mois de prison pour escroquerie et association de malfaiteurs dans l’affaire Future Gate, une agence fictive d’accompagnement estudiantine dans des universités étrangères à laquelle ils avaient prêté leur influence.

Selon le ministre délégué auprès du Premier ministre chargé de l’Economie de la connaissance et des Start-up, la loi sur l'auto-entrepreneuriat encouragera l'esprit d'entreprise, facilitera l'accès des jeunes au marché du travail par le biais du travail indépendant, réduira le nombre de personnes actives sur le marché parallèle, facilitera l'exportation des services numériques, contribuera à l’économie nationale.

Muriel Edjo

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Depuis la crise de la Covid-19, le travail à distance est rentré dans les habitudes de nombreuses entreprises. Se tourner vers des employés vivant dans des pays étrangers ne fait plus peur, ce qui est une aubaine pour les chercheurs d’emplois.

Talenteum est une solution développée par une start-up mauricienne du même nom. Elle permet aux entreprises de recruter des talents en ligne dans tous les pays d’Afrique. La jeune pousse a été fondée par Nicolas Goldstein et John Benatouil dans le but d’aider les start-up et les entreprises qui ne disposent pas de services de ressources humaines.

Que l’entreprise soit à la recherche d’un comptable, d’un développeur ou d’un chef de projet, il est possible de retrouver le profil sur Talenteum. La firme mauricienne dispose d’une communauté active, riche en talents africains. Il suffit aux entreprises de souscrire à un abonnement mensuel ou annuel sur la plateforme pour lancer un processus de recrutement.

Les boutons « je cherche un emploi » et « je veux recruter » sont accessibles depuis la home page. Pour recruter, l’entreprise remplit un formulaire où elle suit des instructions. Elle fournira toutes les informations pertinentes sur le profil de l’employé recherché. Talenteum, à son tour, va publier l’annonce et collecter les CV correspondants. Un premier tri est effectué en faisant passer des entretiens aux présélectionnés.

Talenteum a été classée au Palmarès 2019 de MyAfricanStartup.com parmi 100 start-up africaines. En 2020, elle a participé au World Summit for Migration and Development et a fait partie des finalistes et ses fondateurs se sont rendus en Équateur pour présenter leur solution lors du Migration Challenge dirigée par l'OIE (Organisation internationale des employeurs) et Seedstars.

Adoni Conrad Quenum

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L’île Maurice est l’un des pays qui disposent d’un bon écosystème pour l’émergence des start-up. Des tech entrepreneurs s’y réfugient pour domicilier leur entreprise ou pour lancer des solutions technologiques intéressantes.

Bongéni est une plateforme numérique développée par une start-up mauricienne du même nom. Elle permet aux particuliers et aux entreprises d’accéder à des services de livraison et de déménagement à la demande. La start-up a été fondée en 2019 par Philipp Demidoff.

« Nous avons été positivement surpris par la diversité d'utilisation de la plateforme. Les gens commandent tout : du déjeuner à la livraison de fleurs en passant par le déménagement d'appartements et de meubles […] Ce nouveau type de relations économiques, qui a été rendu possible par l'adoption généralisée des smartphones compatibles GPS, a le potentiel d'améliorer la vie des gens, de contribuer à réduire les disparités dans la répartition des richesses et, en même temps, d'avoir un impact positif sur l'environnement », indique Philipp Demidoff.

Grâce à l’application mobile compatible sur Android et sur iOS, les utilisateurs peuvent aisément accéder aux divers services proposés par la jeune pousse. Que ce soit la livraison en pharmacie, la livraison d’achats, la livraison de meubles, le déménagement d'entrepôt ou encore d’appartement, Bongéni rend tous ces services abordables, prévisibles et flexibles.

La jeune pousse propose également une fonction qui permet d’obtenir le devis avant validation de la course. Il faudrait néanmoins renseigner le type de véhicule, la date et l'heure pour obtenir un devis instantané. Une fonction qui permet de suivre son colis en temps réel est également disponible sur l’application. Pour l’instant, Bongéni ne dispose pas d’un plan d’expansion géographique. Elle se concentre sur le marché mauricien qu’elle juge complexe et espère un tour de table pour soutenir sa croissance sur l'île.

Adoni Conrad Quenum

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L’industrie start-up d’Afrique suscite aujourd’hui l’intérêt croissant de nombreux investisseurs locaux et étrangers. Les tech innovateurs africains savent de mieux en mieux vendre leurs idées. Mais pas dans tous les marchés.

Avec 83 millions $ de financement attirés par ses start-up de 2019 à juin 2022, la sous-région Afrique centrale demeure l’écosystème start-up le plus faible d’Afrique. Les innovations existent, se multiplient, mais ne suscitent pas l’intérêt des investisseurs comme dans les autres sous-régions que sont l’Afrique du Nord, de l’Est, de l’Ouest et australe.

Selon la plateforme The Big Deal, le montant total mobilisé par les start-up d’Afrique centrale qui regroupe le Cameroun, le Gabon, la Centrafrique, le Tchad, le Burundi, Sao Tomé et Principe, la Guinée équatoriale, le Congo et la République démocratique du Congo ne représentent qu’environ 0,8 % des 9,8 milliards $ mobilisés par les start-up du continent entre 2019 et juin 2022.

« La région manque d'un champion qui pourrait attirer l'attention et les capitaux chez ses voisins », indique The Big Deal. Avec 37 millions $ levés depuis 2019, le Congo  « ne joue pas dans la même ligue que les " Big Four " (Kenya, Égypte, Nigeria et Afrique du Sud, Ndlr), mais se classe plutôt au niveau du Rwanda ou de la Côte d'Ivoire », poursuit la plateforme. Sa première place en Afrique centrale est due à la start-up web3 Jambo qui a clôturé avec succès un tour de table de 7,5 millions $ en février 2022 et un autre tour de série A de 30 millions $ en mai.

En comparant les cinq sous-régions africaines, c’est l’Afrique de l’Ouest qui est championne avec plus de 4,2 milliards $ mobilisés entre 2019 et juin 2022. Le Nigeria y règne en maître avec plus de 3,6 milliards $ captés. L’Afrique de l’Est vient en second avec plus de 2,3 milliards $ mobilisés. Ici, c’est le Kenya qui trône avec plus de 1,9 milliard $ levé par les start-up locales.

L’Afrique australe est le troisième écosystème start-up le plus performant d’Afrique en matière de levée de capitaux. Il a enregistré plus de 1,8 milliard $ de 2019 à juin 2022. L’Afrique du Sud le domine avec plus de 1,7 milliard $ capté par ses start-up. Enfin, l’Afrique du Nord occupe la quatrième place avec près de 1,5 milliard $ mobilisé. L’Égypte y détient la première place avec 1,25 milliard $ mobilisé.

En Afrique centrale, bien que le volume de financement mobilisé par les start-up soit très faible, il est tout de même en croissance continue depuis 2019. Il est passé de 7 millions $ à 11 millions $ en 2020 puis à 24 millions$ en 2021. Au terme du premier semestre 2022, il était déjà de 41 millions $. 

Muriel Edjo

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Depuis quelques années, la révolution technologique est en marche dans le monde. Les entrepreneurs tech proposent diverses solutions numériques pour faciliter le quotidien des populations.

Onloutou est une plateforme numérique développée par une start-up ivoirienne. Spécialisée dans la location de biens, en particulier de l’électroménager, elle permet de louer sans déposer une caution. La start-up, également présente en Guinée, au Burkina Faso et au Gabon, a été lancée en 2019 par Adams Ousmane Diaby.

La solution dispose d’une application mobile pour les utilisateurs de smartphones Android. Après inscription, l’utilisateur pourra accéder aux divers produits en location sur la plateforme. On y retrouve des niveleuses, des chargeuses, des biens immobiliers, des articles de bricolage, de l'électroménager, etc. Il est également possible de trouver des artisans tels que des carreleurs, des couturiers ou encore des décorateurs pour l’exécution d’un travail.

Les produits de la jeune pousse embarquent une composante technologique qui permet de géolocaliser les divers équipements avec la possibilité de les désactiver à distance. Le client n’aura donc pas la possibilité d’utiliser un produit au-delà du temps initial pour lequel il l’a loué, à moins de payer les coûts supplémentaires. Il faut noter que la start-up facilite l’accès à tous ses services en réduisant la paperasse au strict minimum. La carte d’identité du client est suffisante pour réaliser une transaction.

Onloutou revendique plus d’un millier de clients satisfaits par ses services et plus d’une quinzaine de récompenses. En 2019, elle a participé au Maroc au programme d'Open Innovation du groupe BCP, plus connu sous le nom de Fintech Challenge. Elle a figuré parmi les six lauréats sur plus de 1200 participants venus de plusieurs pays du monde.

Adoni Conrad Quenum

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