Depuis la pandémie de Covid-19, l’edtech est devenue un secteur intéressant pour les grandes firmes mondiales. Les tech entrepreneurs locaux se sont également positionnés sur le marché pour offrir aux apprenants une éducation de qualité.

Smartprof est une solution numérique développée par une jeune pousse marocaine du même nom. Elle permet de trouver un professeur particulier en moins de 24 heures. La start-up, basée à Casablanca, a été fondée en 2018 par Faiz Mustapha. Elle a déjà reçu plus de 50 000 $ pour entre autres soutenir sa croissance.

C’est depuis un ordinateur ou un smartphone qu’élèves et professeurs peuvent s’inscrire sur la plateforme en renseignant des informations telles que nom, prénom, e-mail ou encore numéro de téléphone. Avant d’opter pour un professeur, l’élève reçoit un cours d’essai gratuit de celui-ci. Si c’est concluant, il peut débuter avec ledit professeur et la plateforme va se charger de suivre sa progression sur toute la période du mentorat. Les cours peuvent se dérouler en ligne ou en présentiel à domicile.

En ce qui concerne les professeurs, ils peuvent directement s’inscrire sur la plateforme et rejoindre la communauté des tuteurs de Smartprof. « Tous nos professeurs sont issus des grandes écoles et universités les plus prestigieuses », indique la plateforme. Avant de postuler, il faudrait avoir un bon curriculum vitae. Il faut signaler que les tuteurs de Smartprof ont la possibilité de gagner jusqu’à 3 200 dirhams (292,7 $) par mois.

La start-up revendique plus de 300 professeurs dans plus de 25 matières et plus 3 000 heures de tutorat réalisées. En 2022, elle figure parmi les lauréats de la 12e édition du Prix Orange de l’entrepreneur social. Smartprof est classé troisième et participera à la phase finale de la compétition au cours de laquelle des start-up de 17 pays d'Afrique et du Moyen-Orient vont se disputer les prix.

Adoni Conrad Quenum

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L’edtech est en pleine croissance en Afrique depuis la crise de la Covid-19. Des solutions émergent dans plusieurs pays et proposent des contenus sur-mesure pour les élèves et étudiants du continent.

SmartED Africa est une solution numérique développée par une jeune pousse camerounaise du même nom. Elle permet d’accéder à des cours, des quiz ou encore des épreuves dans diverses matières scolaires. La start-up, basée à Douala, a été fondée par Valérie Patricia Bararunyeretse, Simplice Tankoua et Laba Kagalang.

La solution dispose d’une application mobile disponible uniquement sur Android. Après téléchargement dans le PlayStore, il faut s’inscrire en fournissant nom, e-mail, mot de passe et numéro de téléphone ou passer par votre compte Google ou Facebook. Il faudra ensuite choisir une classe et après cette étape, vous pouvez aisément accéder à tous les contenus disponibles. Il est possible d’accéder aux cours d’autres classes en cliquant sur le menu latéral. Un bouton bleu, en dessous la photo de profil sur lequel est inscrit la classe préalablement choisie, permet de changer de classe.

Les divers contenus sont disponibles en ligne et hors connexion si l’utilisateur prend la peine de les télécharger en amont. La start-up a opté pour cette décision à cause des difficultés d’accès à l’Internet sur le continent. SmartED Africa embarque plus de 500 fiches de cours, plus de 2 500 Quiz et plus de 200 épreuves par classe dans 7 matières. La jeune pousse espère atteindre les 10 000 téléchargements, 9 500 utilisateurs et les 6 500 abonnés à court terme. Pour l’instant, selon les données de PlayStore, un peu plus d’un millier de personnes ont téléchargé la solution.

En ce qui concerne les tarifs, la start-up propose 1 600 FCFA (2,41 $) pour un abonnement mensuel, 3 100 FCFA pour un abonnement trimestriel et 4 600 FCFA pour un abonnement annuel. En 2022, SmartED Africa remporte le prix spécial féminin du Prix Orange de l’entrepreneur social au Cameroun. Un chèque d’un montant de 1 000 000 FCFA et un accompagnement d’une durée de 6 mois ont été offert à la start-up. Elle participera également à la phase finale du concours regroupant 17 pays dans lesquels opèrent le réseau de téléphonie mobile Orange.

Adoni Conrad Quenum

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La formation des jeunes au numérique en Afrique, leur employabilité et leur préparation aux futurs métiers sont au cœur des actions des opérateurs télécoms. Des centres de formations sont mis sur pied à cet effet.

L’opérateur de téléphonie mobile Orange et la coopération allemande (GIZ) ont inauguré un nouvel « Orange Digital Center ». Le centre technologique a été officiellement ouvert le lundi 3 octobre au Liberia en présence de Brelotte Ba, le directeur général adjoint d’Orange Afrique et Moyen-Orient. Basé à Monrovia, le centre, ouvert à tous, est entièrement dédié au développement des compétences numériques et à l’innovation.

« Je suis très fier d’inaugurer ce jour, le 11e Orange Digital Center au Liberia, qui fait partie du réseau des 32 Orange Digital Centers du Groupe Orange, qui seront déployés non seulement en Afrique et au Moyen-Orient, mais également en Europe. L’objectif est de démocratiser l’accès au numérique pour les jeunes, diplômés ou non diplômés, leur donner accès aux dernières compétences technologiques pour renforcer leur employabilité, et les préparer aux emplois de demain », a expliqué Brelotte Ba.

L’espace bâti sur superficie de 715 m2, réunit les 4 programmes stratégiques du groupe Orange, une Ecole du Code, un atelier de fabrication numérique FabLab Solidaire de la Fondation Orange, un accélérateur de start-up Orange Fab, soutenu par Orange Ventures, le fonds d'investissement du Groupe Orange. L’ensemble des programmes comprend une formation pratique à 90% sur le numérique, l’accompagnement pour les porteurs de projets, l’accélération des start-up et l’investissement dans ces dernières.

Le digital center opérationnel depuis janvier 2022, a déjà accueilli plusieurs formations et événements numériques et ambitionne déployer des Orange Digital Center Club, extensions de l’Ecole du Code au sein des universités partenaires dans les régions. L’objectif est d’offrir au plus grand nombre de jeunes l’accès aux nouvelles technologies et les aider à les utiliser pleinement.

C’est le 11e Orange Digital Center d’Afrique et du Moyen-Orient, après la Tunisie, le Sénégal, l’Ethiopie, le Mali, la Côte d’Ivoire, le Cameroun, l’Egypte, la Jordanie, Madagascar et le Maroc. Il s’inscrit pleinement dans la démarche d’Orange en faveur de l'inclusion numérique et vise, selon Jakob Haselhuber, ambassadeur de la République fédérale d’Allemagne au Liberia à « encourager chaque personne à tirer parti des opportunités du numérique et travailler dur pour combler le fossé numérique »,

Samira Njoya

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L’entrepreneuriat des jeunes contribue grandement à résorber la problématique liée à la pénurie d’emplois. Cependant, l’entrepreneuriat continue à souffrir du manque d’investissements et du manque d’accès abordable aux sources de financement.

Le géant américain de l’informatique Microsoft vient de renforcer son partenariat avec la Banque africaine de développement (BAD). Selon le communiqué parvenu à la rédaction  de We are Tech le lundi 26 septembre,  l’objectif de ce nouveau partenariat est de soutenir l'esprit d'entreprenariat chez les jeunes Africains, et il rentre dans le sillage de la mise en place de la Banque d'investissement pour la promotion de l'entrepreneuriat auprès des jeunes (YEIB) en Afrique.

Il permettra « de mieux exploiter le dividende démographique de l’Afrique et de créer des millions de nouveaux emplois pour les jeunes Africains à l’horizon 2025 », a déclaré Solomon Quaynor (photo, à gauche), vice-président de la Banque africaine de développement pour le secteur privé, l’infrastructure et l’industrialisation.

L’Afrique a la population la plus jeune au monde. Selon la BAD, la population jeune de l'Afrique augmente rapidement et devrait doubler pour atteindre plus de 830 millions d'ici à 2050. Sur les quelque 420 millions de jeunes Africains âgés de 15 à 35 ans, un tiers sont au chômage et découragés, un autre tiers a un emploi précaire et seulement un sur six a un emploi salarié.

Cette collaboration, via l’Africa Transformation Office (ATO) de Miscrosoft, va contribuer au développement d’écosystèmes d’entrepreneuriat destinés aux jeunes, mais également à la création de nouveaux emplois et l’accompagnement de l’inclusion numérique en Afrique.

« Nous pensons qu'il est possible de faire beaucoup pour développer l'entrepreneuriat des jeunes en collaborant avec la Banque africaine de développement, en favorisant une plus grande inclusion économique de ce segment clé de la population et en construisant une société plus prospère », a déclaré le directeur général du cluster régional Microsoft Afrique, Wael Elkabbany (photo, à droite).

Le partenariat favorisera en outre la mise en place d’institutions nationales à travers un modèle de collaboration public-privé qui permettra d’accroître le soutien technique et financier apporté aux jeunes entrepreneurs et de renforcer leurs capacités.      

Samira Njoya

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Depuis neuf ans, il est impliqué dans l’éducation et le conseil à la jeunesse. Les nombreuses fonctions occupées tout au long de sa carrière, en rapport avec cette thématique, ont renforcé son expertise dans le domaine.

Omar El-Barbary (photo) est cofondateur et président-directeur général d’OBM Education. La start-up lancée en 2013 est spécialisée dans la formation, l’orientation académique et le développement professionnel des jeunes diplômés et non-diplômés. À travers des outils en ligne et en présentiel, elle s’est fixée comme objectif d’aider les jeunes à s’insérer dans les secteurs et les métiers dans lesquels ils peuvent pleinement exploiter leur potentiel et s’épanouir.

Titulaire d’un bachelor, en communication de masse/études des médias, obtenu en 2017 à l’université Misr des sciences et de la technologie en Égypte, l’Egyptien Omar El-Barbary a piloté avec succès la levée de fonds à six chiffres effectuée en août 2022 par OBM Education auprès d’EdVentures.

« Le nouvel investissement d’EdVentures est tout à fait stratégique pour nos plans d’expansion ambitieux, car nous l’utiliserons pour lancer notre nouvelle application, Taleb, qui nous permettra de fournir des services étendus à nos utilisateurs et de remplir notre mission d’assurer une expérience de conseil de carrière exceptionnelle pour les étudiants égyptiens », déclarait Omar El-Barbary.

Déjà disponible, Taleb fournit une gamme de services diversifiés réunissant plusieurs étudiants, enseignants et institutions et offre la possibilité de se former à partir d’un seul endroit. La vision de cette application qui se soucie de la qualité de l’éducation est de faciliter la vie scientifique puis d'améliorer et développer le processus éducatif à distance.

Conférencier invité de l’université Misr des sciences et de la technologie depuis 2021, l’aventure entrepreneuriale engagée par Omar El-Barbary il y a neuf ans ne l’a pas jamais empêché de vivre d’autres expériences enrichissantes. En février 2015, il est nommé responsable du développement de carrière du programme préuniversitaire de l’organisation non gouvernemental à but non lucratif « Population Council » en Égypte. En parallèle, il coordonnait le projet de compétences des jeunes au ministère de la Jeunesse et des Sports.

En 2017, il est nommé représentant en Russie de la République arabe d’Égypte à Future Team Finland, un réseau de jeunes professionnels qui s’efforcent de changer le monde. En 2019, il devient le directeur des opérations de BiznEX Egypt, un salon d’exposition pour les agences d’investissement et commerciales en Égypte et au Moyen-Orient. En 2020, il devient président-directeur général d’IQ E-Learning, un site éducatif.

Melchior Koba

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Depuis quelques années, de nombreux investisseurs se positionnent sur le marché technologique africain. Cette affluence motive les tech entrepreneurs du continent à proposer des solutions intéressantes.

Abjad Teach est une plateforme d’e-learning développée par la start-up libyenne Abjad Limited. Elle aide les écoles à débaucher les meilleurs profils d’enseignants pour leurs étudiants grâce à l’intelligence artificielle. La start-up a été fondée par Abdulrahman Zurghani et Mohamad Aldemashki en 2018.

La solution dispose d’une application mobile accessible depuis les smartphones Android et iOS. Les enseignants en quête d’une première expérience professionnelle peuvent s’y inscrire dans le but de décrocher un poste. « Abjad vous fournira tout ce que vous devez savoir sur votre mission. Coordonnées, salaire attendu, profil de l'école et autres informations importantes. Vous ne voyez que les emplois qui correspondent à votre profil et à vos intérêts. Obtenez la meilleure correspondance en sélectionnant vos écoles préférées, votre zone géographique, vos matières et bien plus encore », indique la plateforme.

Les écoles, en l’occurrence celles disposant de postes vacants, sont présentes sur la plateforme à la recherche de la perle rare pour leurs étudiants. Grâce à l’IA, les écoles aussi verront uniquement les enseignants qui correspondent à leurs besoins spécifiques. « Tout ce que vous avez à faire est de compléter le profil de votre école, de télécharger les offres d'emploi nécessaires et Abjad s'occupera du reste du processus de candidature et de recrutement », explique la plateforme.

En 2022, Abjad a été sélectionnée parmi les 43 start-up du continent à participer au programme social et inclusive Business Camp de l’Agence française de développement. Elle figure également parmi les lauréats de l’Emerging Mediterranean et participera en novembre à l’Emerging Valley.

Adoni Conrad Quenum

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Les entrepreneurs africains proposent de plus en plus des solutions pour faciliter le quotidien des populations. Dans le secteur de l’éducation, une start-up nigériane met en place une solution numérique utile aux parents d’élèves.

Edusko est une solution numérique développée par une start-up nigériane du même nom. Elle permet aux parents d’élèves de connecter leurs enfants à des écoles privées, de la maternelle à la dernière année du lycée. La start-up, fondée en 2017 par Jide Ayegbusi et Bukola Owobello, veut mettre en place un véritable marché de l’éducation pour aider les familles à offrir une éducation décente à leurs enfants.

Selon Jide Ayegbusi, « les écoles recrutent plus de 70 % de leurs étudiants avec moins de 10 % de leur budget marketing sur notre plateforme. Les parents obtiennent jusqu'à 40 % de réduction sur les frais de scolarité et peuvent accéder facilement à des prêts d'études à faible taux d'intérêt et à des articles de papeterie ».

Pour bénéficier de ces services, il faut disposer d’un compte sur la plateforme. L’inscription requiert certaines informations comme le nom, le prénom, l’adresse mail, le numéro de téléphone et la création d’un mot de passe. Ces informations fournies, l’utilisateur peut accéder à la plateforme. Une barre de recherche permet de chercher les écoles en partenariat avec la jeune pousse.

La start-up revendique être en partenariat avec plus de 4 500 écoles privées, et plus de 50 000 parents, dans les 36 États du Nigeria, ont déjà utilisé la solution pour mettre leurs enfants à l’école. Elle affirme également avoir déjà encaissé plus de 150 000 $ en fonds propres et en subventions. Ses autres sources de revenus proviennent entre autres des intérêts sur les divers prêts. Edusko, uniquement présent au Nigeria, veut s’étendre dans d’autres pays du continent, notamment au Ghana, au Kenya, en Ouganda, en Afrique du Sud et en Égypte dans les cinq prochaines années.

Adoni Conrad Quenum

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Les jeunes sont des agents essentiels du changement et des moteurs de la transformation en Afrique et dans le monde. Cependant, un bon nombre d’entre eux font face à des obstacles qui les empêchent d'atteindre leur plein potentiel.

Le ministère égyptien de la Jeunesse et des Sports, en collaboration avec le Fonds des Nations unies pour l’enfance (UNICEF), a inauguré le dimanche 18 septembre, au El Waily Youth Centre du Caire, son premier laboratoire d’innovation pour développer l'innovation sociale, les compétences numériques et l'esprit d'entreprise chez les jeunes, y compris les réfugiés et les migrants. Avec le soutien du Bureau de la coopération internationale de l'ambassade de Suisse et de l'ambassade des Pays-Bas en Égypte, le gouvernement égyptien envisage de créer au total six laboratoires.

« Ces centres d'innovation joueront un grand rôle dans la promotion de l'innovation sociale, des compétences numériques et de l'entrepreneuriat afin de soutenir ces jeunes. Nous voulons avoir un laboratoire d'innovation dans chaque centre de jeunesse pour fournir un soutien et une formation aux jeunes afin qu'ils trouvent des idées appropriées pour leurs propres projets de démarrage », a déclaré Ashraf Sobhy, le ministre de la Jeunesse et des Sports.

Chaque centre, géré par le ministère de la Jeunesse et des Sports, va offrir une formation diplômante à plusieurs jeunes Égyptiens et non Égyptiens afin de contribuer à leur autonomisation socio-économique et les soutenir dans leur parcours de l'apprentissage à la rémunération. 

Selon une note de la Banque mondiale consacré aux jeunes sans emploi en Égypte, le pourcentage de jeunes âgés de 15 à 29 ans n'ont pas d'emploi et ne suivent pas d'études ni de formation (les « NEET » pour not in employment, education or training) s’élève à 40,7 %. En outre, 43,8 % des jeunes hommes âgés de 24 à 29 ans dans cette situation sont titulaires d’un diplôme universitaire. Pour réduire ces chiffres, le gouvernement égyptien a mis en place ce modèle de laboratoire d’innovation qui est une extension du programme « Meshwary » qui favorise l'employabilité et l'autonomisation des jeunes y compris les personnes handicapées. Lancé en 2008, le programme a permis à 400 000 jeunes d'acquérir des compétences de vie et d'employabilité.

Les six laboratoires seront donc d'une grande importance pour l'économie égyptienne, car ils contribueront selon le ministre à « poursuivre nos efforts pour soutenir l'idée de l'esprit d'entreprise et encourager les jeunes innovateurs, dans tous les gouvernorats égyptiens, à découvrir, affiner et nourrir leurs talents tout en dirigeant ces talents vers les bonnes voies qui servent le développement national ».

 

Tous ces projets lancés par le gouvernement égyptien entrent dans le cadre de la vision 2030 de l'Égypte, de la Stratégie des Nations unies pour la jeunesse et de l'Agenda 2063 de l'Union africaine. 

Samira Njoya

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Après la levée de 600 000 $ en avril pour soutenir sa croissance, l’edtech malgache Sayna s’associe à Orange, un de ses investisseurs, dans le but d’atteindre son objectif phare : formé 8 000 développeurs d’ici 2024.

Frédéric Debord (photo, à gauche), directeur général d'Orange Madagascar, et Matina Razafimahefa (photo, à droite), une cofondatrice de la start-up Sayna, ont signé mercredi 14 septembre à Antananarivo deux conventions de partenariat. L’objectif est de soutenir la start-up dans la formation des jeunes malgaches dans les métiers du numérique en déployant, entre autres, des licences Sayna avec des offres de connectivité associées et sur mesure.

Les deux parties expliquent « qu’avec la formation 100% en ligne et gamifiée de Sayna, Orange élargit à l'ensemble du territoire national son impact en matière d'inclusion numérique et d'égalité des chances. Par ailleurs, Orange Digital Center Madagascar devient un espace partenaire de Sayna et pourra accueillir des formations et événements que Sayna souhaiterait organiser en présentiel dans les provinces malgaches ».

Sayna est une jeune pousse malgache fondée en 2018 et spécialisée dans la formation en ligne. Grâce à des techniques avant-gardistes, elle initie les jeunes aux métiers du numérique, ce qui lui a valu le soutien de plusieurs investisseurs dont Orange Ventures. De plus, elle s’occupe de leur insertion professionnelle et emploie à la tâche certains jeunes en leur confiant diverses tâches d'entreprise en fonction de leur niveau.

Les jeunes de l’Orange Digital Center bénéficieront également de ces avantages. « À travers les missions confiées par Sayna aux apprenants de l'École du Code d'Orange, ces derniers pourront bénéficier d'une première expérience professionnalisante rémunérée et riche en enseignements pratiques, en attendant de trouver un premier emploi », ont indiqué les deux parties.

Adoni Conrad Quenum

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Un an après la première édition du YouthADAPT Challenge qui a récompensé vingt start-up africaines, les deux partenaires appellent à nouveau les jeunes à soumettre des solutions innovantes et des idées commerciales susceptibles de favoriser l'adaptation et la résilience au changement climatique.

Le Centre mondial pour l'adaptation en partenariat avec la Banque africaine de développement (BAD) a lancé, le mercredi 15 septembre, la deuxième édition du concours Youth Adaptation Solutions Challenge (YouthADAPT Challenge), sur l’adaptation au changement climatique.

L’appel à propositions, qui prend fin le 4 octobre 2022, concerne les jeunes entrepreneurs âgés de 18 à 35 ans, innovateurs de micro, petites et moyennes entreprises (MPME) ainsi que d’autres sociétés dirigées par des jeunes ou appartenant à des jeunes Africains (50 % dirigées par des femmes).

Pour être éligible également, les start-up doivent fournir des solutions d’adaptation ou de résilience climatique répondant aux défis de la vie réelle. Elles doivent être installées en Afrique et y être légalement enregistrées.

Les vingt plans d’affaires retenus recevront chacun des subventions pour leur développement d’une valeur maximale de 100 000 dollars. Ils bénéficieront également d’un programme d’accélération des affaires d’une durée de douze mois, afin de les aider à intensifier leur activité et à créer des emplois décents. De plus, un soutien et un mentorat dédiés aux entreprises lauréates permettront de les aider à développer des partenariats, partager des connaissances et se former à travers un réseau de jeunes entrepreneurs investis dans l’adaptation au changement climatique. Les candidatures sont recevables à l’adresse https://www.youthadapt.africa/challenge/apply.

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