Les cours à distance sont devenus, depuis la crise de la covid-19, une alternative sérieuse dans le secteur de l’éducation. Les plateformes se multiplient et proposent des contenus de plus en plus pointus dans diverses matières.

Qataloog est une plateforme numérique développée par une jeune pousse nigériane éponyme. Destinée aux enseignants, aux professeurs, aux instructeurs, aux étudiants et aux élèves, elle permet d'accéder à des manuels académiques et de constituer sa propre bibliothèque numérique. La start-up a été fondée en 2019 par Chinem Bestman et Martins Fidelis.

C’est depuis sa plateforme web que les utilisateurs peuvent accéder aux multiples fonctionnalités qu’offre la solution. Elle offre un accès au contenu d'apprentissage synchronisé sur différents appareils et permet de continuer à apprendre à l'école et à la maison, en l’occurrence sur smartphone ou sur ordinateur. Il faut souligner également que l’accès aux divers contenus d'apprentissage, y compris la lecture hors ligne et le téléchargement, est basé sur le cloud.

Plus de 2 millions de manuels scolaires, de livres audio, de magazines ou encore de vidéos sont accessibles aux élèves et étudiants depuis Qataloog. C’est à partir de ces contenus qu’il est possible de constituer sa propre bibliothèque numérique. En ce qui concerne les enseignants et les professeurs, l’edtech embarque des outils qui permettent de suivre les progrès de leurs élèves et étudiants.

Les services de l’edtech sont payants. Il faut souscrire à un abonnement mensuel ou annuel pour profiter de tous ses services. Il faudra débourser 3 840 FCFA (environ 6 $) chaque mois et 42 240 FCFA chaque année. Qataloog offre la possibilité de résilier le contrat à tout moment.

En mars 2022, la start-up a été sélectionnée pour participer à la deuxième édition de l'Africa Startup Initiative Program (ASIP) organisé par Startupbootcamp AfriTech et Telecel Group. L’objectif de l’événement est d’offrir aux jeunes pousses un accès au financement et de l’accompagnement. Cette expérience lui a ouvert les portes des pays francophones.

Adoni Conrad Quenum

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Dès 2050, plus de 2 milliards de femmes et d’hommes vivront sur le continent africain, où l’on verra éclore les prochaines mégapoles. Il est donc important que la jeunesse soit formée dès maintenant pour assurer le développement du continent.

Huawei, un fournisseur mondial d'équipements et d'infrastructures TIC, a ouvert le lundi 14 novembre un parc technologique dans la capitale angolaise, Luanda. Inauguré par le chef de l'Etat angolais, João Lourenço (photo, au centre), le parc aura pour objectif de former des ingénieurs locaux à la technologie Huawei, transformer le pays en hub technologique et accélérer la numérisation de la région.

« Avec des initiatives de ce type, nous contribuerons grandement au développement technologique du pays », a déclaré Mário Oliveira le ministre des Télécommunications, des Technologies de l'information et de la Communication sociale.

« Nous contribuerons également au développement de services modernes dans les secteurs les plus variés de l'économie nationale, en mettant l'accent sur la modernisation des services publics, de l'industrie, de l'agriculture, des ressources minérales et pétrolières et autres, en vue de la transformation technologique du pays, au niveau des normes internationales, pour augmenter l'employabilité et réduire la pauvreté », a-t-il ajouté.

Construite sur une superficie de 32 000 mètres carrés, l'infrastructure comprend trois centres, dont le premier est destiné à la formation des talents et des ingénieurs angolais. Le second est orienté vers l'innovation, tandis que le troisième vers les expériences technologiques avancées. Il dispose également d'un centre de données et de solutions de téléphonie pour la 3G, la 4G et la 5G, ainsi que pour les panneaux solaires destinés aux particuliers et aux entreprises.

Il faut dire que l’Afrique demeure un continent où Huawei est en pleine expansion malgré les obstacles qu’il rencontre en Europe et aux Etats-Unis. Présent en Afrique depuis plus de 20 ans, le groupe chinois par la voix du vice-président en charge des relations publiques de Huawei Northern African, Adnane Ben Halima, a récemment réitéré son engagement à poursuivre l'accompagnement du continent africain dans son processus de transformation digitale. Le géant de la technologie prépare en ce moment le déploiement de la 5G dans plusieurs pays du continent.

A Luanda, le groupe a signé un protocole d'accord avec le ministère des Télécommunications, des Technologies de l'information et de la Communication sociale visant à former plus de 10 000 talents locaux dans le domaine des TIC au cours des cinq prochaines années. La formation se déroulera dans les académies du géant chinois en Angola, en Afrique du Sud et en Chine.

Samira Njoya

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Elle a plus de trois ans d’expérience dans la fourniture de solutions logicielles fintech, edtech et entreprises de qualité. Sa start-up a développé une solution de paiement qui est devenue au Cameroun le principal moyen de paiement de scolarité dans les écoles secondaires.

Ako Joelle (photo) est une informaticienne et une entrepreneure d’origine camerounaise. Diplômée de l’université de Buea d’un bachelor technologique en génie informatique obtenu en 2018, elle est la cofondatrice et la présidente-directrice générale de la start-up technologique Innovative Clan (I-Clan).

Fondée en 2018, I-Clan est le résultat de la collaboration entre Ako Joelle, Shafack Amanda, Efuet Flora, Ndam Njei Lesly et Nfor Carlton, tous des informaticiens diplômés de l’université de Buea. La start-up s’engage dans le développement de logiciels qui résolvent des problèmes majeurs de la société.

Avec son équipe, Ako Joelle a développé une plateforme de paiement en ligne et hors ligne par l’utilisation de la technologie USSD. La plateforme permet aux écoles de recevoir les paiements de scolarité de tous les moyens de paiements mobiles locaux tout en assurant une transparence financière et la traçabilité des fonds. Les parents quant à eux peuvent utiliser cette solution pour réaliser des paiements sans utiliser de connexion Internet.

La plateforme est déjà utilisée dans toutes les écoles secondaires du Cameroun comme principal moyen de paiement des frais de scolarité. Les jurys d’examen du pays ont également adopté la solution comme mode de paiement officiel pour les examens de l’éducation. Avant de fonder I-Clan, Ako Joelle n’avait travaillé que pour la plateforme technologique pour les services de carrière et de recrutement en Afrique, Njorku Ltd, en tant que développeuse front-end en 2016.

Sélectionnée parmi les femmes fondatrices qui participeront au VC4A Venture Showcase 2022, Ako Joëlle a remporté pour Innovative Clan la première édition du Hackathon PAK 2021 organisé par le port autonome de Kribi au Cameroun. En 2019, au Kenya, elle a été finaliste du Daikin - Samurai Incubate Ideathon Airtech Bootcamp Africa. Elle a été sélectionnée pour participer au lancement de l’initiative Youth Connekt Africa au Rwanda et a été invitée par Google pour prendre part au Google Sub-Saharan Africa Community Summit d’Accra au Ghana.

Melchior Koba

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Le développement de solutions innovantes locales est au cœur de l’économie africaine. Cependant, l’accès au capital de démarrage reste et demeure une véritable difficulté pour les start-up du continent, d'où la mise en place de ce fonds. 

Mardi 15 novembre, la Société financière internationale (IFC) a annoncé le lancement d’une nouvelle plateforme pour renforcer les écosystèmes de capital-risque en Afrique, au Moyen-Orient, en Asie centrale et au Pakistan. Le fonds, d’une valeur de 225 millions $, vise à investir dans des entreprises en phase de démarrage qui relèvent les défis du développement grâce à des innovations technologiques dans les domaines du climat, des soins de santé, de l'éducation, de l'agriculture, du commerce électronique et d'autres secteurs.

« Le soutien à l'entrepreneuriat et à la transformation numérique est essentiel pour la croissance économique, la création d'emplois et la résilience. La plateforme de capital-risque de l'IFC aidera les entreprises technologiques et les entrepreneurs à se développer pendant une période de pénurie de capitaux, en créant des opportunités d'investissement évolutives et en soutenant les efforts des pays pour construire des écosystèmes technologiques transformateurs », a déclaré Makhtar Diop (photo), directeur général de l'IFC.

Les difficultés d'accès au capital, exacerbées parle ralentissement de l'investissement mondial en capital-risque, la pandémie de Covid-19, l'augmentation des coûts de l'alimentation et de la chaîne d'approvisionnement, la hausse des taux d'intérêt et la dépréciation des devises sont entre autres les problèmes auxquels les régions à faibles revenus ont été confrontées en 2021. Cependant, le potentiel de croissance est pourtant énorme dans ces régions. En Afrique, par exemple, l'économie numérique pourrait contribuer à hauteur de 712 milliards de dollars au produit intérieur brut (PIB) du continent d'ici 2050 selon un rapport publié le 9 juin 2022 par le réseau international d’entrepreneurs à fort impact Endeavor.

La future plateforme aura donc pour objectif de renforcer les marchés de capital-risque naissants des régions qui ont démontré un potentiel de croissance précoce, mais  sont confrontés à des conditions économiques mondiales difficiles. L'IFC réalisera des investissements en fonds propres ou assimilés dans des start-up technologiques et les aidera à se développer pour devenir des entreprises évolutives capables d'attirer des financements classiques en fonds propres et en dette.

L'IFC utilisera également la plateforme pour collaborer avec d'autres équipes du Groupe de la Banque mondiale afin de créer et de soutenir les écosystèmes de capital-risque par le biais de réformes réglementaires, d'analyses sectorielles et d'autres outils.

La plateforme sera soutenue par 50 millions de dollars supplémentaires provenant de la facilité de financement mixte du guichet du secteur privé de l'Association internationale de développement, qui aide à réduire le risque des investissements dans les pays à faible revenus.

Samira Njoya

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La Covid-19 a dévoilé la nécessité de développer des techniques pour assurer la continuité des apprentissages en cas de crise. Des projets axés sur les technologies numériques sont désormais mis en œuvre pour réduire la fracture numérique et transformer l'avenir des systèmes scolaires et de l'apprentissage.

Stefania Giannini, la sous-directrice générale de L'Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la Culture (UNESCO), a présenté aux côtés de Huawei ce mardi 15 novembre leur projet commun d'Ecoles ouvertes baptisé Technology-enabled Open Schools for All (Huawei TECH4ALL).

S’exprimant lors d’un évènement parallèle à la Conférence de Sharm El-Sheikh de 2022 sur les changements climatiques, dite COP 27, qui se tient en Egypte, Stefania Giannini, a déclaré « qu'il était impératif d'exploiter la technologie et de changer les modèles d'éducation ».

« L'objectif étant de ne laisser personne de côté dans le monde numérique, l'équité et la qualité de l'éducation sont l'un des quatre domaines ciblés de l'initiative d'inclusion numérique Huawei TECH4ALL », a déclaré Catherine Du, responsable du programme TECH4ALL de Huawei.

Le projet, dont la phase de mise en œuvre a été lancée en 2021 au Ghana, en Egypte et en Ethiopie, vise à encourager la construction de systèmes éducatifs résilients face aux profondes mutations du monde, telle que la pandémie de la Covid-19. Outre équiper les écoles, ce projet prévoit également un volet de formation des enseignants et des élèves à l'utilisation des outils numériques, la mise en place de plateformes en ligne pour conjuguer l'apprentissage à l'école et à la maison, ainsi que le développement de programmes d'enseignements numériques accessibles à distance.

Rien qu'en Egypte, le projet conjoint UNESCO-Huawei vise à donner à 950 000 enseignants, directeurs d'école et superviseurs les moyens d'intégrer plus efficacement les TIC dans leur pratique quotidienne. A terme, 23 millions d'élèves de l'enseignement de base dans le pays devraient bénéficier d'une expérience d'apprentissage numérique améliorée et plus équitable.

Aligné sur la Priorité Afrique de l'UNESCO, le projet veillera à ce que les pays d'Afrique subsaharienne puissent tirer parti des technologies en tant qu'accélérateurs pour atteindre l'ODD 4 et en tant qu'égalisateurs pour les opportunités de développement numérique. Il contribuera à la réalisation des objectifs de « l'Agenda 2063 : L'Afrique que nous voulons », y compris des investissements soutenus dans le développement universel de la petite enfance et l'éducation de base, et l'élimination des disparités entre les sexes à tous les niveaux de l'éducation.

Samira Njoya

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La main-d'œuvre qualifiée sur laquelle l’Afrique doit compter pour réaliser son entrée dans la quatrième révolution industrielle fait encore défaut. Face à la lourdeur du système public de formation, des partenaires privés s’engagent au regard du besoin croissant en nouveaux profils professionnels.

Le 11e centre d'accompagnement et de développement des compétences numériques d’Orange en Afrique a officiellement ouvert ses portes au Botswana vendredi 11 novembre à Gaborone. Etablit sur une superficie de 390m², l’Orange Digital Center (ODC) du Botswana réunit comme les autres, quatre programmes stratégiques du groupe que sont : une école du code, un atelier de fabrication numérique (FabLab Solidaire) de la Fondation Orange, un accélérateur de start-up (Orange Fab), et Orange Ventures Afrique et Moyen Orient, le fonds d'investissement du groupe télécoms.

L’ensemble de ces programmes sont gratuits et ouverts à tous. Ils vont de la formation des jeunes au numérique dont 90% sont pratiques, à l’accompagnement pour les porteurs de projets, en passant par l’accélération de start-up et l’investissement dans ces dernières.

Jérôme Hénique, le directeur général Orange Afrique et Moyen Orient, a révélé que le lancement du 11e ODC d’Afrique au Botswana « fait partie d’un réseau de 32 Orange Digital Centers qui seront déployés non seulement en Afrique et au Moyen-Orient, mais aussi en Europe d’ici 2023. L’objectif est de démocratiser l’accès au numérique pour les jeunes, diplômés ou non diplômés, leur donner accès aux dernières compétences technologiques pour renforcer leur employabilité, et les préparer aux emplois de demain ».

Depuis 2014, le gouvernement botswanais œuvre au développement des compétences numériques au sein de la population. L’initiative pratique d’Orange vient enrichir cette action volontaire des autorités publiques qui est restée tout de même timide malgré des politiques fortes comme la politique nationale révisée en matière d'éducation de 1994, le plan stratégique du secteur de l'éducation et de la formation (ETSSP, 2015-20), le plan national de développement des ressources humaines, les directives générales d'utilisation acceptable des ressources TIC dans les écoles, le cluster e-Education de la politique nationale TIC (2020).

En plus de l’Orange Digital Center, Orange Botswana, en partenariat avec les universités, va former gratuitement les étudiants et déployer des Orange Digital Center Clubs dans certaines universités, étendre la portée de l’ODC aux régions afin d’offrir au plus grand nombre l’accès aux nouvelles technologies et les aider à les utiliser pleinement.

Fonctionnant en réseau avec les autres Orange Digital Centers d’Afrique, l’ODC du Botswana profitera de l’expérience et de l’expertises développées par les autres centres dans d’autres pays pour mûrir rapidement et offrir à ses usagers une approche simple et inclusive qui renforcera l’employabilité des jeunes, encouragera l’entrepreneuriat innovant et promouvra le tissu numérique local.

Muriel Edjo

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Malgré les efforts des autorités, l’éducation pour tous n’est pas encore une réalité en Afrique. Plusieurs initiatives sont mises en place et les solutions numériques s’avèrent également être des alternatives intéressantes.

Foondamate est une start-up sud-africaine spécialisée dans l’edtech. Elle a mis au point un agent conversationnel qui permet à ses utilisateurs de suivre des cours à distance dans divers secteurs. La jeune pousse a été fondée par Dacod Magagula et Tao Boyle en 2020, dans le but d’aider les étudiants à accéder aux divers manuels pédagogiques. Plus tôt dans l’année, elle a levé 2 millions de dollars pour accélérer sa croissance.

« Chez FoondaMate, nous pensons que le talent est distribué de manière égale, mais que les opportunités ne le sont pas. Il existe souvent des facteurs concurrents qui contribuent à l'inégalité en matière d'éducation — pas seulement en Afrique, mais dans le monde entier — et notre technologie aide à les résoudre de manière universelle », a indiqué Dacod Magagula.

C’est grâce aux applications de messagerie instantanée WhatsApp et Facebook Messenger que l’utilisateur discute avec l’agent conversationnel. Il pose des questions pour en savoir davantage sur votre niveau d’études. En fonction de vos réponses, l’agent conversationnel vous fournit toutes les informations dont vous avez besoin et ceci en 13 langues. Outre l’Anglais et le Français, l’outil intègre une dizaine de langues sud-africaines comme le sesotho, l’afrikaans ou encore le setswana.

Entre autres, Foondamate permet de télécharger des documents et des mémos en ligne, de trouver des solutions à divers problèmes de mathématiques ou encore de définir des mots qui empêchent la compréhension d’un exercice.

La start-up revendique plus de 900 000 utilisateurs dans une trentaine de pays. « C'est une leçon d'humilité de penser que tant d'apprenants nous font confiance pour soutenir leur désir d'apprendre et c'est une responsabilité que nous prenons incroyablement au sérieux », a expliqué Magagula.

Adoni Conrad Quenum

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Alors les start-up innovantes naissent de plus en plus en Afrique, l’accompagnement technique (AT) et financier joue un rôle clé dans le développement d'une jeune pousse. Dans ce contexte d’innovation, les accélérateurs jouent un rôle important d’où la nécessité d’être formés.

La société de capital-risque 500 Global et la GIZ (coopération allemande) se sont associés pour former des accélérateurs de start-up d'Afrique à mieux répondre aux attentes de leur écosystème numérique respectif. Le programme qui débute le lundi 14 novembre a retenu quinze accélérateurs pour sa première édition. Il s'agit d'Orange Startup Studio,Westerwelle Startup Haus Kigali, Mountain Hub, Ennovate Ventures, WomHub, Africarise, Stanbic, Wennovation Hub, CTIC Dakar, Kosmos, Plug n Play, Norrsken Health Tech Africa, Venture Park, MEST Africa et Growth Africa.

« 500 Global est ravi de travailler aux côtés de la GIZ pour s'assurer que les accélérateurs africains disposent des outils dont ils ont besoin pour soutenir les start-up […] 500 Global investit dans des entreprises en Afrique depuis une décennie et continue d'être enthousiasmé par la croissance de l'écosystème technologique africain. Nous pensons que la prochaine phase de cette évolution sera menée par des accélérateurs locaux, comme ceux qui ont rejoint Bootcamp for Accelerator Managers (BAM) », a déclaré Mareme Dieng, responsable Afrique de 500 Global.

Le programme BAM s'appuiera sur un enseignement basé sur des projets et des scénarios réels, inspirés du travail de 500 Global, qui gère plus de 80 programmes d'accélération dans le monde, et sur l'expérience de la GIZ dans le domaine de l'innovation en Afrique. La formation se tiendra pendant cinq jours en présentiel au Kenya, suivie d'un programme virtuel d'un an.

L'économie numérique se développe en Afrique. L'innovation contribue de mieux en mieux à répondre aux problèmes locaux. Il devient nécessaire que les cadres de soutien aux innovateurs gagnent en maturité technique et opérationnelle pour accompagner efficacement le développement de l'écosystème tech africain et l'économie numérique.

Il faut signaler que les accélérateurs participant au BAM ont été choisis en fonction de leur expérience, de leur ancienneté, de leur position de leader sur leur marché et de leur palmarès. Pour Matthias Rehfeld, responsable du programme Make-IT in Africa de la GIZ, « ce programme représente une autre pierre angulaire des efforts de Make-IT in Africa pour soutenir l'innovation africaine à l'échelle locale, panafricaine et mondiale ».

Samira Njoya

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Il est un jeune entrepreneur expérimenté dans la construction d’écosystèmes de start-up. Il est le responsable d’un incubateur et dirige ainsi une vague d’entrepreneurs, qui désirent résoudre les problèmes de l’Ouganda grâce aux innovations numériques.

Richard Zulu (photo) est le fondateur et le responsable d’Outbox Uganda, un incubateur. Titulaire d’un bachelor en technologie de l’information obtenu en 2010 à l’université de Makerere, il a fondé l’incubateur en 2012 pour soutenir les entreprises dans leur développement.

Outbox est un centre d’innovation et un espace d’incubation, partenaire de Google for Entrepreneurs, qui aide les nouveaux et futurs entrepreneurs africains intéressés par l’utilisation de la technologie. Par le biais de l’incubateur, Richard Zulu offre aux entrepreneurs un espace de travail, de mentorat et de formation et aide à lever des fonds et à accéder aux marchés.

« Il s’agissait de travailler avec des entrepreneurs, de s’assurer qu’ils réussissent, de les guider tout au long du processus concernant les aspects juridiques, le marketing, l’image de marque, la construction des structures d’une entreprise et d’aller jusqu’à les aider à se lancer sur le marché », a déclaré Richard en 2018.

Il organise également, en collaboration avec ses partenaires, des challenges pour récompenser les meilleures solutions technologiques dans les domaines tels que l’éducation, les finances, l’agriculture, les médias et le divertissement. A travers le projet Primaa, Outbox construit également des stations de surveillance de l’environnement à faible coût pour améliorer la disponibilité des OpenData sur la qualité de l’air dans les centres urbains africains.

Ancien leader du groupe de développeurs Google de Kampala et boursier Acumen Afrique de l’Est 2014, Richard Zulu est aussi le directeur de Startup Grind, une communauté mondiale de start-up, à Kampala en Ouganda.

Il a commencé son parcours professionnel en 2010 à la direction du support TIC de l’université Makerere en tant qu’administrateur réseau jusqu’en 2012. Parallèlement, en 2011, il était co-organisateur du Garage48 Foundation, une série d’événements de type bootcamp et d’hackathons pour les start-up en phase de démarrage, et organisateur du Start-up Weekend Kampala 2012.

En 2014, IDEO.org, un studio de design, l’embauche comme community manager du projet Amplify, une série de 10 défis de conception axés sur la création de solutions innovantes aux problèmes de développement urgents. Agent de justice innovateur de Hiil en août 2016, il fut membre de l’Open Government à Code For Africa, un réseau africain de laboratoires qui utilise la technologie et l’OpenData pour construire des solutions numériques, de 2016 à 2017. En 2021, il était consultant en conception centrée sur l’humain du programme Playful Futures de Plan International.

Melchior Koba

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Yango intensifie ses actions au Cameroun. En juillet, la société avait lancé un service de commande de courses à moto à Douala, faisant ainsi du Cameroun le premier marché à utiliser ce type de service.

Yango, le service international de réservation de taxis en ligne, ambitionne contribuer au développement de l’accès au numérique au Cameroun. Le service de covoiturage a annoncé, mercredi 2 novembre, qu’il apportera bientôt dans le pays le projet international d'enseignement des technologies de l'information Practicum.

Le projet Practicum fondé sur l'apprentissage pratique, avec en particulier la réalisation d'expériences, permettra aux Camerounais d’acquérir les connaissances nécessaires à l'exercice des professions modernes et recherchées telles que : informaticiens, codeurs, web développeurs, etc.

« En tant qu'application de covoiturage, Yango développe constamment la culture du numérique sur le marché. En donnant l’accès à cette plateforme en ligne, nous voulons poursuivre notre mission et élargir l'accès des Camerounais aux technologies et aux connaissances en offrant plus d'options d'apprentissage. Nous avons déjà travaillé avec succès avec Practicum dans d'autres régions dans divers domaines, notamment l'éducation, la rééducation et la formation avancée. Notre équipe est convaincue qu'elle obtiendra d'excellents résultats au Cameroun et fournira au marché local davantage de nouveaux experts en technologie pour stimuler son développement », a déclaré Didier Theze, Country Manager de Yango au Cameroun.

C’est le 15 novembre 2021 que le service Yango a fait son arrivée au Cameroun. Déjà très apprécié par la clientèle, le service veut monter d’un cran en offrant la possibilité aux Camerounais de collaborer avec Practicum, une plateforme en ligne basée aux Etats-Unis. Elle offre un programme de formation intensif à court terme et permet aux étudiants de tout niveau d'acquérir des compétences essentielles et de se rendre efficace pour le marché de l’emploi. En conséquence, 80 % de ses 5 000 diplômés dans le monde entier ont trouvé un emploi peu après avoir terminé le programme.

Si la date du lancement du projet n’a pas été révélée, l'on sait tout de même qu’il est prévu au Cameroun de proposer des programmes d'analyse de données et de développement web au sein de la plateforme, car ces professions sont parmi les plus demandées dans la région et contribuent à l'économie du pays. Les ingénieurs de Yango ont participé à l'élaboration des cours pour le Cameroun. Leur grande expertise dans le développement et l'intégration d'applications leur a permis de rendre les cours encore plus actuels et enrichissants. 

Samira Njoya

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