L'entreprise sociale Tech4Dev a récemment annoncé le lancement de son initiative Women Techsters, visant à offrir des bourses pour un programme d'apprentissage virtuel pour les jeunes filles et les femmes en Afrique.

Le programme offrira aux participantes des compétences de blockchain, cybersécurité, science des données et ingénierie de l'intelligence artificielle, réalité mixte/animation 3D, développement d'applications mobiles, conception de produits (UI/UX), gestion des produits et développement de logiciels.

Les femmes africaines âgées entre 16 et 40 ans désireuses de participer à ce programme doivent s’inscrire avant le 27 mai à l’adresse : https://www.womentechsters.org/

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En Afrique, l’accès à l’école ne se heurte pas toujours à la modicité des moyens financiers des familles. L’environnement social, dans certains cas, peut aussi être considéré comme un frein. Alors que la transformation numérique se propage, l’usage bien orienté des TIC apporte des succès.

Selon la Banque mondiale, l’utilisation des technologies de l’information et de la communication dans l’apprentissage des enfants est bénéfique à plus d’un titre. L’institution internationale en veut pour preuve les données issues de l’expérience menée avec son assentiment entre 2018 et 2020 dans les Etats de Kano et de Jigawa, dans la région du nord-ouest du Nigeria. L’opération a porté sur 9393 ménages ruraux dont les enfants de 6 à 9 ans et leurs parents ont été soumis à deux approches d’éducation numérique. Elle a révélé à son terme un recul de la non scolarisation de 42 %.

L'échantillon de base sélectionné par la Banque mondiale comprenait 2 335 ménages vivant dans 32 communautés ayant reçu uniquement des vidéos aspirationnelles destinées aux parents pour faire changer leur mentalité et souhaiter mieux pour leurs enfants ; 2 345 ménages vivant dans 32 communautés ont reçu des vidéos aspirationnelles et 40 % d'entre eux ont reçu en plus un smartphone contenant du contenu éducatif. 4 713 ménages vivant dans 64 communautés ont servi de groupe de contrôle.

L’étude « Improving Enrollment and Learning through Videos and Mobiles Experimental Evidence from Northern Nigeria » a démontré que les vidéos aspirationnelles seules ont réduit les aspirations des filles à se marier à l'âge de 15 à 18 ans. Ces vidéos ont surtout eu de l’impact sur les parents des filles.  Dans les ménages qui ont reçu les vidéos aspirationnelles et le smartphone, les compétences en lecture et en calcul des enfants se sont respectivement améliorées de 0,46 point et 0,63 point par rapport au groupe témoin.

Selon la Banque mondiale, aucune preuve d'effets hétérogènes en fonction du sexe de l'enfant n’a été trouvé en général, « ce qui souligne le potentiel des technologies de l'information et de la communication pour atteindre efficacement les filles dans les milieux conservateurs, où la réclusion des filles ou un fort préjugé en faveur de l'éducation des garçons peut empêcher les filles d'accéder à l'enseignement formel ».

« Notre analyse hétérogène par sexe montre que les interventions ont fonctionné aussi bien pour les filles que pour les garçons et que l'ampleur des effets du traitement selon le sexe était généralement similaire pour les principaux résultats (inscription à l'école et compétences en lecture, écriture et calcul) », a précisé l’institution financière.

La pression sociale, un frein à l’éducation

Du fait que les vidéos et le smartphone pouvaient être utilisés par plusieurs membres du ménage dans ces environnements à faibles ressources, l’étude a aussi révélé que ces ressources ont permis d'améliorer les compétences en lecture et en calcul des frères et sœurs plus âgés non ciblés, de réduire la parentalité précoce des adolescents vivant dans les ménages traités et de diminuer l'insertion précoce sur le marché du travail.

Une aubaine selon la Banque mondiale qui indique que selon le rapport Reading and Access Research Activity de 2019, le nord du Nigeria enregistrait un retard d’apprentissage considérable par rapport à la moyenne nationale. Moins de 3 % des élèves de deuxième année des écoles primaires publiques pouvaient lire un texte en haoussa avec une compréhension de 80 % ou plus. Dans le nord-ouest du pays, seuls 29 % des femmes âgées de 15 à 49 ans et 59 % des hommes étaient alphabétisés. Seuls 40 % des 30-34 ans ont été scolarisés dans les zones du nord-est et du nord-ouest, contre 90 % dans les régions du sud-est et du sud-ouest du pays.

Cette situation, l’étude l’a justifiée par la forte adhésion des populations aux normes traditionnelles. L'institution juridique formelle de la charia qui s'applique dans la plupart des Etats du nord et couvre les questions sociales, civiles et pénales a renforcé les normes sociales qui encouragent les mariages précoces chez les adolescentes et donc les grossesses précoces. Tout ceci représentant des obstacles supplémentaires à l'éducation. L'émergence du groupe terroriste militant Boko Haram, qui se traduit par : « l'éducation occidentale est interdite », a créé un obstacle supplémentaire à la scolarisation et à la fréquentation de l'école dans le nord du pays.

Selon l'enquête World Values Survey 2017-2021 cité par la Banque mondiale, 42 % des personnes interrogées au Nigeria pensent que l'université est plus importante pour un garçon que pour une fille et 41 % pensent que les enfants d'âge préscolaire souffrent si la mère travaille. Ces normes contrastent avec celles observées dans d'autres pays comme le Kenya, où les proportions de la population ayant ces opinions sont respectivement de 18 % et 23 %.

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Grâce à ses programmes d’accélération, son espace de travail collaboratif et ses événements de réseautage, Smart Lab offre aux jeunes entrepreneurs les outils et les ressources dont ils ont besoin pour développer leurs idées et créer des entreprises prospères.

Lancé en 2017 par l’entreprise de transformation digitale tanzanienne Smart Codes, fondée par Edwin Bruno, Smart Lab est un laboratoire d’innovation et un accélérateur de start-up ayant pour mission d’inciter les établissements d’enseignement à changer l’avenir de leurs étudiants en travaillant main dans la main afin de répondre aux besoins des entreprises.

Ainsi, la plateforme d’innovation met en relation des établissements d’enseignement avec des entreprises partenaires afin de mettre en place des solutions innovantes qui auront un impact sur les communautés, les parties prenantes et les populations en Afrique.

Les entreprises partenaires de Smart Lab sont généralement des sociétés qui connaissent déjà du succès dans le domaine de la technologie et de l’innovation. Pendant son programme d’accélération Corporate Accelerators, lancé en partenariat avec Vodacom et qui dure trois mois, les employés de la société de communication mobile travaillent avec de jeunes start-up en tant que mentors pour construire des produits et services qui résolvent certains défis clés grâce à des techniques d’expérimentation rapide et allégée.

Avec le Smart Lab Talent, l’accélérateur met son expertise et son expérience au service d'entreprises partenaires pour les aider à construire des équipes d’ingénieurs de haut niveau en aidant les dirigeants dans le processus de recrutement dans le domaine de la technologie.

Il organise chaque année une série d’événements trimestriels, appelée Corporate Unwind, au cours desquels les entreprises les plus influentes de l’écosystème tanzanien sont invitées à partager leur passion, leurs outils et les différentes astuces qu’elles utilisent pour que leur entreprise devienne et demeure prospère et influente dans leur domaine d’activité. La cinquième édition s’est déroulée en septembre 2022.

Avec le soutien de partenaires comme Seedspace, Ennovate Hub, Digital Opportunity Trust Tanzania et X Prize Foundation, entre autres, Smart Lab a organisé plusieurs hackathons, des programmes de développement des compétences et des talents et a créé un espace de coworking pour permettre aux entrepreneurs de travailler, de se connecter et d’innover de manière collaborative.

Melchior Koba

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Après un lancement timide au milieu des années 2010, la plateforme connaît un franc succès ces dernières années. Elle a réussi à attirer des investisseurs pour étendre ses services dans le but d’inclure un plus grand segment d'utilisateurs.

One-to-one Courses (OTO Courses) est une plateforme edtech développée par une jeune pousse égyptienne. Elle permet aux utilisateurs d'accéder principalement à des cours d’anglais individuels et personnalisés avec un instructeur. La start-up, basée au Caire, a été fondée en 2015 par Ahmed Badr et Tarek Nour El-Din. Depuis son lancement, elle a levé environ 500 000 $ pour développer sa technologie et accélérer sa croissance en Egypte et au Moyen-Orient.

La solution ne dispose pas encore d’application mobile. Il faut créer un compte sur la plateforme et opter pour un cours avec un moniteur. Le cours, qui se déroule via un appel audio sur la plateforme, consiste en des sessions individuelles en ligne d’une durée d’une heure avec un instructeur privé. Il est possible de réserver une séance d’essai moyennant les frais (10 $) pour se faire une idée du service.

« Chez OTO, nous cherchons à être une plateforme de premier plan pour l'apprentissage en ligne en Egypte et au Moyen-Orient, et à fournir des services de haute qualité pour tout le monde », a déclaré Tarek Nour El-Din. Et Ahmed Badr ajoutera : « nous continuerons à offrir des services de haute qualité aux tarifs les plus abordables à nos utilisateurs afin que tous les segments puissent bénéficier de notre plateforme ».

Par ailleurs, il faut signaler que les apprenants choisissent les heures de leur session. En fonction de leur emploi du temps, ils peuvent programmer leurs sessions avec les instructeurs. Les vidéos des différentes sessions sont accessibles sur la plateforme ce qui permet aux apprenants de visionner à nouveau les cours pour mieux intégrer certaines notions. En 2021, l’edtech a revendiqué plus de 350 000 heures de cours dispensés en ligne à plus 15 000 apprenants.

Adoni Conrad Quenum

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Samsung Electronics Maroc et le ministère de l’Education nationale, du Préscolaire et des Sports ont annoncé, le mardi 18 avril, le lancement de la 4e édition du programme Samsung Innovation Campus (SIC) au Maroc.

Cette nouvelle édition vise à renforcer la démocratisation de l’utilisation des nouvelles technologies et des compétences innovantes dans l’apprentissage à l’école. L’objectif est de contribuer à la formation de la prochaine génération de profils compétents dans les TIC.

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Il est à la tête d’une entreprise de technologie éducative pour les enfants. En tant que serial entrepreneur, il est à l’origine de plusieurs solutions technologiques qui révolutionnent le secteur éducatif en Afrique.

Matthew Henshall (photo) est un serial entrepreneur sud-africain diplômé de l’université du Cap où il a obtenu un bachelor en ingénierie électromécanique en 2013. Il est le fondateur et le président-directeur général de la start-up de technologie éducative Code4Kids.

Fondée en janvier 2018, Code4Kids propose un programme qui permet aux enseignants de former des enfants âgés entre 8 et 15 ans en codage, en robotique et en informatique par l’utilisation d’outils et de contenus du monde réel en salle de classe. Le programme prévoit également un processus continu de formation des enseignants afin que ces derniers restent à la pointe de la technologie.

Récemment, la start-up a été sélectionnée pour participer au programme Mastercard Foundation EdTech Fellowship. Cette initiative de la Mastercard Foundation Centre for Innovative Teaching and Learning, élaborée en partenariat avec des centres de technologie et d’innovation et accélérateurs edtech, vise à soutenir les entreprises de technologie éducative en phase de croissance, qui ont un fort potentiel de développement et d’impact.

Hormis Code4Kids, Matthew Henshall est également le fondateur et le PDG de Lessonspace. Lancée en 2018, il s’agit d’un espace collaboratif comme Zoom et Twilio qui permet aux enseignants de dispenser des cours en ligne et en direct, individuellement ou en groupe.

Il est le fondateur de romm.sh qui est un logiciel de visioconférence utilisé par plusieurs entreprises pour des réunions en ligne. C’est d’ailleurs ce logiciel qui alimente Lessonspace et Code4Kids. En 2016, il a fondé SkillUp Tutors, une entreprise qui met en relation des étudiants et des tuteurs grâce à sa plateforme en ligne.

Matthew Henshall a entamé sa carrière professionnelle en 2014 en tant qu’ingénieur système de Vital Health Foods, une entreprise qui s’efforce d’inspirer, de motiver et de donner à chacun les moyens de mener une vie saine en fabriquant des compléments nutritionnels, des aliments et d’autres produits de haute qualité.

Entre 2015 et 2016, il a travaillé pour BattCo Energy Storage Systems, une start-up sur le marché du stockage d’énergie pour la mobilité, les applications stationnaires et les réseaux, où il était ingénieur électromécanicien.

Melchior Koba

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Avec l’essor de la technologie, le marché du travail connait de profonds changements en Afrique. Alors que de nombreux profils de métiers se transforment ou disparaissent, il devient urgent pour les Etats d’anticiper et proposer des solutions idoines aux nouveaux besoins.

Le président de la République d’Afrique du Sud Cyril Ramaphosa (photo) annonce le lancement prochain à l’échelle nationale d’une formation des jeunes sans emplois aux compétences numériques. Dans son bulletin d’information hebdomadaire publié dimanche 17 avril, il a expliqué que la somme de 800 millions de rand (43,6 millions $) sera investie pour financer cette nouvelle action pilotée par le National Skills Fund (Fonds national pour les compétences) en faveur de la jeunesse.

Le World Economic Forum (WEF) estime que l’Afrique du Sud « devrait connaître le taux de chômage le plus élevé au monde. En tant que nation la plus industrialisée du continent, le taux de chômage devrait atteindre 35,6 % en 2023 ».

Cette situation résulte de plusieurs causes dont la faible croissance économique qui a entraîné une diminution des possibilités d'emploi ; l’inadéquation entre l'éducation et les compétences qui rend difficile la recherche d'un emploi pour de nombreuses personnes ; des problèmes structurels tels que de fortes inégalités ;  une concentration de la propriété et un marché intérieur limité ; une rigidité du marché du travail à travers des lois du travail, des réglementations et conventions collectives qui limites l’accès à l'emploi en particulier pour les petites et moyennes entreprises.

Alors que l’économie numérique fait naître de nouveaux métiers à fort potentiel, le gouvernement voit dans la reconversion ou la réorientation de certains Sud-Africain un moyen de répondre aux nouvelles réalités du marché de l’emploi suscitées par l’accélération de la transformation numérique. La formation aux compétences numériques des jeunes sans emplois par le National Skills Fund est l’une des nombreuses actions de développement initiées par l’Etat depuis 2020 pour préparer le pays à la quatrième révolution industrielle.

Au cours des trois dernières années, de nombreuses entreprises internationales et locales, spécialisées dans les services numériques ou la connectivité à haut débit, ont renforcé leurs investissements en Afrique du Sud. De nouvelles sociétés ont exprimé leur intérêt pour ce marché.  Ce sont des milliers d’opportunités professionnelles spécialisées en perspectives que le gouvernement sud-africain veut qu'une main-d'œuvre locale capable saisisse.

Muriel Edjo

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iHub offre un espace de travail collaboratif, des programmes de formation, des événements et des opportunités de réseautage aux entrepreneurs. Avec sa communauté dynamique et ses programmes de soutien aux start-up, il joue un rôle clé dans la croissance de l’innovation technologique en Afrique.

iHub est un centre d’innovation technologique situé à Nairobi, au Kenya. Fondé en 2010 par les fondateurs d’Ushahidi, Erik Hersman, Juliana Rotich et David Kobia, iHub est un espace de co-working, une communauté de start-up et une plateforme d’innovation qui rassemble des entrepreneurs, des développeurs de logiciels, des innovateurs et des investisseurs intéressés par le développement de solutions technologiques pour l’Afrique.

Avec un réseau mondial s’étendant sur plus de 40 pays, iHub est l’une des plus grandes communautés d’innovation technologique en Afrique. Le centre offre un environnement de travail collaboratif, des programmes de formation, des événements et des opportunités de réseautage pour les membres de sa communauté. Les start-up peuvent bénéficier d’un soutien financier, d’un mentorat et d’un accès à des experts de l’industrie.

En février 2023, le centre d’innovation s’est associé à la Fondation Mastercard pour soutenir les jeunes entreprises du secteur de l’éducation. Un programme d’accélération de trois ans qui vise 36 start-up edtech a été mis sur pied à cet effet. Pour la première cohorte, 12 entreprises seront sélectionnées.

https://twitter.com/iHub/status/1646802878848278528?s=20

Parmi la variété de programmes et d’événements que propose déjà iHub, le programme Women in Business encourage l’entrepreneuriat féminin dans le secteur des technologies de l’information et de la communication (TIC) au Kenya, en aidant les femmes à créer des entreprises durables. Il offre une formation, des conseils, des financements et des opportunités de réseautage pour aider ces femmes à surmonter les obstacles liés à l’entrepreneuriat et à renforcer leur rôle dans l’innovation technologique en Afrique.

En plus de Women in Business, iHub a également organisé le programme Maarifa Kona Innovation Labs de 2017 à 2019. Ce programme a soutenu les innovateurs en matière de TIC dans l’agriculture de six pays africains (Kenya, Ouganda, Madagascar, Tanzanie, Ethiopie et Rwanda) dans leur développement de l’innovation et dans l’accroissement de leur capacité d’entreprendre dans l’agriculture.

L’impact d’iHub sur l’écosystème de l’innovation en Afrique est assez remarquable puisqu’il a déjà soutenu et inspiré plus de 450 start-up au fil des années. Il compte plusieurs partenaires internationaux comme Facebook, Google, Oracle, Safaricom, la Banque mondiale et Seacom.

Melchior Koba

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ActivSpaces est un incubateur ayant un impact important sur l’écosystème de l’innovation au Cameroun. A travers ses programmes de formation, ses communautés et ses espaces de travail, il aide les innovateurs africains à lancer et à développer des entreprises à fort potentiel de croissance.

Fondée en 2010 par Rebecca Enonchong, qui est la présidente du conseil d’administration, Valery Colong, Bill Zimmerman et Tse Fua, ActivSpaces est un espace de collaboration ouvert, un centre d’innovation technologique et un incubateur de start-up pour les entrepreneurs et les innovateurs en Afrique.

Basée à Douala, au Cameroun, ActivSpaces a également installé des bureaux à Buea et Bangangté puis offre une gamme de services pour aider les entrepreneurs à développer leurs entreprises.

ActivSpaces est également une communauté unique qui cherche à favoriser la croissance d’une communauté de start-up high-tech locales au Cameroun. Pour ce faire, l’organisation a mis en place un programme d’incubation qui offre un espace de bureau, une connexion Internet, un coaching personnalisé et une communauté d’experts professionnels pour soutenir les entrepreneurs.

Dans les espaces de travail que propose ActivSpaces, les membres ont accès à une variété d’équipements tels que l’impression 3D, la gravure laser, les systèmes Arduino et Raspberry Pi, les kits solaires, etc. pour mener à bien leurs projets. En rejoignant le programme d’incubation d’ActivSpaces, les start-up bénéficient de l’expertise de la communauté et d’un encadrement personnalisé qui leur permettent de surmonter les obstacles liés au développement de leur entreprise.

« Nous ne voulons pas être là uniquement pour l’élite et ceux qui vont réussir. Au lieu d’attirer la crème de la crème, nous voulons atteindre ceux qui ne savent même pas qu’ils ont tout ce qu’il faut pour devenir entrepreneur », a déclaré Rebecca Enonchong.

En 10 années d’activité, l’incubateur a déjà développé plus de 25 projets, soutenu plus de 150 entrepreneurs et créé 10 communautés. En tant qu’organisation à but non lucratif, il est soutenu par des partenaires engagés dans l’entrepreneuriat et l’innovation en Afrique. Il s’agit entre autres d’AfriLabs, Afric’Innov, CIPMEN, Investment Partners, GIZ, Cusco International, Venture Capital for Africa, Orange et Business France.

Melchior Koba

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En offrant des espaces de travail, des formations, du mentorat, des connexions avec des investisseurs et des partenaires, CIPMEN a permis à de nombreuses start-up de transformer leurs idées innovantes en entreprises prospères.

Fondé en 2014, Le Centre Incubateur des PME au Niger (CIPMEN) est devenu l’un des principaux acteurs de l’écosystème des start-up en Afrique de l’Ouest. Cet incubateur d’entreprises novateur et ambitieux a pour mission de stimuler l’innovation et l’entrepreneuriat dans le secteur du numérique au Niger et dans la région.

CIPMEN, dirigé par Maman Rouffahi Koabo, offre une gamme de services aux entrepreneurs, notamment des espaces de travail, des formations, du mentorat, des connexions avec des investisseurs, des partenaires et des clients potentiels. Les start-up sélectionnées pour participer à son programme d’incubation peuvent bénéficier d’un accompagnement personnalisé pour se développer.

L’incubateur organise des événements comme Café Numérique, initié dans le but de répondre aux enjeux communautaires liés à la fintech, Hack the Goals, un mouvement mondial d’hackathons organisé en collaboration avec Enabel et l’Agence belge de développement et eTakara.ne, une compétition nationale du numérique qui a pour objectif de détecter et soutenir les talents dans le numérique.

Récemment, CIPMEN a lancé un appel à candidatures de pré-incubation. Le programme vise à soutenir des projets innovants dans les énergies renouvelables, l’agrobusiness, l’environnement et les technologies de l’information et de la communication. Le dernier jour pour s’inscrire pour le compte de la cohorte de Niamey est le 12 avril 2023.

CIPMEN a développé plusieurs projets comme CODELOCCOL, une école dédiée au codage et à la programmation informatique, et CIPMEN EXPORT, un projet de financement de l’incubateur qui cible les entreprises ayant des produits à fort potentiel d’exportation, une bonne santé financière et œuvrant dans les secteurs agro-industriel et manufacturier.

Il a également noué des partenariats avec plusieurs organisations pour soutenir les entrepreneurs et les start-up. Parmi ses principaux partenaires figurent le gouvernement nigérien, la Banque mondiale, l’Agence française de développement (AFD), TOTAL, GAMA Informatique et la Banque mondiale.

CIPMEN a déjà incubé 222 entreprises, formé plus de 7 901 personnes et organisé plus de 30 événements. Des entreprises telles que AgriPart, Tout Azimut, une société de prestation de services, City Links, une entreprise de livraison de colis et courriers de proximités, et Niger Digital, une start-up de création de sites web, de logiciels et d’applications mobiles, ont toutes bénéficié de l’expertise et des ressources de CIPMEN pour développer leurs activités.

Melchior Koba

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