Concree combine ses services d’incubation avec le développement de technologies digitales qui permettent de mener des programmes d’accompagnement en virtuel et en présentiel, afin de favoriser l’entrepreneuriat en Afrique.

Concree est une entreprise sénégalo-américaine spécialisée dans la conception et la gestion de solutions et de programmes entrepreneuriaux pour aider les start-up en phase de démarrage à croître de l’idée au modèle d’affaires évolutif. C’est aussi une plateforme d’incubation virtuelle fondée en 2014 par Babacar Birane, qui en est le directeur exécutif, et Abdoul Sy, qui est le directeur technique.

Concree met l’esprit créatif au centre de toutes ces activités d’accompagnement et de ses technologies digitales. Elle soutient les entrepreneurs déterminés dans leurs efforts de création d’entreprises innovantes, durables et à impact. Elle les accompagne de l’étape d’idée jusqu’à leurs premières ventes.

L’entreprise a développé plusieurs technologies d’accompagnement, dont LezGo, LezGo Light et Wekomkom. Cette dernière, qui est sa plateforme d’open incubation, est destinée à l’amorçage de start-up de l’idée au go-to-market. Il permet aux entrepreneurs de s’appuyer sur une communauté pour renforcer leurs compétences, trouver des opportunités entrepreneuriales offertes par les organisations et être guidés dans les premiers pas grâce à des outils de mentoring et d’accès à un écosystème d’acteurs, des contenus et des données.

LezGo, conçu pour les institutions d’accompagnement à l’entrepreneuriat, permet à ces dernières de faire des appels d’offres pour attirer les entrepreneurs, de travailler en parfaite collaboration avec leur équipe d’incubation et les entrepreneurs, d’évaluer et améliorer leur activité de coaching.

LezGo Light, quant à elle, est une solution développée pour favoriser un espace de travail collaboratif, renforcer la capacité des utilisateurs à travailler sur leur projet avec des outils dynamiques et mesurer l’impact des activités d’accompagnement grâce à son espace de suivi et d’évaluation permettant aux managers d’incubateur de s’informer sur la progression de leur programme.

Concree collabore dans la réalisation de plusieurs projets en faveur de l’entrepreneuriat, dont le Falling Walls Lab qui se déroulera le 8 juin 2023, et au cours duquel les participants présenteront leurs idées innovantes.

Après huit années d’existence, Concree a accompagné 250 entrepreneurs grâce à ses programmes, 3 000 entrepreneurs à travers ses solutions digitales et a travaillé avec 20 clients institutionnels. Parmi les start-up soutenues par l’entreprise, on peut citer Aywajieune, une plateforme en ligne qui a pour vision de faciliter les opérations d’achat et de vente de poissons et de fruits de mer, et Tolbi, une entreprise sénégalaise de technologie agricole.

Melchior Koba

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Zixtech Hub est un incubateur et un accélérateur qui soutient et développe les start-up technologiques. Il fournit des ressources, des conseils et un environnement propice à la croissance des jeunes entreprises.

Zixtech Hub est un incubateur et un accélérateur d’entreprises basé au Cameroun. Officiellement établi en 2017 par Paul Mbua, il a pour vision de devenir une plaque tournante où les gens transforment les idées en entreprises. Ainsi, il fournit aux jeunes les compétences, les informations, la formation, un réseau et les outils nécessaires à la création d’entreprises durables.

L’incubateur accompagne des entreprises qui développent des solutions greentech, cleantech, agritech, healthtech, logitech, fintech et edtech. Son programme d’incubation, nommé ZixtechCubation, est axé sur l’idée et la croissance et comprend trois mois de sessions guidées, à la fois en autonomie et sous la direction d’un expert.

En tant qu’accélérateur, Zixtech Hub a initié plusieurs programmes. Entre autres, on peut citer Agritech Accelerator qui est axé sur les start-up du secteur de l’agronomie et pendant lequel des mentors et des experts se mettent en relation avec les entrepreneurs, et Greentech Accelerator conçu pour les start-up du secteur des technologies vertes en Afrique.

Hormis ces programmes, l’organisation a développé une académie d’entrepreneuriat innovante et pratique, appelée Startup Academy, pour encourager l’innovation et la créativité. Elle offre aussi des sessions de mentorat, nommée Mentorship Hour, avec des start-up et des entrepreneurs qui ont divers défis à relever dans l’écosystème.

De plus, Zixtech Hub propose des services de conseil aux gouvernements, aux organisations non gouvernementales, aux organisations de soutien aux entreprises et aux entreprises, avec des professionnels expérimentés dans leur domaine d’activité. L’incubateur offre aussi des services de développement web, des solutions TIC, du marketing numérique et des solutions d’intelligence artificielle.

Les partenaires qui collaborent avec Zixtech sont l’Union européenne, AfriLabs, International Trade Centre, Enrich in Africa, Digital Africa et GIZ. Ayant couvert plus de 17 pays, l’incubateur a travaillé avec plus de 60 clients et sur plus de 45 projets, avec un taux de réussite de 100 %.

Melchior Koba

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Elle cumule plus de 10 années d’expérience dans la technologie en tant qu’informaticienne. Avec trois autres femmes, elle fonde AkiraChix afin de développer le talent technologique des femmes en investissant dans leur formation.

Linda Kamau (photo) est une cofondatrice et la directrice générale d’AkiraChix. Elle est une informaticienne kényane diplômée de l’université Limkokwing où elle a obtenu en 2009 un bachelor en technologie de l’information des entreprises et est titulaire d’un certificat en entrepreneuriat social obtenu en 2020 à la Stanford Graduat School of Business.

Fondée en 2010 avec Judith Owigar, Marie Githinji et Angela Oduor, AkiraChix est une organisation qui a pour but de combler le fossé existant entre les femmes et les hommes dans le secteur des technologies de l’information. Elle propose des programmes de formation, de mentorat et de sensibilisation afin d’augmenter le nombre de femmes qualifiées dans le domaine de la technologie.

Le programme de formation technique d’AkiraChix est appelé CodeHive. Il permet d’offrir une éducation et des opportunités économiques aux jeunes femmes âgées de 18 à 24 ans, issues de communautés défavorisées et qui ne peuvent pas poursuivre leur étude après le secondaire. Les étudiantes sont recrutées au Kenya, en Ethiopie, au Rwanda, en Tanzanie et en Ouganda.

Titulaire de son propre campus depuis 2019, l’organisation fournit aux jeunes filles un logement, de la nourriture et une assurance maladie afin de les éloigner de toute distraction qui pourrait constituer un frein à leur croissance et leur apprentissage.

Soixante jours après l’obtention de leur diplôme, 54 % des femmes formées en 2022 par AkiraChix ont déjà obtenu un emploi à plein temps et gagnent en moyenne 500 dollars.

Linda Kamau est aussi membre du conseil d’administration de Wiser Girls School, une école secondaire qui donne aux filles les moyens de surmonter la pauvreté, le VIH SIDA et la violence sexiste grâce à l’éducation et à la santé. Sa carrière professionnelle a commencé en 2010 à Ushahidi, une entreprise technologique mondiale à but non lucratif, où elle était la développeuse principale de la plateforme de l’entreprise.

En 2020, elle devient membre du groupe de travail fondateur d’African Visionary Fund, un mécanisme de financement commun qui canalise des fonds non affectés vers des acteurs africains du changement social à fort impact. Membre de la classe inaugurale d’Obama Leaders : Afrique en 2018, elle a été lauréate du prix Builders of Africa's Future l’année suivante.

Melchior Koba

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L’économie numérique bouleverse déjà le marché de l’emploi en Afrique ou les détenteurs de compétences numériques de base, intermédiaires et élevées font encore largement défaut. Plusieurs établissements d’enseignement explorent ce segment qui s’avère très porteur. Des entreprises s’y lancent aussi mais à d’autres fins.

Selon Frédéric Debord (photo), le directeur général d’Orange Madagascar, 1 900 personnes ont été formées au numérique depuis l’ouverture de l’Orange Digital Center (ODC) en octobre 2021. 60% de ses apprenants sont des femmes. Parmi les apprenants issus de ce centre d’acquisition de compétences numériques, plus de 600 sont insérés professionnellement. Une performance saluée par Frédéric Debord qui estime que l’ODC de Madagascar est le seul « parmi les 15 dispositifs équivalents déployés sur le continent Africain à avoir atteint cette performance ».

Le directeur général d’Orange Madagascar a exprimé ce contentement lors d’une prise de parole durant la 12e édition des Assises de la transformation digitale en Afrique (ATDA). L’évènement s’est tenue du vendredi 19 mai au samedi 20 mai sous le thème « Capital humain : Catalyseur d’un écosystème numérique africain performant ». Au cours de cette rencontre internationale, Frédéric Debord a appelé les acteurs africains du numérique à investir afin de combler les besoins en formations aux compétences numériques de près de 650 millions de personnes du continent, d’ici 2030.

Selon la Société financière internationale (SFI), « plus de 230 millions d'emplois nécessiteront des compétences numériques d'ici à 2030 en Afrique sub-saharienne, ce qui se traduira par près de 650 millions d'opportunités de formation ». La branche de la Banque mondiale souligne que les compétences numériques figurent parmi les sept compétences les plus importantes identifiées pour l'avenir. Or la main-d'œuvre actuelle ne dispose pas d'une offre suffisante de ces compétences et l'écart entre l'offre et la demande qui est plus important en Afrique subsaharienne que dans d'autres régions risque de s’accroître.

Si les systèmes éducatifs africains ne peuvent pas être réformés à temps pour prendre en compte cette réalité future, divers organismes privés de formations répondent déjà aux besoins avec des formations payantes. Certaines, gratuites, sont le fruit d’investissement d’entreprises dans le cadre de leur engagement social.

A Madagascar, Orange qui rentre dans cette dernière catégorie a déployé 42 Maisons digitales pour les femmes, en plus de l’ODC. Elles ont formé au numérique plus de 10 000 femmes sans qualification et sans emploi. 240 Ecoles Numériques ont été déployées à Madagascar, et plus de 400 000 élèves et enseignants bénéficient du programme qui a pour objectif l’amélioration de la qualité de l’enseignement, favoriser l’égalité des chances des élèves en matière d’éducation numérique, cultiver l’usage des outils digitaux au niveau des établissements scolaires.

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Avec ses espaces de coworking, ses programmes d’incubation et de mentorat, ses formations et son service de conseil aux entreprises et professionnels, DoniLab soutient l’innovation, l’entrepreneuriat et la technologie au Mali.

DoniLab est un incubateur d’entreprises fondé en 2015 et basé au Mali. Ayant à sa tête Tidiane Ball, cofondateur et directeur général, il accompagne les jeunes start-up du stade d’idée au produit minimum viable. Il s’intéresse aux secteurs d’activité à fort potentiel d’innovation comme les technologies de l’information et de la communication, la santé et l’innovation sociale.

Via son espace de coworking doté d’équipements de dernière génération, DoniLab propose aux entrepreneurs de travailler dans un espace confortable tout en bénéficiant de diverses expertises et d'un accès à Internet haut débit. Il offre aussi un laboratoire de fabrication numérique, servant de lieu d’apprentissage, et aide les entrepreneurs, les professionnels et les entreprises, établies ou pas encore, à obtenir des informations fiables sur leurs marchés.

L’incubateur a initié plusieurs programmes, notamment le Doni Green. Ce dernier est un programme de formation 100 % en ligne portant sur le changement climatique et qui est destiné aux jeunes entrepreneurs, aux étudiants et aux professionnels. Il a pour but de stimuler l’économie verte grâce à l’entrepreneuriat des jeunes au Mali.

DoniLab a soutenu d’autres programmes comme le Anwkathon Green Economy qui vise à susciter de nouvelles idées chez les jeunes dans les domaines de la gouvernance, de la protection sociale, de l’économie verte et de la fracture numérique. Il contribue aussi au programme Youth Connekt Mali qui a pour but de renforcer les capacités entrepreneuriales des jeunes en matière d’inclusion financière, de développement et de gestion de leurs petites et moyennes entreprises ou industries.

Afin d’atteindre les entrepreneurs présents dans les zones rurales, l’incubateur a, en plus de Bamako, créé des hubs à Mopti, Sikasso et Segou. Le samedi 20 mai, au hub de Sikasso, il a organisé une formation portant sur « la production des fourrages verts hydroponiques » pour les entrepreneurs du secteur de l’agriculture et de l’élevage.

A ce jour, DoniLab a incubé et accéléré 298 entreprises, créé 292 emplois par les entreprises soutenues et organisé 35 événements. Les entreprises incubées par DoniLab ont déjà levé plus de 830 millions de francs, soit plus de 1,3 millions de dollars.

DoniLab est soutenu par plusieurs partenaires. Il s’agit entre autres d’AfriLabs, de l’ambassade des Etats-Unis près du Mali, d’Afric’Innov, de la Banque mondiale, de l’organisation internationale de la francophonie et de l’Agence française de développement (AFD).

Melchior Koba

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Hadina RIMTIC : premier incubateur axé sur la technologie en Mauritanie

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Le lundi 15 mai, Lotta Edholm (photo), ministre des Ecoles de Suède, a rejeté la stratégie de l’agence nationale de l’enseignement scolaire (Skolverket) visant à promouvoir davantage l’utilisation du numérique dans les écoles.

Les écrans ayant été jugés responsables de la baisse du niveau des élèves dans le pays, le gouvernement de centre-droit a annoncé qu’il allait financer à partir de cette année le processus de retour des manuels dans les établissements scolaires.

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L’incubateur encourage l’entrepreneuriat technologique et fournit aux jeunes talents les ressources nécessaires pour concrétiser leurs idées. A travers ses programmes et événements, Hadina RIMTIC se positionne comme un acteur majeur de la transformation numérique de la Mauritanie.

Dans le paysage de l’entrepreneuriat technologique en Mauritanie, Hadina RIMTIC émerge comme un acteur clé dans la promotion de l’innovation et du développement des technologies de l’information et de la communication (TIC). Basé à Nouakchott, il soutient et propulse les entrepreneurs locaux dans le secteur des TIC.

L’incubateur, fondé en 2014 par Mariem Kane et Dahaba Diagana et dirigé par Zeinebou Abdeldjelil qui en est la présidente, a pour objectif de stimuler l’innovation et la culture entrepreneuriale, puis d'accroître l’adoption des nouvelles technologies et la contribution de l’économie numérique au PIB. Il a également pour but de contribuer à la digitalisation des secteurs porteurs et de renforcer la participation des femmes dans l’entrepreneuriat.

Pour l’atteinte de ses objectifs, il propose aux entrepreneurs des espaces de coworking afin qu’ils travaillent dans un environnement propice à la créativité et à la collaboration. Hadina RIMTIC offre aussi des programmes de mentoring et de coaching, des business development et des opportunités de financement.

Pour ses partenaires, l’incubateur développe des solutions innovantes, exécute des programmes et stratégies de responsabilité sociale d’entreprises (RSE) et propose des services de smart sourcing.

L’incubateur organise régulièrement des événements, des ateliers et des conférences visant à stimuler l’intérêt pour les TIC, à partager les meilleures pratiques et à créer des opportunités de réseautage. En 2014, Hadina RIMTIC a lancé la première édition du MauriAppChallenge, la première compétition d’applications informatiques en Mauritanie.

En 2022, l’organisation a lancé l’Agri-entrepreneurship Program en partenariat avec la FAO afin d’accompagner des entreprises et start-up dans le secteur agricole.

Hadina RIMTIC a également mis en place un centre d’innovation agricole dans la ville de Rosso et a organisé le STEM Summer Camp afin de former les Mauritaniens en robotique, en électronique et en programme. Les meilleurs élèves de ce camp sont destinés à représenter le pays à la compétition mondiale de robotique FIRST Global.

A ce jour Hadina RIMTIC a incubé 5 start-up, pré-incubé 26 start-up, accompagné 40 projets, organisé 4 compétitions ainsi que 35 conférences et formations. Parmi les start-up soutenues, on peut citer DoctoRIM, Neotic, Habidem et Taci Secure. L’incubateur est accompagné par plusieurs partenaires tels que l’USAID, la Banque mondiale, l’ambassade de France en Mauritanie, Total Energies et la chambre de commerce, d’industrie et d’agriculture de Mauritanie, entre autres.

Melchior Koba

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Impact Lab joue un rôle essentiel dans la promotion de l’entrepreneuriat et de l’innovation en Afrique. Avec une présence dans 17 pays, il fait partie des plus grands hubs de technologie sur le continent.

Fondé en 2014 par Salma Kabbaj et Leyth Zniber, Impact Lab est un laboratoire d’innovation sociale basé au Maroc, qui s’engage à accélérer le déploiement de modèles innovants africains pour répondre aux défis du continent.

Il offre une plateforme dynamique où les entrepreneurs sociaux peuvent développer leurs idées novatrices et leurs projets à fort impact. Impact Lab assiste à la mise en place opérationnelle de la gouvernance d’innovation et au cadrage de stratégie d’innovation. Il élabore des programmes de formation spécifiques, adaptés aux objectifs de chaque entreprise qu’il encadre, pour renforcer les compétences des collaborateurs qui y travaillent sur les méthodologies de l’innovation.

En tant que hub d’innovation, il accompagne aussi le cadrage et le déploiement des projets de transformation dans une démarche ancrée dans le design thinking et le lean startup. De plus, il connecte les entreprises, start-up et institutions dans des démarches collaboratives d’expérimentation.

Parmi les programmes d’accélération organisés par Impact Lab, on peut citer Agritech Launchpad dédié aux start-up marocaines ayant développé des solutions innovantes pour répondre aux enjeux de la chaîne de valeur agro-industrielle. Il est un partenaire d’exécution du programme Investing in Innovation (I3) sur l’Afrique francophone.

De 2016 à ce jour, Impact Lab a déjà accompagné plus de 250 start-up, comme Kriterion, une entreprise qui utilise l’intelligence artificielle pour fournir des renseignements exploitables aux entreprises numériques de l’industrie lourde. Il a participé à l’organisation de plusieurs événements, comme le Fintech Challenge et le Mining Challenge, et a déployé 25 programmes d’innovation à travers les 17 pays qu’il couvre. Il est soutenu par des partenaires comme Alvarium et Blackbelt au Maroc.

Melchior Koba

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CTIC Dakar s’est établi comme une force motrice dans l’écosystème entrepreneurial sénégalais. En tant qu'incubateur et accélérateur, il a apporté un soutien essentiel aux start-up technologiques du pays, aidant ainsi à transformer leurs idées novatrices en entreprises florissantes.

Né en 2011 d’un véritable partenariat public privé et sous l’égide de la Fondation des incubateurs TIC du Sénégal (FICTIS), l’incubateur CTIC Dakar a pour mission de favoriser la création et la croissance de petites et moyennes entreprises (PME) à fort potentiel en Afrique de l’Ouest.

Sous la tutelle administrative du ministère de l’Economie et des Finances, la tutelle technique du ministère en charge des Technologies de l’information et de la communication, et la gestion de son directeur exécutif, Isidore Mbodji, le hub d’innovation offre une gamme complète de services et de programmes pour accompagner les start-up à chaque étape de leur développement.

CTIC Dakar propose trois programmes d’accompagnement. Le premier, appelé Buntutekki, est un programme de pré-incubation de 3 mois pendant lequel l’organisation accompagne les entrepreneurs en herbe de la phase d’idéation de leur projet jusqu’au business plan, sans oublier la formalisation de leur nouvelle start-up.

Le second, dénommé Incub’Action est un programme d’incubation au cours duquel CTIC Dakar accompagne une start-up pendant deux ans afin de la porter à son niveau de maturation et de croissance le plus avancé, permettant ainsi son entrée sur le marché réel. Le dernier, Adduna, est un programme d’accélération de six mois qui permet aux entreprises déjà existantes de se développer, se structurer, atteindre un palier supérieur et intéresser des investisseurs.

En sept ans, l’incubateur a déjà accompagné plus de 176 entreprises et start-up. Parmi ces dernières, on peut citer M-Louma qui connecte les acteurs du monde agricole par une application web, People Input qui est un fournisseur africain de services web et mobiles et la société de services web Inaota. Il a coaché plus de 2 400 porteurs de projets et organisé plus de 1 200 séances de travail.

En 2022, l’incubateur a pris part au BAM : Empowering African Accelerators, un programme conçu pour permettre aux accélérateurs et incubateurs d’amplifier leur impact et de soutenir les futurs entrepreneurs de la région.

En plus de son rôle d’incubateur et d’accélérateur, CTIC Dakar se positionne comme un véritable acteur de l’écosystème entrepreneurial sénégalais. Il organise régulièrement des événements, soit plus de 150 déjà, des ateliers et des conférences pour favoriser les échanges et les collaborations au sein de la communauté des start-up.

Soutenu par la Sonatel, World Bank Group et Info Dev, entre autres, le CTIC Dakar joue également un rôle actif dans la promotion de l’innovation technologique au Sénégal, en encourageant la recherche et le développement, ainsi qu’en soutenant les initiatives liées aux technologies de l’information et de la communication.

Melchior Koba

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Dans le but de favoriser une meilleure inclusion des femmes dans le secteur de la cybersécurité, l’Union internationale des télécommunications (UIT) a mis en place le programme « Women in Cyber » (WiC). Ce programme de mentorat, qui en est à sa troisième édition, aura lieu de juin à octobre 2023 et toutes les activités se dérouleront en ligne. WiC est destiné aux femmes résidant en Afrique, dans les régions arabes, en Asie et dans le Pacifique ; les candidatures sont ouvertes jusqu’au 22 mai.

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