Jokkolabs est un exemple de la dynamique entrepreneuriale du continent. Grâce à ses programmes, ses événements et ses partenariats, il contribue activement à la création d’un écosystème entrepreneurial dynamique et durable en Afrique.

Depuis sa création en 2010, Jokkolabs est devenu un acteur majeur de l’écosystème entrepreneurial africain. Ce réseau d’innovation technologique et de co-working pour entrepreneurs et start-up a été fondé par Karim Sy, un entrepreneur sénégalais, avec pour objectif de stimuler l’innovation en Afrique et de contribuer à la croissance économique du continent.

Le premier Jokkolabs a été ouvert à Dakar, au Sénégal en 2010, et depuis lors, le réseau s’est développé rapidement. Aujourd’hui, il compte plusieurs centres en Afrique de l’Ouest, en Afrique centrale et même en France. Le réseau offre des espaces de travail partagés, des formations, des événements et des services de mentorat pour les entrepreneurs en démarrage en Afrique et dans la diaspora africaine.

Le modèle de Jokkolabs repose sur la collaboration et l’échange de connaissances entre les membres du réseau. Les centres sont conçus pour encourager l’interaction et la coopération entre les entrepreneurs, ce qui favorise la création d’un écosystème dynamique et innovant. Les membres de Jokkolabs ont accès à des ressources et à des services de haute qualité, ainsi qu’à un réseau de contacts précieux qui peut les aider à développer leur entreprise.

Jokkolabs organise régulièrement des événements, des talks et un grand nombre d’activités. Il s’agit entre autres de Jokkokids, lancé en 2016, en collaboration avec l’association « Help the Street Children », pour stimuler la créativité et la collaboration chez les enfants de 6 à 12 ans, et de Jokkofood qui est un concours national pour l’innovation alimentaire à l’attention des jeunes entrepreneurs. Jokkolabs a également lancé, en collaboration avec Make Sense, Jokko Sense pour mutualiser des événements pour les entrepreneurs.

Il représente, coordonne et fédère le Global Entrepreneurship Week dans cinq pays et organise des séances de formation au codage pour les enseignants dans le cadre de l’Africa Code Week afin qu’ils puissent former les jeunes de 8 à 18 ans.

Jokkolabs est en partenariat avec plusieurs autres acteurs clés de l’écosystème entrepreneurial africain. Les partenaires incluent Google, Simplon, qui est une entreprise formatrice de codeurs, et Société Générale. Ces partenariats permettent à Jokkolabs de renforcer son impact et de continuer à offrir des programmes et des événements de haute qualité aux entrepreneurs.

Melchior Koba

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Pour sa sixième académie sur le continent, Smart Africa Alliance a choisi la Sierra Leone. En partenariat avec le gouvernement local, le groupe de réflexion va contribuer à accroître les compétences numériques dans le pays.

La Sierra Leone vient de faire un pas de plus vers l'amélioration de l'espace numérique. Le gouvernement par l’intermédiaire du ministère de l'Information et de la Communication a signé le mardi 4 mars à Freetown, un protocole d’accord avec la Smart Africa Digital Academy (SADA) visant à mettre sur pied une académie numérique dans le pays et l’accompagner dans la transformation du ministère des affaires étrangères.

Comme toutes les académies numériques lancées par la Smart Africa, la SADA de la Sierra Leone proposera des formations avancées en TIC, en Intelligence artificielle et cybersécurité aux formateurs et cadres sierra-léonais. Cette approche aidera le pays à constituer des compétences numériques pour l'accompagner  dans son ambition de relever l'écosystème numérique nationale dans un environnement numérique en évolution rapide.

« Le président Julius Maada Bio a déclaré dans de nombreux cas que la Sierra Leone ne pouvait pas se permettre de passer à côté de la quatrième révolution industrielle. La Banque mondiale a soutenu le gouvernement avec un projet de transformation numérique de 50 millions de dollars pour améliorer la formation numérique et améliorer la connectivité à large bande » a déclaré Mohamed Rahman Swaray (photo, à droite), le ministre de l'Information et de la Communication.

La Sierra Leone est le sixième pays du continent à bénéficier d’une académie de ce genre, après le Rwanda, le Ghana et la République du Congo, le Bénin, la Côte d’ivoire. Le groupe panafricain prévoit d’en installer au Burkina Faso, en Tunisie, au Kenya, à Djibouti.

Ce déploiement continental s'inscrit dans le contexte d'un déficit de compétences numériques dans un monde numérique en constante évolution. Un déficit souligné par le rapport publié en novembre dernier par le cabinet de conseil Boston Consulting Group (BCG) qui pense que L’Afrique a besoin de former 650 millions de personnes aux compétences numériques d’ici 2030 pour que le continent puisse tirer pleinement profit de l’énorme potentiel de l’économie digitale.

Samira Njoya

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WenakLabs est un acteur clé dans l’écosystème entrepreneurial du Tchad. En aidant les start-up technologiques et innovantes à réussir, il contribue au développement économique et social de la région, tout en stimulant l’innovation et la créativité chez les entrepreneurs locaux.

L’entrepreneuriat est en pleine croissance au Tchad, et WenakLabs, un hub technologique basé à N’Djamena, est à l’avant-garde de ce mouvement. En fournissant des programmes d’incubation, de mentorat et de financement aux start-up technologiques et innovantes tchadiennes, l’incubateur aide à transformer les idées en entreprises florissantes.

WenakLabs est né, en 2014, de la collaboration entre des blogueurs tchadiens de la plateforme Mondoblog de RFI, des membres du JerryClan Tchad et Abdelsalam Safi qui en est le président-directeur général. Depuis lors, il a travaillé en étroite collaboration avec des partenaires locaux et internationaux comme AfriLabs, Oxfam, l’Institut français, Moov Africa, Sahel Innov et l'UNICEF pour offrir des ressources et des outils aux entrepreneurs tchadiens, afin qu’ils puissent lancer et développer leurs entreprises.

Pour encourager les jeunes à l’entrepreneuriat, WenakLabs met à la disposition des innovateurs un fablab et un medialab. Le fablab est un espace de production numérique en libre accès, où les machines à commande numérique sont mises à disposition du grand public pour la conception et la création d’objets physiques, dans un modèle de travail collaboratif en open-space. Ce lieu est ouvert aux jeunes souhaitant acquérir des compétences pour transformer rapidement leurs idées en prototypes physiques.

Le medialab, quant à lui, fournit un environnement permettant aux incubés ainsi qu’aux porteurs de projets de communiquer de manière innovante et efficace à travers l’utilisation de nouvelles techniques de traitement, de visualisation et de diffusion de l’information. Il offre également des moyens de diffuser des informations fiables et engageantes pour susciter l’envie d’agir au sein des communautés.

WenakLabs est fier d’avoir incubé 120 start-up et développé 70 projets au Tchad, dont ZereSoft une plateforme qui veut moderniser l’agriculture et le monde rural avec les outils 2.0, DaTchad un projet d’agence de data journalisme et Nomad Learning, une plateforme d’apprentissage par SMS.

L’incubateur organise régulièrement des programmes et événements comme la Startup Weekend N’Djamena et le DENE MAGIC, un programme tenu en 2022 et qui vise à former et accompagner les femmes à acquérir des compétences numériques afin de les rapprocher d’un emploi décent. WenakLabs joue également un rôle de conseiller, de formateur et d’accompagnateur des acteurs du développement socio-économique et numérique au Tchad.

WenakLabs s’efforce également de favoriser la diversité et l’inclusion dans l’écosystème entrepreneurial du Tchad. L’incubateur travaille à promouvoir l’égalité des chances pour tous les entrepreneurs, qu’ils soient hommes ou femmes, novices ou expérimentés, et, quel que soit leur milieu social.

Melchior Koba

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En pleine croissance, elle offre un environnement propice à l’innovation, à l’éducation et à la technologie. Avec une infrastructure moderne et des technologies avancées, Sèmè City est une destination attrayante pour les entrepreneurs, les investisseurs et les étudiants.

Située au Bénin, Sèmè City est une ville intelligente qui vise à devenir un centre régional d’excellence en matière d’enseignement supérieur, de recherche, d’innovation et de développement économique.

Lancé en 2017 par le gouvernement béninois, le projet Sèmè City est mis en œuvre par l’Agence de développement de Sèmè City (ADSC) qui est dirigée par Claude Borna. La ville, encore en construction, sera équipée d’infrastructures modernes, notamment de laboratoires de recherche, de centres d’innovation, d'espaces de coworking, de salles de conférence, de logements pour les étudiants et les chercheurs, ainsi que d'installations sportives et culturelles.

En attendant la fin de la construction de son campus à Ouidah, Sèmè City dispose de quatre sites sur lesquels sont menées ses activités. Le premier, Sèmè One, est un campus moderne et intelligent qui comprend des salles de classe, des espaces de coworking, un centre linguistique, des bureaux et un data center.

Le second campus, Sèmè Two, est un parc d’innovation conçu pour promouvoir de nouvelles démarches de recherche et d’innovation accessibles à tous publics dès 8 ans. Il comprend un parc d’outils de conception et de fabrication numérique et d’impression 3D, ainsi qu’un laboratoire pour l’appropriation des techniques du rayonnement X.

Par ailleurs, Sèmè Three, créé en partenariat avec UNICEF Bénin et l’UNFPA Bénin, est un centre communautaire qui accueille les jeunes âgés entre 8 et 18 et où s’organise des ateliers et formations, entre autres, autour de thématiques comme la protection de l’environnement, le recyclage, l’entrepreneuriat et les métiers de l’audiovisuel. Le dernier, appelé Sèmè Four ou Pi, est un bâtiment dans lequel s’est installé Epitech Bénin, une école de référence de l’expertise informatique, dans le cadre de son extension.

La ville accueille régulièrement des événements tels que le Webinaire sur « l’intégration de l’open data et de l’intelligence artificielle dans le développement des smart cities en Afrique », la formation professionnelle continue en IA et la Summer School organisée en partenariat avec Sorbonne Université sur le thème « Matériaux, Innovation et Développement Durable » qui se sont déroulés en 2022. 

Avec ses partenaires : Banque mondiale, Isocel, Irex, The Tony Elumelu Foundation, Smart Africa et le PNUD, entre autres, le gouvernement béninois envisage, à travers le projet Sèmè City et à l’horizon 2032, de créer plus de 100 000 emplois, dont au moins 1/3 d’auto-emplois avec 40 % de femmes, de devenir le partenaire incontournable de projets innovants dans des domaines stratégiques et de contribuer à la réalisation des objectifs de développement durable (ODD).

Melchior Koba

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Co-Creation Hub joue un rôle crucial dans le développement de l’écosystème d’innovation technologique en Afrique. Il offre des espaces, des ressources et des programmes pour soutenir les entrepreneurs et les innovateurs dans la création de solutions pour le développement du continent.

Co-Creation Hub (CcHUB) est un centre d’innovation et d’entrepreneuriat technologique basé au Nigeria, créé en 2010 par Bosun Tijani et Femi Longe. Cette organisation visionnaire a pour mission de stimuler l’innovation technologique en Afrique et de soutenir les entrepreneurs et les innovateurs dans la création de solutions pour les défis socio-économiques du continent.

Il offre un large éventail d’activités pour soutenir les entrepreneurs, les développeurs et les innovateurs en Afrique. Tout d’abord, CcHUB fournit un espace de travail collaboratif et inspirant pour ces derniers afin qu’ils puissent travailler, échanger des idées et collaborer sur des projets.

De plus, CcHUB propose une formation et un mentorat à travers des programmes tels que le GO-GA (GoLabz Goes Africa) qui vise à améliorer la participation et les résultats des étudiants en STEM (science, technology, engineering, and mathematics) en déployant un contenu numérique STEM engageant et en développant les capacités des enseignants. Le programme sera expérimenté au Nigeria, au Kenya et au Bénin avant de s’étendre à l’ensemble de l’Afrique dans trois ans.

Le centre a développé re:learn, une application intelligente de la technologie dans l’éducation pour permettre aux élèves âgés entre 5 et 18 ans d’acquérir des compétences et des ressources utiles au 21e siècle. Le 17 mars passé, CcHUB a clôturé les candidatures pour participer à son programme d’accélérateur edtech organisé en collaboration avec Mastercard Foundation.

CcHUB a joué un rôle important dans la promotion de l’innovation technologique en Afrique en initiant, en collaboration avec Google for Entrepreneurs, le PitchDrive, une tournée de trois semaines à travers cinq villes européennes (Londres, Amsterdam, Berlin, Zurich et Paris) dans le but de collecter 20 millions d’euros auprès d’investisseurs, et le Growth Capital, premier fonds d’innovation sociale du Nigeria, lancé en décembre 2015 pour investir dans les infrastructures de nouvelle génération pour le changement au Nigeria et au-delà, avec une taille de fonds ciblée de plus de 2 millions de dollars.

Avec Facebook, CcHUB a également lancé, en mai 2018, le NG_HUB, un laboratoire d’innovation qui met l’accent sur la deeptech et qui est destiné aux entrepreneurs, aux étudiants, aux chercheurs, aux technologues et à toutes les autres parties prenantes qui travaillent sur la construction de solutions innovantes à l’aide de technologies de pointe. Le centre a coopéré avec d’autres partenaires comme VISA, Microsoft, Airbus, Amazon Web Services et BBC.  

Depuis ses sites de Lagos, Abuja, Ijebu Ode (au Nigeria), Nairobi (au Kenya) et Kigali (au Rwanda), CcHUB a soutenu plus de 95 entreprises en phase de démarrage qui apportent des solutions technologiques à des problèmes sociaux, notamment BudgIT, une plateforme de données financières et de transparence gouvernementale, et LifeBank, une plateforme de livraison de sang en temps réel.

Melchior Koba

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Bien qu’il ait fait des études en médecine, c’est dans la technologie qu’il décide d’entreprendre. Afin de soutenir les jeunes entrepreneurs, il fonde un centre d’innovation et des espaces de coworking pour permettre à ces derniers d’exploiter leur plein potentiel.

Wole Odetayo (photo) est un entrepreneur et un médecin nigérian de formation diplômé de l’université d’Igbinedion où il a obtenu un bachelor en médecine et chirurgie en 2008. Passionné par la technologie et l’innovation, il cofonde en 2010 l’incubateur de start-up et société d’accélération Wennovation Hub, dont il est le directeur exécutif.

Par le biais de Wennovation Hub, Wole Odetayo fournit aux entreprises en phase de démarrage des services de pré-accélération, d’accélération et d’incubation. Son objectif est d’exploiter l’entrepreneuriat et l’innovation des jeunes comme leviers pour combattre la pauvreté, le sous-développement, le chômage et le sous-emploi.

Wennovation Hub propose également des espaces de coworking et des bureaux aux entrepreneurs. Que ce soit pour une entreprise établie ou une start-up en pleine croissance, les espaces de l’accélérateur, disponibles sur ses trois campus d’Ikeja, d’Abuja et d’Ibadan, sont dotés de toutes les installations nécessaires pour soutenir les esprits brillants et favoriser l’innovation.

En plus de 10 ans d’existence, le centre d’innovation a permis de créer plus de 12 500 emplois, a formé plus de 50 000 jeunes, soutenu plus de 450 équipes de start-up et plus de 150 entreprises dirigées par des femmes. Parmi les entreprises qu’a soutenues le centre, on peut citer Asusu qui favorise la numérisation et l’inclusion financière des coopératives et Afrimash qui est une plateforme en ligne de commerce de produits animaliers, dont il est également le président du conseil d’administration d’Afrimash.

Wole Odetayo est aussi un cofondateur, en 2007, et l’associé gérant de LoftyInc Allied Partners Ltd, une société spécialisée dans l’incubation d’entreprises et le financement de démarrage en Afrique de l’Ouest. Président exécutif de Spearville Group, une entreprise intéressée par le droit, l’immobilier, l’agriculture.

Entre 2013 et 2015, l’ancien boursier Acumen, a été le responsable des opérations d’iDEA Nigeria, un accélérateur d’entreprises. De 2017 à 2020, il était le président-directeur général d’Opacus Technologies, une société de technologie de détail qui conçoit et développe des solutions technologiques pour relever les défis auxquels sont confrontées les chaînes de valeur des produits en Afrique.

Melchior Koba

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Les start-up africaines développant des solutions innovantes dans le smart farming, les énergies renouvelables, la gestion des déchets, la gestion de l'eau et l'action pour le climat sont invitées à postuler au programme Greenovations Africa. Les lauréats vont bénéficier d’un programme d’incubation et d'opportunités d’investissement. Les dépôts de candidature se poursuivent jusqu’au 24 avril.

Postulez ici.

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Il a travaillé pendant plus de 17 ans dans le secteur des télécommunications en Afrique. A la tête de Silikin Village en République démocratique du Congo, il s’applique à créer un écosystème dynamique pour l’entrepreneuriat.

Raymond Mendy (photo) est un entrepreneur et chef d’entreprise sénégalais. Il est diplômé de l’université de Paris-Est Créteil (UPEC), où il a obtenu en 1999 un master en administration, et titulaire d’un certificat exécutif en marketing international délivré en 2009 par la Thunderbird School of Global Management. Il est le directeur général de l’incubateur Silikin Village en RD Congo.

Nommé à la tête de Sillikin Village en 2020, il est responsable du développement et de l’exécution de la stratégie d’approche, de recherche, d’attraction et d’intégration d’entrepreneurs innovants et de start-up méritants et qualifiés. Il a donc pour rôle de mettre en place des partenariats avec des incubateurs, des accélérateurs afin de construire des programmes entrepreneuriaux soutenus par des bailleurs de fonds et partenaires de développement.

Silikin Village est un hub d’entrepreneuriat et d’innovation établi au cœur de Kinshasa en République démocratique du Congo par le groupe TEXAF, une société cotée en bourse se concentrant sur l’immobilier et le digital, entre autres. Il revendique être un catalyseur de start-up et d’entreprises ayant pour mission l’identification de talents et le développement de produits et services innovants.

« Face aux enjeux d’accès aux infrastructures, d’employabilité des jeunes, de compétitivité de l’économie congolaise, Silikin Village propose un service d’accompagnement au développement du tissu économique congolais constitué d’une offre d’espaces de travail, une offre de formations et d’encadrement d’entrepreneurs/de start-up et PME », a déclaré Raymond Mendy en 2022.

Actuellement, l’entrepreneur est un conseiller stratégique de la start-up de gestion de déchets électroniques SetTIC et de Maishapay Fintech. Il est un administrateur de LAfricaMobile, une plateforme de communication digitale. En 2018, il a cofondé, au Sénégal, la start-up Di-Smart, une entreprise numérique proposant des services de création de sites web, de développement d’applications mobiles et d’automatisation d'activités.

Sa carrière professionnelle a commencé en 1999 au sein de l'entreprise de télécommunications OneTel, en France, où il était analyste des processus d’affaires. En 2001, il rejoint Millicom au Sénégal en tant que gestionnaire de l’assurance des revenus avant d’y être promu analyste financier en 2003. En 2005, il est embauché par Celtel International, en Sierra Leone, au poste de gestionnaire de l’assurance des revenus.

En avril 2006, il devient le directeur national de l’agence de marketing Exp Agency au Cameroun. En RDC, sept mois plus tard, il est nommé responsable de l’assurance des revenus et de la gestion des fraudes de l’opérateur de télécommunication Zain. En mars 2009, il est promu gestionnaire des segments marketing de l’entreprise.

Huit mois après, il rejoint Airtel RDC en tant que responsable marketing. En 2011, Airtel le nomme directeur marketing de la société au Niger. En 2014, il y devient le président-directeur général. En 2018, la fintech Wari, au Sénégal, l’embauche en tant que directeur du développement commercial régional. En 2019, c’est l’incubateur de start-up CTIC Dakar qui le nomme directeur général. Il y travaille jusqu’en 2020.

Melchior Koba

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Les Africains se tournent de plus en plus vers les formations en ligne. Depuis la pandémie de la Covid-19, l’intérêt pour ce secteur a augmenté et les tech entrepreneurs locaux proposent des solutions sur mesure, adaptées aux besoins des populations.

Teesas est une solution edtech développée par une jeune pousse nigériane. Elle permet aux utilisateurs, en l’occurrence les enfants, d’améliorer leur niveau dans diverses matières et d’apprendre les langues autochtones. La start-up, basée à Ikeja, a été fondée en 2020 par Osayi Izedonmwen. Elle a levé, moins de deux mois après son lancement, un montant de 1,6 million $ pour développer sa technologie et mieux se positionner sur le marché nigérian.

« Teesas fournit une plate-forme où les éducateurs et les apprenants s'engagent de manière transparente et efficace, dans le but de faciliter une expérience d'apprentissage amusante et efficace via le déploiement de la technologie et l'adoption de la culture et des dialectes locaux », indique la plateforme.

Les utilisateurs accèdent aux divers contenus depuis l’application mobile, accessible sur iOS et sur Android (plus de 100 000 téléchargements d’après Play Store). Il faudra créer un compte et choisir les matières dans lesquelles l’enfant rencontre des difficultés ou éventuellement choisir des cours de langues locales. Les contenus sont inspirés du programme national nigérian ce qui facilite la tâche aux apprenants.

Osayi Izedonmwen explique que « les cours en direct traitent de concepts où les apprenants ont des défis. Les apprenants s'assoient avec des enseignants dans de petites classes à distance de 10 ou 15 pour un engagement personnalisé et pour obtenir plus de rigueur dans le processus d'enseignement ». L’accès aux divers contenus requiert une souscription à un abonnement (à partir de 6 $).

Par ailleurs, les parents peuvent suivre les progrès de leurs enfants depuis une application dédiée, également accessible sur iOS et sur Android. Elle donne accès aux informations sur les opportunités d'amélioration et aux données d'apprentissage personnalisées. « Nous prévoyons un avenir où les enfants n'auront pas à assister à des cours en personne car ils peuvent couvrir des programmes entiers sur une application et être suffisamment prêts pour leurs examens d'entrée à l'école secondaire », ajoute Osayi Izedonmwen.

Adoni Conrad Quenum

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Pour que les jeunes apportent une contribution productive à la société, ils doivent avoir les compétences et les possibilités leur permettant de concrétiser leur vision d'un avenir connecté. Pour cela, des moyens sont mis en œuvre pour leurs permettre de développer des compétences numériques.

La première dame de Madagascar, Mialy Rajoelina (photo, à gauche), a procédé le lundi 20 mars, à Antananarivo, au lancement officiel d’un espace d'incubation numérique fourni par le Fonds des Nations unies pour la population (UNFPA) dans le but d'accompagner les jeunes porteurs d’idées et de projets innovants.

« Cet espace contribuera largement à garantir l'accès à l'apprentissage numérique, en particulier pour nos jeunes filles. L’éducation ne constitue pas seulement un droit humain fondamental. Elle est aussi le garant du développement durable de notre société et de notre pays », a déclaré Mme Rajoelina.

A Madagascar, les jeunes rencontrent encore d’énormes difficultés en ce qui concerne l'accès à Internet, le manque d'approvisionnement constant en électricité et le besoin d'outils TIC pour apprendre, développer et partager des solutions numériques.

Selon les données de l'Union internationale des télécommunications (UIT), en 2018, pour 100 habitants à Madagascar, seulement 0,12 disposait d'un abonnement Internet fixe, ce qui représente environ 33 600 personnes dans un pays de 28 millions d'habitants.

La nouvelle salle d’innovation permettra donc de répondre en partie aux difficultés infrastructurelles du pays en matière de TIC. Située dans les bureaux de l'UNFPA à Antananarivo, elle offre un accès gratuit à une gamme d'outils TIC et à d'autres formes de soutien. Une annexe à la salle d’innovation a été mise sur pied à Tuléar, dans la région d’Atsimo-Andrefana.

Selon le gouverneur Edally Tovondrainy de la région d’Atsimo-Andrefana, l'annexe permettra « d'aider les jeunes à mieux se construire et à initier des projets innovants pour le développement de la région, qui est la plus grande de Madagascar ».

Samira Njoya

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