L’écosystème de la technologie africaine enregistre l’une des croissances les plus rapides au monde. Cette croissance est possible grâce aux hubs tech qui accompagnent les jeunes talents dans le développement de solutions technologiques innovantes.

Tshimologong Digital Innovation Precinct est un incubateur et un centre d’innovation qui soutient les développeurs, les entrepreneurs et les innovateurs de classe mondiale dans le domaine de la technologie numérique, via de l’accompagnement et du mentorat.

Fondé en 2016 par le professeur Barry Dwolatzky au sein de l’université du Witwatersrand (Wits University) à Johannesburg, le centre a pour vision de devenir un catalyseur pour le développement des entrepreneurs numériques africains de premier plan. Avec à sa tête Lesley Donna Williams, présidente-directrice générale, il propose des programmes de pré-incubation, d’incubation et mise à l’échelle. Son programme phare d’incubation et d’accélération a profité, depuis 2017, à 105 start-up et 172 entrepreneurs.

Ses installations fournissent un espace de co-working entièrement équipé pour les start-up numériques et les étudiants, comprenant une connexion Internet illimitée, des salles de réunion, un café et de nombreuses opportunités de réseautage et d’apprentissage grâce aux événements communautaires et programmes de formation que le centre organise.

Ainsi, Tshimologong Digital Innovation Precinct permet aux entrepreneurs et étudiants d’apprendre grâce à une série d’événements, de tester et valider leurs idées, technologies ou modèle d’entreprise, de développer des prototypes et leur produit minimum viable, de rencontrer des pairs, des partenaires stratégiques et des clients potentiels et d’accéder aux marchés.

Le Digital Lab Africa (DLA), créé en 2016 par l’Institut français d’Afrique du Sud (IFAS) et l’Ambassade de France en Afrique du Sud, est depuis 2018 un programme de Tshimologong Digital Innovation Precinct. Ce dispositif de soutien à la production de contenus numériques à l’échelle de l’Afrique subsaharienne francophone et anglophone, fait désormais partie d’un plus grand projet nommé Digital Content Hub et lancé par l’incubateur.

L’incubateur ne travaille pas seul. Il est accompagné par plusieurs institutions comme IBM, Microsoft, l’Agence française de développement, Airports Company South Africa, Accenture, Cisco, Telkom et JPMorgan Chase & Co., entre autres.

Melchior Koba

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Pour atteindre sa vision qui est de créer un marché numérique unique en Afrique d'ici 2030, Smart Africa à besoin de la collaboration de plusieurs acteurs. Ce n’est qu’au travers d’actions concertées que les objectifs pourraient être escomptés.

Smart Africa, un organisme panafricain regroupant les pays qui ont à cœur le développement du continent à travers le numérique et les TIC, et Amazon Web Services (AWS), une société d’Amazon Inc., ont annoncé le vendredi 7 juillet une collaboration visant à former des jeunes Africains aux compétences numériques.

Dans le cadre de ce partenariat, AWS et Smart Africa déploieront le programme AWS re/Start par l’intermédiaire de Smart Africa Digital Academy (SADA), la branche de Smart Africa chargée du renforcement des capacités. Pour un début, ce sont le Ghana, la République du Congo, le Kenya, le Rwanda, la Côte d’Ivoire et la République démocratique du Congo qui bénéficieront de ce programme entièrement gratuit.

Selon Lacina Koné, le directeur général de Smart Africa, « Cette initiative est conforme à l’objectif de SADA de créer un environnement propice à l’épanouissement de nos jeunes dans l’écosystème de la technologie numérique en Afrique, en particulier sur le module dédié aux experts numériques ». 

En effet, depuis le début de ses opérations en août 2020, en se concentrant sur le module de renforcement des capacités des décideurs (CBDM), SADA a formé plus de 3 500 décideurs et responsables politiques dans plus de 30 pays dans des cours de transformation numérique. L’appui d’AWS lui sera donc utile pour en former davantage et progresser vers son objectif qui est d’atteindre plus de 22 000 bénéficiaires formés d’ici fin 2023.

Ainsi, le programme AWS re/Start offrira des opportunités de développement de compétences et d’emploi aux jeunes dans le domaine du cloud sur AWS. Le programme qui dure 12 semaines comprend un apprentissage basé sur des scénarios réels, des laboratoires pratiques et des cours. Il est soutenu par des mentors professionnels et des formateurs accrédités, ainsi que par un coaching d’entretien pour se préparer à une carrière dans l’informatique dématérialisée.

A terme, le programme permettra de créer un vivier inclusif et diversifié de nouveaux talents dans le domaine du cloud en Afrique subsaharienne en engageant des jeunes sans emploi ou sous-employé qui, autrement, n’auraient peut-être pas eu accès à cette voie professionnelle. L’objectif est de réhausser le profil international de l’Afrique subsaharienne en tant que plaque tournante pour les talents numériques et techniques spécialisés.

Samira Njoya

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Dans le but de stimuler la création et la croissance des entreprises dirigées par des femmes opérant dans le secteur du numérique, le ministère béninois du Numérique et de la Digitalisation, en partenariat avec Womenvai, une organisation suisse à but non lucratif, a lancé la quatrième édition du concours Amazones du Digital. La première phase récompensera trois startuppers dans chaque département du pays puis celles-ci vont participer à la phase nationale à l’issue de laquelle trois lauréates seront couronnées. Les inscriptions prennent fin le 11 août. Cliquez sur ce lien pour postuler.

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La MENA digital summer school, un séminaire hybride sur la transformation numérique ciblant les innovateurs en herbe de la région MENA dans le domaine de la transformation numérique, a ouvert ses candidatures la session d'été 2023.

Le programme cible les ressortissants et résidents de la Mauritanie, le Maroc, l’Algérie, la Tunisie, la Libye, l’Egypte, le Soudan, Djibouti, Comores, le Yémen, le Liban, la Syrie, la Jordanie, les Territoires palestiniens et l’Irak.

La date limite des candidatures est fixée au 17 juillet. Les candidats interessés peuvent postuler à l'adresse : https://docs.google.com/forms/d/e/1FAIpQLScluJjYoHoAUKfBaaKpJlvfm28yTz8R5NNWVDISLzvJfGxKiQ/viewform

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Nahdet El Mahrousa, une organisation non gouvernementale égyptienne à but non lucratif, a lancé les inscriptions pour son programme d'accélération Smart-Agri, un programme de six mois qui propose, entre autres, des ateliers de renforcement des capacités sur mesure, du mentorat ou encore un financement d'investissement d’impact allant jusqu'à 350 000 livres égyptiennes (environ 11 317 $). Ce programme est ouvert pour les entreprises enregistrées en Egypte et commencera en août pour les start-up retenues. Pour s’inscrire, cliquez sur ce lien.

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AfriLabs, une entité nigériane de réseautage social pour les start-up technologiques africaines et les incubateurs, a lancé RevUp Women Initiative, un programme de développement pour les entreprises en démarrage dirigées par des femmes en Afrique. Cette cohorte, financée par la Fondation Visa, permettra à 500 entreprises de passer par une session de formation et de mentorat, et dix d’entre elles, une dans chaque ville pilote, seront sélectionnées pour être financées par le programme à hauteur de 10 000 $ par start-up. Seules les jeunes pousses situées dans les villes de Lagos et d’Abuja (Nigeria), de Johannesburg et du Cap (Afrique du Sud), de Douala et de Yaoundé (Cameroun), de Nairobi et Kisumu (Kenya) sont concernées. Cliquez sur ce lien pour postuler.

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Simplon, une entité burkinabé qui propose des formations gratuites aux métiers techniques du numérique, a annoncé vendredi 23 juin un appel à candidatures pour la formation "SAS Hackeuses" du programme Tech4sahel, qui se déroulera du 17 juillet 2023 au 11 août 2023. Aucun prérequis n’est exigé à part le fait d'être une femme, et la date limite pour postuler est le vendredi 7 juillet. Cliquez ici pour vous inscrire.

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IT Open Talk Africa (ITOT Africa), une start-up qui forme les Congolais aux métiers du numérique a levé 80 000 $ auprès de DRC Impact Angels.

L’opération, menée par le fonds de subventions Catalytic Africa géré par ABAN (The African Business Angel Network), permettra à ITOT Africa d’ouvrir un nouveau bureau à Kolwezi, la principale ville minière de la République démocratique du Congo et d’étendre ses activités.

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Le secteur technologique est en plein essor en Afrique et les centres technologiques, incubateurs et accélérateurs sont des acteurs importants de ce développement. Au Ghana, Mobile Web Ghana renforce les capacités des jeunes et encourage la création d’entreprises technologiques.

Mobile Web Ghana est un centre de technologie ghanéen dirigé par Florence Toffa, directrice générale. Fondé en 2010, sa vision est de créer une génération d’agents de changement technologique et de leaders qui utiliseront leurs compétences pour résoudre des problèmes locaux.

En tant que hub technologique, son objectif est de renforcer les capacités des jeunes passionnés de technologie afin qu’ils puissent répondre aux exigences de l’industrie technologique au Ghana et à l’international. Pour atteindre ce but, il offre une panoplie de services aux entrepreneurs en herbe et aux jeunes start-up.

D’abord, Mobile Web Ghana propose aux start-up et particuliers des espaces de bureau, l'Internet, des services publics gratuits, des événements de renforcement des capacités. Il offre également des opportunités de partenariats, des services de mentorat et un accès à des possibilités de financement.

Aussi, le centre offre des services de conseil aux entreprises, aux organisations internationales et aux jeunes pousses technologiques. Très actif dans le domaine des open data, il a mis sur pied plusieurs projets afin de rendre disponible les données gouvernementales au grand public, d’établir une culture de l’analyse et de la visualisation des données dans les salles de presse ghanéennes et de renforcer les capacités des membres du personnel des ministères, des départements et des agences du gouvernement, y compris les personnes intéressées par l'open data.

Parmi ces projets open data, le projet Open Cities Accra se démarque. Il vise à rendre Alogboshie et ses environs résistants aux catastrophes naturelles, en particulier aux inondations. Le projet comprend également la cartographie à distance de Nima, Akweteman et Alajo, des villes ghanéennes.

De plus, Mobile Web Ghana travaille avec des start-up, à travers ses programmes d’incubation, dans le but de favoriser leur développement. Il forme les jeunes aux secteurs de la technologie comme la robotique, l’intelligence artificielle et le codage, entre autres.

Préoccupé par l’inclusion de tous aux services et métiers du numérique, le hub organise constamment des programmes de formation pour les femmes. Le programme de formation Females in Mobile Entrepreneurship (FiME), lancé en 2014, en est un exemple. Il forme les femmes à l’informatique. Mobile Web Ghana développe aussi des sites web et logiciels pour faciliter la digitalisation des entreprises.

Melchior Koba

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En mai, l’Algérie a lancé 6 plateformes numériques destinées à améliorer les compétences des étudiants et enseignants, ainsi qu'à numériser les services universitaires. Dans le même sillage, 11 plateformes viennent d’être lancées.

Le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Kamel Baddari (photo, à droite), a procédé le samedi 24 juin à Alger au lancement de onze nouvelles plateformes numériques dédiées à l'enseignement, à la recherche et aux œuvres universitaires portant ainsi à 46 le nombre total des plateformes numériques du secteur.

« Le plan principal du secteur, reposant sur 12 enjeux et 7 programmes stratégiques, connaît un progrès considérable, avec un taux de réalisation de plus de 80% », a indiqué, Kamel Baddari ajoutant que les plateformes créées continueront à être développées selon les besoins.

Avant ces nouvelles plateformes, le ministre avait en début mai lancé six plateformes respectivement pour le guichet unique électronique, la documentation, la certification des documents de scolarité de tous les diplômés, la publication des recherches scientifique dans le domaine médical, la gestion des incubateurs universitaires et le quitus.

Rappelons que ces plateformes sont lancées dans le cadre de la mise en œuvre du plan numérique principal du secteur de la recherche scientifique au titre du programme 42+4 plateformes électroniques. Il prévoit le lancement de 42 plateformes en lien avec le volet pédagogique et recherche, et 4 autres relatives à la gestion des œuvres universitaires à l’instar du transport, l’hébergement et la restauration. Le programme s’étale de novembre 2022 jusqu’à décembre 2024. 

A en croire Kamel Baddari, les bacheliers de cette année seront les premiers à utiliser l'une des plateformes pour régler leurs frais d’inscriptions à l’université. La plateforme permettra ainsi de numériser tout le processus d'inscription et de mettre fin à l’utilisation du papier.

Samira Njoya

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