Il a fondé et dirigé des équipes dans les secteurs de la finance et de la banque, de l’éducation et de la technologie. A travers Zeraki, il développe des solutions technologiques qui permettront d’améliorer la qualité de l’éducation en Afrique.

Isaac Nyangolo (photo) est un entrepreneur kényan, diplômé de l’université Harvard où il a obtenu un bachelor en sciences de l’ingénierie en 2007. Egalement diplômé de l’université de Strathmore où il a étudié le management des systèmes d’information en 2002, il est le président-directeur général de l’entreprise edtech Zeraki.

Fondé en 2014 par Isaac Nyangolo, Erick Oude et Bryan Nyakaru, Zeraki fournit aux écoles, aux parents, aux enseignants et aux élèves des outils technologiques innovants pour rendre l’enseignement et l’apprentissage efficaces, attrayants et productifs.

Le produit phare de l’entreprise est Zeraki Analytics. Ce dernier transforme la manière dont les données éducatives sont collectées, analysées et utilisées. Zeraki Learning, un autre produit de la start-up, offre une plateforme pour apprendre auprès de professeurs très expérimentés, passer des tests et suivre ses performances. Le troisième produit, nommé Zeraki Touch, est un système biométrique infaillible qui permet de suivre efficacement le fonctionnement quotidien de l’école.

En début décembre, Isaac Nyangolo a levé un financement de démarrage de 1,8 million de dollars dans un tour de table dirigé par Acumen Fund pour accroître le catalogue de produits de la start-up et poursuivre l’expansion régionale de cette dernière. « Nous prévoyons de créer davantage d’outils administratifs pour les écoles, ainsi que des produits de paiement pour les parents. Nous avons également remis l’accent sur la plateforme d’apprentissage numérique [autrefois en sommeil] et testé un certain nombre de produits tels que l’emploi du temps », a déclaré le PDG de Zeraki.

« Nous nous développons d’abord dans les régions que nous comprenons et qui ont des environnements commerciaux similaires. Nous prévoyons d’abord de nous implanter dans l’ensemble de l’Afrique de l’Est, puis d’explorer la région anglophone », a-t-il ajouté.

Président du Harvard Club of Kenya et membre du conseil d’administration de Superfluid Labs et du conseil consultatif d’Education For All Children, Isaac Nyangolo a lancé sa carrière professionnelle en 2007 en tant qu’ingénieur de planification et de conception de Wananchi Online, un opérateur de divertissement à domicile.

Il a ensuite travaillé à Citibank N.A. au poste d’assistant de compensation en 2009 avant de rejoindre l’Equity Bank Ltd où il fut analyste en marketing jusqu’en décembre 2010. Il est ensuite nommé responsable de programme de la société de collecte de fonds Equity Group Foundation où il a exercé jusqu’en mai 2014.

Melchior Koba

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Le gouvernement malagasy est déterminé à concrétiser la transformation digitale du pays et à déployer l'e-Gouvernance à l'échelle nationale. Pour y parvenir, le pays mise sur la formation des citoyens au numérique.

La Société financière internationale (SFI) et le ministère malgache du Développement numérique, de la Transformation numérique, des Postes et des Télécommunications ont annoncé, le mardi 13 décembre, la signature d'un partenariat visant à améliorer l'accès aux formations en compétences informatiques avancées et spécialisées dans le pays.

Le programme vise à former en deux ans 6 000 personnes, y compris des employés du secteur public et privé et des jeunes, à des métiers de l'informatique tels que le développement de logiciels, l'architecture du cloud, l'ingénierie des données et la cybersécurité.

« Le projet s'aligne sur l'engagement du gouvernement à mieux se préparer à l'économie numérique en développant les compétences numériques nécessaires et en modernisant son administration pour améliorer la prestation de services, stimuler la croissance économique et créer des emplois dont nous avons tant besoin », a déclaré Tahina Razafindramalo (photo, à droite), ministre du Développement numérique, de la Transformation digitale, des Postes et des Télécommunications de Madagascar.

En effet, la transformation numérique est au cœur des préoccupations du gouvernement malgache depuis quelques années. La grande île a défini quatre axes comme piliers pour le développement. Il s’agit de la digitalisation des services publics dans les secteurs de l'éducation, la santé et les services fonciers ; l’utilisation des nouvelles technologies dans l'agriculture ; le développement des infrastructures techniques ; et l'inclusion financière qui consiste à digitaliser les échanges et la circulation monétaire.

Pour réaliser ces 4 axes dans des délais courts, le gouvernement a obtenu le soutien de la Banque mondiale qui s’est engagée à allouer un financement de plus de 140 millions de dollars pour réaliser ce projet. Selon l’institution financière internationale, une accélération de la transformation numérique pourrait permettre au gouvernement malgache de créer environ 140 000 nouveaux emplois liés aux compétences numériques dans divers secteurs d’activités, d’ici les cinq prochaines années.

Samira Njoya

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Médecin de formation et passionné de technologie, il est un serial entrepreneur. Avec son incubateur qui est aujourd’hui une référence au Mali, il accompagne les jeunes entrepreneurs de l’étape d’idéation à la mise en marche de leur entreprise.

Tidiane Ball (photo) est entrepreneur et un médecin malien diplômé de la faculté de médecine de Bamako en 2011. Titulaire d’un certificat en gestion de projet obtenu à l’école centrale de Lille en 2013 et d’un master en expertise et ingénierie des systèmes d’information en santé obtenu à Aix-Marseille Université en 2010, il est un cofondateur et le directeur général de DoniLab.

Fondé en 2015, DoniLab est un espace de coworking et un incubateur de start-up. Il accompagne les jeunes start-up du stade d’idée au produit minimum viable. L’incubateur couvre les secteurs d’activité à fort potentiel d’innovation tels que les technologies de l’information et de la communication (TIC), la santé et l’innovation sociale, entre autres.

Aujourd’hui, DoniLab a incubé et accéléré 298 entreprises, créé plus de 292 emplois et organisé 35 événements. Les entreprises qu’il a incubées ont levé plus de 830 millions de francs CFA (1,3 million USD). En décembre 2022, l’incubateur a été sélectionné pour participer au projet Rural Impacting Entrepreneurship développé par Small Foundation et Village Capital.

Avant DoniLab, Tidiane Ball a fondé, en 2009, la start-up Malisanté afin de faciliter l’accès à l’information médicale. Sa plateforme Web, qui existait déjà en 2009, permet aux populations maliennes de rentrer facilement en contact avec des médecins spécialistes et de repérer aisément les structures médicales.

Propriétaire de Ball Medical System depuis 2009, Tidiane Ball a plus récemment, en 2017, fondé la plateforme Doctix afin de réduire les heures d'attente en vue de prendre un rendez-vous avec un médecin pour une consultation médicale. La plateforme permet donc aux Maliens de prendre rendez-vous en ligne à partir de son téléphone ou son ordinateur. Cette solution technologique permet, ainsi, aux médecins de mieux organiser leur planning de consultation.

En 2015, Tidiane Ball a reçu le prix Fund for Internet Research and Education décerné par Afrinic. Mandela Washington Fellow en 2016, il a reçu, en avril 2017, à Montréal le prix de la mobilité internationale qui a, selon l’entrepreneur, « permis à Doctix de s’étendre dans d’autres pays lors de la grande rencontre des entrepreneurs du monde francophone ».

Melchior Koba

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Elle est l’une des femmes leaders du domaine de la cybersécurité en Afrique. Avec son organisation, elle sensibilise sur les techniques à adopter pour éviter les cyberattaques. Elle est lauréate d’une multitude de prix et de récompenses pour son impact sur le continent.

Confidence Staveley (photo) est une experte nigériane en cybersécurité. Titulaire d’un bachelor en technologie de l’information et systèmes d’information d’entreprise obtenu à l’université de Middlesex en 2011 et d’un master en gestion des technologies de l’information obtenu en 2013 à l’université de Bradford, elle est la fondatrice et la directrice générale de CyberSafe Foundation.

Fondé en 2019, CyberSafe Foundation est une organisation non gouvernementale spécialisée dans le domaine du numérique. Sa mission est de faciliter, par l’organisation de sensibilisations et de formations, les changements qui garantissent un Internet plus sûr pour tous ceux qui ont un accès numérique en Afrique.

Récemment, grâce à l’initiative #NoGoFallMaga, l’organisation a lancé des campagnes de sensibilisation à la cybersécurité qui ont touché plus de 20 millions de personnes. Elle a aussi organisé des formations sur la cybersécurité pour plus de 4 000 petites et moyennes entreprises et formé plus de 9 000 employés. CyberSafe Foundation a aussi lancé le premier manuel de sensibilisation à la cybersécurité en Afrique.

« Nous cherchions des moyens vraiment novateurs de sensibiliser les gens à la cybersécurité, de leur en faire comprendre l'importance et de leur montrer comment elle s'applique à eux en tant qu'individus. Nous les aidons également à prendre des mesures concrètes pour renforcer la sécurité en ligne, mais nous le faisons d'une manière qui n'est pas écrasante. Cela a été fait à travers des mèmes, des vidéos, des chansons et des médias sociaux », a déclaré Confidence Staveley en juin 2022.

Membre officiel de Forbes Technology Council depuis août 2022, Confidence Staveley a commencé sa carrière professionnelle en 2009 en tant qu’instructrice en informatique à l’Eastern Data Services Ltd. En 2010, le gouvernement de l’Etat de Cross River l’embauche au poste de directrice adjointe et responsable informatique.

En 2012, elle rejoint le Lloyds Banking Group de Londres et y travaille comme conseillère au service à la clientèle et consultante en services bancaires et technologiques. En 2013, elle rejoint Calabar International Convention Centre au poste de spécialiste des technologies de l’information. En 2015, InfoGraphics Nigeria la nomme responsable du marketing technique et des médias interactifs.

Analyste en cybersécurité de l’UIC Innovations Africa entre 2016 et 2018, elle devient responsable pays de DIGISS LLC, une entreprise de cyberdéfense, en 2019, et y travaille jusqu’en 2020. De 2017 à 2022, elle travaille à temps partiel pour la société de marketing Gidinerd en tant que partenaire de gestion.

Confidence Staveley a été distinguée et primée à plusieurs reprises. Citée par CIO Magazine parmi les 45 femmes les plus influentes dans la transformation numérique 2021-2022, elle a été désignée comme étant la femme de l’année 2022 en cybersécurité par la Cyber Security Expert Association of Nigeria (CSEAN). Elle a aussi reçu le Meridian Global Leadership Award lors du Global Leadership Summit. Toujours en 2022, elle a été citée parmi les 100 femmes les plus influentes au Nigeria et a reçu l’Obama Leader's Personal Commitment Award.

Melchior Koba

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Il a commencé sa carrière en fournissant une assistance technologique dans des projets et programmes éducatifs. Depuis plus de 10 ans, à travers BongoHive, il travaille avec des entrepreneurs et des partenaires de développement afin de révéler le potentiel des jeunes grâce à l’entrepreneuriat.

Lukonga Lindunda (photo) est un constructeur d’écosystème de start-up zambien. Titulaire d’un master en administration des affaires obtenu à l’African Leadership University en 2020 et diplômé de l’université Nelson Mandela, où il a obtenu un bachelor en technologie de l’information en 2005, il est un cofondateur et le directeur exécutif de BongoHive Technology and Innovation Hub.

Fondé en 2011 par Lukonga Lindunda, Simunza Muyangana, Silumesii Maboshe et Bart Cornille, BongoHive Technology and Innovation Hub est le premier centre zambien de technologie et d’innovation. Il aide les start-up innovantes en améliorant les compétences des dirigeants, en accélérant leur croissance, en renforçant les réseaux, en augmentant la collaboration, en fournissant un forum d’échange d’idées et en réduisant les obstacles à l’entrepreneuriat.

Depuis sa création, BongoHive est à l’origine de plus de 500 événements. L’entreprise dénombre plus de 9 500 bénéficiaires et a soutenu plus de 2 000 entreprises. En décembre 2022, elle a été sélectionnée pour le projet Rural Impacting Entrepreneurship développé par Small Foundation et Village Capital.

Lukonga Lindunda est aussi cofondateur de BongoHive Consult, une société fondée en 2015 et qui supervise des entreprises afin de s’assurer qu’elles répondent aux besoins actuels et futurs de leurs clients. Il a aussi cofondé, en 2019, Hive Coworking qui met un espace de coworking à la disposition des entrepreneurs et des start-up.

Directeur non exécutif de la société fintech Digital Shared Services Ltd depuis 2021, Lukonga Lindunda est le président du comité d’investissement du programme (PIC) de FSD Zambia, une société préoccupée par une inclusion financière de tous les Zambiens. Il est aussi le vice-président et l’administrateur non exécutif de Client Care Solutions, une société qui propose des solutions de centre de contacts.

Sa carrière professionnelle a commencé en 2008 à l’Education Development Center, une organisation mondiale à but non lucratif, où il était coordinateur informatique et de la communication. En 2009, il est devenu assistant technique TIC de l’organisation de défense des enseignants et chefs d’établissement VVOB.

De 2010 à 2012, il fut successivement conseiller junior en TIC et conseiller du programme TIC du VVOB. Plus récemment, entre 2021 et 2022, il était un conseiller indépendant du comité de la technologie, de la prestation de services et de l’innovation du conseil d’administration de Zambia National Commercial Bank (Zanaco).

Mandela Washington Fellow en 2014, Lukonga Lindunda a reçu le prix des anciens de l’université Nelson Mandela en 2017 pour son impact sur la société avec BongoHive. En 2020, il a reçu l’ALUSB MBA Chairman’s Scholarship qui est une bourse de l’African Leadership University et qui récompense les chefs d’entreprise africains ayant fait leurs preuves en tant que leaders tant sur le lieu de travail que dans la communauté.

Melchior Koba

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La formation, l’innovation et l’entrepreneuriat technologique sont au cœur de la stratégie d’autonomisation des jeunes que prône le groupe Orange en Afrique. L’entreprise télécoms qui multiplie les initiatives dans ce sens souhaite à travers elles contribuer au développement.

La 12e édition du Orange Summer Challenge (OSC) s’est close au début du mois de novembre 2022 à travers les neuf pays africains qui ont abrité cette année le stage organisé sous forme de compétition. Au niveau d’Orange Moyen-Orient et Afrique, l’on prépare déjà l’édition 2023 qui accueillera une nouveauté : un prix international qui mettra en concurrence les meilleurs projets nationaux.

Cette nouvelle distinction viendra récompenser l’équipe d’étudiants porteuse du meilleur projet technologique innovant et d’impact social en Afrique et Moyen-Orient. Elle sera introduite au regard de la qualité croissante des idées jugées chaque année par les différents jury-pays. OSC, porté par l'Orange Digital Center de chaque pays — centre dédié à la formation des jeunes étudiants dans les nouvelles technologies — enregistre aujourd’hui plusieurs projets nationaux primés dans diverses thématiques au fil des ans.

Cette année, la thématique « Tech4Good » qui cadrait avec plusieurs objectifs de développement durable — notamment l’amélioration de la santé et du bien-être, la protection de l’environnement, la gestion des déchets, l’agriculture, les énergies renouvelables — a vu 37 projets primés. Ils ont été défendus durant le stage de trois mois par un total de 207 jeunes du Mali, Egypte, Cameroun, Burkina Faso Jordanie, Madagascar, Tunisie, Cote d’Ivoire, Maroc, répartis en équipe.

Comme il est de coutume, les équipes d’étudiants retenues ont bénéficié d’un accompagnement technologique et métier durant l'Orange Summer Challenge. En plus de l’expertise de l'Ecole du code et du FabLab d’Orange pour ce qui est du volet software et hardware de leur projet respectif, les participants à la rencontre de formation et de mentoring ont aussi bénéficié du savoir-faire des partenaires de l’édition. Google et Ernst & Young Tunisie étaient ceux de cette année.

Dans chaque pays qui a participé à l’OSC, les meilleurs projets ont reçu une dotation financière. Quelques projets jugés prometteurs ont bénéficient généralement d’un prix « coup de cœur » des partenaires pour encourager leurs initiateurs à poursuivre leur maturation. Sur les 37 projets primés au niveau national en 2022, 5 projets ont reçu chacun 2 000 € comme prix coup de cœur de Google et neuf ont reçu chacun 1 000 € de la part d’Ernst & Young Tunisie. Le projet Methergy du Cameroun a reçu le prix coup de cœur des deux partenaires.

Pour l’édition 2023, Orange espère l’ouverture de son stage d’été aux quinze Orange Digital Center déjà présents en Afrique et au Moyen-Orient. Pour postuler à l'OSC qui se tient de juillet à septembre, les étudiants porteurs de projets tech innovants devront répondre à l’appel à candidature lancé généralement par Orange au mois de mai, selon leur pays.

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Après des études en technologie de l'information puis en banque et finances, elle a travaillé avec plusieurs entrepreneurs durant son parcours professionnel. En plus d’être conseillère auprès d'entreprises, elle dirige un incubateur de start-up technologiques.

Zeinebou Abdeljelil (photo) est une entrepreneure technologique mauritanienne et une consultante en finance et gestion. Elle est titulaire de deux masters, l’un en service d’appui bancaire et financier obtenu à l’IFID de Tunisie et l’autre en commerce et informatique obtenu à l’ISG de Tunisie. Elle a également suivi un programme de six semaines sur l’entrepreneuriat au Mendoza College of Business de l’université de Notre Dame aux Etats-Unis.

Fervente croyante du fort potentiel de l’innovation et des technologies numériques en tant que moteur d’une croissance durable et inclusive pour l’Afrique, Zeinebou Abdeljelil fonde en 2014, avec Mariem Kane, l’incubateur Hadina RIMTIC, dont elle est la présidente depuis 2018. Il s’agit du premier incubateur axé sur les technologies de l’information et de la communication en Mauritanie.

L’incubateur, qui organise des concours de pitch de start-up comme le MauriApp Challenge ou le Marathon de l’entrepreneur, a déjà soutenu plus de 100 projets dans les domaines du numérique, de la production d’aliments pour le bétail, du compost naturel et des équipements d’énergie solaire.

« Il est nécessaire de renforcer les capacités des entrepreneurs en Mauritanie, que ce soit dans l’idéation de leurs projets, dans la gestion financière et quotidienne de leurs start-up, ou dans le renforcement de leur résilience aux chocs », a-t-elle déclaré en 2022.

Zeinebou Abdeljelil est également l’une des cofondatrices et la présidente-directrice générale d’IKLAAA Consulting. Il s’agit d’une agence de conseil née en 2015 pour renforcer les capacités des entreprises en conseil stratégique, en organisation, en communication et en nouvelles technologies.

Boursière Mandela Washington et membre de plusieurs réseaux de jeunes leaders, sa carrière professionnelle a commencé en 2010 à BAMIS Bank où elle était responsable des relations entreprises. En 2016, le PNUD l’embauche en tant que consultante en renforcement des capacités des petits et moyens producteurs en Mauritanie.

Après trois mois passés au PNUD, elle rejoint l’organisation à but non lucratif de lutte contre les inégalités, Oxfam Intermón, en tant que consultante en microfinance dans son pays de mars à juin 2016. En 2017, elle fut consultante en développement de l’entrepreneuriat des jeunes de la World Bank Group et consultante en TIC pour la paix du Fonds des Nations unies pour la population (UNFPA). En 2018, elle travaille à Caritas Mauritanie en tant que consultante en développement de l’entrepreneuriat des jeunes.

Melchior Koba

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Les edtech se multiplient sur le continent depuis la crise de la Covid-19. Elles ont montré leur efficacité pendant le confinement et les tech entrepreneurs en ont vu une aubaine et proposent des solutions de plus en plus intéressantes.

Eduweb est une plateforme numérique développée par une start-up ivoirienne du même nom. Elle permet aux apprenants, en l’occurrence les élèves et les étudiants, de devenir une meilleure version d’eux-mêmes grâce aux diverses formations dispensées. La start-up, basée à Abidjan, a été fondée en 2016 par le docteur Elogne Zoro.

La solution dispose d’une application mobile sur laquelle on peut créer un compte. Après cette étape, l’utilisateur peut accéder aux contenus de l’edtech. On y retrouve les cours du CP1 au CM2, pour le primaire, et de la sixième en terminale. L’accès aux différents cours nécessite une inscription. Elle est de 5 000 FCFA (environ 8 $) par élève et par an, par cohorte d’établissement pour le primaire, et de 10 000 FCFA pour les mêmes conditions pour le secondaire.

En ce qui concerne la reprise scolaire, les frais de scolarité au primaire varient entre 35 000 FCFA pour le CP1 et 60 000 FCFA pour le CM2. Au secondaire, ils varient entre 65 000 FCFA pour la sixième et 100 000 FCFA pour la terminale.

La version Android de l’application d’Eduweb a déjà été téléchargée plus d’un millier de fois, d’après les statistiques de Play Store. La start-up, quant à elle, revendique plus de 33 000 abonnés et plus de 200 internautes connectés chaque jour. Plus de 1 279 cours sont disponibles sur la plateforme. Outre la Côte d’Ivoire, Eduweb est également présente au Cameroun. C’est la première étape avant une expansion dans d’autres pays d’Afrique francophone.

Adoni Conrad Quenum

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Après des études en finance, il a travaillé pour des entreprises d’investissements et pour des banques en France et en Afrique. Cependant, en tant qu’entrepreneur, il a décidé de dynamiser le secteur éducatif en Afrique. Ses collaborateurs et lui ont la confiance des investisseurs.

Hamza Faiz (photo) est un expert en finance et un entrepreneur marocain. Avec Mustapha Faiz et Ali Faouzi, il a fondé la marketplace de professeurs particuliers Smartprof, dont il est le président-directeur général. Sa mission est de trouver, à chaque étudiant, le professeur qu’il lui faut.

Née en 2020, la start-up, basée à Casablanca au Maroc, met en relation des élèves d’âge scolaire avec des enseignants de haut niveau pour des séances de tutorat individuelles et groupées. L’objectif de Smartprof est de devenir la principale plateforme edtech à guichet unique pour les cours particuliers en Afrique du Nord et de l’Ouest, un marché qui vaut des milliards de dollars.

« Nous avons lancé Smartprof après avoir constaté que le système éducatif privé était défaillant au Maroc. Nous étions convaincus que chaque élève a besoin d’une sorte d’assistance privée pour surmonter les défis rencontrés dans les écoles. Le marché des cours particuliers est très fragmenté, trouver un tuteur est un cauchemar. De plus, il n’y a aucune visibilité sur les prix, il y avait donc un réel besoin pour un produit technologique qui crée une excellente expérience de tutorat », a déclaré Hamza Faiz en septembre 2022.

En novembre 2022, la start-up a levé un montant de 110 000 dollars en pré-amorçage. Ce financement, obtenu de Plug and Play, UM6P Ventures et quelques investisseurs providentiels, aidera Smartprof à s’étendre davantage au Maroc et en Afrique de l’Ouest. Il servira aussi à embaucher d’autres développeurs pour améliorer la qualité du produit.

Toutefois, plus tôt en juillet, la start-up avait déjà reçu un financement de 50 000 dollars après avoir obtenu son diplôme à la troisième cohorte du Startgate de l’université Mohamed VI Polytechnique et du concours de démarrage Plug and Play Maroc.

Titulaire d’un bachelor en sciences humaines obtenu en 2014 à Sciences Po en France, il dispose aussi d’un diplôme en finance et stratégie obtenu en 2017 dans la même université. Il est également diplômé, en 2014, de l’université de Warwick d’un bachelor en finance et en gestion.

Assistant ingénieur au centre ISIS de l’université de Georgetown en 2012, il a travaillé en tant qu’assistant-réalisateur de la National Human Development Initiative en 2013 au Maroc. A Paris, en France, il était manager, chercheur de marché et conseiller stratégique de Cœur de Couleur de 2013 à 2014. Après un stage d’été à Casablanca Stock Exchange il est embauché par Canal + comme contrôleur financier en 2015.

En 2016, il devient stagiaire analyste de la Societe Generale Corporate and Investment Banking à Paris. Il fait un stage en tant qu’associé en investissement à AFIG FUNDS à Dakar en 2017. En 2018, il rejoint BNP Paribas au poste d’analyste de fusions et acquisitions. En mai 2019 Deliveroo l’embauche pour être un associé en stratégie des opérations. En octobre 2019, l’entreprise de livraison d’aliments le nomme gestionnaire des performances de base. Il y travaille jusqu’en octobre 2021.

Melchior Koba

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Avec la révolution technologique en cours, il est devenu urgent pour la jeunesse africaine de s’initier aux métiers de l’informatique. L’apprentissage du code s’impose comme une étape importante de ce processus.

EaziCode est une plateforme numérique développée par une jeune pousse sud-africaine du même nom. Elle permet de connecter les jeunes désireux d’apprendre le code à des tuteurs expérimentés. La start-up a été fondée en 2021 par Ngoni Mujuru, Tshegofatso Isaac et Thato Tshukudu.

Thato Tshukudu explique que « leurs recherches ont permis d'identifier que la plupart des programmes locaux d'enseignement primaire et secondaire en Afrique du Sud ne font pas de la programmation une compétence fondamentale. Dans un monde de plus en plus numérique, l’objectif de la start-up est de combler cette lacune et de permettre aux élèves d'apprendre la programmation et de construire des produits créatifs à un âge beaucoup plus jeune ».

La plupart des cours proposent diverses activités de programmation amusantes conçues pour stimuler la créativité. Les tuteurs sont des étudiants en informatique des meilleures universités d’Afrique du Sud formés pour dispenser les cours en respectant les règles de la pédagogie. Il est possible pour un apprenant de prendre un tuteur personnel pour atteindre ses objectifs.

Il faut également souligner que l’edtech s’inspire du programme de cours de Google pour mettre en place le sien. A la fin de leur formation les étudiants reçoivent un certificat. Par ailleurs, il existe des sessions payantes et des sessions gratuites. EaziCode déclare compter environ 20 étudiants par mois pour ses cours payants tandis qu’elle en rassemble une trentaine pour ses cours gratuits.

« Nous nous concentrons principalement sur l'Afrique du Sud, mais comme nous offrons des services de tutorat en ligne, nous prévoyons de nous étendre à d'autres pays d'Afrique également », a indiqué Thato Tshukudu.

Et il ajoute : « nous avons actuellement deux cours payants, une introduction au développement web et un cours Scratch, avec lesquels nous avons connu un grand succès financier. Grâce à notre modèle économique, nous avons très peu de frais de fonctionnement et il nous est donc facile de faire des bénéfices ».

Adoni Conrad Quenum

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