En 2022, selon des données fournies par StartupBlink, Maurice a obtenu 1,02 point dans l’indice de l’écosystème des start-up et comptabilisé l’un des scores totaux les plus élevés d’Afrique. Mauritius Start-up Incubator fait partie des acteurs de cette performance de l’écosystème mauricien.
Mauritius Start-up Incubator (MSI) est un incubateur basé à Maurice, qui a pour mission d’accompagner les start-up qui veulent se développer et être guidées vers le succès. Fondé en 2016 par Nicolas Goldstein, un entrepreneur installé à Maurice, MSI se distingue de ses concurrents en proposant un service de soutien de bout en bout pour lancer, développer et établir les entreprises.
MSI offre aux start-up un environnement propice à leur croissance, avec des locaux modernes, un accès à un réseau d’experts et de mentors, des formations et des ateliers, ainsi qu’un soutien financier et administratif. Les bureaux de l’incubateur sont équipés, câblés, dotés de 1 à 25 postes de travail et disposent d’une bonne technologie Internet.
L’incubateur propose aussi des services de conseil pour le recrutement de personnel. Il aide à la création et à la comptabilité d’une société à Maurice. Il accompagne les entreprises dans l’enregistrement de leur marque, à l’obtention des permis d’occupation (OP) pour les expatriés et dans toutes autres démarches administratives sur le pays.
Il fournit des conseils et oriente les entreprises qui désirent s’implanter à Maurice. Que ce soit pour la constitution des sociétés, la mise en place de réseaux avec des sociétés de gestion offshore, la demande d’obtention de permis de travail, d’occupations ou autres permis nécessaires à l’exploitation d’une société numérique, MSI accompagne les start-up.
Mauritius Start-up Incubator est soutenu par des banques comme la banque des Mascareignes, Barclays, Standard Bank, Bank One, MAU Bank et Mauritius Commercial Bank, entre autres ; et d’autres grands groupes comme Harel Mallac Group, Evaco Group et CIEL Group.
Melchior Koba
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Les incubateurs, accélérateurs, fablab et toutes autres structures d’accompagnement à l’entrepreneuriat sont devenu des acteurs incontournables du développement technologique. Au Cameroun, Kmer Tech soutient ses structures.
Kmer Tech est un réseau camerounais de structures d’accompagnement à l’entrepreneuriat technologique créé en 2020. Il a pour mission de préparer l’écosystème pour un meilleur rayonnement de l’entrepreneuriat technologique et innovant en vue de booster l’économie numérique.
Il vise à promouvoir, soutenir et défendre les intérêts des incubateurs, les attirer et mettre à leur disposition des ressources par le branding et le lobbying. Elle a également pour objectif de promouvoir le développement, la visibilité et la compétitivité des start-up.
Parmi ses activités et ses programmes, on peut citer le projet KMER TECH TIE (Tech-Innovation- Entrepreneurship), un programme national lancé en réponse à la Covid-19, qui vise à fournir des solutions applicables et pertinentes aux problèmes socio-économiques en suspens au Cameroun. Ce projet a consisté à former les entreprises et organisations qui développent des technologies innovantes.
A la fin du KMER TECH TIE, un concours appelé KmerTech TIE Champion est organisé. Lancée en décembre 2021, la compétition a récompensé six start-up innovantes dans les domaines de la santé, de l’éducation et du commerce en 2022.
A travers le programme KMER TECH ESO SUPPORT, le réseau renforce l’action de ses hubs en octroyant une subvention de 100 000 à 250 000 FCFA, soit entre 160 et 400 USD, à chacun de ses membres selon leurs activités.
Kmer Tech est un réseau de plus de 134 membres et de plus de 22 start-up. Via ce réseau, il favorise l’emploi des jeunes et le développement de l’entrepreneuriat technologique au Cameroun. Il est soutenu par ST Digital, l’Union européenne et l’ambassade de France au Cameroun.
Melchior Koba
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Lawyers Hub est un des acteurs les plus importants dans le domaine de la technologie juridique en Afrique. Grâce à son leadership éclairé et à ses programmes innovants, il façonne l’avenir du droit et de la technologie sur le continent.
Fondée en 2017 par l’experte en droit numérique Linda Bonyo, sa présidente-directrice générale, Lawyers Hub est une organisation panafricaine qui vise à promouvoir l’innovation juridique et technologique en Afrique. Basée à Nairobi, au Kenya, elle conseille sur la politique numérique et utilise la technologie pour aider les start-up à travers le continent.
Lawyers Hub est dirigée par une équipe de professionnels dévoués et expérimentés. Elle a mis en place plusieurs programmes et activités pour soutenir son objectif. L’un d’eux, l’Africa Digital Policy Institute, propose des sessions de formation en personne et virtuelles ciblant différentes industries sur l’intelligence artificielle, la cybersécurité et la protection des données et des cours de conformité pour les professionnels et les praticiens du droit. Elle gère aussi l’Africa Law Tech Association et l’Africa Startup Law Accelerator.
L’organisation organise plusieurs événements comme l’Africa Law Tech Festival qui réunit chaque année plus de 2 000 participants venant de plus de 40 pays. Elle organise aussi l’Africa Legal Innovation Week qui rassemble des technologues juridiques de toute l’Afrique pour explorer comment la technologie peut façonner l’avenir de la justice et du secteur juridique. L’édition 2023 s’est tenue du 27 novembre au 1ᵉʳ décembre.
Ces initiatives visent à former les juristes africains en droit de la technologie et à aider les acteurs de l’écosystème et les gouvernements à comprendre les politiques qui régissent l’industrie technologique.
Lawyers Hub organise aussi les Africa Legal Innovation Awards, qui cherchent à reconnaître les réalisations exceptionnelles et les avancées révolutionnaires dans le monde du droit et de la technologie. Ce prix est destiné aux individus travaillant dans l’espace legaltech en Afrique, y compris les avocats, les décideurs politiques et les innovateurs.
L’organisation travaille avec plusieurs entreprises et organisations internationales. Entre autres, on peut citer Mozilla, Witness, Edgelands Institute, UNESCO et l’université de Cambridge.
Melchior Koba
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Depuis la pandémie de la Covid-19, les plateformes d’apprentissage en ligne ont pris une autre ampleur. Pour former ses fonctionnaires, l’Etat tunisien s’est tourné vers cette option.
Nizar Ben Néji (photo, au centre), ministre tunisien des Technologies de la communication, a lancé le vendredi 1er décembre la plateforme « Digital Learning Academy ». L’objectif est de permettre aux 680 000 agents de la fonction publique d’accéder aux formations en ligne pour renforcer leurs compétences dans le secteur du numérique.
L’initiative, lancée par le ministère des Technologies de la communication, est dirigée par Smart Tunisian Technoparks, un technoparc tunisien spécialisé dans les technologies de l’information et de la communication.
Le lancement de la nouvelle plateforme s’inscrit dans le cadre du renforcement des compétences des fonctionnaires de l’Etat tunisien. Dans sa stratégie numérique dont l’échéance est prévue pour 2025, la digitalisation et la simplification des diverses procédures administratives et le développement des services numériques destinés aux citoyens représentent l’un des six axes majeurs. Le personnel administratif doit ainsi s’adapter aux nouvelles normes pour faciliter l’atteinte des divers objectifs. Renforcer leurs compétences dans le numérique est l’une des étapes du processus puisqu'avec l’accélération de la transformation numérique, de nombreux agents de l’Etat, à divers postes, s’adaptent tant bien que mal à l’utilisation des nouvelles technologies.
Avec « Digital Learning Academy », ils pourront suivre un panel de formations gratuites et certifiées au niveau international. Pour rappel, la plateforme est accessible à tous les employés de la fonction publique.
Adoni Conrad Quenum
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Le groupe WIOCC (West Indian Ocean Cable Company), un prestataire international de solutions de connectivité résilientes, a annoncé le mardi 5 décembre la signature d’un partenariat avec MDCS Skills Academy.
Selon le communiqué du groupe WIOCC, la nouvelle collaboration vise à fournir des compétences numériques aux apprenants défavorisés en particulier les femmes au chômage et les apprenants handicapés dans les régions défavorisées d'Afrique du Sud.
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Après avoir travaillé pendant plusieurs années pour des organisations à but non lucratif, l’entrepreneur a décidé de promouvoir le tourisme local. Il a développé plusieurs solutions, dont LearnSwahili App qui promeut le swahili et des jeux mobiles, pour atteindre son objectif.
Elias Patrick (photo) est un jeune entrepreneur tanzanien titulaire d’un diplôme international en technologie de l’information commerciale (IDBIT) obtenu en 2016 à la NCC Education en Angleterre. Il est le fondateur et un tuteur de l’edtech LearnSwahili App Ltd.
Fondée en janvier 2023, LearnSwahili App Ltd a pour mission de fournir une plateforme immersive et enrichissante où les individus peuvent apprendre le swahili, se connecter à son héritage culturel et obtenir de nouvelles opportunités de développement personnel et professionnel. Cependant, le rôle de la start-up ne se limite pas à l’enseignement du swahili et à la promotion de la culture swahili. Elle promeut également le tourisme local.
Elias Patrick est aussi le directeur général de TechForward Tanzania, une organisation à but non lucratif qui construit des communautés dans lesquelles la technologie est au centre du progrès. Il est aussi le spécialiste de la gestion des connaissances de Nacopha, une organisation créée par les personnes vivant avec le VIH/sida (PVVIH) pour servir d’organe faîtier et de voix ultime pour défendre leurs préoccupations en Tanzanie.
En juillet 2022, l’entrepreneur a révélé trois jeux mobiles sur lesquels il a travaillé, avec six autres techniciens, pour promouvoir le tourisme local. Les jeux sont nommés, Kilimanjaro Block Puzzle, Serengeti Block Puzzle et Tanzanite Crush, selon les principales attractions touristiques de la Tanzanie. Les jeux sont disponibles dans 177 pays du monde.
Avant l’entrepreneuriat, Elias Patrick a travaillé entre 2018 et 2020 pour UBA Tanzania comme responsable du marketing numérique. En avril 2020, il est embauché par l’entreprise McDaan Ltd en tant que spécialiste en marketing numérique. De 2021 à 2022, il était le spécialiste de la communication et de la connaissance de Save the Children International, une organisation de protection qui œuvre pour l’épanouissement des enfants.
En 2016, le Tanzanien a été élu entrepreneur de l’année par la Learnit Institute of Business and Technology et la NCC Education du Royaume-Uni.
Melchior Koba
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Grâce au soutien et à l’accompagnement de 2iE Incubateur, de nombreux projets ont pu voir le jour et contribuer au développement économique du Burkina Faso. Loin d’avoir atteint son objectif, l’incubateur continue de promouvoir l’innovation et l’entrepreneuriat en Afrique.
2iE Incubateur est un incubateur technologique et social qui accompagne et soutient les entrepreneurs innovants dans les domaines tels que l’agro-industrie, l’éco-construction, l’eau, l’assainissement et les énergies renouvelables. Créé en 2012 par l’Institut international d’ingénierie de l’eau et de l’environnement (2iE), basé au Burkina Faso, il vise à favoriser l’émergence de solutions locales à fort impact social et environnemental.
L’incubateur propose aux porteurs de projets et aux entreprises innovantes un accompagnement personnalisé, un accès à des infrastructures techniques et scientifiques, un appui financier, ainsi qu’un réseau de mentors, d’experts et d’investisseurs. Il organise également des formations, des ateliers, des concours et des événements de mise en relation.
S’étendant sur une surface de 257 m² au sein du complexe scientifique du campus de Ouagadougou, 2iE Incubateur dispose de deux salles de coworking, de deux salles de réunions, de trois bureaux individuels, d’un plateau d’essai ou de prototypage, d’une salle de reprographie, d’une cuisine, d’un espace de café/détente et d’échange d’idées, d’un espace d’archivage et de stockage. Les espaces de coworking sont ouverts aux entrepreneurs et professionnels incubés ou non par 2iE.
2iE Incubateur est aussi un accélérateur et une pépinière pour les entreprises établies qui aspirent à une expansion rapide ou envisagent de domicilier leurs activités sur les sites de 2iE. L’objectif est de faciliter leur passage à l’échelle en leur offrant un accès privilégié à des sources de financement parfaitement adaptées à leurs exigences de croissance.
Depuis sa création, 2iE Incubateur a accompagné plusieurs projets. Dans sa pépinière, on peut trouver l’entreprise sociale agroalimentaire InnoFaso. Cette dernière lutte contre la malnutrition avec des solutions, essentiellement fabriquées à partir de matières premières locales, de prévention et de traitement.
L’incubateur est accompagné dans sa mission par SOGEA SATOM, l’Organisation internationale de la francophonie, la Fondation l’Occitane, la maison de l’entreprise du Burkina Faso et Total, entre autres.
Melchior Koba
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Pour assurer son programme de transition numérique, l’Algérie a besoin d’une main-d'œuvre qualifiée dans les métiers du numérique. Le gouvernement ambitionne à cet effet d'arrimer les compétences des étudiants à la demande du marché de l’emploi.
Le ministère algérien de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique et le fournisseur mondial chinois d'équipements et d'infrastructures TIC Huawei ont conclu, le mardi 28 novembre à Alger, un partenariat, a annoncé l’Agence algérienne de presse. La convention paraphée par le secrétaire général du ministère, Abdelhakim Bentellis, et le vice-président de Huawei Algérie, Alex Zhang Chang, vise l'accompagnement des étudiants et l'équipement des universités et des écoles supérieures en technologies de pointe.
Dans le cadre de l’accord, Huawei équipera six universités en classes intelligentes pour permettre aux étudiants de bénéficier des meilleurs programmes pédagogiques. La société dotera également les enseignants et les étudiants en compétences numériques recherchées, notamment dans les domaines de l’intelligence artificielle et du cloud computing.
L’initiative s’inscrit dans le cadre de la stratégie du ministère chargé de l’Enseignement supérieur visant à moderniser le système éducatif algérien. Ladite stratégie est axée, entre autres, sur l’accès des étudiants aux technologies de pointe pour améliorer leur l’expérience d’apprentissage.
Rappelons que la collaboration intervient quelques mois après le lancement de 46 plateformes numériques destinées à améliorer les compétences des étudiants et enseignants. Elle témoigne de la détermination du gouvernement à moderniser le secteur et à offrir aux étudiants et aux chercheurs les outils nécessaires pour exceller dans un monde de plus en plus numérique.
Samira Njoya
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StartUp Maroc joue un rôle important dans le développement de l’écosystème entrepreneurial et innovant au Maroc et en Afrique. Elle s’appuie sur son expérience, son réseau et sa vision pour accompagner les entrepreneurs qui veulent créer de la valeur et avoir un impact positif sur la société.
StartUp Maroc est une organisation qui vise à promouvoir l’entrepreneuriat et l’innovation au Maroc et en Afrique. Fondée en 2011 par de jeunes entrepreneurs marocains, dont sa directrice générale Zineb Rharrasse, elle a pour mission de contribuer activement à l’émergence d’entrepreneurs et de start-up à fort potentiel qui sont en mesure de façonner le pays, le continent et le monde.
StartUp Maroc propose des activités variées pour accompagner les porteurs de projets, les start-up et les écosystèmes locaux. Parmi ses activités, on peut citer le Startup Africa Summit, un rendez-vous organisé pour le partage d’expériences, favoriser la coopération et les opportunités d’investissement, et enrichir les échanges sur comment l’innovation et la diaspora révolutionnent l’Afrique.
StartUp Maroc a mis en place plusieurs programmes pour soutenir les entrepreneurs. Parmi eux, le programme StartUp Maroc Booster est conçu pour renforcer les start-up autour de trois piliers majeurs : le financement, l’accélération/mentorat et l’exposition internationale. Ce programme repère et accélère les start-up marocaines à grand potentiel et leur permet l’accès au capital.
Son programme MEDVENTURES vise à accélérer la création d’emplois et à stimuler l’innovation dans la région méditerranéenne en développant les compétences des entrepreneurs et des acteurs des écosystèmes afin de les relier à l’international. Il rassemble des entrepreneurs, des investisseurs, des entreprises, des ONG, des initiatives publiques et privées soutenant des pôles d’innovation, de recherche et de développement économique en Europe et dans la région méditerranéenne.
StartUp Maroc a étendu ses opérations à travers 17 villes au Maroc, offrant un accompagnement à plus de 15 000 entrepreneurs à des stades allant de l’idée initiale à différentes phases de validation et de commercialisation. L’accompagnement s’est concrétisé à travers des formations, des programmes d’accélération, un soutien individuel, du mentorat, des conférences et des événements de présentation.
L’accélérateur a réussi à mobiliser plus de 400 experts et mentors au sein de son réseau et à organiser plus de 100 activités.
Il bénéficie du soutien de plusieurs partenaires, dont The Next Society, Founder Institute, Startup Nations, l’université Euromed de Fès, Technopack, l’université internationale d’Agadir, l’association marocaine des exportateurs (ASMEX) et Orange Corners.
Melchior Koba
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FSAT Labs propose des services d’incubation, d’innovation ouverte, de formation et d’accélération de start-up. Depuis sa création, il a accompagné une multitude d’entreprises qui ont fait leurs preuves en Afrique et à l’international.
French South African Tech Labs (FSAT Labs) est un incubateur et accélérateur de start-up numériques, basé à Century City, au Cap, en Afrique du Sud. Il a été créé en 2016 par Methys, une société de conseil et d’innovation numérique, et Small Enterprise Development Agency (Seda). Il a pour présidente-directrice générale l’experte en développement économique et en soutien au démarrage des PME, Ndileka Zantsi.
FSAT Labs offre 400 m² d’espace d’incubation et d’accélération, une formation aux compétences numériques, un mentorat, un coaching, ainsi que des services de développement de logiciels et de recherche adaptés à la fois aux entreprises et aux start-up technologiques. Sa mission principale est de propulser les start-up numériques en phase de démarrage au Cap, en Afrique du Sud et sur tout le continent.
L’accélérateur propose un programme d’incubation de six mois, qui aide les start-up à passer du concept au client, en leur fournissant un espace de travail, un mentorat, un accès à un réseau d’experts et de partenaires, ainsi qu’un financement sous forme de prêt convertible. Le programme est subdivisé en trois phases. La première est une préincubation de quatre semaines au cours de laquelle l’idée de l’entrepreneur est validée. La deuxième phase est l’incubation qui dure 6 mois et la dernière est le lancement.
FSAT Labs propose également un programme d’accélération de 24 mois pour propulser les start-up jusqu’à ce qu’ils obtiennent un financement de pré-amorçage ou d’amorçage. Il offre un soutien complet, du mentorat aux ressources, en guidant les entreprises à travers chaque étape de leur croissance.
Préoccupé par l’épanouissement et le développement des femmes dans le monde entrepreneurial, l’accélérateur a également mis en place le Khwezi Lodestar Program. Cette initiative vise à développer numériquement, à chaque cohorte, 20 start-up fondées par des femmes. Le programme offre des subventions pour des licences de logiciels et de plateformes numériques, un soutien technique et un mentorat dirigé par des femmes d’affaires accomplies.
FSAT Labs a déjà accompagné plusieurs start-up, dont Gamer’s Territory, un centre technologique visant à promouvoir les jeux en Afrique, Lawyered Up, une start-up africaine de legaltech qui s’engage à favoriser l’accessibilité, l’impact social et l’égalité des sexes au sein de l’industrie juridique, et HourlyRate, une plateforme de freelance alimentée par l’IA.
L’accélérateur a le soutien de plusieurs organisations et institutions. Entre autres, on peut citer Technology Innovation Agency (TIA), AfricArena, Old Mutual, French Tech Entrepreneurs Cape Town, Enrich in Africa, Silicone Cape Initiative et La French Tech.
Melchior Koba
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