En Afrique, l’utilisation de la langue vernaculaire en milieu scolaire a considérablement diminué au fil des années. Cependant, des recherches montrent que l’enseignement en langue locale est la clé de la performance de certains étudiants.

La plateforme de streaming de contenu premium Ckrowd et le Centre pour l'avancement de l'éducation du Nigeria « School on Air » ont signé, mercredi 24 août au Nigeria, un protocole d'accord visant à proposer des cours numériques STEM en utilisant les langues locales nigérianes, notamment le yoruba, l'igbo, le haoussa, mais également le français.

Pour Kayode Adebayo (photo, à droite), PDG de Ckrowd, ce protocole d’accord est un point de départ pour « générer des synergies dans les domaines de l'éducation, de la technologie, de la diffusion et de la défense des connaissances ».

L’initiative intervient après les résultats de recherches qui ont démontré que de nombreux jeunes yoruba ont augmenté leur rétention des connaissances dans les sujets des sciences, technologie, ingénierie et mathématiques de 65 %, lorsqu'ils étudient dans leur langue maternelle. Même constat pour les étudiants houssa dont les connaissances ont augmenté de 250 % après avoir appris les STEM dans leur langue maternelle.

L’objectif de cet accord est donc de combler les lacunes en matière d'éducation sur le continent africain et d'offrir des opportunités qui aideront les étudiants à acquérir des compétences techniques, des connaissances professionnelles et l'attitude nécessaires pour exceller et fonctionner au niveau mondial, grâce à un programme d'études complet qui profitera à la prochaine génération.

Selon les parties prenantes, l'initiative touchera plus de 40 millions de jeunes Africains, en particulier en Afrique de l'Ouest, et permettra à des étudiants de différents milieux d'accéder à l'éducation, à des possibilités d'apprentissage et d'améliorer leurs moyens de subsistance. Tout cela contribuera à la réalisation de l'objectif de développement durable d'une éducation de qualité, inclusive et équitable et à la promotion des possibilités d'apprentissage tout au long de la vie pour tous.

Pour Kayode Adebayo, ce partenariat marque le début de plusieurs autres projets de Ckrowd « qui vont améliorer la vie des prochaines générations de jeunes Africains [...] et offrir une véritable valeur ajoutée aux jeunes de la diasporas et aux Africains du continent, en créant des solutions locales uniques et ad hoc et en innovant pour faire progresser les nations africaines et exploiter la nouvelle dynamique de l'ère numérique, de la création de contenus, de la technologie et de l'éducation ».

Samira Njoya

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En Tunisie, Class Quiz permet aux enfants d’apprendre de façon ludique

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Les entrepreneurs tech du continent élaborent de plus en plus de solutions intéressantes et adaptées aux réalités africaines. Dans le secteur de l’éducation, des Tunisiens proposent une solution pour améliorer les performances des plus jeunes à l’école.

Class Quiz est une solution numérique développée par la start-up tunisienne Envast. Elle aide les jeunes enfants, en l’occurrence ceux du primaire, à acquérir de la connaissance de façon ludique. La start-up a été fondée en 2016 par Sabrine Ibrahim et Achref Douahi dans le but de démocratiser l’éducation de qualité, adaptée et accessible pour tous.

La solution dispose d’une application mobile accessible sur Android et sur Huawei. Elle dispose de contenus tels que des exercices spécifiques conformes aux exigences du programme national tunisien, qui sont préparés par des pédagogues et présentés de façon ludique pour attirer l’attention des élèves. Class Quiz peut ainsi être utilisé pour la révision et l’apprentissage à la maison sous la supervision des parents. Pour s’inscrire, il faudra renseigner quelques informations personnelles.

En ce qui concerne les abonnements, la start-up facture 40 dinars tunisiens (12,5 $) pour un abonnement de trois mois. Envast vise le marché africain de l’éducation qui vaudra d’ici 2024, selon les données de la start-up, 1,8 milliard $. Outre le modèle business-to-customer, Class Quiz a développé un modèle business-to-business.

La start-up crée des contenus pour des Organisations non gouvernementales et des fondations. Par exemple, elle a créé du contenu pour la fondation Orange dans le cadre du projet « Ecole numérique » ou encore pour l’Institut français pour le projet « Yallab ». En 2021, Envast en mettant en avant son produit phare Class Quiz a été finaliste de l’Emerging Mediterranean. Elle a été sélectionnée parmi les 10 finalistes sur plus de 300 candidatures.

Adoni Conrad Quenum

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Le développement de l’économie numérique à travers le monde a également suscité l’apparition de nouvelles activités professionnelles. Dans de nombreux pays, ils ont entraîné de nouveaux défis sur divers aspects, notamment légal, fiscal ou encore déontologique.

Le ministre délégué auprès du Premier ministre chargé de l'Économie de la connaissance et des Start-up, Yacine El Mahdi Oualid (photo), a apporté des précisions quant au projet de loi sur l’auto-entrepreneuriat que prépare son département. Jeudi 18 août, sur sa page Facebook, il a expliqué que le texte juridique qui exclut les professions libérales, les activités réglementées ainsi que les artisans sera bientôt présenté au Parlement. Il tentera d’encadrer de nouvelles activités économiques qui ont émergé avec l'émergence de l'économie numérique.

Parmi les métiers numériques dans l’ère du temps que couvrira le nouveau cadre légal figurent entre autres celui des influenceurs web, e-marketistes, développeurs d'applications web et téléphoniques, infographes, etc. Le ministre indique que cette loi apportera plusieurs avantages tels que « l’inscription en ligne, une comptabilité simplifiée, un régime fiscal préférentiel, la couverture sociale, l’ouverture d’un compte bancaire commercial, la possibilité de localiser l’activité sur le lieu de résidence ou dans des espaces de travail partagés ».

Approuvé par le gouvernement lors du Conseil des ministres du mercredi 13 juillet, le projet de loi sur l’auto-entrepreneuriat est né pour restreindre de potentielles dérives suscitées par divers auto-entrepreneurs numériques. Le 9 août 2021, la justice algérienne avait condamné quatre jeunes influenceurs web à six mois de prison pour escroquerie et association de malfaiteurs dans l’affaire Future Gate, une agence fictive d’accompagnement estudiantine dans des universités étrangères à laquelle ils avaient prêté leur influence.

Selon le ministre délégué auprès du Premier ministre chargé de l’Economie de la connaissance et des Start-up, la loi sur l'auto-entrepreneuriat encouragera l'esprit d'entreprise, facilitera l'accès des jeunes au marché du travail par le biais du travail indépendant, réduira le nombre de personnes actives sur le marché parallèle, facilitera l'exportation des services numériques, contribuera à l’économie nationale.

Muriel Edjo

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Depuis la pandémie de la Covid-19, les formations en ligne sont devenues des alternatives sérieuses pour s’instruire. De nombreuses firmes se sont lancées dans le secteur sur le continent pour servir au mieux la population.

Sayna est une plateforme numérique développée par une start-up malgache du même nom. Elle permet d’enseigner les métiers du numérique grâce à un jeu vidéo mobile spécialement conçu à cette fin. La jeune pousse, fondée en 2018 par l'entrepreneure franco-malgache Matina Razafimahefa, a déjà levé plus de 600 000 $ auprès d’institutions comme Orange Ventures pour soutenir sa croissance.

« Notre équipe est aujourd'hui composée de 25 personnes réparties entre la France et Madagascar. C'est aussi un signe d'espoir pour des centaines de milliers de jeunes talents africains qui, jusqu'à présent, n'ont pas eu l'opportunité de devenir professionnels pour profiter de la quatrième révolution industrielle en cours sur le continent », a expliqué Matina Razafimahefa.

C’est grâce à une formation gamifiée s’étalant sur trois à six mois que la jeune pousse forme les jeunes en codage. Le jeu dispose de six niveaux possibles qu’il faut absolument débloquer pour compléter la formation. Après cette étape, Sayna propose aux développeurs la réalisation de diverses tâches pour le compte d’entreprises. Ils sont bien sûr rémunérés pour ces travaux en fonction de leur grade.

La start-up suit l’évolution de tous ses développeurs et effectue des tests chaque trimestre pour faire évoluer ou non les apprenants. Les grades, au nombre de six, varient du niveau charbon au niveau diamant. Les rémunérations pour les tâches évoluent en fonction du niveau. Sayna revendique à ce jour la formation de 450 étudiants et avoir servi plus de 60 entreprises partenaires et clientes. Elle prévoit former environ 8 000 développeurs d’ici 2024 et prévoit de s’étendre en Afrique de l’Ouest.

Adoni Conrad Quenum

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L’enseignement à distance occupe depuis plusieurs mois une place centrale dans le système éducatif en Afrique. Il est donc urgent de former les enseignants quant à l’utilisation des technologies de l'information et de la communication pour dispenser le savoir.

La fermeture des établissements d’enseignement, pendant la pandémie de la Covid-19, a démontré la nécessité de développer des initiatives éducatives au-delà des offres classiques en présentiel. L’une de ces initiatives est le projet « Africa Digital Campus » conduit par l’Agence universitaire de la francophonie (AUF). Lundi 25 juillet, l’agence a lancé au Burkina Faso, la première session de formation des enseignants en e-learning.

Pour Ouidad Tebbaa, la directrice régionale de l’AUF en Afrique de l’Ouest, « l’objectif de l’AUF est de former des formateurs, qui vont constituer un vivier d’expertise au service des universités du Burkina et du Bénin. Le projet vise à renforcer l’offre d’e-learning. Il va permettre de doter les universités d’infrastructures adéquates et de renforcer les capacités des enseignants dans le domaine de l’e-learning. »

Pendant deux semaines, 69 enseignants venus des universités publiques et privées du pays seront formés en scénarisation et conception de contenus pédagogiques et en évaluation des apprentissages ; ils deviendront des relais auprès des autres enseignants qui ne mesurent pas jusqu'ici l'importance des TIC. La digitalisation du savoir dans le volet éducation exige des changements de paradigmes. Il faut que nous revoyions les approches pédagogiques, pas sous la forme de contrainte, mais sous la forme de facilité, a expliqué le président de l’université virtuelle du Burkina Faso (UV-BF), Jean Marie Dipama. 

Africa digital campus prévoit une série de formations du même genre tout au long de l’année 2022. Un total de 121 cours, sélectionnés parmi sept filières de formation, seront consultables sur la plateforme d'e-learning de l’université virtuelle du Burkina. Le projet d'une durée de deux ans est financé par l’Union européenne à environ 2,8 millions d’euros. Il se décline en quatre axes que sont l'e-learning ; les infrastructures et équipements pour fournir aux enseignants et aux étudiants un accès à la plateforme d’apprentissage en ligne de l’université avec un débit suffisant ; le partage de connaissances et enfin le plaidoyer pour convaincre les décideurs de soutenir durablement les solutions de connectivité.

Samira Njoya

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Innovate Now, un accélérateur axé sur les technologies d’assistance, a lancé un appel à candidatures pour la sixième cohorte de son programme d’accélération. L’objectif est de fournir aux start-up du mentorat et des conseils d'experts pour créer des technologies d'assistance évolutives adaptées au marché. Le programme, ouvert uniquement aux start-up d’Afrique de l’Est, va durer de 3 à 6 mois ; la date limite pour le dépôt de candidature est le lundi 15 août 2022.

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Le fossé entre le monde académique et le monde de l’emploi est immense. Pour aguerrir les jeunes à affronter avec succès ce rite de passage, une start-up rwandaise a mis au point une plateforme numérique reliant les étudiants aux entreprises.

BAG Innovation est une plateforme numérique développée par une jeune pousse rwandaise du même nom. Elle permet aux étudiants d’effectuer des stages à distance dans de grandes entreprises de la région pour acquérir de l’expérience afin d’être prêts pour le monde de l’emploi. La start-up a été fondée en 2017 par Gabriel Ekman et Yussouf Ntwali.

« BAG cherche à révolutionner l'approche traditionnelle de la façon dont les individus acquièrent de l'expérience à l'école et forme la prochaine génération d’apporteurs de solutions. C'est pourquoi notre nom est BAG - Building A Generation », indique la start-up.

Comme sur un réseau social, les utilisateurs créent un compte en remplissant un certain nombre d’informations personnelles. Après cette étape, il faudra renseigner des informations sur son parcours scolaire puis sur ses centres d’intérêt. Ce processus aide la start-up à proposer les stages adaptés à chaque profil.

Grâce à la réalité augmentée et à l’apprentissage automatique, BAG met les étudiants à l’épreuve en les confrontant à une situation réelle en cours dans une des entreprises privées partenaires, sous la forme d’une étude de cas. Pour réussir un tel pari, elle utilise la gamification, méthode qui consiste à appliquer les codes et mécanismes attachés au monde des jeux vidéo à des secteurs auxquels ils n'étaient pas destinés.

La start-up revendique avoir touché plus de 8 000 étudiants au Rwanda et 600 ont obtenu des opportunités de travail. Elle est en partenariat avec une quinzaine d’universités dont l’Université du Rwanda, la plus importante du pays, et plus de 115 petites et moyennes entreprises.

Adoni Conrad Quenum

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Les edtech en Afrique : former davantage et mieux 

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Après huit années d’expérience professionnelle, il a trouvé le courage de se lancer à son propre compte. Un choix qui semble lui avoir réussi au regard du succès enregistré et de la crédibilité gagnée.

Jean-Louis Mbaka (photo) est un ingénieur en informatique originaire de la République démocratique du Congo. Diplômé de l’université de Bath au Royaume-Uni en 2013, il est le cofondateur et le président-directeur général de Kinshasa Digital. L’agence fondée en 2017 est spécialisée dans le développement web et la communication numérique. Elle propose aux entreprises des solutions numériques afin de booster leurs activités.

Pour ce passionné de numérique, Kinshasa Digital n’est que l’un de ses nombreux investissements dans le domaine. En 2017, Jean-Louis Mbaka a d’abord fondé Youdee, un site web d’annonces immobilières. En 2019, il lance Kinshasa Digital Academy, une branche de l’agence dédiée à la formation.

À travers ce dernier investissement, l’objectif est de transmettre au plus grand nombre des compétences numériques, notamment le développement d’applications web et mobile pour améliorer leurs chances d’insertion professionnelle. La formation dure un an, dont 9 mois à l’académie et 3 mois de stage dans une entreprise en quête de développeurs.

Cette initiative lui a d’ailleurs valu l’intérêt de quelques entreprises de renom comme Vodacom. En avril 2022, la société télécoms a signé un partenariat avec Kinshasa Digital Academy pour la mise en œuvre d’un laboratoire de recherche et d’innovation dans le pays, le Vodacom Digital Lab.

« Dans notre mission de développer du contenu et des applications locales et robustes, le “Vodacom Digital Lab” fournira une plateforme aux apprenants de la Kinshasa Digital Academy et aux développeurs de Kinshasa pour une meilleure compréhension de certains secteurs et leur permettre de développer et tester leurs solutions », déclarait Jean-Louis Mbaka, lors de la signature de l’accord. Le 8 juillet 2022, les deux partenaires ont présenté une plateforme numérique de suivi et de surveillance des malades de la Covid-19, fruit de cette collaboration.

Pour Jean-Louis Mbaka qui a démarré sa carrière professionnelle en 2009 en RD Congo, comme soutien technique chez Entreprise Générale Malta Forrest (EGMF), une société congolaise de génie civil, le numérique a le pouvoir de solutionner de nombreux problèmes. Après son passage au sein de l’entreprise technologique Schlumberger, au Royaume-Uni, de 2010 à 2011 comme ingénieur logiciel, il est recruté chez EGAL SA (Entreprises Générales d’Alimentation et de Logistique) en 2014. C’est durant son séjour au sein de cette entreprise, qu’il quittera en 2019, qu’il se lance dans l’entrepreneuriat en 2017. 

Melchior Koba

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L’ingénieur informatique voit dans les TIC une multitude de possibilités professionnelles pour ses concitoyens. À défaut de grands discours, il a choisi les actes pour leur montrer la voie. Il s’est au préalable formé pour mieux les accompagner.

Hamid Khayar Defallah (photo) est le fondateur et président-directeur général de l’incubateur de start-up Chad Innovation. Le Tchadien, ingénieur en système d’information de gestion, a créé en 2018 ce cadre d’échange et d’entrepreneuriat numérique pour permettre aux jeunes de son pays d’aspirer à de meilleures conditions de vie. S’y tiennent des sessions de formation, des discussions, forums pour amener les jeunes à parler de leurs idées, susciter des projets chez eux, les accompagner dans leur concrétisation.

Chad Innovation est né dans l’esprit de Hamid Khayar Defallah en 2014, alors qu’il était chargé de cours à l’université de N’Djamena. Il fait un constat inquiétant. « Tous ces étudiants, à la fin, on n’arrive pas à les insérer. Comment faire pour les absorber ? C’est ainsi qu’est née l’idée de créer un espace d’innovation où les idées vont se mêler pour que jaillissent des idées novatrices », explique le tech entrepreneur titulaire d’un master en applications informatiques obtenu en 2011 à l’université de Bangalore en Inde.

C’est en 2016, après l’obtention de son certificat en entrepreneuriat à l’université du Texas aux États-Unis, grâce à une bourse, qu’Hamid Khayar Defallah commence à mûrir Chad Innovation qu’il lance officiellement deux ans plus tard. Cofondateur en 2013 de l’entreprise de prestations et de services informatiques Africatech World of Technology, c’est l’expérience professionnelle accumulée au fil des années dans le secteur du numérique qui lui a permis à de devenir lui-même tech entrepreneur et d’orienter par la suite la jeunesse tchadienne sur cette voie aujourd’hui riche d’opportunités.

En 2004, Hamid Khayar Defallah démarre sa carrière professionnelle chez l’opérateur historique Sotel Tchad comme ingénieur réseau junior. Après un stage à l’Agence pour la sécurité de la navigation aérienne en Afrique et à Madagascar (ASECNA) dès 2008, il rejoint la défunt Office national de radio et télévision (ONRTV) en 2012. Il y officie comme ingénieur de support technique jusqu’en 2015.

La même année, il devient assistant de recherche et responsable informatique au Centre national de recherche et de développement (CNRD) du Tchad. Parallèlement à ces fonctions, il effectue un stage de deux mois au Global Entrepreneurship Network, un réseau d’entrepreneurs, aux États-Unis. Il y apprend comment construire, mettre en œuvre un écosystème start-up. En 2017, lorsqu’il quitte le CNRD il est recruté à l’hôtel Radisson Blu de N’Djamena comme responsable informatique.

Depuis décembre 2020, Hamid Khayar Defallah est le directeur général de l’Agence nationale de transition de l’audiovisuel analogique à l’audiovisuel numérique du Tchad. 

Melchior Koba

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L’Organisation internationale de la francophonie organise la première édition du forum « Des métiers du numérique au service des entreprises » les 19 et 20 juillet à la Cité de la Culture de Tunis. L’objectif est de renforcer les compétences numériques des jeunes dans l’espace francophone pour faciliter l’accès à l’emploi. Ce forum s’inscrit dans le cadre du projet « D-CLIC, Formez-vous au numérique avec l’OIF » pour lequel 400 participants sont attendus, dont des entreprises et des start-up qui proposeront des stages et des contrats aux profils intéressants.

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