La main-d'œuvre qualifiée sur laquelle l’Afrique doit compter pour réaliser son entrée dans la quatrième révolution industrielle fait encore défaut. Face à la lourdeur du système public de formation, des partenaires privés s’engagent au regard du besoin croissant en nouveaux profils professionnels.

Le 11e centre d'accompagnement et de développement des compétences numériques d’Orange en Afrique a officiellement ouvert ses portes au Botswana vendredi 11 novembre à Gaborone. Etablit sur une superficie de 390m², l’Orange Digital Center (ODC) du Botswana réunit comme les autres, quatre programmes stratégiques du groupe que sont : une école du code, un atelier de fabrication numérique (FabLab Solidaire) de la Fondation Orange, un accélérateur de start-up (Orange Fab), et Orange Ventures Afrique et Moyen Orient, le fonds d'investissement du groupe télécoms.

L’ensemble de ces programmes sont gratuits et ouverts à tous. Ils vont de la formation des jeunes au numérique dont 90% sont pratiques, à l’accompagnement pour les porteurs de projets, en passant par l’accélération de start-up et l’investissement dans ces dernières.

Jérôme Hénique, le directeur général Orange Afrique et Moyen Orient, a révélé que le lancement du 11e ODC d’Afrique au Botswana « fait partie d’un réseau de 32 Orange Digital Centers qui seront déployés non seulement en Afrique et au Moyen-Orient, mais aussi en Europe d’ici 2023. L’objectif est de démocratiser l’accès au numérique pour les jeunes, diplômés ou non diplômés, leur donner accès aux dernières compétences technologiques pour renforcer leur employabilité, et les préparer aux emplois de demain ».

Depuis 2014, le gouvernement botswanais œuvre au développement des compétences numériques au sein de la population. L’initiative pratique d’Orange vient enrichir cette action volontaire des autorités publiques qui est restée tout de même timide malgré des politiques fortes comme la politique nationale révisée en matière d'éducation de 1994, le plan stratégique du secteur de l'éducation et de la formation (ETSSP, 2015-20), le plan national de développement des ressources humaines, les directives générales d'utilisation acceptable des ressources TIC dans les écoles, le cluster e-Education de la politique nationale TIC (2020).

En plus de l’Orange Digital Center, Orange Botswana, en partenariat avec les universités, va former gratuitement les étudiants et déployer des Orange Digital Center Clubs dans certaines universités, étendre la portée de l’ODC aux régions afin d’offrir au plus grand nombre l’accès aux nouvelles technologies et les aider à les utiliser pleinement.

Fonctionnant en réseau avec les autres Orange Digital Centers d’Afrique, l’ODC du Botswana profitera de l’expérience et de l’expertises développées par les autres centres dans d’autres pays pour mûrir rapidement et offrir à ses usagers une approche simple et inclusive qui renforcera l’employabilité des jeunes, encouragera l’entrepreneuriat innovant et promouvra le tissu numérique local.

Muriel Edjo

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Malgré les efforts des autorités, l’éducation pour tous n’est pas encore une réalité en Afrique. Plusieurs initiatives sont mises en place et les solutions numériques s’avèrent également être des alternatives intéressantes.

Foondamate est une start-up sud-africaine spécialisée dans l’edtech. Elle a mis au point un agent conversationnel qui permet à ses utilisateurs de suivre des cours à distance dans divers secteurs. La jeune pousse a été fondée par Dacod Magagula et Tao Boyle en 2020, dans le but d’aider les étudiants à accéder aux divers manuels pédagogiques. Plus tôt dans l’année, elle a levé 2 millions de dollars pour accélérer sa croissance.

« Chez FoondaMate, nous pensons que le talent est distribué de manière égale, mais que les opportunités ne le sont pas. Il existe souvent des facteurs concurrents qui contribuent à l'inégalité en matière d'éducation — pas seulement en Afrique, mais dans le monde entier — et notre technologie aide à les résoudre de manière universelle », a indiqué Dacod Magagula.

C’est grâce aux applications de messagerie instantanée WhatsApp et Facebook Messenger que l’utilisateur discute avec l’agent conversationnel. Il pose des questions pour en savoir davantage sur votre niveau d’études. En fonction de vos réponses, l’agent conversationnel vous fournit toutes les informations dont vous avez besoin et ceci en 13 langues. Outre l’Anglais et le Français, l’outil intègre une dizaine de langues sud-africaines comme le sesotho, l’afrikaans ou encore le setswana.

Entre autres, Foondamate permet de télécharger des documents et des mémos en ligne, de trouver des solutions à divers problèmes de mathématiques ou encore de définir des mots qui empêchent la compréhension d’un exercice.

La start-up revendique plus de 900 000 utilisateurs dans une trentaine de pays. « C'est une leçon d'humilité de penser que tant d'apprenants nous font confiance pour soutenir leur désir d'apprendre et c'est une responsabilité que nous prenons incroyablement au sérieux », a expliqué Magagula.

Adoni Conrad Quenum

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Alors les start-up innovantes naissent de plus en plus en Afrique, l’accompagnement technique (AT) et financier joue un rôle clé dans le développement d'une jeune pousse. Dans ce contexte d’innovation, les accélérateurs jouent un rôle important d’où la nécessité d’être formés.

La société de capital-risque 500 Global et la GIZ (coopération allemande) se sont associés pour former des accélérateurs de start-up d'Afrique à mieux répondre aux attentes de leur écosystème numérique respectif. Le programme qui débute le lundi 14 novembre a retenu quinze accélérateurs pour sa première édition. Il s'agit d'Orange Startup Studio,Westerwelle Startup Haus Kigali, Mountain Hub, Ennovate Ventures, WomHub, Africarise, Stanbic, Wennovation Hub, CTIC Dakar, Kosmos, Plug n Play, Norrsken Health Tech Africa, Venture Park, MEST Africa et Growth Africa.

« 500 Global est ravi de travailler aux côtés de la GIZ pour s'assurer que les accélérateurs africains disposent des outils dont ils ont besoin pour soutenir les start-up […] 500 Global investit dans des entreprises en Afrique depuis une décennie et continue d'être enthousiasmé par la croissance de l'écosystème technologique africain. Nous pensons que la prochaine phase de cette évolution sera menée par des accélérateurs locaux, comme ceux qui ont rejoint Bootcamp for Accelerator Managers (BAM) », a déclaré Mareme Dieng, responsable Afrique de 500 Global.

Le programme BAM s'appuiera sur un enseignement basé sur des projets et des scénarios réels, inspirés du travail de 500 Global, qui gère plus de 80 programmes d'accélération dans le monde, et sur l'expérience de la GIZ dans le domaine de l'innovation en Afrique. La formation se tiendra pendant cinq jours en présentiel au Kenya, suivie d'un programme virtuel d'un an.

L'économie numérique se développe en Afrique. L'innovation contribue de mieux en mieux à répondre aux problèmes locaux. Il devient nécessaire que les cadres de soutien aux innovateurs gagnent en maturité technique et opérationnelle pour accompagner efficacement le développement de l'écosystème tech africain et l'économie numérique.

Il faut signaler que les accélérateurs participant au BAM ont été choisis en fonction de leur expérience, de leur ancienneté, de leur position de leader sur leur marché et de leur palmarès. Pour Matthias Rehfeld, responsable du programme Make-IT in Africa de la GIZ, « ce programme représente une autre pierre angulaire des efforts de Make-IT in Africa pour soutenir l'innovation africaine à l'échelle locale, panafricaine et mondiale ».

Samira Njoya

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Il est un jeune entrepreneur expérimenté dans la construction d’écosystèmes de start-up. Il est le responsable d’un incubateur et dirige ainsi une vague d’entrepreneurs, qui désirent résoudre les problèmes de l’Ouganda grâce aux innovations numériques.

Richard Zulu (photo) est le fondateur et le responsable d’Outbox Uganda, un incubateur. Titulaire d’un bachelor en technologie de l’information obtenu en 2010 à l’université de Makerere, il a fondé l’incubateur en 2012 pour soutenir les entreprises dans leur développement.

Outbox est un centre d’innovation et un espace d’incubation, partenaire de Google for Entrepreneurs, qui aide les nouveaux et futurs entrepreneurs africains intéressés par l’utilisation de la technologie. Par le biais de l’incubateur, Richard Zulu offre aux entrepreneurs un espace de travail, de mentorat et de formation et aide à lever des fonds et à accéder aux marchés.

« Il s’agissait de travailler avec des entrepreneurs, de s’assurer qu’ils réussissent, de les guider tout au long du processus concernant les aspects juridiques, le marketing, l’image de marque, la construction des structures d’une entreprise et d’aller jusqu’à les aider à se lancer sur le marché », a déclaré Richard en 2018.

Il organise également, en collaboration avec ses partenaires, des challenges pour récompenser les meilleures solutions technologiques dans les domaines tels que l’éducation, les finances, l’agriculture, les médias et le divertissement. A travers le projet Primaa, Outbox construit également des stations de surveillance de l’environnement à faible coût pour améliorer la disponibilité des OpenData sur la qualité de l’air dans les centres urbains africains.

Ancien leader du groupe de développeurs Google de Kampala et boursier Acumen Afrique de l’Est 2014, Richard Zulu est aussi le directeur de Startup Grind, une communauté mondiale de start-up, à Kampala en Ouganda.

Il a commencé son parcours professionnel en 2010 à la direction du support TIC de l’université Makerere en tant qu’administrateur réseau jusqu’en 2012. Parallèlement, en 2011, il était co-organisateur du Garage48 Foundation, une série d’événements de type bootcamp et d’hackathons pour les start-up en phase de démarrage, et organisateur du Start-up Weekend Kampala 2012.

En 2014, IDEO.org, un studio de design, l’embauche comme community manager du projet Amplify, une série de 10 défis de conception axés sur la création de solutions innovantes aux problèmes de développement urgents. Agent de justice innovateur de Hiil en août 2016, il fut membre de l’Open Government à Code For Africa, un réseau africain de laboratoires qui utilise la technologie et l’OpenData pour construire des solutions numériques, de 2016 à 2017. En 2021, il était consultant en conception centrée sur l’humain du programme Playful Futures de Plan International.

Melchior Koba

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Yango intensifie ses actions au Cameroun. En juillet, la société avait lancé un service de commande de courses à moto à Douala, faisant ainsi du Cameroun le premier marché à utiliser ce type de service.

Yango, le service international de réservation de taxis en ligne, ambitionne contribuer au développement de l’accès au numérique au Cameroun. Le service de covoiturage a annoncé, mercredi 2 novembre, qu’il apportera bientôt dans le pays le projet international d'enseignement des technologies de l'information Practicum.

Le projet Practicum fondé sur l'apprentissage pratique, avec en particulier la réalisation d'expériences, permettra aux Camerounais d’acquérir les connaissances nécessaires à l'exercice des professions modernes et recherchées telles que : informaticiens, codeurs, web développeurs, etc.

« En tant qu'application de covoiturage, Yango développe constamment la culture du numérique sur le marché. En donnant l’accès à cette plateforme en ligne, nous voulons poursuivre notre mission et élargir l'accès des Camerounais aux technologies et aux connaissances en offrant plus d'options d'apprentissage. Nous avons déjà travaillé avec succès avec Practicum dans d'autres régions dans divers domaines, notamment l'éducation, la rééducation et la formation avancée. Notre équipe est convaincue qu'elle obtiendra d'excellents résultats au Cameroun et fournira au marché local davantage de nouveaux experts en technologie pour stimuler son développement », a déclaré Didier Theze, Country Manager de Yango au Cameroun.

C’est le 15 novembre 2021 que le service Yango a fait son arrivée au Cameroun. Déjà très apprécié par la clientèle, le service veut monter d’un cran en offrant la possibilité aux Camerounais de collaborer avec Practicum, une plateforme en ligne basée aux Etats-Unis. Elle offre un programme de formation intensif à court terme et permet aux étudiants de tout niveau d'acquérir des compétences essentielles et de se rendre efficace pour le marché de l’emploi. En conséquence, 80 % de ses 5 000 diplômés dans le monde entier ont trouvé un emploi peu après avoir terminé le programme.

Si la date du lancement du projet n’a pas été révélée, l'on sait tout de même qu’il est prévu au Cameroun de proposer des programmes d'analyse de données et de développement web au sein de la plateforme, car ces professions sont parmi les plus demandées dans la région et contribuent à l'économie du pays. Les ingénieurs de Yango ont participé à l'élaboration des cours pour le Cameroun. Leur grande expertise dans le développement et l'intégration d'applications leur a permis de rendre les cours encore plus actuels et enrichissants. 

Samira Njoya

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Il a occupé plusieurs postes de direction dans de grandes entreprises et institutions en Amérique, en Asie et en Afrique. Il a cofondé l’une des plus grandes communautés d’entrepreneurs au monde et a fait de son accélérateur, HSeven, l’un des plus importants au monde.

Amine Al-Hazzaz (photo) est un entrepreneur en série marocain. Il est le président-directeur général et le fondateur en 2016 de HSeven (H7), un accélérateur qui construit un écosystème qui augmente les chances des entrepreneurs à devenir grands et internationaux. C’est une plateforme africaine pour les start-up, les entreprises et les investisseurs.

Il est titulaire d’un bachelor en marketing et d’un master en commerce international obtenus respectivement en 1998 et 2000 à l’université de Sherbrooke du Québec au Canada. Il a participé au programme exécutif en direction générale de la Harvard Business School en 2010 et au programme exécutif de capital-risque de l’université de Stanford en 2016.

L’accélérateur HSeven accompagne les start-up de l’étape d’idée à la mise à l’échelle, investi jusqu’à 1,5 millions de dirham (136 000 USD) et accorde un financement allant de 1,5 millions à 15 millions de dirham. HSeven propose aux entrepreneurs trois principaux programmes.

Le premier, HSeven Rise-Up, est un programme d’idéation. Le deuxième, Re-start, est un programme d’incubation pour les entrepreneurs qui sont au début du démarrage de leur start-up. Le programme Disrupt quant à lui est un programme d’accélération pour les start-up qui fonctionne déjà et qui ont besoin d’impacter à l’échelle international. Il dure six mois.

« Il est temps pour les forces vives du Maroc et de l’Afrique de se concentrer sur de nouvelles solutions locales dans les secteurs d’avenir : SharedEconomy, MedTech, EdTech, AgriTech, GreenTech, FinTech inclusive, et GovTech. Ces 3 programmes s’inscrivent parfaitement dans cette dynamique. Ils sont destinés à jouer un rôle important pour relancer et réinventer l’économie de notre pays et du Continent », affirme Amine Al-Hazzaz en 2020.

Avant H7, Amine Al-Hazzaz a fondé en 2010 Actis Maroc et a cofondé en 2013 Endeavour Maroc, une communauté d’entrepreneurs à fort impact. Il a commencé sa carrière professionnelle en 1996 à l’AIESEC, une agence de recrutement québécoise, en tant que vice-président projets et partenariats.

Après un passage à COM-Systems Japon entre 2000 et 2001, il est embauché comme directeur marketing international de Reflex Systems, une start-up qui développe des solutions logicielles. Entre 2006 et 2008, il a enseigné le marketing et le management international respectivement à IIHEM ALUMNI et HEM Business School au Maroc.

Parallèlement, il continué son parcours dans les entreprises MOSAFYS comme directeur du développement commercial (2004 à 2007) et Meditelecom comme responsable marketing en 2007. Il a aussi été responsable stratégie et développement de Lafarge (Holcim), une entreprise qui fait du commerce de gros de matériaux de construction.

De 2012 à 2013, Amine a été vice-président exécutif, chargé de la stratégie et du développement, de Creative Society Group, une société de services et de conseil aux entreprises. De 2015 à 2016, il est le conseiller spécial, chargé de l’entrepreneuriat, de l’innovation et du capital-risque, du ministre de l’Industrie, de l’Investissement, du Commerce et de l’Economie numérique du Maroc.

Melchior Koba

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Après ses études en Angleterre où il obtient un doctorat, il revient dans son pays pour soutenir les start-up technologiques. Grâce à son parcours dans de grandes entreprises et institutions anglaises et américaines, il a fait de son accélérateur l’un des plus importants en Afrique de l’Est.

Né en 1986, Abdigani Diriye (photo) est un informaticien et un innovateur technologique somalien. Il est le directeur d’Innovate Ventures, premier et principal accélérateur de start-up et incubateur technologique au Somaliland et en Somalie, depuis 2014.

Abdigani Diriye a étudié au Royaume-Uni où il a obtenu un doctorat en informatique à l’UCL (University College London) en 2012. Il a cofondé Innovate Ventures dans le but de propulser et d’accélérer les start-up technologiques en Somalie et au Somaliland. L’accélérateur a déjà investi plus de 150 000 dollars dans plus de 54 start-up.

Titulaire d’un master exécutif en administration des affaires obtenu en 2021 à l’INSEAD, Abdigani Diriye est aussi l'un des cofondateurs en 2021 et le directeur de produit de Bloom. Ce dernier est une société de technologie financière qui veut améliorer la vie des consommateurs d’Afrique de l’Est. En 2011, il a cofondé et dirigé jusqu’en 2015 la Worldwide Somali Students & Professionals, un organisme professionnel pour les Somaliens.

De 2009 à 2012, Abdigani Diriye a effectué des stages de recherche dans des institutions telles que The Open University au Royaume-Uni, Microsoft et FX Palo Alto Laboratory aux Etats-Unis. Il a ensuite été embauché par Carnegie Mellon University comme chercheur post-doctorant.

En 2013, IBM nomme Abdigani Diriye chercheur et en 2016, il devient le directeur de recherche de la société. Avec son équipe, il développe une approche d’apprentissage automatique qui exploite de nouvelles sources de données pour évaluer les profils financiers et les cotes de crédit de centaines de millions d’Africains.

De 2019 à la création de Bloom en 2021, il est directeur de recherche à Amazon. Il a aidé au développement de nouveaux modèles qui permettent à Alexa, l'assistant virtuel d’Amazon, de parler plus naturellement avec les utilisateurs.

Dr Diriye a gagné plusieurs prix et distinctions. Il a, notamment, été classé parmi les 35 meilleurs innovateurs du monde de moins de 35 ans par MIT Technologies Review en 2017, les 30 meilleurs innovateurs africains par Quartz en 2018 et les 100 jeunes meilleurs leaders économiques en Afrique de 2020 par l’Institut Choiseul.

Heureux d’être cité par Choiseul, l’entrepreneur a déclaré : « je suis honoré d’être inclus parmi les PDG et autres chefs d’entreprise dans le classement publié par l’Institut Choiseul. Je suis également ravi qu’ils commencent à inclure des scientifiques sur la liste et reconnaissent le rôle de premier plan que la science devra jouer dans l’accélération du développement économique en Afrique ».

En 2017, Abdigani Diriye est devenu NEF (Next Einstein Forum) Fellow et TED Fellow. D’août 2018 à novembre 2019, il était membre du Global Future Council on Innovation Ecosystems du Forum Economique Mondial.

Melchior Koba

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En Afrique, les start-up naissent chaque jour. Cependant plusieurs d’entre elles ne décollent pas. Les difficultés de financement de pré-amorçage et le manque d'accompagnement sont entre autres les raisons de cet échec relatif.

Flourish Ventures, une société de capital-risque internationale qui investit sur des entrepreneurs fintech motivés, a annoncé le lundi 24 octobre le lancement de Madica (Made in Africa), un programme d'investissement structuré pour les entreprises technologiques en phase de pré-amorçage en Afrique.

Le programme vise à apporter une solution aux défis systémiques auxquels sont confrontés les fondateurs africains en phase de démarrage, notamment l'accès limité au capital, aux réseaux industriels, au mentorat et à la formation structurée.

Pour être éligibles au programme, les start-up doivent avoir un produit minimum viable (MVP), avoir un ou plusieurs fondateurs engagés à temps plein, avoir reçu peu ou pas de financement institutionnel. Le programme accordera la priorité aux entreprises dirigées par des fondateurs locaux, des femmes et à celles axées sur les secteurs pionniers afin de combler les lacunes de financement sur le continent. L'initiative invite les fondateurs de tout le continent, y compris ceux qui se trouvent en dehors des grands centres technologiques que sont le Nigeria, le Kenya, l'Egypte et l'Afrique du Sud.

« Contrairement à d'autres programmes, Madica n'est pas axé sur un secteur particulier et a l'intention de fournir un soutien pratique, des ressources étendues, un accès aux réseaux et bien plus encore. C'est pourquoi, en plus des 6 millions de dollars de capital d'investissement, nous avons réservé un montant égal pour le soutien programmatique », a précisé Emmanuel Adegboye (photo, à gauche), responsable de Madica.

La trentaine d’entreprises sélectionnées recevront chacune jusqu'à 200 000 dollars en fonds propres couplés d’un soutien programmatique pluriannuel. La phase initiale d'investissement durera trois ans.

Le programme travaillera avec des partenaires tels que des incubateurs, des accélérateurs et des investisseurs providentiels pour identifier et soutenir les entrepreneurs. Tous les candidats seront soumis à la même procédure d'évaluation et les investissements seront effectués sur une base continue tout au long de l'année. Les candidatures sont maintenant recevables à travers le lien https://www.madica.vc/apply

Samira Njoya

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La coopération entre le gouvernement du Nigéria et Microsoft dans le secteur numérique s’est intensifiée cette année. Après l’ouverture de son premier centre de développement africain à Lagos en mars, Microsoft s’est engagé à fournir des formations gratuites aux jeunes dans le domaine du numérique.

Le géant mondial de la technologie, Microsoft Corporation, va former cinq millions de Nigérians aux compétences numériques. Un protocole d’accord a été signé à cet effet le mercredi 12 octobre par le ministre de la Communication et de l'Economie numérique, Isa Pantami, et la multinationale américaine.

L’accord a été signé en marge du GITEX 2022, le Salon mondial de l’innovation qui s’est ouvert le 10 octobre à Dubaï, aux Emirats arabes unis. Selon lsa Pantami, cette nouvelle offre de Microsoft contribuera à faire du pays un « Nigeria numérique » d’ici quelques années.

« Nous accordons une grande importance à l'action. Une fois les accords signés, nous veillerons à ce que la mise en œuvre commence immédiatement. Nous continuerons à fournir un environnement favorable et à veiller à ce que nos instruments réglementaires soient propices au développement et flexibles pour que Microsoft et d'autres entreprises puissent prospérer »,  a déclaré le ministre.

Avec une population estimée à 219 millions d'habitants, le Nigeria est désormais le plus grand marché de l'Internet en Afrique. Grâce à sa population très jeune connue pour l'innovation et la créativité, le Nigeria s’est hissé à la tête de plusieurs innovations sur le continent. En janvier 2022, il a été enregistré qu'un total de 7 licornes se portaient exceptionnellement bien sur le continent africain, et 5 d'entre elles avaient leurs racines au Nigeria. Pour toutes ces raisons, le pays attire des partenariats de qualité comme ce nouveau protocole d’accord.

D'après le ministre, le protocole consistera entre autres à la formation d'un million de demandeurs d'emploi aux compétences numériques les plus pertinentes, au perfectionnement de 1 700 maîtres formateurs et à la certification de 200 000 apprenants. Plus de 5 500 développeurs apprendront également à tirer parti des Power Apps de Microsoft pour élaborer des solutions technologiques dans le cadre du Global Power Platform Bootcamp.

En outre, dans le cadre du portail africain de compétences transformationnelles du protocole d'accord, deux millions de Nigérians bénéficieront de compétences numériques gratuites qui amélioreront leur façon de travailler, créeront des opportunités d'emploi et augmenteront la productivité. Selon Deen Yusuf, représentant de Microsoft, cette initiative permettra de créer au moins 7 000 emplois au Nigeria.

Samira Njoya

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Après la réussite de la première cohorte de 30 startups de 10 pays africains et sur l'excellente collaboration avec le gouvernement du Rwanda, le Hub panafricain est à recherche de la prochaine cohorte d'innovateur.

Le HealthTech Hub Africa, un centre panafricain de soutien aux start-up de technologies médicales, a récemment annoncé le lancement de la deuxième édition d'Africa HealthTech Challenge, un concours qui prime et accompagne les start-up les plus prometteuses d'Afrique qui s’attaquent aux défis de santé de la population. Les candidatures sont recevables à l’adresse https://thehealthtech.org/application-form/ jusqu’au 22 octobre.

Pour cette nouvelle édition, l’incubateur sélectionnera 40 start-up : 30 start-up de croissance et 10 scale-up. Pour être éligibles, les start-up devront s’intéresser à quatre thématiques, à savoir la santé cardiovasculaire, le cancer du sein, la santé et les soins virtuels, et l'optimisation de la prise de décision basée sur les données.

Elles devront également avoir des équipes constituées d'au moins deux employés à temps plein et être enregistrées dans un pays africain. Les équipes constituées des deux sexes seront priorisées. Les start-up de croissance doivent s’assurer de ne pas faire partie d'un autre programme d'accélération la même année.

Les 30 start-up choisies au terme de la sélection bénéficieront d’un programme d’accélération de 10 mois qui comprend entre autres un mentorat de 2 mentors bénévoles par start-up, d’un coaching et un accès à une plate-forme interactive d'accompagnement, d’une invitation à des rencontres de réseautage et à des événements hybrides à travers l'Afrique et au-delà.

Les  10 scale-up bénéficieront des mêmes avantage en plus d’un accès gratuit à des services juridiques de classe mondiale, à la comptabilité, au marketing, à l'acquisition de talents, à une collecte de fonds accélérée, une formation et une exposition aux médias.

Les trois meilleures start-up HealthTech recevront respectivement 50 000 $, 30 000 $ et 20 000 $ en subventions de la Fondation Novartis.

Samira Njoya

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