Outre la technologie, elle a mis au cœur de sa politique l’atteinte de certains objectifs de développement durable qui se rapportent à la qualité de l’éducation et à la réduction des inégalités liées au genre.
iSchool est une plateforme edtech qui permet aux enfants de 6 à 18 ans de se former en développement de logiciels, en intelligence artificielle, en big data, en robotique ou encore en Internet des objets (IoT). Développée par une jeune pousse égyptienne, elle est basée au Caire et a été fondée en 2018 par Mohamed Algawish, Mustafa AbdelMon'em, Ebrahim Youssef et Mohamed Nabil. L’edtech a, depuis son lancement, levé 160 000 $ pour développer sa plateforme et s’étendre à d’autres marchés de la région Afrique du Nord et Moyen-Orient.
La solution ne dispose pas d’une application mobile et il faut absolument passer par un navigateur pour accéder à la plateforme via l’adresse web. Depuis un smartphone ou un ordinateur, il est donc possible de surfer sur le site et de découvrir les divers programmes technologiques. Pour les jeunes de 6 à 8 ans, un programme de codage qui leur fournira les bases du code et leur permettra d’avoir une autre vision du monde. Entre 9 et 12 ans, ils pourront apprendre des langages informatiques tels que Python ou encore JavaScript et à partir de 13 ans, ils commenceront à construire leur portefeuille de projets technologiques en vue de préparer leur formation universitaire ou d’entrer sur le marché du travail.
Pour atteindre ses objectifs, l’edtech opte pour la méthode STEAM (Science, Technologies, Ingénierie, Arts, Mathématiques) qui permet aux élèves d'apprendre par l’expérimentation afin de mieux assimiler les concepts inhérents à chaque discipline. Les cours se déroulent en arabe et en anglais et les apprenants sont regroupés en groupes de 4 à 6 élèves de la même tranche d’âge pendant 2 heures 30 minutes chaque semaine.
En 2018, l’edtech a été lauréate du concours de start-up Bizex. Elle revendique cette année plus de 10 000 élèves inscrits, dispose de plus de 250 formateurs et plus de 650 000 heures de formations dispensées. D’après ses données, ses étudiants sont principalement au Canada, aux Etats-Unis, en Egypte, au Soudan, en Jordanie ou encore en Palestine.
Adoni Conrad Quenum
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La structure veut transformer l’écosystème de l’agriculture en Afrique de l’Ouest. Pour y arriver, elle soutient les jeunes entrepreneurs du secteur à travers ses programmes de formation, ses espaces de travail et l’ensemble des projets qu’elle développe.
Lancée en 2016, Yeesal Agri Hub est une structure d’accompagnement à l’entrepreneuriat innovant (SAEI). Dirigée par la Sénégalaise Awa Caba, elle s’engage à créer un écosystème et un portefeuille de services pour aider les jeunes, les migrants de retour, les agriculteurs débutants et les communautés rurales à développer leur potentiel économique.
En tant que hub, elle s’engage aussi à développer les compétences et les talents des personnes intéressées par les secteurs de l’agrobusiness, de l’agritech et de l’économie verte, tout en éliminant les barrières d’accès à ces domaines d’activité. De plus, elle dispose d’espaces d’accueil solidaires, de coworking, d’accompagnement et de commercialisation de produits locaux pour permettre aux entrepreneurs d’exercer leur activité dans de bonnes conditions.
En décembre 2022, elle a été sélectionnée pour faire partie du projet Rural Impacting Entrepreneurship développé par Small Foundation et Village Capital. En mars 2023, elle a été choisie pour participer au projet Make-IT Africa, un programme d’un an, porté par le GIZ en collaboration avec l’IRESEN (Institut de Recherche en Energie Solaire et Energies Nouvelles) et Viridian, qui vise à renforcer les capacités des start-ups greentech en Afrique.
Par ailleurs, Yeesal Agri Hub a développé une dizaine de projets. Il s’agit entre autres de la Sandiara Agribusiness Innovation qui vise à soutenir les entrepreneurs ruraux en les initiant à des pratiques agro-écologiques et à appuyer les groupements de femmes dans la transformation et la commercialisation des produits agricoles.
Avec ses partenaires, notamment Afric’innov, la FAO, l’ambassade des Etas-Unis au Sénégal, la coopération allemande et Broederlijk Delen, entre autres, le hub a déjà investi près de 300 000 euros dans l’agripreneuriat, touché près de 1 000 cibles directes et accompagné à la conception de 6 outils agritech.
Melchior Koba
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L’incubateur travaille au renforcement de l’écosystème entrepreneurial du Burundi en soutenant les entreprises locales et en encourageant l’innovation et l’esprit d’entreprise dans tout le pays. Avec plus de 600 entreprises déjà soutenues, il se positionne comme une référence en Afrique de l’Est.
Burundi Business Incubator (BBIN) est une association sans but lucratif (ASBL), dirigé par Pierre Claver Nduwumwami, qui promeut l’esprit d’entreprise et l’acquisition de compétences commerciales générales, tant pour les nouvelles petites et moyennes entreprises (PME) burundaises que pour celles qui sont déjà établies.
Créée en 2010, elle offre une variété de services destinés à répondre aux besoins des entrepreneurs modernes burundais. Cela comprend des services de développement d’entreprise, des espaces de travail de qualité à louer, un accès à Internet haut débit, des conseils en affaires et des formations.
Elle fait office de guichet unique pour les hommes d’affaires burundais et étrangers en déplacement, ayant besoin d’un espace sécurisé, sûr et bien équipé pour tenir des réunions, dispenser des formations, ou simplement travailler pour quelques heures.
Ayant pour vision de devenir un centre de référence en incubation, formation et accompagnement des PME autour duquel gravitent des incubateurs d’entreprises, dans tous les centres urbains du Burundi, BBIN organise également plusieurs événements. Parmi ceux-ci, on peut citer Shika Award, une compétition de plan d’affaires organisée chaque année depuis 2011, et la semaine mondiale de l’entrepreneuriat.
En 2017, elle a également été choisie pour piloter, au Burundi, le projet BIAWE (Business Incubators for African Women Entrepreneurs) initié pour faciliter l’autonomisation des femmes africaines dans les pays du Marché commun pour l’Afrique orientale et australe (COMESA).
En décembre 2022, l’association a été sélectionnée pour participer au projet Rural Impacting Entrepreneurship organisé par Small Foundation et Village Capital dans le but d’identifier les lacunes et les solutions pour renforcer l’impact des organisations africaines de soutien aux entrepreneurs (ESO) au sein de l’écosystème des entreprises rurales et développer une communauté de soutien prospère.
Après plus de 12 années, BBIN compte déjà 100 incubés et a soutenu 698 entreprises. Elle est soutenue par plusieurs entreprises et institutions telles que BiD Network, Bancobu, AUF, USAID, UKAID, FAO...
Melchior Koba
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BongoHive est un acteur important de l’écosystème technologique zambien. Grâce à ses programmes, ses événements, ses conseils ainsi que ses espaces de travail collaboratif, l’incubateur a aidé plusieurs entrepreneurs à réaliser leurs rêves.
BongoHive est un incubateur de start-up technologiques basé à Lusaka, en Zambie et créé en 2011 par les programmeurs informatiques Lukonga Lindunda, qui en est le président-directeur général, Simunza Muyangana, Silumesii Maboshe et Bart Cornille.
Depuis sa création, BongoHive a aidé de nombreuses start-up à se développer, en leur fournissant des programmes de formation, de mentorat et d’incubation, ainsi que des espaces de travail collaboratif pour encourager la collaboration et l’innovation.
Il a également dirigé des groupes de développeurs sur une variété de sujets tels que les jeux et la robotique, fourni des conseils stratégiques et pratiques aux entreprises, accéléré les start-up et organiser un large éventail d’événements de mise en réseau de l’industrie. Les programmes de formation de BongoHive comprennent des sessions de formation en entreprise et des ateliers pratiques.
Les espaces de travail collaboratif de BongoHive fournissent aux start-up un environnement de travail stimulant et collaboratif, ainsi que l’accès à des équipements technologiques. Les événements organisés par BongoHive, tels que des conférences, des ateliers, des webinaires et des hackathons, offrent aux entrepreneurs technologiques des opportunités de réseautage et de collaboration, ainsi que des possibilités d’apprentissage et de développement professionnel.
Le 6 avril 2023, l’incubateur, en collaboration avec Make-IT in Africa, a lancé la phase d’inscription à son programme Open Innovation aux start-up qui proposent des solutions de technologies vertes, de fintech et de villes intelligentes. Les inscriptions prendront fin le 18 mai prochain.
BongoHive travaille en partenariat avec de nombreuses organisations et entreprises pour soutenir l’écosystème technologique zambien. Parmi ses partenaires figurent AfriLabs, Meta, Liquid Intelligent Technologies, The Best of Zambia, Social Enterprise Academy et l’université de Lusaka.
A ce jour, l’incubateur dénombre plus de 9 500 bénéficiaires. Il a déjà organisé plus de 500 événements, soutenu plus de 2 000 entreprises à travers 4 pays. En décembre 2022, il a été sélectionné pour participer au projet Rural Impacting Entrepreneurship développé par Small Foundation et Village Capital et visant à identifier les lacunes et les solutions pour renforcer l’impact au sein de l’écosystème des entreprises rurales et développer une communauté de soutien prospère.
Melchior Koba
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Cinquante start-up en Libye, dont 36 entreprises dirigées par des femmes, ont été sélectionnées le samedi 6 mai à Tripoli pour participer au programme TEC+ Accelerator lancé par le PNUD en partenariat avec Tatweer Research.
Le programme TEC+ d’une durée de 8 semaines permettra aux start-up sélectionnées de renforcer leurs capacités matérielles et scientifiques dans le but d’accélérer leur croissance et créer des opportunités de travail sur le marché.
TEC+ Accelerator is underway!🚀
— UNDP Libya (@UNDPLibya) May 9, 2023
The selected 50 start-ups (26 women-led) gathered in old city of Tripoli to kick off this 8-week journey to grow their businesses.#TEC+ is part of @UNDP's Peacebuilding efforts in collaboration w/ @TatweerResearch & @LGM_GOV_LY, funded by #EUTF pic.twitter.com/4jtWBs1zA6
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Encore étudiant, il s’essayait déjà à l’entrepreneuriat. A travers son incubateur Sylabs, il aide les jeunes Algériens qui souhaitent créer leur propre entreprise ou acquérir de nouvelles compétences.
Abdellah Mallek est un entrepreneur algérien diplômé de l’université des sciences et de la technologie Houari Boumediene où il a obtenu un master en mathématiques appliquées en 2014. Il est le fondateur et le directeur général de Sylabs qui revendique être le premier incubateur et accélérateur privé d’Algérie.
Fondé en 2015, Sylabs est un centre technologique et un espace de coworking qui accompagne les entrepreneurs, les organisations et les talents dans une démarche de développement local, économique et social. Son objectif est de permettre aux jeunes Algériens de monétiser leur potentiel créatif, d’être équipés des outils nécessaires pour se lancer dans l’entrepreneuriat, d’augmenter leur employabilité et de réaliser leur ambition.
« La plus grande réussite de Sylabs jusqu’à présent a été sa capacité à créer une communauté d’entrepreneurs là où il n’y en avait pas. Non seulement nous avons aidé de nombreuses start-up à entrer en contact avec de gros clients, mais nous avons également réussi à attirer d’importantes parties prenantes vers le pôle technologique et entrepreneurial », a déclaré Abdellah Mallek en 2020.
Récemment, avec l’Organisation des Nations unies pour le développement industriel (ONUDI), Sylabs a mis sur pied le programme Industry’Elle qui accompagnera des femmes qui ont une idée de projet innovante dans un domaine STEM (science, technologie, ingénierie et mathématiques) afin de les encourager à relever des défis entrepreneuriaux. La phase d’inscription au programme est arrivée à son terme le 5 mai 2023.
Pendant qu’il était encore étudiant, Abdellah Mallek était déjà un entrepreneur. En effet, il a fondé en 2008 un groupe de jeunes étudiants doués en mathématiques et en programmation afin que ces derniers aident d’autres étudiants et gagnent de l’argent en donnant des cours particuliers. En 2011, il a cofondé un réseau de tourisme en ligne appelé Welcome Dz. De 2018 à 2020, il a lancé une émission radio, appelée JOW RADIO, pour parler de l’entrepreneuriat, de la technologie et du développement de carrière.
Co-organisateur de Startup Weekend en 2012, il fut également un mentor à Ampion, une organisation qui se consacre au soutien des jeunes Africains créant des start-up innovantes qui ont un impact social et économique dans leurs communautés locales, en décembre 2014 en Tunisie. Abdellah Mallek a également travaillé en tant que contributeur et écrivain du média Wamda entre 2014 et 2016.
En 2017, le média Geeky Algeria le cite parmi les 10 entrepreneurs algériens de moins de 30 ans à suivre. Il figure également sur la liste des 30 jeunes entrepreneurs africains les plus prometteurs publiée par le magazine Forbes en 2018.
Melchior Koba
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Il est un entrepreneur expérimenté dans le secteur des technologies de l’information et de la communication. Après avoir rencontré des problèmes pour obtenir son relevé de notes du collège, il fonde Krystal Digital dans le but de dynamiser la gestion des informations dans les écoles nigérianes.
Au Nigeria, l’edtech est en plein essor et Temitope Ogunsemo (photo) fait partie des fers de lance du secteur. Par le biais de Krystal Digital Network Solutions, dont il est le fondateur et le président-directeur général, l’entrepreneur développe des solutions de technologies éducatives qui contribuent à réduire la non-scolarisation et à renforcer des compétences des Nigérians.
Krystal Digital est née en 2010 à la suite de l’expérience difficile et frustrante qu’a vécue son fondateur lorsqu’il voulait récupérer ses relevés de notes au King’s College. De l’entreprise MySkool Portal, une application web, qui permet de gérer l’information scolaire de manière efficace en assurant une documentation adéquate des données de l’école, a vu le jour.
« Pour tenter de résoudre ces problèmes, j’ai mis au point un système de gestion de l’information scolaire pour les écoles secondaires publiques, sous l’égide du King’s College, à Lagos. Grâce à la proposition de valeur offerte par mon organisation, le directeur de l’école a tellement apprécié le produit qu’il a demandé aux autres directeurs de son réseau d’adopter une technologie similaire, et Krystal Digital est née », a déclaré Temitope Ogunsemo en 2019.
Aujourd’hui, l’application Internet a été adoptée par plus de 20 Etats du Nigeria et a établi des partenariats avec plus de 50 clients institutionnels, notamment des lycées publics. Plus de 75 000 étudiants actifs l’utilisent portant ainsi le chiffre d’affaires annuel de l’entreprise Krystal Digital à plus de 1,1 milliard de nairas (2,4 millions de dollars).
Diplômé de l’université d’Ibadan, où il a obtenu un bachelor en chimie en 2008, et de l’université de Salford au Royaume-Uni où il a obtenu un master en technologie d’information, Temitope Ogunsemo a travaillé en tant que développeur informatique sur plusieurs projets et a reçu plusieurs distinctions, nationales comme internationales.
En 2017, le conseil de la jeunesse de la CEDEAO le distingue en tant que personnalité ouest-africaine de l’année. En 2018, il a été cité par le magazine Forbes parmi les 30 jeunes entrepreneurs africains les plus prometteurs, et son application MySkool Portal a été choisie comme étant le logiciel de gestion scolaire de l’année aux Nigeria Technology Awards.
Il a également reçu, pour son entreprise, le prix de l’organisation la plus entreprenante dans le domaine des technologies de l’information et de la communication décerné lors de l’édition 2018 des Nigeria Entrepreneurs Awards.
Melchior Koba
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La pandémie de la Covid-19 a été à l’origine d’une demande croissante de programmes d'enseignement à distance dans le monde. En Afrique, des tech entrepreneurs ont su saisir l’opportunité et plusieurs edtech ont vu le jour dans cette période.
Kidato est une solution edtech développée par une jeune pousse kényane. Elle permet aux utilisateurs, en l’occurrence les élèves de la maternelle à la douzième année, d’accéder à des cours en ligne incluant des devoirs et une collaboration entre les élèves d’un même niveau d’étude. La start-up, basée à Nairobi, a été fondée en 2020 par Sam Gichuru (photo, à droite).
La solution ne dispose pas encore d’une application mobile, donc il est indispensable de passer par un navigateur pour accéder à la plateforme web de la start up. L’utilisateur peut créer un compte et, après l’inscription dans un programme, il pourra suivre les cours en ligne. Le programme de Kidato est basé sur celui de la Grande-Bretagne. « Le British National Curriculum encourage la pensée critique. Il aide également les enfants à développer des compétences pour devenir des apprenants indépendants », indique la plateforme.
Avec une politique d’un enseignant pour cinq élèves et un nombre d’apprenants en constante progression, Kidato a régulièrement besoin d’enseignants qualifiés. Malgré ce besoin, l’edtech les fait passer par un processus de candidature et de vérification afin qu’ils démontrent leur expertise. L’objectif étant de toujours assurer une bonne formation aux enfants. « Nous cherchons à travailler avec les meilleurs tuteurs et universités pour aider à façonner l'avenir de l'éducation en Afrique », a déclaré Sam Gichuru.
Par ailleurs, les parents peuvent toutefois suivre les progrès de leurs enfants de façon quotidienne sur la plateforme. En 2021, la jeune pousse a été sélectionnée pour prendre part à la cohorte hiver 2021 de l’accélérateur californien Y Combinator. Elle a encaissé un chèque de 125 000 $ en financement de démarrage et à bénéficier d'un programme de mentorat de plusieurs semaines. La même année, Kidato réussit une levée de fonds de 1,4 million $ pour développer sa technologie et accélérer sa croissance.
Adoni Conrad Quenum
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L'initiative PAYAIG (Pan-African Youth Ambassador for Internet Governance) développée par Cyber Czar et soutenue par le gouvernement britannique a annoncé, le mardi 2 mai, l’ouverture des candidatures pour son programme portant sur la gouvernance de l’Internet en Afrique.
Pour postuler, il faut avoir entre 18 et 30 ans, être résident en Afrique, pouvoir communiquer efficacement dans l'une de ces cinq langues : l’anglais, l'arabe, le français, le portugais ou le swahili, être motivé pour la gouvernance de l'Internet. La date limite du dépôt des candidatures est fixée au 19 mai.
Participation à l'adresse : https://docs.google.com/forms/d/16kwbW6aJsVABo7HSa7sActb55-O6QblX-kTHHFmxmas/viewform?edit_requested=true
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Les candidatures pour le programme Women Techsters sont ouvertes jusqu’au 27 mai
Depuis 2020, l’organisation internationale basée aux Etats-Unis accorde des capitaux supplémentaires à des associations qui travaillent pour l’inclusion numérique dans trois pays dans le monde. En Afrique, c'est le Sénégal qui est éligible pour le programme.
La Fondation Internet Society, une organisation qui promeut le développement de l’Internet dans le monde, a annoncé le lundi 1er mai l’ouverture des candidatures pour l’édition 2023 de son programme Strengthening Communities, Improving Lives and Livelihoods (SCILLS).
Pour cette troisième année consécutive, des subventions d’un montant pouvant atteindre 250 000 dollars seront octroyées à des organisations pour des projets, au Sénégal, visant à multiplier les opportunités pédagogiques pour une utilisation davantage maîtrisée et efficace de l'Internet.
« L'accès à Internet a fortement augmenté au Sénégal, mais l'accès aux connaissances et aux compétences en matière d'Internet reste inaccessible pour certains. Ces nouvelles subventions du programme SCILLS soutiendront les organisations qui connectent les communautés défavorisées aux compétences numériques essentielles nécessaires au développement de la croissance économique et des perspectives d'éducation », a expliqué Sarah Armstrong, la directrice exécutive d'Internet Society Foundation.
Au Sénégal, le taux de pénétration de l'Internet est estimé à 99,03 % contre 94,82 % l'année précédente selon un rapport de l’Autorité de Régulation des Télécommunications et des Postes (ARTP) arrêté au 31 décembre 2022. On observe donc une croissance par rapport à l'année précédente.
Ainsi, Internet Society Foundation ambitionne d'accompagner des projets visant à tirer parti de cet accroissement de l'accès à Internet en créant des opportunités éducatives ou en soutenant l'inclusion économique des communautés mal ou non desservies du Sénégal.
Les projets et les organisations qui œuvrent dans ce sens sont invitées à soumettre leurs dossiers complets au plus tard le 31 mai à l’adresse : https://www.isocfoundation.org/grant-programme/scills-grant-programme/.
Samira Njoya
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