En tant qu’acteur de la scène technologique nigériane, il est passionné par l’utilisation des innovations pour l’amélioration de l’éducation. Grâce à sa start-up AltSchool Africa, il contribue à la création de talents au Nigéria et en Afrique.

Adewale Yusuf (photo) est un entrepreneur technologique nigérian. Il a fait des études en science politique et économie à l’université d’Ibadan et est le fondateur et le président-directeur général de la start-up de technologie éducative AltSchool Africa.

Lancée en 2021, AltSchool Africa est une école pour tous ceux qui désirent acquérir des compétences techniques et lancer une carrière dans la technologie. Basé à Kigali, au Rwanda, il utilise une approche moderne de formation en dispensant des cours directement liés à la filière choisie par l’apprenant. Son programme d’études allie la théorie sur sa plateforme à la pratique sur le terrain, garantissant ainsi la transformation de quiconque en ingénieur logiciel de haut niveau en l’espace d’un an.

D’après Adewale Yusuf, AltSchool Africa a déjà des start-up prêtes à embaucher ses diplômés en tant que stagiaire. « Nous avons recruté certaines des meilleures start-up du marché, et c’est l’une des choses les plus excitantes de ce que nous faisons », déclare-t-il. En janvier 2022, la start-up a levé un million de dollars de pré-amorçage pour combler la pénurie de talents débutants en Afrique.

L’idée de créer AltSchool Africa est née pendant qu’il gérait TalentQL, une start-up qu’il a créée en 2020 pour embaucher, développer et gérer les talents à distance pour les entreprises mondiales. En effet, il a réalisé qu’il y a une grande lacune dans les connaissances de certains des ingénieurs en logiciels qui passaient par le processus de vérification de son entreprise lorsqu’il s’agissait de comprendre les éléments de base du génie logiciel. AltSchool résout donc ce problème.

Par ailleurs, Adewale Yusuf est un cofondateur et ancien éditeur de Techpoint.africa. Ce dernier est une plateforme médiatique consacrée aux start-up, à l’entrepreneuriat, à l’innovation et à la technologie en Afrique.

Mentor à Techstars et membre du conseil d’administration de Life Beyond Disability Foundation, un organisme à but non lucratif qui défend les droits et l’autonomisation des personnes vivant avec un handicap en Afrique, Adewale Yusuf a également fondé Techpremier Media en 2016. Il fut également le fondateur en 2013 et le photographe principal de OnedotPhoto.com jusqu’en 2017.

L’entrepreneur a travaillé pour la société de services et de conseil informatique Danami Nigeria en tant que testeur QA (quality assurance) & UX (user experience) pour Nokia Life Tools entre 2011 et 2012. De 2012 à 2014, il était un blogger à OTEKBITS.com.

Melchior Koba

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L’accès à une éducation de qualité n’est pas encore une réalité en Afrique. C’est l’une des raisons qui ont poussé des tech entrepreneurs à mettre en place une solution pour faciliter les études à l’étranger pour les ressortissants africains.

Educatly est une solution numérique développée par une jeune pousse égyptienne. Elle permet aux étudiants d’accéder aux diverses opportunités dans le secteur de l’enseignement supérieur. L’objectif est de mettre en relation les étudiants et les universités dans le but de faciliter les études à l’étranger pour les uns, et entre autres d’attirer les étudiants brillants pour les autres. La start-up a été fondée en 2020 par Abdelrahman Ayman, Joan Manuel Sanchez Barbera et Mohmmed Sief. Depuis son lancement, elle a déjà levé environ 1 million $ pour accélérer sa croissance.

« Les étudiants veulent avoir un accès transparent à toutes les possibilités qui s'offrent à eux tout en bénéficiant d'un soutien aussi personnalisé que possible pour prendre la meilleure décision possible. Chez Educatly, les utilisateurs peuvent parcourir la plus grande base de données à jour au monde, avec plus de 120 000 opportunités d'enseignement supérieur dans le monde entier, et filtrer en fonction de leur profil et de leurs préférences pour trouver les programmes les plus pertinents pour eux », a déclaré Abdelrahman Ayman en 2021.

La solution dispose d’une application mobile accessible sur Android et sur iOS. Il faut créer un compte pour accéder aux multiples fonctionnalités. D’ailleurs, il est possible de vivre l’expérience Educatly en tant qu’étudiant, comme représentant d’une université ou comme étudiant ambassadeur. En effet, la start-up égyptienne veut faire en sorte qu’on retrouve toutes les écoles du monde, chaque programme qu'elles proposent, chaque bourse, chaque cours de langue et chaque professeur et ambassadeurs à un seul et même endroit.

Educatly revendique 100 000 étudiants dans son programme venant de 90 pays, elle est en partenariat avec 3 000 universités et la plateforme draine plus de 150 000 utilisateurs actifs. « Nous tirons parti des dernières technologies pour réduire les programmes les plus pertinents afin de soutenir le processus de décision pour eux et offrons un soutien personnalisé grâce à notre réseau de consultants et d'ambassadeurs », a indiqué Abdelrahman Ayman.

Adoni Conrad Quenum

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Le Fonds de capital-risque de l'UNICEF va investir jusqu'à 100 000 dollars dans plusieurs jeunes entreprises technologiques à but lucratif qui ont le potentiel de lutter contre le changement climatique.

Les start-up éligibles à ce programme sont celles qui exploitent des technologies de pointe tels que les drones, la blockchain, l’intelligence artificielle, l'apprentissage automatique…

Les candidatures sont recevables jusqu'au 23 janvier 2023 à travers le lien

https://form.jotform.com/222984466156163

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La pandémie de la Covid-19 et la maladie à virus Ebola ont mis en lumière la fragilité du système éducatif dans de la Guinée, d’où la nécessité de mettre en place des outils innovants pouvant être utilisés en complément de l’enseignement dispensé en classe.

Le Fonds des Nations unies pour l’enfance (UNICEF) et le ministère guinéen de l’Enseignement pré-universitaire ont procédé, le vendredi 13 janvier, au lancement de la phase pilote de la plateforme d’apprentissage « Learning Passport ». C’était à l’école élémentaire de Gbessia Port 1, dans la commune de Matoto à Conakry. La nouvelle Plateforme digitale, créée dans l’optique d’appuyer l'apprentissage des élèves, permettra un accès continu aux ressources éducatives pour les enfants, les jeunes et les enseignants.

Selon le Dr Adama Ouédraogo (photo, à gauche), représentant par intérim de l'UNICEF en Guinée, la nouvelle plateforme contribuera efficacement à l’éducation dans le pays. « Elle permettra d'améliorer les enseignements et les apprentissages et de valoriser les compétences et les connaissances acquises de manière formelle ou informelle. Pour les élèves, cela signifie avoir un accès continu à leur programme de scolarité ainsi qu'à des contenus supplémentaires. Quant aux enseignants, cela représente un accès permanent à des opportunités de formation et de soutien pédagogique ».

Pendant les quatre prochains mois, la plateforme sera testée dans deux écoles pilotes de Conakry, à savoir celles de Ratoma Centre et Gbessia port 1. L’Institut national de recherches archéologiques préventives (INRAP), avec l’appui de l’UNICEF, va procéder à l’évaluation de l’accessibilité des élèves et des enseignants à la plateforme Learning Passport, en vue d’apprécier leur capacité à exploiter les contenus numériques de celle-ci.

Il faut noter que la plateforme Learning Passport, délivrée par l'UNICEF et optimisée par Microsoft Community Training, a été développée avec une suite unique de fonctionnalités et de capacités en ligne et hors ligne. La plateforme sera déployée en priorité dans les endroits où la connectivité Internet est intermittente ou inexistante — souvent des endroits où les enfants se trouvent dans l'impossibilité d'accéder à des outils et des contenus éducatifs numériques de qualité.

Samira Njoya

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Gebeya, la plateforme qui permet aux petites et moyennes entreprises africaines de s’offrir plus facilement des compétences dans le domaine du digital, a annoncé le vendredi 13 janvier l’obtention d’un financement de pré-série A non divulgué de la part d'une société de capital-risque japonaise.

La start-up, basée en Ethiopie, prévoit d'utiliser ces fonds pour passer d'une simple place de marché biface pour les talents technologiques à un fournisseur de places de marché selon un modèle « Marketplace-as-a-Service ». 

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Africa to Silicon Valley reçoit un financement de Google pour former plus de talents technologiques en Afrique

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L’Afrique est en pleine transformation numérique. Il devient urgent d’avoir une main-d'œuvre hautement qualifiée, prête pour l'industrie et ayant une expérience des projets réels, pour poursuivre cette transformation et favoriser la 4e révolution industrielle tant attendue sur le continent.

Mardi 10 janvier, la fondation Africa to Silicon Valley (A2SV) a annoncé, à travers un communiqué, l’obtention d’un financement de Google dans le cadre de ses initiatives visant à soutenir la diversité des talents technologiques en Afrique.

Le communiqué renseigne que ce financement, dont le montant n’a pas été dévoilé, permettra à la fondation d'établir un bureau permanent en Ethiopie, d'embaucher d'autres responsables de l'éducation et un chef de produit. L'objectif visé est d'étendre la présence d'A2SV au Ghana et de former 330 étudiants supplémentaires en Ethiopie et au Ghana au cours des deux prochaines années.

Soulignant le rôle clé de la fondation chez les jeunes apprenants, Emre Varol, le fondateur et responsable de l'exécution chez A2SV, a déclaré que « l'enseignement académique ne parvient pas à les doter des compétences dont ils ont besoin dans des contextes réels. Nous comblons cette lacune grâce à notre programme de formation rigoureux comprenant des cours quotidiens, des bootcamps et des projets réels ».

A en croire un rapport du cabinet international de conseil en gestion des talents et des organisations Korn Ferry, le monde pourrait connaître une pénurie de plus de 85 millions de travailleurs dans le secteur des technologies d'ici 2030. L’Afrique ayant la population la plus jeune au monde, avec plus de 400 millions de jeunes âgés de 15 à 35 ans, pourrait combler ce déficit si les talents technologiques sont formés à temps.

Fondée en 2019, la fondation Africa to Silicon Valley a fait du développement des meilleurs talents une priorité. La fondation offre un programme de formation rigoureux qui prépare les candidats à réussir les entretiens avec les principales entreprises technologiques. La formation couvre différents aspects tels que les algorithmes et les structures de données, les compétences générales et l'expérience de projets réels.

Samira Njoya

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Amoureuse des nouvelles technologies, elle se bat farouchement pour l’autonomisation des femmes africaines dans le numérique. Elle est considérée comme l’une des pionnières de la promotion des TIC pour tous en Côte d’Ivoire et en Afrique.

Christelle Assirou (photo) est une entrepreneure technologique ivoirienne. Au service de l’autonomisation des femmes dans le numérique, elle fonde en 2007 l’organisation non gouvernementale « Femmes & TIC » qui a pour mission de contribuer à la pleine participation de la femme et de la jeune fille dans la construction de la société de l’information.

« Aujourd’hui, les femmes ont 14 % moins de chance de posséder un téléphone portable que les hommes. Le digital peut offrir des opportunités énormes aux femmes si nous parvenons à réduire les inégalités qui résultent notamment du manque de formation et du manque d’un réseau vertueux », affirme Christelle Assirou à l’occasion des Journées européennes du développement qui se sont déroulées en juin 2019.

Christelle Assirou est la présidente-directrice générale de l’entreprise ICTINA qui se définit comme une agence se positionnant à mi-chemin entre un cabinet de conseil en stratégie marketing et transformation digitale, une agence de marketing opérationnel ou de communication et une agence digitale.

Elle est diplômée de l’unité de formation et de recherche de sciences économiques et de gestion (UFR SEG) où elle a obtenu un master en gestion, finances, comptabilité et marketing en 2001 et un DESS (diplôme d’études supérieures spécialisées) en marketing en 2008. Depuis 2013, elle est également l’initiatrice et la coordonnatrice du réseau « Femme, Numérique et Développement ».

Christelle Assirou est aussi un membre fondateur, en 2006, d’Internet Society Côte d’Ivoire (ISOC CI), la section locale de l'association américaine spécialisée dans la sécurité informatique ISOC. Cependant, sa carrière professionnelle décolle en 2004 au sein de COMETE, une filiale du groupe SIFCA où elle passe plus de trois ans comme responsable des services commerciaux.

En 2008, elle devient directrice associée d’Open Technologies en Côte d’Ivoire avant de rejoindre, en 2013, la société Smile en tant que directrice commerciale et marketing. De 2016 à 2017, elle a travaillé en tant que conseillère technique chargée de l’inclusion numérique au ministère de la Promotion de la femme, de la Famille et de la Protection de l’enfant de Côte d’Ivoire.

Commissaire générale de la deuxième édition du salon Africa Open Innovation Summit qui s’est tenu les 20 et 21 octobre 2022, Christelle Assirou a participé en 2020 à l'initiative eTrade for Women. Elle a été désignée par l’UNESCO comme l’une des femmes les plus remarquables dans le domaine de la technologie. En 2021, elle a organisé une masterclass dédiée spécialement aux femmes entrepreneures afin de créer une synergie entre les femmes qui entreprennent dans le numérique dans la sous-région.

Melchior Koba

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Il est un chef d’entreprise très polyvalent avec plus de 10 ans d’expérience dans la gestion de projet, le développement d’affaires et la gestion des ressources. Avec Sensi Tech Innovation Hub, il désire créer un espace communautaire ouvert où la technologie et l’esprit d’entreprise se croisent.

Le Sierra-Léonais Morris Marah (photo) est le fondateur et le président-directeur général de Sensi Tech Innovation Hub. Il est diplômé de la Kingston University où il a obtenu un master en conflits internationaux en 2013 et un bachelor en relations internationales avec télédiffusion et nouveaux médias de télévision en 2011. Il est aussi titulaire d’un diplôme national BTEC en administration des affaires et management obtenu en 2004 à la Crawley College.

Fondé en 2014, Sensi Tech Innovation Hub se définit comme un incubateur d’entreprises pour les jeunes et une entreprise sociale qui offre une formation aux technologies de l’innovation et de la communication. Il crée des logiciels spécialisés aux entreprises et propose des conseils en TIC aux organisations internationales. Son bureau principal est aussi un espace de coworking pour les entrepreneurs en herbe et un espace de bureau pour les start-up ou les indépendants.

En 2022, Sensi Tech Innovation Hub a collaboré avec l’IFC (Société financière internationale) pour l’organisation, en Sierra Leone, du Mining Community Innovation Challenge (MCIC) qui a connu son apogée en novembre dernier par une soirée de pitch qui a récompensé les deux meilleurs projets.

La carrière professionnelle de Morris Marah a commencé en 1999. Il était membre de l’équipe dirigeante du projet Children’s From Network Sierra Leone qui visait à mettre en place une plateforme de défense des droits de l’enfant après la guerre civile. En 2005, il rejoint l'opérateur Télécoms BT Group à Londres en tant que conseiller en prestations de services.

En 2010, il a été embauché par Guardian News & Media au poste d’assistant de production de Guardian Films. En 2011, il a travaillé pour le bureau de liaison du Programme alimentaire mondial (PAM) des Nations unies à Londres, afin de développer un réseau de sensibilisation des jeunes en ligne et hors ligne.

Chef de projet du centre de développement académique de l’université de Kingston à Londres entre 2010 et 2013, puis d’Africa Gathering entre 2012 et 2014, Morris Marah a travaillé au bureau du développement des affaires de l’entreprise technologique Hack The Hackathon de 2013 à 2014. Il a ensuite rejoint la London School of Hygiene & Tropical Medicine où il a travaillé en tant que consultant jusqu’en 2015. Parallèlement, il était le représentant pays du Masanga Hospital, en Sierra Leone, dans le cadre du Masanga Mentor Ebola Initiative créé pour répondre à la pénurie de formation.

Melchior Koba

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Après six ans d’expérience en tant que salarié, il s’engage dans l’entrepreneuriat. Bien qu’il ait passé toute sa vie en France, il forme les jeunes Africains aux métiers du numérique et les accompagne dans l’entrepreneuriat ou dans la recherche d’emploi.

Né en 1976, Douglas Mbiandou (photo) est un entrepreneur originaire du Cameroun. Parti en France à l’âge de 7 ans, il fait ses études universitaires à l’institut national des sciences appliquées de Lyon où il obtient un diplôme d’ingénieur en 2000. Il est le fondateur et le président de l’association à but non lucratif 10 000 CODEURS qui a pour but de former une dizaine de milliers de codeurs à l'horizon 2025.

« J’ai profité d’une mission avec l’Etat congolais pour lancer une structure juridique. Et j’ai mis en place une formation pour le lancement d’un centre de développement offshore. L’ambition est de former 10 000 informaticiens développeurs Web et mobile entre 2015 et 2025 », a déclaré Douglas Mbiandou en 2017.

Fondée en 2015, l’association, opérant en Afrique francophone et en France, crée les conditions pour une insertion de millions de jeunes et adultes en reconversion vers les métiers du numérique et l’entrepreneuriat. Basé à Lyon, 10 000 CODEURS est un centre numérique et une fraternité intergénérationnelle au service de l’employabilité de la jeunesse.

10 000 CODEURS fournis à ses jeunes membres, à la quête de savoir, une éducation numérique au quotidien. Sur sa plateforme, l’entreprise propose plus de 800 vidéos sur l’usage du numérique, les technologies numérique et les métiers du numérique, entre autres. Elle a réalisé plus de 450 webinaires accessibles à partir de sa plateforme numérique.

Douglas Mbiandou est aussi le président directeur général d’OBJIS en France. Cette entreprise qu’il a fondée en 2005 forme et accompagne les jeunes Africains dans la conception de logiciels. Elle fournit des compétences opérationnelles à ceux qui développent des start-up technologiques et a déjà formé plus de 3 000 informaticiens.

Depuis 2021, Douglas Mbiandou est également le président du réseau Aurafrica qui facilite les relations d’affaires entre des entrepreneurs de la région française Auvergne-Rhône-Alpes et des entrepreneurs d’Afrique. La carrière de salarié de Douglas Mbiandou se limite à son passage à Capgemini entre 2001 et 2007. Il y a travaillé en tant qu’ingénieur en études et développement d’applications.

Melchior Koba

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Elle est une chef d’entreprise expérimentée et une entrepreneure à succès. Son impact sur la scène technologique en Afrique lui a permis d’être nommée à la tête du nouveau programme d’accélération de Techstars, un des plus grands accélérateurs de start-up au monde.

Originaire du Nigeria, Oyin Solebo (photo) est une entrepreneure expérimentée en gestion des investissements. Titulaire d’un master en administration des affaires obtenu à la London Business School en 2018 et d’un bachelor en économie obtenu en 2005 à The London School of Economics and Political Science, elle est la directrice générale d’ARM Labs Lagos Techstars Accelerator.

ARM Labs Lagos Techstars Accelerator est un programme d’accélération lancé en avril 2022 par l’accélérateur mondial de start-up Techstars avec la collaboration de l’organisme d’innovation, basé à Lagos, ARM Labs. Ce programme vise à aider les start-up fintech et proptech dont les produits sont destinés à un public africain.

Nommée directrice générale en octobre 2022, Oyin Solebo dirige, depuis lors, le programme dont la cohorte inaugurale de trois mois débutera en janvier 2023. « Si le talent est également réparti, les opportunités ne le sont pas. Nulle part ailleurs, cela n’est plus évident que sur le continent africain. L’accélérateur ARM Labs Lagos Techstars poursuit la mission de Techstars qui consiste à soutenir les entrepreneurs du monde entier et à donner aux start-up le capital et les opportunités dont elles ont besoin pour réussir, indépendamment de leur emplacement ou de leur origine — et je suis honoré de le diriger », a-t-elle déclaré après sa nomination.

Avant ses nouvelles fonctions, Oyin Solebo était une cofondatrice en 2014 et la directrice des opérations de Movemeback, une plateforme technologique soutenue par Google et qui relie une communauté mondiale de leaders, d’influenceurs, de talents et d’organisations à des opportunités uniques, exclusives et passionnantes à fort potentiel sur le continent africain.

En 2013, elle a cofondé Agonyapp, une application de conseils anonymes sur les relations. Cependant, sa carrière professionnelle a commencé en 2004 à Goldman Sachs où elle était une associée d’investissement. Elle a ensuite rejoint la société de conseil en management en 2010 en tant que consultante en stratégie. De 2011 à 2020, elle a travaillé pour l’European Family Offices au poste de directrice générale.

En 2021, Oyin Solebo a participé au programme d’immersion des fondateurs noirs de Google for Startups. En 2022, c’est au Business Growth Programme de London & Partners qu’elle a participé.

Melchior Koba

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