L’Afrique est en pleine transformation numérique. Il devient urgent d’avoir une main-d'œuvre hautement qualifiée, prête pour l'industrie et ayant une expérience des projets réels, pour poursuivre cette transformation et favoriser la 4e révolution industrielle tant attendue sur le continent.

Mardi 10 janvier, la fondation Africa to Silicon Valley (A2SV) a annoncé, à travers un communiqué, l’obtention d’un financement de Google dans le cadre de ses initiatives visant à soutenir la diversité des talents technologiques en Afrique.

Le communiqué renseigne que ce financement, dont le montant n’a pas été dévoilé, permettra à la fondation d'établir un bureau permanent en Ethiopie, d'embaucher d'autres responsables de l'éducation et un chef de produit. L'objectif visé est d'étendre la présence d'A2SV au Ghana et de former 330 étudiants supplémentaires en Ethiopie et au Ghana au cours des deux prochaines années.

Soulignant le rôle clé de la fondation chez les jeunes apprenants, Emre Varol, le fondateur et responsable de l'exécution chez A2SV, a déclaré que « l'enseignement académique ne parvient pas à les doter des compétences dont ils ont besoin dans des contextes réels. Nous comblons cette lacune grâce à notre programme de formation rigoureux comprenant des cours quotidiens, des bootcamps et des projets réels ».

A en croire un rapport du cabinet international de conseil en gestion des talents et des organisations Korn Ferry, le monde pourrait connaître une pénurie de plus de 85 millions de travailleurs dans le secteur des technologies d'ici 2030. L’Afrique ayant la population la plus jeune au monde, avec plus de 400 millions de jeunes âgés de 15 à 35 ans, pourrait combler ce déficit si les talents technologiques sont formés à temps.

Fondée en 2019, la fondation Africa to Silicon Valley a fait du développement des meilleurs talents une priorité. La fondation offre un programme de formation rigoureux qui prépare les candidats à réussir les entretiens avec les principales entreprises technologiques. La formation couvre différents aspects tels que les algorithmes et les structures de données, les compétences générales et l'expérience de projets réels.

Samira Njoya

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Amoureuse des nouvelles technologies, elle se bat farouchement pour l’autonomisation des femmes africaines dans le numérique. Elle est considérée comme l’une des pionnières de la promotion des TIC pour tous en Côte d’Ivoire et en Afrique.

Christelle Assirou (photo) est une entrepreneure technologique ivoirienne. Au service de l’autonomisation des femmes dans le numérique, elle fonde en 2007 l’organisation non gouvernementale « Femmes & TIC » qui a pour mission de contribuer à la pleine participation de la femme et de la jeune fille dans la construction de la société de l’information.

« Aujourd’hui, les femmes ont 14 % moins de chance de posséder un téléphone portable que les hommes. Le digital peut offrir des opportunités énormes aux femmes si nous parvenons à réduire les inégalités qui résultent notamment du manque de formation et du manque d’un réseau vertueux », affirme Christelle Assirou à l’occasion des Journées européennes du développement qui se sont déroulées en juin 2019.

Christelle Assirou est la présidente-directrice générale de l’entreprise ICTINA qui se définit comme une agence se positionnant à mi-chemin entre un cabinet de conseil en stratégie marketing et transformation digitale, une agence de marketing opérationnel ou de communication et une agence digitale.

Elle est diplômée de l’unité de formation et de recherche de sciences économiques et de gestion (UFR SEG) où elle a obtenu un master en gestion, finances, comptabilité et marketing en 2001 et un DESS (diplôme d’études supérieures spécialisées) en marketing en 2008. Depuis 2013, elle est également l’initiatrice et la coordonnatrice du réseau « Femme, Numérique et Développement ».

Christelle Assirou est aussi un membre fondateur, en 2006, d’Internet Society Côte d’Ivoire (ISOC CI), la section locale de l'association américaine spécialisée dans la sécurité informatique ISOC. Cependant, sa carrière professionnelle décolle en 2004 au sein de COMETE, une filiale du groupe SIFCA où elle passe plus de trois ans comme responsable des services commerciaux.

En 2008, elle devient directrice associée d’Open Technologies en Côte d’Ivoire avant de rejoindre, en 2013, la société Smile en tant que directrice commerciale et marketing. De 2016 à 2017, elle a travaillé en tant que conseillère technique chargée de l’inclusion numérique au ministère de la Promotion de la femme, de la Famille et de la Protection de l’enfant de Côte d’Ivoire.

Commissaire générale de la deuxième édition du salon Africa Open Innovation Summit qui s’est tenu les 20 et 21 octobre 2022, Christelle Assirou a participé en 2020 à l'initiative eTrade for Women. Elle a été désignée par l’UNESCO comme l’une des femmes les plus remarquables dans le domaine de la technologie. En 2021, elle a organisé une masterclass dédiée spécialement aux femmes entrepreneures afin de créer une synergie entre les femmes qui entreprennent dans le numérique dans la sous-région.

Melchior Koba

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Il est un chef d’entreprise très polyvalent avec plus de 10 ans d’expérience dans la gestion de projet, le développement d’affaires et la gestion des ressources. Avec Sensi Tech Innovation Hub, il désire créer un espace communautaire ouvert où la technologie et l’esprit d’entreprise se croisent.

Le Sierra-Léonais Morris Marah (photo) est le fondateur et le président-directeur général de Sensi Tech Innovation Hub. Il est diplômé de la Kingston University où il a obtenu un master en conflits internationaux en 2013 et un bachelor en relations internationales avec télédiffusion et nouveaux médias de télévision en 2011. Il est aussi titulaire d’un diplôme national BTEC en administration des affaires et management obtenu en 2004 à la Crawley College.

Fondé en 2014, Sensi Tech Innovation Hub se définit comme un incubateur d’entreprises pour les jeunes et une entreprise sociale qui offre une formation aux technologies de l’innovation et de la communication. Il crée des logiciels spécialisés aux entreprises et propose des conseils en TIC aux organisations internationales. Son bureau principal est aussi un espace de coworking pour les entrepreneurs en herbe et un espace de bureau pour les start-up ou les indépendants.

En 2022, Sensi Tech Innovation Hub a collaboré avec l’IFC (Société financière internationale) pour l’organisation, en Sierra Leone, du Mining Community Innovation Challenge (MCIC) qui a connu son apogée en novembre dernier par une soirée de pitch qui a récompensé les deux meilleurs projets.

La carrière professionnelle de Morris Marah a commencé en 1999. Il était membre de l’équipe dirigeante du projet Children’s From Network Sierra Leone qui visait à mettre en place une plateforme de défense des droits de l’enfant après la guerre civile. En 2005, il rejoint l'opérateur Télécoms BT Group à Londres en tant que conseiller en prestations de services.

En 2010, il a été embauché par Guardian News & Media au poste d’assistant de production de Guardian Films. En 2011, il a travaillé pour le bureau de liaison du Programme alimentaire mondial (PAM) des Nations unies à Londres, afin de développer un réseau de sensibilisation des jeunes en ligne et hors ligne.

Chef de projet du centre de développement académique de l’université de Kingston à Londres entre 2010 et 2013, puis d’Africa Gathering entre 2012 et 2014, Morris Marah a travaillé au bureau du développement des affaires de l’entreprise technologique Hack The Hackathon de 2013 à 2014. Il a ensuite rejoint la London School of Hygiene & Tropical Medicine où il a travaillé en tant que consultant jusqu’en 2015. Parallèlement, il était le représentant pays du Masanga Hospital, en Sierra Leone, dans le cadre du Masanga Mentor Ebola Initiative créé pour répondre à la pénurie de formation.

Melchior Koba

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Après six ans d’expérience en tant que salarié, il s’engage dans l’entrepreneuriat. Bien qu’il ait passé toute sa vie en France, il forme les jeunes Africains aux métiers du numérique et les accompagne dans l’entrepreneuriat ou dans la recherche d’emploi.

Né en 1976, Douglas Mbiandou (photo) est un entrepreneur originaire du Cameroun. Parti en France à l’âge de 7 ans, il fait ses études universitaires à l’institut national des sciences appliquées de Lyon où il obtient un diplôme d’ingénieur en 2000. Il est le fondateur et le président de l’association à but non lucratif 10 000 CODEURS qui a pour but de former une dizaine de milliers de codeurs à l'horizon 2025.

« J’ai profité d’une mission avec l’Etat congolais pour lancer une structure juridique. Et j’ai mis en place une formation pour le lancement d’un centre de développement offshore. L’ambition est de former 10 000 informaticiens développeurs Web et mobile entre 2015 et 2025 », a déclaré Douglas Mbiandou en 2017.

Fondée en 2015, l’association, opérant en Afrique francophone et en France, crée les conditions pour une insertion de millions de jeunes et adultes en reconversion vers les métiers du numérique et l’entrepreneuriat. Basé à Lyon, 10 000 CODEURS est un centre numérique et une fraternité intergénérationnelle au service de l’employabilité de la jeunesse.

10 000 CODEURS fournis à ses jeunes membres, à la quête de savoir, une éducation numérique au quotidien. Sur sa plateforme, l’entreprise propose plus de 800 vidéos sur l’usage du numérique, les technologies numérique et les métiers du numérique, entre autres. Elle a réalisé plus de 450 webinaires accessibles à partir de sa plateforme numérique.

Douglas Mbiandou est aussi le président directeur général d’OBJIS en France. Cette entreprise qu’il a fondée en 2005 forme et accompagne les jeunes Africains dans la conception de logiciels. Elle fournit des compétences opérationnelles à ceux qui développent des start-up technologiques et a déjà formé plus de 3 000 informaticiens.

Depuis 2021, Douglas Mbiandou est également le président du réseau Aurafrica qui facilite les relations d’affaires entre des entrepreneurs de la région française Auvergne-Rhône-Alpes et des entrepreneurs d’Afrique. La carrière de salarié de Douglas Mbiandou se limite à son passage à Capgemini entre 2001 et 2007. Il y a travaillé en tant qu’ingénieur en études et développement d’applications.

Melchior Koba

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Elle est une chef d’entreprise expérimentée et une entrepreneure à succès. Son impact sur la scène technologique en Afrique lui a permis d’être nommée à la tête du nouveau programme d’accélération de Techstars, un des plus grands accélérateurs de start-up au monde.

Originaire du Nigeria, Oyin Solebo (photo) est une entrepreneure expérimentée en gestion des investissements. Titulaire d’un master en administration des affaires obtenu à la London Business School en 2018 et d’un bachelor en économie obtenu en 2005 à The London School of Economics and Political Science, elle est la directrice générale d’ARM Labs Lagos Techstars Accelerator.

ARM Labs Lagos Techstars Accelerator est un programme d’accélération lancé en avril 2022 par l’accélérateur mondial de start-up Techstars avec la collaboration de l’organisme d’innovation, basé à Lagos, ARM Labs. Ce programme vise à aider les start-up fintech et proptech dont les produits sont destinés à un public africain.

Nommée directrice générale en octobre 2022, Oyin Solebo dirige, depuis lors, le programme dont la cohorte inaugurale de trois mois débutera en janvier 2023. « Si le talent est également réparti, les opportunités ne le sont pas. Nulle part ailleurs, cela n’est plus évident que sur le continent africain. L’accélérateur ARM Labs Lagos Techstars poursuit la mission de Techstars qui consiste à soutenir les entrepreneurs du monde entier et à donner aux start-up le capital et les opportunités dont elles ont besoin pour réussir, indépendamment de leur emplacement ou de leur origine — et je suis honoré de le diriger », a-t-elle déclaré après sa nomination.

Avant ses nouvelles fonctions, Oyin Solebo était une cofondatrice en 2014 et la directrice des opérations de Movemeback, une plateforme technologique soutenue par Google et qui relie une communauté mondiale de leaders, d’influenceurs, de talents et d’organisations à des opportunités uniques, exclusives et passionnantes à fort potentiel sur le continent africain.

En 2013, elle a cofondé Agonyapp, une application de conseils anonymes sur les relations. Cependant, sa carrière professionnelle a commencé en 2004 à Goldman Sachs où elle était une associée d’investissement. Elle a ensuite rejoint la société de conseil en management en 2010 en tant que consultante en stratégie. De 2011 à 2020, elle a travaillé pour l’European Family Offices au poste de directrice générale.

En 2021, Oyin Solebo a participé au programme d’immersion des fondateurs noirs de Google for Startups. En 2022, c’est au Business Growth Programme de London & Partners qu’elle a participé.

Melchior Koba

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Il a fondé et dirigé des équipes dans les secteurs de la finance et de la banque, de l’éducation et de la technologie. A travers Zeraki, il développe des solutions technologiques qui permettront d’améliorer la qualité de l’éducation en Afrique.

Isaac Nyangolo (photo) est un entrepreneur kényan, diplômé de l’université Harvard où il a obtenu un bachelor en sciences de l’ingénierie en 2007. Egalement diplômé de l’université de Strathmore où il a étudié le management des systèmes d’information en 2002, il est le président-directeur général de l’entreprise edtech Zeraki.

Fondé en 2014 par Isaac Nyangolo, Erick Oude et Bryan Nyakaru, Zeraki fournit aux écoles, aux parents, aux enseignants et aux élèves des outils technologiques innovants pour rendre l’enseignement et l’apprentissage efficaces, attrayants et productifs.

Le produit phare de l’entreprise est Zeraki Analytics. Ce dernier transforme la manière dont les données éducatives sont collectées, analysées et utilisées. Zeraki Learning, un autre produit de la start-up, offre une plateforme pour apprendre auprès de professeurs très expérimentés, passer des tests et suivre ses performances. Le troisième produit, nommé Zeraki Touch, est un système biométrique infaillible qui permet de suivre efficacement le fonctionnement quotidien de l’école.

En début décembre, Isaac Nyangolo a levé un financement de démarrage de 1,8 million de dollars dans un tour de table dirigé par Acumen Fund pour accroître le catalogue de produits de la start-up et poursuivre l’expansion régionale de cette dernière. « Nous prévoyons de créer davantage d’outils administratifs pour les écoles, ainsi que des produits de paiement pour les parents. Nous avons également remis l’accent sur la plateforme d’apprentissage numérique [autrefois en sommeil] et testé un certain nombre de produits tels que l’emploi du temps », a déclaré le PDG de Zeraki.

« Nous nous développons d’abord dans les régions que nous comprenons et qui ont des environnements commerciaux similaires. Nous prévoyons d’abord de nous implanter dans l’ensemble de l’Afrique de l’Est, puis d’explorer la région anglophone », a-t-il ajouté.

Président du Harvard Club of Kenya et membre du conseil d’administration de Superfluid Labs et du conseil consultatif d’Education For All Children, Isaac Nyangolo a lancé sa carrière professionnelle en 2007 en tant qu’ingénieur de planification et de conception de Wananchi Online, un opérateur de divertissement à domicile.

Il a ensuite travaillé à Citibank N.A. au poste d’assistant de compensation en 2009 avant de rejoindre l’Equity Bank Ltd où il fut analyste en marketing jusqu’en décembre 2010. Il est ensuite nommé responsable de programme de la société de collecte de fonds Equity Group Foundation où il a exercé jusqu’en mai 2014.

Melchior Koba

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Le gouvernement malagasy est déterminé à concrétiser la transformation digitale du pays et à déployer l'e-Gouvernance à l'échelle nationale. Pour y parvenir, le pays mise sur la formation des citoyens au numérique.

La Société financière internationale (SFI) et le ministère malgache du Développement numérique, de la Transformation numérique, des Postes et des Télécommunications ont annoncé, le mardi 13 décembre, la signature d'un partenariat visant à améliorer l'accès aux formations en compétences informatiques avancées et spécialisées dans le pays.

Le programme vise à former en deux ans 6 000 personnes, y compris des employés du secteur public et privé et des jeunes, à des métiers de l'informatique tels que le développement de logiciels, l'architecture du cloud, l'ingénierie des données et la cybersécurité.

« Le projet s'aligne sur l'engagement du gouvernement à mieux se préparer à l'économie numérique en développant les compétences numériques nécessaires et en modernisant son administration pour améliorer la prestation de services, stimuler la croissance économique et créer des emplois dont nous avons tant besoin », a déclaré Tahina Razafindramalo (photo, à droite), ministre du Développement numérique, de la Transformation digitale, des Postes et des Télécommunications de Madagascar.

En effet, la transformation numérique est au cœur des préoccupations du gouvernement malgache depuis quelques années. La grande île a défini quatre axes comme piliers pour le développement. Il s’agit de la digitalisation des services publics dans les secteurs de l'éducation, la santé et les services fonciers ; l’utilisation des nouvelles technologies dans l'agriculture ; le développement des infrastructures techniques ; et l'inclusion financière qui consiste à digitaliser les échanges et la circulation monétaire.

Pour réaliser ces 4 axes dans des délais courts, le gouvernement a obtenu le soutien de la Banque mondiale qui s’est engagée à allouer un financement de plus de 140 millions de dollars pour réaliser ce projet. Selon l’institution financière internationale, une accélération de la transformation numérique pourrait permettre au gouvernement malgache de créer environ 140 000 nouveaux emplois liés aux compétences numériques dans divers secteurs d’activités, d’ici les cinq prochaines années.

Samira Njoya

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Médecin de formation et passionné de technologie, il est un serial entrepreneur. Avec son incubateur qui est aujourd’hui une référence au Mali, il accompagne les jeunes entrepreneurs de l’étape d’idéation à la mise en marche de leur entreprise.

Tidiane Ball (photo) est entrepreneur et un médecin malien diplômé de la faculté de médecine de Bamako en 2011. Titulaire d’un certificat en gestion de projet obtenu à l’école centrale de Lille en 2013 et d’un master en expertise et ingénierie des systèmes d’information en santé obtenu à Aix-Marseille Université en 2010, il est un cofondateur et le directeur général de DoniLab.

Fondé en 2015, DoniLab est un espace de coworking et un incubateur de start-up. Il accompagne les jeunes start-up du stade d’idée au produit minimum viable. L’incubateur couvre les secteurs d’activité à fort potentiel d’innovation tels que les technologies de l’information et de la communication (TIC), la santé et l’innovation sociale, entre autres.

Aujourd’hui, DoniLab a incubé et accéléré 298 entreprises, créé plus de 292 emplois et organisé 35 événements. Les entreprises qu’il a incubées ont levé plus de 830 millions de francs CFA (1,3 million USD). En décembre 2022, l’incubateur a été sélectionné pour participer au projet Rural Impacting Entrepreneurship développé par Small Foundation et Village Capital.

Avant DoniLab, Tidiane Ball a fondé, en 2009, la start-up Malisanté afin de faciliter l’accès à l’information médicale. Sa plateforme Web, qui existait déjà en 2009, permet aux populations maliennes de rentrer facilement en contact avec des médecins spécialistes et de repérer aisément les structures médicales.

Propriétaire de Ball Medical System depuis 2009, Tidiane Ball a plus récemment, en 2017, fondé la plateforme Doctix afin de réduire les heures d'attente en vue de prendre un rendez-vous avec un médecin pour une consultation médicale. La plateforme permet donc aux Maliens de prendre rendez-vous en ligne à partir de son téléphone ou son ordinateur. Cette solution technologique permet, ainsi, aux médecins de mieux organiser leur planning de consultation.

En 2015, Tidiane Ball a reçu le prix Fund for Internet Research and Education décerné par Afrinic. Mandela Washington Fellow en 2016, il a reçu, en avril 2017, à Montréal le prix de la mobilité internationale qui a, selon l’entrepreneur, « permis à Doctix de s’étendre dans d’autres pays lors de la grande rencontre des entrepreneurs du monde francophone ».

Melchior Koba

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Elle est l’une des femmes leaders du domaine de la cybersécurité en Afrique. Avec son organisation, elle sensibilise sur les techniques à adopter pour éviter les cyberattaques. Elle est lauréate d’une multitude de prix et de récompenses pour son impact sur le continent.

Confidence Staveley (photo) est une experte nigériane en cybersécurité. Titulaire d’un bachelor en technologie de l’information et systèmes d’information d’entreprise obtenu à l’université de Middlesex en 2011 et d’un master en gestion des technologies de l’information obtenu en 2013 à l’université de Bradford, elle est la fondatrice et la directrice générale de CyberSafe Foundation.

Fondé en 2019, CyberSafe Foundation est une organisation non gouvernementale spécialisée dans le domaine du numérique. Sa mission est de faciliter, par l’organisation de sensibilisations et de formations, les changements qui garantissent un Internet plus sûr pour tous ceux qui ont un accès numérique en Afrique.

Récemment, grâce à l’initiative #NoGoFallMaga, l’organisation a lancé des campagnes de sensibilisation à la cybersécurité qui ont touché plus de 20 millions de personnes. Elle a aussi organisé des formations sur la cybersécurité pour plus de 4 000 petites et moyennes entreprises et formé plus de 9 000 employés. CyberSafe Foundation a aussi lancé le premier manuel de sensibilisation à la cybersécurité en Afrique.

« Nous cherchions des moyens vraiment novateurs de sensibiliser les gens à la cybersécurité, de leur en faire comprendre l'importance et de leur montrer comment elle s'applique à eux en tant qu'individus. Nous les aidons également à prendre des mesures concrètes pour renforcer la sécurité en ligne, mais nous le faisons d'une manière qui n'est pas écrasante. Cela a été fait à travers des mèmes, des vidéos, des chansons et des médias sociaux », a déclaré Confidence Staveley en juin 2022.

Membre officiel de Forbes Technology Council depuis août 2022, Confidence Staveley a commencé sa carrière professionnelle en 2009 en tant qu’instructrice en informatique à l’Eastern Data Services Ltd. En 2010, le gouvernement de l’Etat de Cross River l’embauche au poste de directrice adjointe et responsable informatique.

En 2012, elle rejoint le Lloyds Banking Group de Londres et y travaille comme conseillère au service à la clientèle et consultante en services bancaires et technologiques. En 2013, elle rejoint Calabar International Convention Centre au poste de spécialiste des technologies de l’information. En 2015, InfoGraphics Nigeria la nomme responsable du marketing technique et des médias interactifs.

Analyste en cybersécurité de l’UIC Innovations Africa entre 2016 et 2018, elle devient responsable pays de DIGISS LLC, une entreprise de cyberdéfense, en 2019, et y travaille jusqu’en 2020. De 2017 à 2022, elle travaille à temps partiel pour la société de marketing Gidinerd en tant que partenaire de gestion.

Confidence Staveley a été distinguée et primée à plusieurs reprises. Citée par CIO Magazine parmi les 45 femmes les plus influentes dans la transformation numérique 2021-2022, elle a été désignée comme étant la femme de l’année 2022 en cybersécurité par la Cyber Security Expert Association of Nigeria (CSEAN). Elle a aussi reçu le Meridian Global Leadership Award lors du Global Leadership Summit. Toujours en 2022, elle a été citée parmi les 100 femmes les plus influentes au Nigeria et a reçu l’Obama Leader's Personal Commitment Award.

Melchior Koba

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Il a commencé sa carrière en fournissant une assistance technologique dans des projets et programmes éducatifs. Depuis plus de 10 ans, à travers BongoHive, il travaille avec des entrepreneurs et des partenaires de développement afin de révéler le potentiel des jeunes grâce à l’entrepreneuriat.

Lukonga Lindunda (photo) est un constructeur d’écosystème de start-up zambien. Titulaire d’un master en administration des affaires obtenu à l’African Leadership University en 2020 et diplômé de l’université Nelson Mandela, où il a obtenu un bachelor en technologie de l’information en 2005, il est un cofondateur et le directeur exécutif de BongoHive Technology and Innovation Hub.

Fondé en 2011 par Lukonga Lindunda, Simunza Muyangana, Silumesii Maboshe et Bart Cornille, BongoHive Technology and Innovation Hub est le premier centre zambien de technologie et d’innovation. Il aide les start-up innovantes en améliorant les compétences des dirigeants, en accélérant leur croissance, en renforçant les réseaux, en augmentant la collaboration, en fournissant un forum d’échange d’idées et en réduisant les obstacles à l’entrepreneuriat.

Depuis sa création, BongoHive est à l’origine de plus de 500 événements. L’entreprise dénombre plus de 9 500 bénéficiaires et a soutenu plus de 2 000 entreprises. En décembre 2022, elle a été sélectionnée pour le projet Rural Impacting Entrepreneurship développé par Small Foundation et Village Capital.

Lukonga Lindunda est aussi cofondateur de BongoHive Consult, une société fondée en 2015 et qui supervise des entreprises afin de s’assurer qu’elles répondent aux besoins actuels et futurs de leurs clients. Il a aussi cofondé, en 2019, Hive Coworking qui met un espace de coworking à la disposition des entrepreneurs et des start-up.

Directeur non exécutif de la société fintech Digital Shared Services Ltd depuis 2021, Lukonga Lindunda est le président du comité d’investissement du programme (PIC) de FSD Zambia, une société préoccupée par une inclusion financière de tous les Zambiens. Il est aussi le vice-président et l’administrateur non exécutif de Client Care Solutions, une société qui propose des solutions de centre de contacts.

Sa carrière professionnelle a commencé en 2008 à l’Education Development Center, une organisation mondiale à but non lucratif, où il était coordinateur informatique et de la communication. En 2009, il est devenu assistant technique TIC de l’organisation de défense des enseignants et chefs d’établissement VVOB.

De 2010 à 2012, il fut successivement conseiller junior en TIC et conseiller du programme TIC du VVOB. Plus récemment, entre 2021 et 2022, il était un conseiller indépendant du comité de la technologie, de la prestation de services et de l’innovation du conseil d’administration de Zambia National Commercial Bank (Zanaco).

Mandela Washington Fellow en 2014, Lukonga Lindunda a reçu le prix des anciens de l’université Nelson Mandela en 2017 pour son impact sur la société avec BongoHive. En 2020, il a reçu l’ALUSB MBA Chairman’s Scholarship qui est une bourse de l’African Leadership University et qui récompense les chefs d’entreprise africains ayant fait leurs preuves en tant que leaders tant sur le lieu de travail que dans la communauté.

Melchior Koba

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