Au cœur de Kinshasa, en République démocratique du Congo, se trouve un centre d’innovation numérique connu sous le nom de Lumumba Lab. Il s’engage à combler la fracture numérique et à favoriser l’innovation en Afrique.
Lumumba Lab, ou LLab, est un lieu culturel, citoyen et de médiation numérique situé à Kinshasa, en République démocratique du Congo. Créé en 2012 par Filip Kabeya et Idriss Mangaya et dirigé par ce dernier, ce laboratoire d’innovation s’est donné la mission de lutter contre la fracture numérique et de permettre aux Congolais de trouver ou de créer du travail grâce au numérique.
Le LLab propose des activités et des programmes variés autour de l’usage et de la fabrication des outils numériques, avec une attention particulière portée aux femmes, aux personnes vivant avec un handicap et aux habitants des territoires marginalisés. Parmi ces activités, on peut citer La Mine, un programme de formation, destiné aux femmes, pour acquérir des compétences numériques en vue de créer une entreprise ou d’exercer un métier.
Handihack est un autre programme du centre. Il vise à promouvoir l’inclusion des personnes handicapées grâce à des formations axées sur le numérique. La Villa Digitale, quant à elle, est un espace collaboratif qui encourage l’innovation citoyenne dans une communauté donnée et s’engage dans des actions durables pour soutenir ses initiatives.
Chaque année, il touche la vie de plus de 6 000 personnes, organise au moins 30 formations. En 2019, il a organisé les Lumumba Lab Tech Awards pour encourager les champions qui ont marqué l’écosystème numérique en République démocratique du Congo.
Le LLab s’inspire de la phrase de Patrice Lumumba, héros national congolais, qui disait dans sa dernière lettre à son épouse « qu'un jour, l’Afrique écrira sa propre histoire et elle sera au nord et au sud du Sahara une histoire de gloire et de dignité ». Le LLab veut ainsi contribuer à écrire l’histoire du numérique en Afrique, en mettant en avant les innovations qui ont un impact social et en s’inscrivant dans le cadre des objectifs de développement durable (ODD).
Melchior Koba
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Fondé par une équipe de passionnés, iRise Hub est le premier espace de travail collaboratif de Mogadiscio, en Somalie. Avec Abdihakim Ainte, président-directeur général, à sa tête, le centre veut devenir le premier hub d’échange d’idées et de solutions nouvelles susceptibles de créer un écosystème durable pour la Somalie et au-delà.
Depuis sa création en 2016, iRise Hub a mis en place une série d’initiatives visant à renforcer et à construire un écosystème local durable. Ces initiatives vont de la gouvernance locale à l’école de codage Rise Academy, qui vise à investir dans la prochaine génération d’ingénieurs logiciels. Chaque initiative offre une solution unique qui allie innovation et impact social.
iRise Hub a pour mission principale d’accroître l’accès à l’information en utilisant la technologie et l’innovation. Il travaille avec tous les acteurs de la communauté, quelle que soit leur condition économique ou sociale. Il adopte une approche de personne à personne et construit un partenariat. Il conçoit ensuite des programmes personnalisés qui permettent à chaque start-up de se lancer immédiatement sur le marché.
Parmi les initiatives du centre, on distingue le Mogadishu Tech Summit, un événement annuel qui a pour but de mettre en valeur les talents locaux dans le domaine de la technologie et de reconnaître les mérites de la technologie.
Le Kobciye Program est également une initiative du centre. Il s’agit d’un programme de mentorat de 10 semaines conçu pour les idées d’entreprise ou les start-up en phase de démarrage. Son but est d’aider ces dernières à lancer leur entreprise et à gagner en traction grâce à l’engagement profond d’un mentor, à des cycles d’itération rapides et à la préparation à la collecte de fonds.
En matière de réalisation, iRise Hub a rendu autonome plus de 3 000 jeunes, a incubé plus de 100 entrepreneurs, a organisé plus de 50 événements et plus de 10 programmes, et a impacté plus de 150 start-up.
Il a su rallier à sa cause l’UNFPA, Liquid Intelligent Technologies, le ministère somalien de l’Education, de la Culture et des Etudes supérieures, Funzi et SOS Children’s Villages Somalia.
Melchior Koba
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IncubMe est un acteur majeur de l’innovation en Algérie et en Afrique. Il contribue à la création d’un écosystème entrepreneurial dynamique, diversifié et inclusif. Il accompagne les porteurs de projets sur le parcours entrepreneurial et les aide à transformer leurs idées en réalité.
IncubMe est un incubateur panafricain. Fondé en 2018 par des entrepreneurs algériens, dont Adel Amalou, Khaled Belahcene et Kamel Oumnia, il soutient les porteurs de projets en leur offrant un environnement idéal pour concrétiser leurs idées et créer leurs entreprises. Il s’agit du meilleur incubateur d’Algérie en 2022, selon le ministère des Start-up, des Micro-entreprises et de l’Economie de la connaissance.
IncubMe propose des services d’incubation personnalisée qui permettent aux porteurs de projets de bénéficier de conseils, d’orientations, de recommandations et d’expériences nouvelles, formatrices et inspirantes. Il propose des programmes de croissance et d’accélération pour booster la performance des start-up et les aider à se développer sur le marché national et régional.
Parmi ces programmes, on trouve le Summer Break Challenge, une compétition qui rassemble divers clubs universitaires de tous les coins du pays pour relever un défi. Il y a aussi l’Africa By IncubMe, un programme d’incubation de 3 à 6 mois conçu pour les start-up en début de développement et avancées de plusieurs pays. Ce programme offre du mentorat, des opportunités de collaboration et de financement tout en permettant l’accès au marché algérien et africain.
L’incubateur offre également des opportunités de financement afin d’aider les start-up à réaliser leurs projets et à les faire passer à l’échelle. Il dispose d’un fonds d’investissement dédié aux start-up africaines et d’un réseau de partenaires financiers.
IncubMe dispose également d’un réseau régional, une plateforme qui permet aux start-up de se connecter avec d’autres acteurs de l’écosystème entrepreneurial africain. Il organise des événements et hackathons, offrant ainsi des occasions de rencontrer, d’échanger et de collaborer avec d’autres entrepreneurs, innovateurs, experts et acteurs du secteur. IncubMe organise régulièrement des événements thématiques, des ateliers, des formations et des compétitions. IncubMe a déjà accompagné plus de 42 start-up et organisé plus de 20 événements.
Melchior Koba
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Acelera Angola est une force motrice pour le changement et l’innovation en Afrique. Grâce à ses programmes et initiatives, il continue de transformer le paysage entrepreneurial angolais et africain.
Acelera Angola est un accélérateur de start-up basé à Luanda, qui promeut l’entrepreneuriat et impulse des affaires créatives en Afrique. Fondé en 2017 par son associé gérant José Carlos Santos, un entrepreneur angolais, il a pour mission de soutenir les start-up innovantes et à fort potentiel de croissance, en leur offrant des services de formation, de mentorat, de networking et de financement.
Sous la gestion de José Carlos Santos, Acelera Angola a mis en place une série de programmes et d’activités visant à soutenir les start-up à différents stades de leur développement.
Parmi ces initiatives, on trouve le Clube do Empreendedor, un événement organisé conjointement avec l’ambassade des Etats-Unis d’Amérique en Angola et Unitel, qui offre aux entrepreneurs la possibilité d’échanger des expériences. Il y a aussi l’Acelera Mentoring, un événement qui offre un mentorat gratuit aux start-up à différents stades et leur donne la possibilité de collaborer avec des spécialistes.
En outre, Acelera Angola a lancé plusieurs programmes spécifiques tels que FEMTECH, un programme d’accélération commerciale destiné aux femmes entrepreneurs qui dure 4 à 6 mois, BETA-START, qui vise à promouvoir l’entrepreneuriat dans toutes les régions du pays et ReStart, un programme 100 % numérique pour les femmes entrepreneurs en Angola qui veulent innover et accélérer la croissance de leurs entreprises et dont la phase de candidature pour la sixième édition a été lancée le 1er août 2023.
Depuis sa création, Acelera Angola a formé plus de 750 personnes, lancé plus de 22 programmes à travers au moins 18 provinces cibles en Angola, et accompagné plus de 362 start-up dans divers secteurs.
Il dispose d’un réseau de partenaires locaux et internationaux qui contribuent à son développement et à celui de ses start-up. Parmi eux, on peut mentionner la Société financière internationale (IFC), le gouvernement angolais, qui a soutenu plusieurs programmes d’incubation et d’accélération, ou encore Total Energies.
Acelera Angola est donc un accélérateur de référence en Afrique, qui contribue à la transformation sociale et économique du continent à travers l’innovation et la créativité.
Melchior Koba
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Alors que la transformation numérique s’accélère en Afrique, il devient plus qu’important de former les citoyens aux compétences nécessaires pour cette mutation. Des partenariats se multiplient dans ce sens au Kenya.
MaMa Doing Good, une organisation non gouvernementale dirigée par la première dame du Kenya, Rachel Ruto, a annoncé avoir signé un protocole d’accord avec le chinois Huawei pour fournir des compétences numériques à plus de 14 000 groupes de femmes à travers le pays grâce à un programme de Huawei.
Le partenariat entre les deux institutions englobe plusieurs domaines clés, notamment la réduction du fossé numérique, l’amélioration des compétences numériques, le plaidoyer pour l'alphabétisation numérique, et la communication et la documentation sur le programme et son impact.
MaMa Doing Good has signed a Memorandum of Understanding with Huawei Kenya to support the MaMa Doing Good digital transformation program. pic.twitter.com/Plp6zgVED8
— MaMa Doing Good (@MamaDoingGood) September 21, 2023
« Nous sommes ravis d'unir nos forces à celles de MaMa Doing Good pour donner aux femmes les compétences numériques dont elles ont besoin pour s'épanouir dans la société et prospérer dans le monde d'aujourd'hui. Grâce à cette collaboration, nous visons à combler le fossé numérique et à créer un avenir meilleur pour les femmes dans le monde d’aujourd’hui », a déclaré Steven Zhang, directeur général adjoint de Huawei Kenya.
Pour le Kenya, le nouveau partenariat symbolise un engagement commun à construire une société équitable où chaque individu, en particulier les femmes, peut mener une vie profondément transformée grâce aux TIC. Il s’inscrit à cet effet dans la Vision 2030 du Kenya, qui souligne l'importance primordiale de la culture numérique et de l'autonomisation économique du pays à travers le numérique.
A en croire John Chumo (photo, au centre), le PDG de MaMa Doing Good, l’investissement dans l'autonomisation économique des femmes ouvrira la voie à l'égalité des sexes, à l'éradication de la pauvreté et à une croissance économique inclusive. L'équipement et les compétences numériques seront un catalyseur de changement qui améliorera profondément leur vie.
Samira Njoya
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WETECH : un centre d’innovation camerounais dédié à l’autonomisation des femmes
Le centre d’innovation WETECH contribue à l’autonomisation des femmes et des filles dans le secteur du numérique. Il démontre que les femmes peuvent être des actrices clés de l’innovation sociale et du développement durable en Afrique.
WETECH (Women in Entrepreneurship and Technology) est un centre d’innovation camerounais qui vise à promouvoir l’entrepreneuriat et l’innovation chez les femmes dans le domaine des technologies.
Fondé en 2020 par Crescence Elodie Nonga, présidente du centre, WETECH veut créer un réseau de femmes dynamiques et dirigeantes en leur donnant des opportunités et des ressources pour leur développement par le biais de l’entrepreneuriat et de la technologie.
Le centre conçoit et développe des programmes d’accompagnement et de mentorat pour les filles et les femmes africaines et offre à ces dernières des formations en matière d’entrepreneuriat et de technologie. Parmi les programmes qu’organise le centre, nous avons le WETECH WILE qui détecte, forme, accompagne les femmes entrepreneurs à fort potentiel dans leur croissance et crée des opportunités d’investissement pour elles.
Le centre propose aussi le programme WETECH WIC (Women in Code) afin d’enseigner aux femmes âgées de plus de 18 ans le développement web et mobile. Avec le soutien du Haut-Commissariat du Canada au Cameroun, WETECH développe le programme FundHer qui a pour objectif d’offrir aux femmes des ressources qui les aideront à améliorer leur accès aux produits financiers et aux opportunités de financement.
Le dernier programme est l’initiative #eSkills4Girls qui a déjà permis à 115 jeunes filles camerounaises d’apprendre le codage informatique et le développement web. Présent au Cameroun, au Sénégal et au Togo, WETECH a déjà accompagné plus de 30 projets, organisé plus de 10 programmes et activités, formé plus de 600 femmes et impacté plus de 2 500 femmes.
En 2022, le centre remporte le Joint Innovation Challenge, un concours international organisé par le Fonds des Nations unies pour la population (FNUAP) en collaboration avec l’Organisation mondiale de la propriété intellectuelle (OMPI), l’Union internationale des télécommunications (UIT) et le Centre du commerce international (CCI).
Melchior Koba
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MIIC offre aux entrepreneurs un environnement propice à la création et au développement de leurs idées, contribuant ainsi à la transformation économique et sociale du pays et de la région.
Makerere Innovation and Incubation Centre (MIIC) est un centre d’incubation de start-up et d’innovations basé à Kampala, en Ouganda. Fondé en 2010 par le Dr Peter Ngategize, un économiste agricole et expert en développement du secteur privé, MIIC vise à soutenir le développement et la croissance des entreprises et des innovations basées sur la technologie dans différents secteurs.
MIIC offre aux entrepreneurs un espace de collaboration, un accompagnement en développement de produit et d’affaires, un coaching, un accès au marché et au capital. Il propose également des programmes d’incubation, d’accélération, de validation et de formation.
Le MIIC Startup Dealflow, son programme d’incubation phare, dure 6 mois et s’adresse aux créateurs d’entreprises technologiques en phase d’amorçage et en phase de développement qui recherchent un soutien pour la conception et l'amélioration de leur produit, la croissance de leur entreprise et l'extension de leur marché.
Il organise aussi des rencontres comme les Jumpstart Series qui réunissent des chefs d’entreprises locaux, des experts de l’industrie et d’anciens élèves de ses programmes pour partager leurs idées sur le développement, la gestion et la croissance des entreprises avec les fondateurs/entrepreneurs de l’écosystème local.
MIIC collabore avec des partenaires tels que Startup Uganda, VRC Group, Afrolynk, Startup Africa Roadtrip, AfriLabs et d’autres acteurs de l’écosystème entrepreneurial. Depuis 2017, il a encadré plus de 50 start-up lancées, financé plus de 20 start-up, créé plus de 100 emplois à travers ses start-up.
Le centre se concentre sur les besoins les plus pressants du marché et de la société pour développer des solutions viables et durables. Parmi les secteurs d’intervention de MIIC, on peut citer l’agriculture, l’éducation, la finance, la santé, le tourisme, le transport, les services logiciels et l’énergie.
Melchior Koba
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Flapmax, une entreprise opérant dans l’intelligence artificielle, a annoncé la semaine dernière les douze start-up retenues pour son programme Fast Accelerator axé sur l’intelligence artificielle. Soutenu par Microsoft, l’objectif est de renforcer et de faire évoluer l’écosystème technologique en Afrique. « La participation au programme FAST Accelerator aidera ces entrepreneurs à saisir les opportunités de croissance et à étendre leur marché », a expliqué Mame-Fatou Gueye, responsable du programme PME, Microsoft Africa Transformation Office.
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ZongoVation Hub est une organisation qui utilise la technologie comme un levier pour l’émancipation économique et sociale des communautés Zongo, souvent marginalisées et défavorisées. Elle contribue ainsi à créer un écosystème entrepreneurial dynamique et inclusif au Ghana.
ZongoVation Hub est un espace d’innovation technologique communautaire dédié au développement et à la croissance des jeunes entrepreneurs et des start-up dans les communautés Zongo du Ghana. Fondé en 2018, il aide les jeunes porteurs d’idées à devenir des entrepreneurs en leur fournissant tous les outils et les réseaux nécessaires.
Son fondateur et président-directeur général, Mahmoud Jajah, est un entrepreneur en série et un bâtisseur d’écosystèmes qui a pour vision, à travers ZongoVation Hub, de transformer les communautés Zongo en des hubs technologiques en Afrique.
ZongoVation Hub propose des programmes de formation dans divers domaines liés à la technologie, tels que le développement web, le design graphique, le développement d’applications mobiles, les médias numériques, le développement d’entreprise, etc. Il organise également des initiatives caritatives dans les domaines de la santé, de l’éducation, du leadership et de l’entrepreneuriat.
Son programme principal est le Zongo Startup Program, dont l’objectif est d’identifier, de former, d’accompagner et de financer les entrepreneurs débutants et les start-up issues des communautés Zongo au Ghana. Ce programme comprend une période d’incubation de trois mois pour valider les prototypes, suivie d’une phase d’accélération de quatre mois visant à perfectionner les produits et les modèles économiques avant de présenter les entreprises aux investisseurs.
Depuis sa création, ZongoVation Hub a lancé 7 programmes et formé plus de 100 femmes et plus de 100 hommes. Il a accompagné la création de plus de 4 entreprises. Il dirige actuellement une initiative appelée Zongo Tech, dont l’objectif est de former et de faire émerger 100 000 entrepreneurs et experts en technologie issus des communautés Zongo d’ici 2030.
Pour atteindre son but, il compte établir des centres dans les 16 régions du Ghana et renforcer son réseau de partenaires locaux et internationaux. Pour le moment, il peut compter sur Ghana Tech Lab, AfriLabs, ISpace, Google, le British Council, Social Enterprise Ghana, et Digital Zongo, entre autres.
Melchior Koba
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Après avoir inauguré des centres d’apprentissage numérique en Mauritanie en juin dernier, Digital School passe à la vitesse supérieure sur le continent noir.
Dr Waleed Al Ali, secrétaire général de Digital School, et Ute Klamert, directrice exécutive adjointe du Programme alimentaire mondial (PAM), ont signé un protocole d’accord lors de l’Assemblé générale des Nations unies, apprend-on de l'Agence de presse des Emirats (WAM) ce vendredi 22 septembre. Le but est d’élargir la portée des activités de l’initiative « Digital School », de renforcer les partenariats et d'atteindre les communautés rurales et les étudiants dans toute l'Afrique subsaharienne.
HE Sheikh Shakhboot bin Nahyan Al Nahyan and HE Omar Sultan Al Olama witnessed the signing of a landmark MoU today between The Digital School and The World Food Program. #TheDigitalSchool#TDS#WorldFoodProgram#WFP
— The Digital School - المدرسة الرقمية (@digital_sch) September 22, 2023
@UAEAfricaConnect#Education#Partnership#Africa#UAE pic.twitter.com/MfLdXL4WDh
« L'avenir de l'éducation repose en grande partie sur l'utilisation de solutions numériques, qui constituent un facteur essentiel pour permettre aux étudiants du monde entier d'accéder à une éducation de qualité. Le lancement de ce nouveau partenariat reflète le message humanitaire de Digital School et traduit sa volonté d'élargir le cercle d'intérêt et d'atteindre davantage d'étudiants sur le continent africain », a déclaré Omar Sultan Al Olama, ministre d'Etat émirati chargé de l'Intelligence artificielle, de l'Economie numérique et des Applications de travail à distance et président du conseil d'administration de Digital School.
Depuis la pandémie de la Covid-19, l’éducation à distance s’est imposée comme une alternative intéressante aux formations traditionnelles. Avec une connexion Internet, il est possible de se former dans divers domaines en assistant à des cours en ligne ou en consommant des contenus (vidéos et/ou audios) préalablement chargés sur des plateformes web. Les start-up opérant dans les technologies de l’éducation prolifèrent sur le continent et les autorités s’associent à divers partenaires techniques pour améliorer la qualité d’Internet. Toutefois, le taux de pénétration d’Internet en Afrique subsaharienne reste faible, environ 30 % de nos jours.
Présent dans huit pays dans le monde dont deux d’Afrique, la Mauritanie et l’Egypte, Digital School a été lancé en 2020 et a déjà formé plus 1 500 formateurs et a accueilli plus de 60 000 étudiants. En juin dernier, elle a renforcé sa présence en Mauritanie en inaugurant 66 centres d’apprentissage numérique dans le but de diffuser des compétences et des solutions en éducation numérique dans la région arabe.
Adoni Conrad Quenum
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