Dans le but de faciliter les vacances de rêve, des tech entrepreneurs égyptiens ont mis en place une solution intéressante pour devenir propriétaire de belles villas de luxe en bord de mer ou dans des quartiers chics.

Seqoon est une plateforme numérique développée par une jeune pousse égyptienne du même nom. Elle permet aux utilisateurs de payer une maison de vacances ou une partie de la maison. La start-up, basée au Caire, a été fondée en 2021 par Omar Eldessouky et Mohamed Elkhatieb. La jeune pousse a récemment levé un montant de 500 000 $ pour accélérer sa croissance dans la région.

« Seqoon vise à perturber le marché immobilier traditionnel dans la région MENA par le biais de la copropriété, en offrant le choix d'une vie de luxe mais d'une manière plus intelligente et plus durable. Nous pensons que c'est la façon moderne de posséder la maison de vacances de vos rêves », a expliqué Omar Eldessouky.

La start-up ne disposant pas encore d’application mobile, c’est uniquement depuis la plateforme web que toutes les opérations se déroulent. Il faut s’inscrire dans un premier temps puis la start-up vous contactera plus tard. Elle dispose d’une collection de maisons de vacances et le potentiel acheteur peut investir dans la maison de son choix. Les copropriétaires jouissent pleinement de la maison et Seqoon, quant à elle, s’occupe non seulement de la paperasse, mais aussi de l’ameublement et de l’entretien.

Il faut signaler qu’en fonction de l’investissement, vous disposez d’un certain nombre de nuits chaque année dans la résidence. La plus petite part, 1/8 de la maison, donne droit à 41 nuits par an. Soutenu par la banque Misr d’Egypte, Seqoon veut s’étendre de l’autre côté de la Méditerranée d’ici 2023.

Adoni Conrad Quenum

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Les achats et le paiement en ligne ont connu une nette accélération en Afrique depuis la crise mondiale de Covid-19. Mieux structurer le secteur de l'e-commerce devient une nécessité pour les Etats.

Il se tiendra à Lomé, un séminaire national sur le commerce électronique, du 10 au 11 novembre 2022. La rencontre, à l'initiative du ministère du Commerce, est organisée en collaboration avec l’Organisation mondiale du commerce (OMC).

Il s’agira notamment d’outiller les jeunes entrepreneurs togolais pour les nouvelles plateformes de commercialisation via Internet, dans un contexte où l'e-commerce est perçu comme une source d'opportunités pour les activités économiques, sur fond d’ambitions de digitalisation, notamment dans les services publics.

Les jeunes entreprises et start-up sont invitées à s'inscrire pour cette session de formation, où « les candidatures féminines sont vivement encouragées », selon le ministère. La date butoir pour les enregistrements est fixée au 6 novembre 2022 à 23h59.

Notons qu’avant ce futur séminaire sur le commerce électronique, une session similaire est organisée à l’endroit des acteurs du secteur textile, en marge du Salon international du textile africain (SITA2022), qui se tient à Lomé cette semaine.

Consulter le formulaire en ligne.

Ayi Renaud Dossavi

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La tech entrepreneur a pensé à la difficulté des nouvelles mères de se déplacer en mettant en place une place de marché où elle peut à la fois acheter de nouveaux vêtements et vendre les anciens.

Tiny Reusers est une plateforme de commerce électronique développée par une start-up ghanéenne du même nom. Elle permet aux vendeurs de commercialiser les articles pour bébés et enfants, neufs ou d’occasion, en ligne. La jeune pousse, basée à Accra, a été fondée par Lisa Werk Nielsen en 2021.

« Nous avons commencé par une boutique physique dans une moitié de ma maison, mais nous avons rapidement réalisé que cette idée pouvait décoller et que, pour ce faire, nous devions nous lancer en ligne. En mars de cette année, nous avons donc lancé notre boutique en ligne à part entière », explique Lisa Werk Nielsen.

Comme sur la plateforme de vente américaine Amazon, les vendeurs peuvent créer leur compte sur Tiny Reusers et déposer des articles dans l’entrepôt de la start-up. Tous les produits sont préalablement contrôlés pour s’assurer qu’ils répondent aux normes qualité de Tiny Reusers. C’est donc sur la plateforme de la jeune pousse que les articles sont vendus. Il faut signaler que les articles sont gardés dans l’entrepôt jusqu’à ce qu’ils soient vendus.

La start-up est auto-financée et elle ne dispose pas encore d’applications mobiles. Tout se déroule, des inscriptions aux diverses ventes, sur la plateforme web. Ce paramètre n’empêche pas la jeune pousse de réaliser de bons chiffres. « Nous avons traité environ 650 transactions de vente et travaillé avec plus de 115 vendeurs jusqu'à présent. Nous prenons une commission sur chaque vente. Au fur et à mesure que nous développons notre clientèle et notre communauté, nous proposerons également des espaces publicitaires pour les entreprises du secteur des soins pour bébés et de la maternité », a indiqué Lisa Werk Nielsen.

En Octobre 2022, Tiny Reusers a été sélectionnée, avec cinq autres start-up ghanéennes, pour participer à la première cohorte de l’accélérateur MEST Express axée sur la durabilité en partenariat avec la fondation MasterCard. Elle a empoché un chèque d’un montant de 5 000 $.

Adoni Conrad Quenum

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Il a construit sa première entreprise pendant qu’il étudiait encore. Durant son parcours entrepreneurial et professionnel, il a obtenu plusieurs distinctions et prix. Son entreprise de commerce social a gagné la confiance de plusieurs investisseurs.

Kelvin Umechukwu (photo) est un entrepreneur technologique nigérian. Titulaire d’un bachelor en génie mécanique de l’université Obafemi Awolowo du Nigeria, il est le président directeur général et le fondateur, avec Adetunji Opayele, de Bumpa, une start-up de commerce social qui aide les commerçants à installer leur entreprise en ligne sans compétences en programmation informatique.

Par le biais de Bumpa, fondé en 2021, son équipe et lui ont développé une plateforme qui permet aux commerçants de créer une boutique électronique à l’aide d’un smartphone. Ladite plateforme aide également les commerçants à recevoir des paiements en ligne et hors ligne, à gérer les stocks et la comptabilité, à exécuter les commandes, à suivre les ventes, à demander des livreurs et à engager les clients.

En octobre 2022, Bumpa qui a déjà rallié plus de 50 000 petites et moyennes entreprises (PME) à sa cause, a réussi un tour de table de 4 millions de dollars. Ce financement l’aidera à élargir son offre de produits en développant Bumpa 2.0, une version plus avancée qui intégrera plus de solutions de commerce social pour les PME.

« L’objectif est de faire trois choses : se connecter, innover et évoluer. Pour nous, en tant que start-up, Bumpa 2.0 consiste à connecter tous les outils, canaux et lieux pertinents dont les PME ont besoin en un seul endroit : l’application Bumpa. Il s’agit aussi d’innover en proposant des moyens plus simples et automatisés d’effectuer toute transaction ou opération commerciale sur l’application. Il s’agit également de faire évoluer les entreprises de nos utilisateurs, notre position en tant qu’acteurs clés de l’industrie du commerce en Afrique, et de faire évoluer les capacités et la portée des employés et même de nous, les fondateurs », a déclaré Kelvin Umechukwu.

Partenaire du groupe de développeurs Google depuis 2018, le Nigérian a fondé, en 2017, Consonance, une entreprise sociale qui facilite les partenariats et la collaboration entre les innovateurs, les constructeurs et les entrepreneurs qui résolvent les problèmes locaux. Il est aussi fondateur de Cloudshot Technology Ltd en 2013. Il s'agit d'une organisation technologique qui avait pour mission de créer des moyens innovants pour résoudre les problèmes à l’aide de la technologie.

Après l’arrêt d’activité de Cloudshot Technology en 2017, Kelvin Umechukwu a travaillé pour HostCabal, une société d’hébergement Web premium, en tant que développeur d'affaires de janvier à juin 2018. Il a rejoint, en avril, TechQuest STEM Academy, une organisation d’enseignement à but non lucratif, au poste de community manager. L’organisation le nomme gestionnaire de programme en septembre 2018, et en février 2019, il devient responsable du développement commercial de la boîte.

En mars 2020, l’incubateur CcHub Nigeria l’embauche comme gestionnaire de programme. Il y a travaillé jusqu’au lancement de Bumpa en mai 2021. Conférencier au TechCrunch Disrupt 2022 qui s’est tenu en octobre, Kelvin Umechukwu a également remporté plusieurs prix et distinctions.

Pour Cloudshot Technology Ltd, il a reçu le prix du leadership en 2016 au Nigeria et le prix du partenariat du CodeFest Nigeria en 2018. Il a aussi gagné, avec TechQuest STEM Academy, l’IDOS Challenge 2019 émis par Stiftung Haus der Kleinen Forscher & Siemen Stiftung. En 2021, il a reçu, pour Bumpa, le prix de la solution de gestion d’entreprise la plus innovante à l’African Excellence Awards.

Melchior Koba

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Le secteur technologique africain est en plein boom. Il attire de nombreux investisseurs, ce qui le dynamise et permet aux Africains de disposer de diverses solutions pour mener à bien leurs projets.

Nawali est une plateforme immobilière développée par une start-up sénégalaise éponyme. Elle permet aux utilisateurs, en l’occurrence les Africains de la diaspora, d’acheter des biens immobiliers sur la terre de leurs ancêtres. La start-up, basée à Dakar et à Cergy, a été fondée en 2018 par Aita Magassa.

La jeune pousse dispose d’une place de marché où il est possible de visiter divers biens dans différents pays. Outre le Sénégal, elle est présente en Mauritanie, en Gambie, au Mali et en Côte d’Ivoire. Ce qui permet aux membres de la diaspora de ces pays, de prétendre à des biens immobiliers. Que ce soit des terrains ou des maisons clés en main, Nawali s’engage à aider ses clients à atteindre leurs objectifs.

Pour réserver un bien, il faut fournir ses informations personnelles. Nawali pourra ainsi prendre contact pour entamer les négociations. Il faut souligner que toutes les informations relatives aux biens immobiliers sont disponibles sur le site Internet. Par ailleurs, la start-up a développé plusieurs moyens de paiement pour ses biens. Alors que certains paieront comptant, d’autres peuvent se rabattre sur la tontine Nawali. Il faudra cotiser un montant donné, sur une certaine durée, pour solder le prix du bien choisi.

Nawali propose également aux clients des constructions en briques de terre crue. Ces constructions sont plus respectueuses de l’environnement, ce qui a amené la start-up à se lancer dans un projet de construction d’une cité écologique au sud du Sénégal.

« Notre projet va également permettre de créer de l’emploi sur place en recrutant massivement de la main-d’œuvre qualifiée. Cette cité écologique est parfaitement adaptée aux besoins de l’Afrique, et devra permettre à de nombreuses personnes issues de la diaspora de se réapproprier leurs terres d’origine en accédant à la propriété », indique Aïta Magassa.

La start-up a déjà lancé un tour de table d’un montant de 460 000 euros, en juillet 2022, pour soutenir ce projet.

Adoni Conrad Quenum

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Le commerce électronique connaît un boom sur le continent depuis la crise de la Covid-19. Cette façon de faire les affaires s'avère efficace, notamment avec des plateformes particulièrement bien réalisées.

Kamioun est une plateforme numérique de commerce électronique développée par une jeune pousse tunisienne du même nom. Elle permet à ses utilisateurs, en l’occurrence des petits commerçants, de commander des stocks, de faire leur inventaire ou encore de gérer leurs affaires. La start-up, basée à Tunis, a été fondée par Abdou Ghariani et Fares Belghith (photo). Depuis sa fondation, elle a entre autres touché en 2021 plus de 400 000 $ pour soutenir sa croissance.

C’est grâce à son application mobile, uniquement disponible sur Android, que les commerçants peuvent aisément effectuer leurs achats. Pour des raisons de sécurité, il faudrait au préalable disposer d’un compte pour effectuer diverses transactions sur la place de marché. Kamioun a signé des partenariats avec plusieurs marques comme Jadida, Bic ou encore Coca-Cola et elle dispose sur sa plateforme de plus de 650 produits.

Tous les petits détaillants y trouvent leur compte et les prix sont plutôt compétitifs pour leur permettre de faire de bonnes marges. Kamioun propose ainsi une alternative à leurs grossistes habituels et révolutionne par la même occasion la chaîne d’approvisionnement des commerces de proximité. Sur Play Store, l’application a été téléchargée plus d’un millier de fois.

En 2022, la jeune pousse tunisienne a remporté le troisième prix lors de la phase internationale du Prix Orange de l’entrepreneur social en Afrique et au Moyen-Orient. Elle empoche un chèque d’un montant de 10 000 euros. Kamioun prévoit d’investir les marchés d’Afrique du Nord et ce montant pourra contribuer à son expansion.

Adoni Conrad Quenum

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Le transport de marchandises est un secteur attractif pour les tech entrepreneurs. Ils s’y investissent dans le but d’aider les commerçants à recevoir leurs marchandises dans des délais raisonnables et aux meilleurs prix.

Chargel est une plateforme numérique développée par une start-up sénégalaise de même nom. Elle permet aux chauffeurs routiers de rouler moins de kilomètres à vide et aux expéditeurs de trouver rapidement des chauffeurs routiers disponibles. La start-up, basée à Dakar, a été fondée par Moustapha Ndoye et Alioune Ndoye. Elle a déjà levé 750 000 $ plus tôt dans l’année pour soutenir sa croissance.

La start-up met donc en relation, à travers ses plateformes, les expéditeurs et les transporteurs. « Nous offrons également des services à valeurs ajoutés tels que la mise à disposition de traceurs GPS, l’assistance pour l’achat de carburant à des tarifs réduits, l’assistance dans les réparations en cas de pannes afin que vous puissiez vous focaliser sur votre cœur de métier et acheminer les expéditions à bon port », indique la plateforme.

Quant aux expéditeurs, ils peuvent utiliser ce réseau de transporteurs en faisant confiance à Chargel. Ils ont la possibilité de réserver instantanément ou à l'avance, de suivre en temps réel leurs marchandises et d’obtenir une preuve électronique de livraison.

Chargel, dont l’ambition est de devenir la plus grande plateforme digitale de logistique de l’Afrique francophone, espère un tour de table d’amorçage avant la fin de l’année pour passer un cap dans le secteur. Il faut souligner que Raja Kaul, fondateur et associé directeur de Logos Ventures, un des investisseurs de Chargel, se dit « convaincu que Moustapha et Alioune sont bien placés pour faire de Chargel une place de marché logistique de premier plan au Sénégal, et éventuellement dans toute l'Afrique de l'Ouest ».

Adoni Conrad Quenum

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En Afrique, les réseaux sociaux, en l’occurrence les applications de messagerie instantanée, connaissent un succès fulgurant. Les tech entrepreneurs locaux ont décidé de se mettre sur ce segment.

OnDjoss est une plateforme numérique développée par une start-up camerounaise du même nom. Elle permet à ses utilisateurs de discuter par des messages instantanés et des appels audios et vidéos. La start-up, basée à Douala, a été fondée par Valère Tchapda en 2020.

« Ondjoss est une messagerie instantanée faite par les Africains pour le monde. Il est question de doter l'Afrique d'une application de messagerie performante à laquelle les Africains adhèrent et qui pourrait plus tard rivaliser les autres applications déjà connues dans le monde. On compte conquérir l'Afrique d'abord, ensuite le monde », a affirmé Valère Tchapda.

L’application mobile est uniquement disponible sur Android. Selon certains utilisateurs, elle est une copie de l’application WhatsApp mais Valère Tchapda défend son joyau. « Par exemple, dans un groupe chez nous, les gens n'ont pas accès à votre numéro de téléphone, ce qui n'est pas le cas ailleurs. Sur "OnDjoss" on peut juste voir votre pseudonyme. C'est dans cet esprit que nous avons créé l'application », indique-t-il. Et il poursuit : « il est possible d'envoyer des fichiers assez lourds de plusieurs giga-octets que ce soit des vidéos ou des audios. On a des fonctionnalités comme la sauvegarde des messages lorsque vous égarez votre téléphone ». En 2022, elle a décidé d’intégrer une nouvelle fonction nommée « Kongossa ».

L’inscription requiert un numéro de téléphone actif et un pseudonyme. Après, il faudra que vos contacts utilisent également cette application de messagerie instantanée pour que vous puissiez échanger. Le scandale des données personnelles qui a touché les applications de la firme américaine Meta, notamment WhatsApp, a impacté à la hausse le nombre d’utilisateurs d’OnDjoss. Le réseau social camerounais revendique plus de 125 000 utilisateurs. Les statistiques du marché virtuel des applications Android affichent plus de 100 000 téléchargements, ce qui corrobore les données dévoilées par la jeune pousse.

Adoni Conrad Quenum

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Dans le but de favoriser le transport des marchandises sur le continent, un tech entrepreneur ghanéen a mis au point une solution technologique. Elle s’est frayée un chemin sur la scène africaine et internationale.

Swiftly est une solution numérique développée par une start-up ghanéenne du même nom. Elle permet à ses utilisateurs, en l’occurrence les transitaires et les commerçants, de comparer les devis de son réseau de transitaires, de recevoir des conseils d'experts en matière de douane et de réglementation, ou encore d’expédier des marchandises dans divers pays d’Afrique et du monde. La start-up, basée à Accra, a été fondée en 2016 par Edem Dotse.

Depuis leur plateforme web, l’utilisateur crée une commande ce qui consiste à remplir un formulaire avec tous les détails de l’envoi. Le processus lancé, vous pourrez examiner les différents devis envoyés par le réseau de transitaires de la start-up.

Éventuellement, si vous approuvez un devis, vous réalisez le paiement en ligne et vous patientez le temps d’être livré. L'envoi par voie aérienne prendra entre 3 et 5 jours ouvrables ; par bateau, l’attente sera entre 30 et 40 jours ; par la route, elle sera de 1 à 2 jours, et si c’est un coursier normal, il faudra attendre moins de trois heures de temps.

La création d’un compte est nécessaire avant d’effectuer tout ce processus. Ceci requiert de fournir des informations personnelles telles que le nom, le prénom, l’adresse e-mail, le numéro de téléphone, le nom de votre compagnie puis de créer un mot de passe. Avec leurs comptes, les expéditeurs peuvent même s’entendre pour louer un conteneur pour se partager les frais.

« C'est du gaspillage lorsque quelqu'un doit expédier un conteneur à moitié plein par mer, un colis à moitié plein par avion ou louer un service de livraison sans utiliser pleinement l'espace. Nous visons à résoudre ce problème en reliant les expéditeurs les uns aux autres pour qu'ils partagent leur espace supplémentaire. D'autres souhaitent également pouvoir trouver quelqu'un avec qui collaborer pour charger une cargaison ; nous sommes la plateforme de correspondance pour ces personnes », a indiqué Edem Dotse.

Swiftly revendique des tarifs jusqu’à 30% inférieurs à la concurrence. La start-up est passée de 100 kilogrammes d’expédition sur une année à 500 tonnes mensuelles. Edem Dotse explique que la jeune pousse « transporte déjà des marchandises du monde entier entre des pays comme le Ghana, l'Afrique du Sud, le Burkina Faso, le Kenya, le Rwanda, le Nigeria et le Royaume-Uni, les Etats-Unis, le Canada, l'Australie et la Chine. Nous voulons maintenant avoir une présence physique en Afrique occidentale française et en Afrique de l'Est ». Au-delà de cette croissance, elle veut également introduire son modèle aux Etats-Unis, en Chine et en Europe pour passer un cap dans le secteur.

Adoni Conrad Quenum

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La révolution technologique en cours a affecté tous les secteurs économiques du continent, dont l’informel. Les tech entrepreneurs africains ont décidé de penser à des solutions numériques pour résoudre certains problèmes des acteurs de ce secteur.

Sabi est une plateforme de commerce en ligne business-to-business (B2B) développée par une jeune pousse nigériane du même nom. Elle permet à ses utilisateurs, en l’occurrence les commerçants du secteur informel, d’effectuer des transactions commerciales. La start-up a été fondée en 2020 par Anu Adasolum et Ademola Adesina. Elle a levé 6 millions $ en 2021 pour entre autres soutenir sa croissance.

La solution dispose d’une application mobile accessible sur Android et sur iOS. Il faut donc créer un compte en renseignant des informations telles que le nom, le prénom, l’e-mail, puis créer un mot de passe. Après cette étape, l’utilisateur peut accéder aux nombreux marchands de la place de marché et effectuer aisément ses affaires. Sabi intègre une fonctionnalité qui permet de faire livrer tous ses achats à l’adresse de notre choix.

En ce qui concerne votre entreprise, il est possible de suivre l’évolution des ventes. La start-up propose d’ailleurs de vous fournir des rapports de performances pour qu’en tant qu’entreprise présente sur la plateforme, vous puissiez avoir un œil sur vos affaires. Elle propose même des prêts pour se relancer en cas de problèmes majeurs. « Sabi s'assure que les commerçants ont la possibilité de se développer et d'augmenter leurs revenus grâce à des services tels que des prêts et l'accès aux meilleurs prix des produits sur le marché », indique la plateforme.

Sabi enregistre déjà plus de 10 000 agents à travers l’Afrique, plus de 200 000 marchands et plus de 2 milliards $ de vente. Sur Play Store, le marché électronique des applications Android, l’application Sabi a été téléchargée plus de 10 000 fois. La start-up, également présente au Kenya, espère d’ici quelques années, s’étendre à d’autres pays du continent.

Adoni Conrad Quenum

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