Bien qu’il ait fait des études en médecine, c’est dans la technologie qu’il décide d’entreprendre. Afin de soutenir les jeunes entrepreneurs, il fonde un centre d’innovation et des espaces de coworking pour permettre à ces derniers d’exploiter leur plein potentiel.

Wole Odetayo (photo) est un entrepreneur et un médecin nigérian de formation diplômé de l’université d’Igbinedion où il a obtenu un bachelor en médecine et chirurgie en 2008. Passionné par la technologie et l’innovation, il cofonde en 2010 l’incubateur de start-up et société d’accélération Wennovation Hub, dont il est le directeur exécutif.

Par le biais de Wennovation Hub, Wole Odetayo fournit aux entreprises en phase de démarrage des services de pré-accélération, d’accélération et d’incubation. Son objectif est d’exploiter l’entrepreneuriat et l’innovation des jeunes comme leviers pour combattre la pauvreté, le sous-développement, le chômage et le sous-emploi.

Wennovation Hub propose également des espaces de coworking et des bureaux aux entrepreneurs. Que ce soit pour une entreprise établie ou une start-up en pleine croissance, les espaces de l’accélérateur, disponibles sur ses trois campus d’Ikeja, d’Abuja et d’Ibadan, sont dotés de toutes les installations nécessaires pour soutenir les esprits brillants et favoriser l’innovation.

En plus de 10 ans d’existence, le centre d’innovation a permis de créer plus de 12 500 emplois, a formé plus de 50 000 jeunes, soutenu plus de 450 équipes de start-up et plus de 150 entreprises dirigées par des femmes. Parmi les entreprises qu’a soutenues le centre, on peut citer Asusu qui favorise la numérisation et l’inclusion financière des coopératives et Afrimash qui est une plateforme en ligne de commerce de produits animaliers, dont il est également le président du conseil d’administration d’Afrimash.

Wole Odetayo est aussi un cofondateur, en 2007, et l’associé gérant de LoftyInc Allied Partners Ltd, une société spécialisée dans l’incubation d’entreprises et le financement de démarrage en Afrique de l’Ouest. Président exécutif de Spearville Group, une entreprise intéressée par le droit, l’immobilier, l’agriculture.

Entre 2013 et 2015, l’ancien boursier Acumen, a été le responsable des opérations d’iDEA Nigeria, un accélérateur d’entreprises. De 2017 à 2020, il était le président-directeur général d’Opacus Technologies, une société de technologie de détail qui conçoit et développe des solutions technologiques pour relever les défis auxquels sont confrontées les chaînes de valeur des produits en Afrique.

Melchior Koba

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Les start-up africaines développant des solutions innovantes dans le smart farming, les énergies renouvelables, la gestion des déchets, la gestion de l'eau et l'action pour le climat sont invitées à postuler au programme Greenovations Africa. Les lauréats vont bénéficier d’un programme d’incubation et d'opportunités d’investissement. Les dépôts de candidature se poursuivent jusqu’au 24 avril.

Postulez ici.

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Il a travaillé pendant plus de 17 ans dans le secteur des télécommunications en Afrique. A la tête de Silikin Village en République démocratique du Congo, il s’applique à créer un écosystème dynamique pour l’entrepreneuriat.

Raymond Mendy (photo) est un entrepreneur et chef d’entreprise sénégalais. Il est diplômé de l’université de Paris-Est Créteil (UPEC), où il a obtenu en 1999 un master en administration, et titulaire d’un certificat exécutif en marketing international délivré en 2009 par la Thunderbird School of Global Management. Il est le directeur général de l’incubateur Silikin Village en RD Congo.

Nommé à la tête de Sillikin Village en 2020, il est responsable du développement et de l’exécution de la stratégie d’approche, de recherche, d’attraction et d’intégration d’entrepreneurs innovants et de start-up méritants et qualifiés. Il a donc pour rôle de mettre en place des partenariats avec des incubateurs, des accélérateurs afin de construire des programmes entrepreneuriaux soutenus par des bailleurs de fonds et partenaires de développement.

Silikin Village est un hub d’entrepreneuriat et d’innovation établi au cœur de Kinshasa en République démocratique du Congo par le groupe TEXAF, une société cotée en bourse se concentrant sur l’immobilier et le digital, entre autres. Il revendique être un catalyseur de start-up et d’entreprises ayant pour mission l’identification de talents et le développement de produits et services innovants.

« Face aux enjeux d’accès aux infrastructures, d’employabilité des jeunes, de compétitivité de l’économie congolaise, Silikin Village propose un service d’accompagnement au développement du tissu économique congolais constitué d’une offre d’espaces de travail, une offre de formations et d’encadrement d’entrepreneurs/de start-up et PME », a déclaré Raymond Mendy en 2022.

Actuellement, l’entrepreneur est un conseiller stratégique de la start-up de gestion de déchets électroniques SetTIC et de Maishapay Fintech. Il est un administrateur de LAfricaMobile, une plateforme de communication digitale. En 2018, il a cofondé, au Sénégal, la start-up Di-Smart, une entreprise numérique proposant des services de création de sites web, de développement d’applications mobiles et d’automatisation d'activités.

Sa carrière professionnelle a commencé en 1999 au sein de l'entreprise de télécommunications OneTel, en France, où il était analyste des processus d’affaires. En 2001, il rejoint Millicom au Sénégal en tant que gestionnaire de l’assurance des revenus avant d’y être promu analyste financier en 2003. En 2005, il est embauché par Celtel International, en Sierra Leone, au poste de gestionnaire de l’assurance des revenus.

En avril 2006, il devient le directeur national de l’agence de marketing Exp Agency au Cameroun. En RDC, sept mois plus tard, il est nommé responsable de l’assurance des revenus et de la gestion des fraudes de l’opérateur de télécommunication Zain. En mars 2009, il est promu gestionnaire des segments marketing de l’entreprise.

Huit mois après, il rejoint Airtel RDC en tant que responsable marketing. En 2011, Airtel le nomme directeur marketing de la société au Niger. En 2014, il y devient le président-directeur général. En 2018, la fintech Wari, au Sénégal, l’embauche en tant que directeur du développement commercial régional. En 2019, c’est l’incubateur de start-up CTIC Dakar qui le nomme directeur général. Il y travaille jusqu’en 2020.

Melchior Koba

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Les Africains se tournent de plus en plus vers les formations en ligne. Depuis la pandémie de la Covid-19, l’intérêt pour ce secteur a augmenté et les tech entrepreneurs locaux proposent des solutions sur mesure, adaptées aux besoins des populations.

Teesas est une solution edtech développée par une jeune pousse nigériane. Elle permet aux utilisateurs, en l’occurrence les enfants, d’améliorer leur niveau dans diverses matières et d’apprendre les langues autochtones. La start-up, basée à Ikeja, a été fondée en 2020 par Osayi Izedonmwen. Elle a levé, moins de deux mois après son lancement, un montant de 1,6 million $ pour développer sa technologie et mieux se positionner sur le marché nigérian.

« Teesas fournit une plate-forme où les éducateurs et les apprenants s'engagent de manière transparente et efficace, dans le but de faciliter une expérience d'apprentissage amusante et efficace via le déploiement de la technologie et l'adoption de la culture et des dialectes locaux », indique la plateforme.

Les utilisateurs accèdent aux divers contenus depuis l’application mobile, accessible sur iOS et sur Android (plus de 100 000 téléchargements d’après Play Store). Il faudra créer un compte et choisir les matières dans lesquelles l’enfant rencontre des difficultés ou éventuellement choisir des cours de langues locales. Les contenus sont inspirés du programme national nigérian ce qui facilite la tâche aux apprenants.

Osayi Izedonmwen explique que « les cours en direct traitent de concepts où les apprenants ont des défis. Les apprenants s'assoient avec des enseignants dans de petites classes à distance de 10 ou 15 pour un engagement personnalisé et pour obtenir plus de rigueur dans le processus d'enseignement ». L’accès aux divers contenus requiert une souscription à un abonnement (à partir de 6 $).

Par ailleurs, les parents peuvent suivre les progrès de leurs enfants depuis une application dédiée, également accessible sur iOS et sur Android. Elle donne accès aux informations sur les opportunités d'amélioration et aux données d'apprentissage personnalisées. « Nous prévoyons un avenir où les enfants n'auront pas à assister à des cours en personne car ils peuvent couvrir des programmes entiers sur une application et être suffisamment prêts pour leurs examens d'entrée à l'école secondaire », ajoute Osayi Izedonmwen.

Adoni Conrad Quenum

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Pour que les jeunes apportent une contribution productive à la société, ils doivent avoir les compétences et les possibilités leur permettant de concrétiser leur vision d'un avenir connecté. Pour cela, des moyens sont mis en œuvre pour leurs permettre de développer des compétences numériques.

La première dame de Madagascar, Mialy Rajoelina (photo, à gauche), a procédé le lundi 20 mars, à Antananarivo, au lancement officiel d’un espace d'incubation numérique fourni par le Fonds des Nations unies pour la population (UNFPA) dans le but d'accompagner les jeunes porteurs d’idées et de projets innovants.

« Cet espace contribuera largement à garantir l'accès à l'apprentissage numérique, en particulier pour nos jeunes filles. L’éducation ne constitue pas seulement un droit humain fondamental. Elle est aussi le garant du développement durable de notre société et de notre pays », a déclaré Mme Rajoelina.

A Madagascar, les jeunes rencontrent encore d’énormes difficultés en ce qui concerne l'accès à Internet, le manque d'approvisionnement constant en électricité et le besoin d'outils TIC pour apprendre, développer et partager des solutions numériques.

Selon les données de l'Union internationale des télécommunications (UIT), en 2018, pour 100 habitants à Madagascar, seulement 0,12 disposait d'un abonnement Internet fixe, ce qui représente environ 33 600 personnes dans un pays de 28 millions d'habitants.

La nouvelle salle d’innovation permettra donc de répondre en partie aux difficultés infrastructurelles du pays en matière de TIC. Située dans les bureaux de l'UNFPA à Antananarivo, elle offre un accès gratuit à une gamme d'outils TIC et à d'autres formes de soutien. Une annexe à la salle d’innovation a été mise sur pied à Tuléar, dans la région d’Atsimo-Andrefana.

Selon le gouverneur Edally Tovondrainy de la région d’Atsimo-Andrefana, l'annexe permettra « d'aider les jeunes à mieux se construire et à initier des projets innovants pour le développement de la région, qui est la plus grande de Madagascar ».

Samira Njoya

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Nazih Dehouche est un développeur et un créateur d’applications avec plus de 15 ans d’expérience. Il utilise la prolifération des tablettes, smartphones et ordinateurs pour faciliter l’alphabétisation des enfants grâce à des contenus éducatifs et divertissants.

Nazih Dehouche (photo) est un entrepreneur algérien diplômé de l’université des sciences et de la technologie Houari Boumediène. Expert en programmation informatique, il a réussi à se distinguer à Beyrouth, au Liban, lors du forum pour le développement durable en 2023.

Pendant cet événement qui s’est tenu du 14 au 16 mars 2023, un concours a été organisé pour récompenser les projets qui se distingueront le mieux parmi 120 projets de 18 pays arabes nominés. Nazih Dehouche a ainsi reçu, de la Commission économique et sociale des Nations unies pour l’Asie qui organise l’événement, le prix du contenu numérique 2023 dans la catégorie entreprise.

Cette prouesse a été possible grâce à son projet « l’Alphabet arabe » axé sur l’apprentissage des lettres arabes de manière moderne et innovante. Le projet est un produit de Synoos Studio, une start-up edtech qui fournit une plateforme culturelle, éducative et ludique pour les enfants sur smartphones, tablettes, ordinateurs portables et médias sociaux, dont Nazih Dehouche est le fondateur et le président-directeur général.

Avec Synoos, l’entrepreneur veut développer une nouvelle approche de contenu à la fois éducatif et amusant en langue arabe et dans d’autres langues, en utilisant la popularité croissante des smartphones et des tablettes. Son objectif est d’aider les enfants à surmonter les difficultés et à accéder à un contenu spécialement conçu pour eux, sans nécessiter de traduction ou d'utiliser un contenu inadapté à leur niveau de compréhension.

En 9 années d’existence, le projet Synoos Studio cumule déjà plus des 3 millions de téléchargements sur Play Store et App Store. L’ancien technologue Web a reçu pour sa start-up plusieurs prix et distinctions comme le Prix spécial de l’Algeria Web and Mobile Award 2014, l’Algerian Alphabetisation Award 2015 et l’Arab Mobile Award 2016.

Melchior Koba

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Pour préparer la jeunesse du pays à l'avenir numérique, le gouvernement de la République de Guinée a opté pour leur formation en mettant sur pied un projet innovant, inédit en Afrique.

Le gouvernement guinéen de la transition a initié et financé à hauteur de 10 millions de dollars la construction d’un village numérique dans le pays. Le ministre de l’Enseignement technique, de la Formation professionnelle et de l’Emploi, Alpha Bacar Barry (photo), l’a annoncé le lundi 20 mars à l’occasion de l’ouverture officielle d’un atelier portant sur le projet de « transformation de l’Ecole nationale des postes et télécommunications de Kipé, en Ecole nationale du numérique ».

 « Nous voulons construire un village pour prendre en charge la question du numérique, du jardin d’enfant à   l'université. Mais pas seulement des parcours de formation. Nous voulons également mettre en place des infrastructures pour l’accueil, l’encouragement, la formation continue, le renforcement des capacités, le laboratoire, le financement pour l’ensemble des parties prenantes du numérique en Guinée », a déclaré Alpha Bacar Barry.

Selon le ministre, la pose de la première pierre du futur village numérique de Guinée aura lieu au courant de la semaine prochaine. Ledit village comprendra des profils de formations, des incubateurs, des laboratoires, des salles de formation et des espaces de coworking pour développer le digital made in Guinée.

Le village numérique sera également un espace d’hébergement de l’ensemble des start-up et de toute la conversation liée au numérique en Guinée. L’objectif visé par l’exécutif guinéen est de développer l'économie numérique,  participer au dialogue mondial sur le numérique mais aussi valoriser les talents locaux et les mettre en contribution pour que le pays puisse attirer à la fois des investissements privés et exporter ses compétences dans le monde.

Samira Njoya

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En tant qu’entrepreneur, il a déjà développé plusieurs entreprises dans les secteurs de la communication et du commerce en ligne. Avec uLesson, il s’est lancé dans les technologies de l’éducation et aide les écoliers et élèves à mieux comprendre les cours.

Sim Shagaya (photo) est un serial entrepreneur nigérian diplômé de Dartmouth College où il a obtenu en 1999 un master en ingénierie et de la Harvard Business School où il a obtenu en 2003 un master en gestion. Il est le fondateur et le président-directeur général d’uLesson Education.

Fondée en 2019, la start-up de technologie éducative uLesson Education a pour mission de créer des expériences éducatives efficaces qui aident les Africains à réaliser leurs aspirations. A partir de la tablette éducative que propose la start-up ou d'un smartphone sur lequelle l’application uLesson est installée, les abonnés bénéficient de cours en direct quotidiens et illimités.

La plateforme propose aussi des tests d’entrainement et des examens pour maîtriser les concepts appris, une vidéothèque, une aide aux devoirs par des tuteurs experts partenaires de la start-up et des rapports détaillés et analyses sur le progrès d’apprentissage des apprenants.

Interrogé sur sa vision globale de l’entreprise uLesson Education, Sim Shagaya a déclaré : « ma vision pour uLesson est que nous devenions la plus grande plateforme en Afrique qui a réuni les meilleurs outils médiatiques, éducatifs et technologiques pour transformer les résultats de l’éducation en Afrique. Dans plusieurs années, je veux entendre les utilisateurs d'uLesson raconter comment nous avons fondamentalement changé leur attitude vis-à-vis de l’apprentissage et les avons incités à poursuivre des activités qu’ils n’auraient pas faites autrement parce que nous leur avons ouvert les yeux sur de nouvelles possibilités ».

Aujourd’hui, uLesson désire étendre ses activités à l’enseignement supérieur au Nigeria et à l’international. Elle construit actuellement une université unique en ligne pour ses futurs étudiants.

Avant uLesson Education, Sim Shagaya a fondé, en 2006, et dirigé jusqu’en 2012, la start-up E-Motion Advertising Ltd, une entreprise exerçant dans le domaine de la publicité. En 2012, il a conçu Konga Online Shopping, une place de marché en ligne dédiée à la fourniture de plateforme et des outils nécessaires pour mettre en ligne le commerce et les échanges nigérians, dont il a été le président-directeur général jusqu’en 2016.

La carrière professionnelle de Sim Shagaya a commencé en 1998 à MicroStrategy, une société indépendante américaine d’analyse et de veille stratégique cotée en bourse, en tant que chef de produit. Vice-président de la Rand Merchant Bank en Afrique de l’Ouest entre 2003 et 2005, Sim Shagaya a été de 2006 à 2007, le responsable de Google en Afrique.

Il figure sur la liste des 10 hommes les plus puissants d’Afrique établie par Forbes en 2014. Il a également remporté le prix Leadership CEO of the Year lors de la conférence The Leadership Conference/Awards de 2014. La start-up uLesson a été classée première sur la liste des 10 entreprises les plus innovantes de la région Europe, Moyen-Orient et Afrique établie par le média Fast Company en 2023.

Melchior Koba

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Ancré dans l’écosystème entrepreneurial en tant que responsable d’incubateur, investisseur providentiel et conseiller en transactions, il a travaillé avec des entreprises sociales et cherche à améliorer l’accès à des soins de santé abordables et de qualité supérieure en Afrique.

Wilfred Njagi (photo) est un informaticien kényan diplômé de l’université d’Egerton où il a obtenu sa licence en 2010. Egalement titulaire d’un master en administration des affaires obtenu à la Università Cattolica del Sacro Cuore en Italie en 2019, il est un cofondateur et le président-directeur général de Villgro Africa.

Fondé en 2015 par Wilfred Njagi, Robert Karanja et Rob Beyer, Villgro Africa est un incubateur d’entreprises en phase de démarrage et un investisseur d’impact qui soutient les entreprises émergentes du secteur de la santé en Afrique. Il leur offre une expérience d’incubation personnalisée pour les aider à développer efficacement leurs idées et à naviguer dans l’écosystème des start-up africaines.

Entre 2015 et 2022, l’incubateur a investi plus de 1,36 million de dollars dans 36 jeunes entreprises kényanes du secteur de la santé. Au nom de toute l’équipe Villgro Africa, Wilfred Njagi figure sur la liste 2022 des Meaningful Business 100 qui célèbre les dirigeants qui associent profit et raison d'être pour contribuer à la réalisation des objectifs mondiaux des Nations unies.

Dans le cadre de ses projets de développement du secteur en Afrique de l’Est, Wilfred Njagi et ses collaborateurs prévoient d’ouvrir un centre d’innovation biotechnologique. « Alors que nous continuons à nous développer, nous sommes enthousiastes à l’idée de lancer un centre d’innovation biotechnologique qui créera une valeur partagée en utilisant la diversité génétique de l’Afrique de l’Est pour accélérer le développement de médicaments, de vaccins et de diagnostics pour le contrôle et l’élimination des maladies liées à la pauvreté, des maladies rares, des maladies tropicales négligées et des maladies non transmissibles », a déclaré Wilfred Njagi au début du mois de mars 2023.

La carrière professionnelle de Wilfred Njagi a commencé en mai 2010 à Africa Venture Capital Assocation, une association qui promeut l’investissement privé en Afrique, en tant qu’assistant administratif. En septembre, il devient développeur web du Programme des Nations unies pour l’Environnement (PNUE) au Kenya. En 2012, il est embauché comme collaborateur marketing à Tanasuk Technologies, une entreprise de développement de solutions technologiques pour la communication en ligne.

Melchior Koba

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Avec la progression des taux de pénétration d’Internet et du smartphone sur le continent, l’éducation en ligne gagne du terrain. Depuis la pandémie de la Covid-19, on assiste à une prolifération des edtech en Afrique.

Edves est une solution edtech développée par une start-up nigériane. Elle permet aux écoles d’automatiser l'ensemble du parcours des élèves et de créer de l'efficacité dans la prestation des cours et l'administration de l'école. Basée à Lagos, l’edtech a été fondée en 2016 par Dimeji Falana et Dare Adebayo. L’objectif  de la start-up est d'améliorer efficacement tous les domaines du fonctionnement de l’école africaine.

« Avec Edves, les parents et les enseignants peuvent suivre et analyser le parcours des élèves en utilisant des données sur les objectifs d'apprentissage et l'évaluation pour répondre aux besoins uniques des élèves. En plus des capacités de gestion de l'apprentissage, ses fonctionnalités incluent la collecte des frais de scolarité (en utilisant les méthodes de paiement USSD, banque à banque et carte) et d'autres activités administratives essentielles », indique la jeune pousse.

Que ce soit depuis sa plateforme web ou son application mobile (téléchargée plus de 5 000 fois d’après Play Store), accessible sur iOS et Android, les parents d’élèves ont un œil sur l’évolution de leurs enfants. Il est indispensable de disposer d’un compte et d’accéder à toutes ces données si l’école, au préalable, ne s’est pas inscrite sur le site.

« Edves permet la personnalisation par école avec une URL unique, un calendrier de facturation des frais scolaires, une collecte des frais, une note de cours, un thème de couleur, des modèles de rapport conformément aux spécifications de l'école. Le même logiciel alimente les variations des demandes du marché », ajoute la jeune pousse.

Hormis les parents, la solution facilite la vie aux enseignants et à l’administration. L'enseignant peut, comme les parents, suivre la progression ou non de tous ses élèves et s’il faut appliquer des mesures particulières envers certains, il saura le faire. Quant aux autorités des écoles, elles ont une idée plus globale de la situation de chaque élève et si éventuellement les parents ne suivent pas les données via les plateformes web et mobile, ils pourront les interpeller.

En 2022, l’edtech revendique être présent dans plus de 1 400 écoles, dispose d’environ 269 262 élèves, 145 053 parents, 25 021 enseignants et 20 997 membres administratifs. Elle est présente dans une dizaine de pays et elle a reçu en 2018, le prix de la meilleure technologie éducative en Suisse avec une subvention de 50 000 $ de la Fondation Jacobs. Cette même année, Edves a décroché son premier investissement d’un montant de 120 000 $ de Chinook Capital et GC Fund CChub. En 2021, elle a pu lever 575 000 $. Tous ses fonds ont été investis pour améliorer sa technologie et soutenir son développement, elle qui rêve de devenir une edtech panafricaine dans les prochaines années.

Adoni Conrad Quenum

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