Cinquante start-up en Libye, dont 36 entreprises dirigées par des femmes, ont été sélectionnées le samedi 6 mai à Tripoli pour participer au programme TEC+ Accelerator lancé par le PNUD en partenariat avec Tatweer Research.
Le programme TEC+ d’une durée de 8 semaines permettra aux start-up sélectionnées de renforcer leurs capacités matérielles et scientifiques dans le but d’accélérer leur croissance et créer des opportunités de travail sur le marché.
TEC+ Accelerator is underway!🚀
— UNDP Libya (@UNDPLibya) May 9, 2023
The selected 50 start-ups (26 women-led) gathered in old city of Tripoli to kick off this 8-week journey to grow their businesses.#TEC+ is part of @UNDP's Peacebuilding efforts in collaboration w/ @TatweerResearch & @LGM_GOV_LY, funded by #EUTF pic.twitter.com/4jtWBs1zA6
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Encore étudiant, il s’essayait déjà à l’entrepreneuriat. A travers son incubateur Sylabs, il aide les jeunes Algériens qui souhaitent créer leur propre entreprise ou acquérir de nouvelles compétences.
Abdellah Mallek est un entrepreneur algérien diplômé de l’université des sciences et de la technologie Houari Boumediene où il a obtenu un master en mathématiques appliquées en 2014. Il est le fondateur et le directeur général de Sylabs qui revendique être le premier incubateur et accélérateur privé d’Algérie.
Fondé en 2015, Sylabs est un centre technologique et un espace de coworking qui accompagne les entrepreneurs, les organisations et les talents dans une démarche de développement local, économique et social. Son objectif est de permettre aux jeunes Algériens de monétiser leur potentiel créatif, d’être équipés des outils nécessaires pour se lancer dans l’entrepreneuriat, d’augmenter leur employabilité et de réaliser leur ambition.
« La plus grande réussite de Sylabs jusqu’à présent a été sa capacité à créer une communauté d’entrepreneurs là où il n’y en avait pas. Non seulement nous avons aidé de nombreuses start-up à entrer en contact avec de gros clients, mais nous avons également réussi à attirer d’importantes parties prenantes vers le pôle technologique et entrepreneurial », a déclaré Abdellah Mallek en 2020.
Récemment, avec l’Organisation des Nations unies pour le développement industriel (ONUDI), Sylabs a mis sur pied le programme Industry’Elle qui accompagnera des femmes qui ont une idée de projet innovante dans un domaine STEM (science, technologie, ingénierie et mathématiques) afin de les encourager à relever des défis entrepreneuriaux. La phase d’inscription au programme est arrivée à son terme le 5 mai 2023.
Pendant qu’il était encore étudiant, Abdellah Mallek était déjà un entrepreneur. En effet, il a fondé en 2008 un groupe de jeunes étudiants doués en mathématiques et en programmation afin que ces derniers aident d’autres étudiants et gagnent de l’argent en donnant des cours particuliers. En 2011, il a cofondé un réseau de tourisme en ligne appelé Welcome Dz. De 2018 à 2020, il a lancé une émission radio, appelée JOW RADIO, pour parler de l’entrepreneuriat, de la technologie et du développement de carrière.
Co-organisateur de Startup Weekend en 2012, il fut également un mentor à Ampion, une organisation qui se consacre au soutien des jeunes Africains créant des start-up innovantes qui ont un impact social et économique dans leurs communautés locales, en décembre 2014 en Tunisie. Abdellah Mallek a également travaillé en tant que contributeur et écrivain du média Wamda entre 2014 et 2016.
En 2017, le média Geeky Algeria le cite parmi les 10 entrepreneurs algériens de moins de 30 ans à suivre. Il figure également sur la liste des 30 jeunes entrepreneurs africains les plus prometteurs publiée par le magazine Forbes en 2018.
Melchior Koba
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Il est un entrepreneur expérimenté dans le secteur des technologies de l’information et de la communication. Après avoir rencontré des problèmes pour obtenir son relevé de notes du collège, il fonde Krystal Digital dans le but de dynamiser la gestion des informations dans les écoles nigérianes.
Au Nigeria, l’edtech est en plein essor et Temitope Ogunsemo (photo) fait partie des fers de lance du secteur. Par le biais de Krystal Digital Network Solutions, dont il est le fondateur et le président-directeur général, l’entrepreneur développe des solutions de technologies éducatives qui contribuent à réduire la non-scolarisation et à renforcer des compétences des Nigérians.
Krystal Digital est née en 2010 à la suite de l’expérience difficile et frustrante qu’a vécue son fondateur lorsqu’il voulait récupérer ses relevés de notes au King’s College. De l’entreprise MySkool Portal, une application web, qui permet de gérer l’information scolaire de manière efficace en assurant une documentation adéquate des données de l’école, a vu le jour.
« Pour tenter de résoudre ces problèmes, j’ai mis au point un système de gestion de l’information scolaire pour les écoles secondaires publiques, sous l’égide du King’s College, à Lagos. Grâce à la proposition de valeur offerte par mon organisation, le directeur de l’école a tellement apprécié le produit qu’il a demandé aux autres directeurs de son réseau d’adopter une technologie similaire, et Krystal Digital est née », a déclaré Temitope Ogunsemo en 2019.
Aujourd’hui, l’application Internet a été adoptée par plus de 20 Etats du Nigeria et a établi des partenariats avec plus de 50 clients institutionnels, notamment des lycées publics. Plus de 75 000 étudiants actifs l’utilisent portant ainsi le chiffre d’affaires annuel de l’entreprise Krystal Digital à plus de 1,1 milliard de nairas (2,4 millions de dollars).
Diplômé de l’université d’Ibadan, où il a obtenu un bachelor en chimie en 2008, et de l’université de Salford au Royaume-Uni où il a obtenu un master en technologie d’information, Temitope Ogunsemo a travaillé en tant que développeur informatique sur plusieurs projets et a reçu plusieurs distinctions, nationales comme internationales.
En 2017, le conseil de la jeunesse de la CEDEAO le distingue en tant que personnalité ouest-africaine de l’année. En 2018, il a été cité par le magazine Forbes parmi les 30 jeunes entrepreneurs africains les plus prometteurs, et son application MySkool Portal a été choisie comme étant le logiciel de gestion scolaire de l’année aux Nigeria Technology Awards.
Il a également reçu, pour son entreprise, le prix de l’organisation la plus entreprenante dans le domaine des technologies de l’information et de la communication décerné lors de l’édition 2018 des Nigeria Entrepreneurs Awards.
Melchior Koba
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La pandémie de la Covid-19 a été à l’origine d’une demande croissante de programmes d'enseignement à distance dans le monde. En Afrique, des tech entrepreneurs ont su saisir l’opportunité et plusieurs edtech ont vu le jour dans cette période.
Kidato est une solution edtech développée par une jeune pousse kényane. Elle permet aux utilisateurs, en l’occurrence les élèves de la maternelle à la douzième année, d’accéder à des cours en ligne incluant des devoirs et une collaboration entre les élèves d’un même niveau d’étude. La start-up, basée à Nairobi, a été fondée en 2020 par Sam Gichuru (photo, à droite).
La solution ne dispose pas encore d’une application mobile, donc il est indispensable de passer par un navigateur pour accéder à la plateforme web de la start up. L’utilisateur peut créer un compte et, après l’inscription dans un programme, il pourra suivre les cours en ligne. Le programme de Kidato est basé sur celui de la Grande-Bretagne. « Le British National Curriculum encourage la pensée critique. Il aide également les enfants à développer des compétences pour devenir des apprenants indépendants », indique la plateforme.
Avec une politique d’un enseignant pour cinq élèves et un nombre d’apprenants en constante progression, Kidato a régulièrement besoin d’enseignants qualifiés. Malgré ce besoin, l’edtech les fait passer par un processus de candidature et de vérification afin qu’ils démontrent leur expertise. L’objectif étant de toujours assurer une bonne formation aux enfants. « Nous cherchons à travailler avec les meilleurs tuteurs et universités pour aider à façonner l'avenir de l'éducation en Afrique », a déclaré Sam Gichuru.
Par ailleurs, les parents peuvent toutefois suivre les progrès de leurs enfants de façon quotidienne sur la plateforme. En 2021, la jeune pousse a été sélectionnée pour prendre part à la cohorte hiver 2021 de l’accélérateur californien Y Combinator. Elle a encaissé un chèque de 125 000 $ en financement de démarrage et à bénéficier d'un programme de mentorat de plusieurs semaines. La même année, Kidato réussit une levée de fonds de 1,4 million $ pour développer sa technologie et accélérer sa croissance.
Adoni Conrad Quenum
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L'initiative PAYAIG (Pan-African Youth Ambassador for Internet Governance) développée par Cyber Czar et soutenue par le gouvernement britannique a annoncé, le mardi 2 mai, l’ouverture des candidatures pour son programme portant sur la gouvernance de l’Internet en Afrique.
Pour postuler, il faut avoir entre 18 et 30 ans, être résident en Afrique, pouvoir communiquer efficacement dans l'une de ces cinq langues : l’anglais, l'arabe, le français, le portugais ou le swahili, être motivé pour la gouvernance de l'Internet. La date limite du dépôt des candidatures est fixée au 19 mai.
Participation à l'adresse : https://docs.google.com/forms/d/16kwbW6aJsVABo7HSa7sActb55-O6QblX-kTHHFmxmas/viewform?edit_requested=true
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Les candidatures pour le programme Women Techsters sont ouvertes jusqu’au 27 mai
Depuis 2020, l’organisation internationale basée aux Etats-Unis accorde des capitaux supplémentaires à des associations qui travaillent pour l’inclusion numérique dans trois pays dans le monde. En Afrique, c'est le Sénégal qui est éligible pour le programme.
La Fondation Internet Society, une organisation qui promeut le développement de l’Internet dans le monde, a annoncé le lundi 1er mai l’ouverture des candidatures pour l’édition 2023 de son programme Strengthening Communities, Improving Lives and Livelihoods (SCILLS).
Pour cette troisième année consécutive, des subventions d’un montant pouvant atteindre 250 000 dollars seront octroyées à des organisations pour des projets, au Sénégal, visant à multiplier les opportunités pédagogiques pour une utilisation davantage maîtrisée et efficace de l'Internet.
« L'accès à Internet a fortement augmenté au Sénégal, mais l'accès aux connaissances et aux compétences en matière d'Internet reste inaccessible pour certains. Ces nouvelles subventions du programme SCILLS soutiendront les organisations qui connectent les communautés défavorisées aux compétences numériques essentielles nécessaires au développement de la croissance économique et des perspectives d'éducation », a expliqué Sarah Armstrong, la directrice exécutive d'Internet Society Foundation.
Au Sénégal, le taux de pénétration de l'Internet est estimé à 99,03 % contre 94,82 % l'année précédente selon un rapport de l’Autorité de Régulation des Télécommunications et des Postes (ARTP) arrêté au 31 décembre 2022. On observe donc une croissance par rapport à l'année précédente.
Ainsi, Internet Society Foundation ambitionne d'accompagner des projets visant à tirer parti de cet accroissement de l'accès à Internet en créant des opportunités éducatives ou en soutenant l'inclusion économique des communautés mal ou non desservies du Sénégal.
Les projets et les organisations qui œuvrent dans ce sens sont invitées à soumettre leurs dossiers complets au plus tard le 31 mai à l’adresse : https://www.isocfoundation.org/grant-programme/scills-grant-programme/.
Samira Njoya
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L'entreprise sociale Tech4Dev a récemment annoncé le lancement de son initiative Women Techsters, visant à offrir des bourses pour un programme d'apprentissage virtuel pour les jeunes filles et les femmes en Afrique.
Le programme offrira aux participantes des compétences de blockchain, cybersécurité, science des données et ingénierie de l'intelligence artificielle, réalité mixte/animation 3D, développement d'applications mobiles, conception de produits (UI/UX), gestion des produits et développement de logiciels.
Les femmes africaines âgées entre 16 et 40 ans désireuses de participer à ce programme doivent s’inscrire avant le 27 mai à l’adresse : https://www.womentechsters.org/
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Des bourses de formation au numérique pour les femmes africaines
En Afrique, l’accès à l’école ne se heurte pas toujours à la modicité des moyens financiers des familles. L’environnement social, dans certains cas, peut aussi être considéré comme un frein. Alors que la transformation numérique se propage, l’usage bien orienté des TIC apporte des succès.
Selon la Banque mondiale, l’utilisation des technologies de l’information et de la communication dans l’apprentissage des enfants est bénéfique à plus d’un titre. L’institution internationale en veut pour preuve les données issues de l’expérience menée avec son assentiment entre 2018 et 2020 dans les Etats de Kano et de Jigawa, dans la région du nord-ouest du Nigeria. L’opération a porté sur 9393 ménages ruraux dont les enfants de 6 à 9 ans et leurs parents ont été soumis à deux approches d’éducation numérique. Elle a révélé à son terme un recul de la non scolarisation de 42 %.
L'échantillon de base sélectionné par la Banque mondiale comprenait 2 335 ménages vivant dans 32 communautés ayant reçu uniquement des vidéos aspirationnelles destinées aux parents pour faire changer leur mentalité et souhaiter mieux pour leurs enfants ; 2 345 ménages vivant dans 32 communautés ont reçu des vidéos aspirationnelles et 40 % d'entre eux ont reçu en plus un smartphone contenant du contenu éducatif. 4 713 ménages vivant dans 64 communautés ont servi de groupe de contrôle.
L’étude « Improving Enrollment and Learning through Videos and Mobiles Experimental Evidence from Northern Nigeria » a démontré que les vidéos aspirationnelles seules ont réduit les aspirations des filles à se marier à l'âge de 15 à 18 ans. Ces vidéos ont surtout eu de l’impact sur les parents des filles. Dans les ménages qui ont reçu les vidéos aspirationnelles et le smartphone, les compétences en lecture et en calcul des enfants se sont respectivement améliorées de 0,46 point et 0,63 point par rapport au groupe témoin.
Selon la Banque mondiale, aucune preuve d'effets hétérogènes en fonction du sexe de l'enfant n’a été trouvé en général, « ce qui souligne le potentiel des technologies de l'information et de la communication pour atteindre efficacement les filles dans les milieux conservateurs, où la réclusion des filles ou un fort préjugé en faveur de l'éducation des garçons peut empêcher les filles d'accéder à l'enseignement formel ».
« Notre analyse hétérogène par sexe montre que les interventions ont fonctionné aussi bien pour les filles que pour les garçons et que l'ampleur des effets du traitement selon le sexe était généralement similaire pour les principaux résultats (inscription à l'école et compétences en lecture, écriture et calcul) », a précisé l’institution financière.
La pression sociale, un frein à l’éducation
Du fait que les vidéos et le smartphone pouvaient être utilisés par plusieurs membres du ménage dans ces environnements à faibles ressources, l’étude a aussi révélé que ces ressources ont permis d'améliorer les compétences en lecture et en calcul des frères et sœurs plus âgés non ciblés, de réduire la parentalité précoce des adolescents vivant dans les ménages traités et de diminuer l'insertion précoce sur le marché du travail.
Une aubaine selon la Banque mondiale qui indique que selon le rapport Reading and Access Research Activity de 2019, le nord du Nigeria enregistrait un retard d’apprentissage considérable par rapport à la moyenne nationale. Moins de 3 % des élèves de deuxième année des écoles primaires publiques pouvaient lire un texte en haoussa avec une compréhension de 80 % ou plus. Dans le nord-ouest du pays, seuls 29 % des femmes âgées de 15 à 49 ans et 59 % des hommes étaient alphabétisés. Seuls 40 % des 30-34 ans ont été scolarisés dans les zones du nord-est et du nord-ouest, contre 90 % dans les régions du sud-est et du sud-ouest du pays.
Cette situation, l’étude l’a justifiée par la forte adhésion des populations aux normes traditionnelles. L'institution juridique formelle de la charia qui s'applique dans la plupart des Etats du nord et couvre les questions sociales, civiles et pénales a renforcé les normes sociales qui encouragent les mariages précoces chez les adolescentes et donc les grossesses précoces. Tout ceci représentant des obstacles supplémentaires à l'éducation. L'émergence du groupe terroriste militant Boko Haram, qui se traduit par : « l'éducation occidentale est interdite », a créé un obstacle supplémentaire à la scolarisation et à la fréquentation de l'école dans le nord du pays.
Selon l'enquête World Values Survey 2017-2021 cité par la Banque mondiale, 42 % des personnes interrogées au Nigeria pensent que l'université est plus importante pour un garçon que pour une fille et 41 % pensent que les enfants d'âge préscolaire souffrent si la mère travaille. Ces normes contrastent avec celles observées dans d'autres pays comme le Kenya, où les proportions de la population ayant ces opinions sont respectivement de 18 % et 23 %.
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Grâce à ses programmes d’accélération, son espace de travail collaboratif et ses événements de réseautage, Smart Lab offre aux jeunes entrepreneurs les outils et les ressources dont ils ont besoin pour développer leurs idées et créer des entreprises prospères.
Lancé en 2017 par l’entreprise de transformation digitale tanzanienne Smart Codes, fondée par Edwin Bruno, Smart Lab est un laboratoire d’innovation et un accélérateur de start-up ayant pour mission d’inciter les établissements d’enseignement à changer l’avenir de leurs étudiants en travaillant main dans la main afin de répondre aux besoins des entreprises.
Ainsi, la plateforme d’innovation met en relation des établissements d’enseignement avec des entreprises partenaires afin de mettre en place des solutions innovantes qui auront un impact sur les communautés, les parties prenantes et les populations en Afrique.
Les entreprises partenaires de Smart Lab sont généralement des sociétés qui connaissent déjà du succès dans le domaine de la technologie et de l’innovation. Pendant son programme d’accélération Corporate Accelerators, lancé en partenariat avec Vodacom et qui dure trois mois, les employés de la société de communication mobile travaillent avec de jeunes start-up en tant que mentors pour construire des produits et services qui résolvent certains défis clés grâce à des techniques d’expérimentation rapide et allégée.
Avec le Smart Lab Talent, l’accélérateur met son expertise et son expérience au service d'entreprises partenaires pour les aider à construire des équipes d’ingénieurs de haut niveau en aidant les dirigeants dans le processus de recrutement dans le domaine de la technologie.
Il organise chaque année une série d’événements trimestriels, appelée Corporate Unwind, au cours desquels les entreprises les plus influentes de l’écosystème tanzanien sont invitées à partager leur passion, leurs outils et les différentes astuces qu’elles utilisent pour que leur entreprise devienne et demeure prospère et influente dans leur domaine d’activité. La cinquième édition s’est déroulée en septembre 2022.
Yesterday, we hosted the 5th Corporate Unwind event that unveiled the limelight on Jose Daniel Moran Ramirez, Managing Director of TBL. It was an honour to host you all that attended this memorable discussion moderated by Edwin Bruno, CEO of Smart Africa Group. pic.twitter.com/92za30wSpP
— Smart Lab (@SmartLab255) September 23, 2022
Avec le soutien de partenaires comme Seedspace, Ennovate Hub, Digital Opportunity Trust Tanzania et X Prize Foundation, entre autres, Smart Lab a organisé plusieurs hackathons, des programmes de développement des compétences et des talents et a créé un espace de coworking pour permettre aux entrepreneurs de travailler, de se connecter et d’innover de manière collaborative.
Melchior Koba
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Après un lancement timide au milieu des années 2010, la plateforme connaît un franc succès ces dernières années. Elle a réussi à attirer des investisseurs pour étendre ses services dans le but d’inclure un plus grand segment d'utilisateurs.
One-to-one Courses (OTO Courses) est une plateforme edtech développée par une jeune pousse égyptienne. Elle permet aux utilisateurs d'accéder principalement à des cours d’anglais individuels et personnalisés avec un instructeur. La start-up, basée au Caire, a été fondée en 2015 par Ahmed Badr et Tarek Nour El-Din. Depuis son lancement, elle a levé environ 500 000 $ pour développer sa technologie et accélérer sa croissance en Egypte et au Moyen-Orient.
La solution ne dispose pas encore d’application mobile. Il faut créer un compte sur la plateforme et opter pour un cours avec un moniteur. Le cours, qui se déroule via un appel audio sur la plateforme, consiste en des sessions individuelles en ligne d’une durée d’une heure avec un instructeur privé. Il est possible de réserver une séance d’essai moyennant les frais (10 $) pour se faire une idée du service.
« Chez OTO, nous cherchons à être une plateforme de premier plan pour l'apprentissage en ligne en Egypte et au Moyen-Orient, et à fournir des services de haute qualité pour tout le monde », a déclaré Tarek Nour El-Din. Et Ahmed Badr ajoutera : « nous continuerons à offrir des services de haute qualité aux tarifs les plus abordables à nos utilisateurs afin que tous les segments puissent bénéficier de notre plateforme ».
Par ailleurs, il faut signaler que les apprenants choisissent les heures de leur session. En fonction de leur emploi du temps, ils peuvent programmer leurs sessions avec les instructeurs. Les vidéos des différentes sessions sont accessibles sur la plateforme ce qui permet aux apprenants de visionner à nouveau les cours pour mieux intégrer certaines notions. En 2021, l’edtech a revendiqué plus de 350 000 heures de cours dispensés en ligne à plus 15 000 apprenants.
Adoni Conrad Quenum
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