Depuis la pandémie de la Covid-19, les formations en ligne sont devenues des alternatives sérieuses pour s’instruire. De nombreuses firmes se sont lancées dans le secteur sur le continent pour servir au mieux la population.

Sayna est une plateforme numérique développée par une start-up malgache du même nom. Elle permet d’enseigner les métiers du numérique grâce à un jeu vidéo mobile spécialement conçu à cette fin. La jeune pousse, fondée en 2018 par l'entrepreneure franco-malgache Matina Razafimahefa, a déjà levé plus de 600 000 $ auprès d’institutions comme Orange Ventures pour soutenir sa croissance.

« Notre équipe est aujourd'hui composée de 25 personnes réparties entre la France et Madagascar. C'est aussi un signe d'espoir pour des centaines de milliers de jeunes talents africains qui, jusqu'à présent, n'ont pas eu l'opportunité de devenir professionnels pour profiter de la quatrième révolution industrielle en cours sur le continent », a expliqué Matina Razafimahefa.

C’est grâce à une formation gamifiée s’étalant sur trois à six mois que la jeune pousse forme les jeunes en codage. Le jeu dispose de six niveaux possibles qu’il faut absolument débloquer pour compléter la formation. Après cette étape, Sayna propose aux développeurs la réalisation de diverses tâches pour le compte d’entreprises. Ils sont bien sûr rémunérés pour ces travaux en fonction de leur grade.

La start-up suit l’évolution de tous ses développeurs et effectue des tests chaque trimestre pour faire évoluer ou non les apprenants. Les grades, au nombre de six, varient du niveau charbon au niveau diamant. Les rémunérations pour les tâches évoluent en fonction du niveau. Sayna revendique à ce jour la formation de 450 étudiants et avoir servi plus de 60 entreprises partenaires et clientes. Elle prévoit former environ 8 000 développeurs d’ici 2024 et prévoit de s’étendre en Afrique de l’Ouest.

Adoni Conrad Quenum

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L’enseignement à distance occupe depuis plusieurs mois une place centrale dans le système éducatif en Afrique. Il est donc urgent de former les enseignants quant à l’utilisation des technologies de l'information et de la communication pour dispenser le savoir.

La fermeture des établissements d’enseignement, pendant la pandémie de la Covid-19, a démontré la nécessité de développer des initiatives éducatives au-delà des offres classiques en présentiel. L’une de ces initiatives est le projet « Africa Digital Campus » conduit par l’Agence universitaire de la francophonie (AUF). Lundi 25 juillet, l’agence a lancé au Burkina Faso, la première session de formation des enseignants en e-learning.

Pour Ouidad Tebbaa, la directrice régionale de l’AUF en Afrique de l’Ouest, « l’objectif de l’AUF est de former des formateurs, qui vont constituer un vivier d’expertise au service des universités du Burkina et du Bénin. Le projet vise à renforcer l’offre d’e-learning. Il va permettre de doter les universités d’infrastructures adéquates et de renforcer les capacités des enseignants dans le domaine de l’e-learning. »

Pendant deux semaines, 69 enseignants venus des universités publiques et privées du pays seront formés en scénarisation et conception de contenus pédagogiques et en évaluation des apprentissages ; ils deviendront des relais auprès des autres enseignants qui ne mesurent pas jusqu'ici l'importance des TIC. La digitalisation du savoir dans le volet éducation exige des changements de paradigmes. Il faut que nous revoyions les approches pédagogiques, pas sous la forme de contrainte, mais sous la forme de facilité, a expliqué le président de l’université virtuelle du Burkina Faso (UV-BF), Jean Marie Dipama. 

Africa digital campus prévoit une série de formations du même genre tout au long de l’année 2022. Un total de 121 cours, sélectionnés parmi sept filières de formation, seront consultables sur la plateforme d'e-learning de l’université virtuelle du Burkina. Le projet d'une durée de deux ans est financé par l’Union européenne à environ 2,8 millions d’euros. Il se décline en quatre axes que sont l'e-learning ; les infrastructures et équipements pour fournir aux enseignants et aux étudiants un accès à la plateforme d’apprentissage en ligne de l’université avec un débit suffisant ; le partage de connaissances et enfin le plaidoyer pour convaincre les décideurs de soutenir durablement les solutions de connectivité.

Samira Njoya

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Innovate Now, un accélérateur axé sur les technologies d’assistance, a lancé un appel à candidatures pour la sixième cohorte de son programme d’accélération. L’objectif est de fournir aux start-up du mentorat et des conseils d'experts pour créer des technologies d'assistance évolutives adaptées au marché. Le programme, ouvert uniquement aux start-up d’Afrique de l’Est, va durer de 3 à 6 mois ; la date limite pour le dépôt de candidature est le lundi 15 août 2022.

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Le fossé entre le monde académique et le monde de l’emploi est immense. Pour aguerrir les jeunes à affronter avec succès ce rite de passage, une start-up rwandaise a mis au point une plateforme numérique reliant les étudiants aux entreprises.

BAG Innovation est une plateforme numérique développée par une jeune pousse rwandaise du même nom. Elle permet aux étudiants d’effectuer des stages à distance dans de grandes entreprises de la région pour acquérir de l’expérience afin d’être prêts pour le monde de l’emploi. La start-up a été fondée en 2017 par Gabriel Ekman et Yussouf Ntwali.

« BAG cherche à révolutionner l'approche traditionnelle de la façon dont les individus acquièrent de l'expérience à l'école et forme la prochaine génération d’apporteurs de solutions. C'est pourquoi notre nom est BAG - Building A Generation », indique la start-up.

Comme sur un réseau social, les utilisateurs créent un compte en remplissant un certain nombre d’informations personnelles. Après cette étape, il faudra renseigner des informations sur son parcours scolaire puis sur ses centres d’intérêt. Ce processus aide la start-up à proposer les stages adaptés à chaque profil.

Grâce à la réalité augmentée et à l’apprentissage automatique, BAG met les étudiants à l’épreuve en les confrontant à une situation réelle en cours dans une des entreprises privées partenaires, sous la forme d’une étude de cas. Pour réussir un tel pari, elle utilise la gamification, méthode qui consiste à appliquer les codes et mécanismes attachés au monde des jeux vidéo à des secteurs auxquels ils n'étaient pas destinés.

La start-up revendique avoir touché plus de 8 000 étudiants au Rwanda et 600 ont obtenu des opportunités de travail. Elle est en partenariat avec une quinzaine d’universités dont l’Université du Rwanda, la plus importante du pays, et plus de 115 petites et moyennes entreprises.

Adoni Conrad Quenum

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Après huit années d’expérience professionnelle, il a trouvé le courage de se lancer à son propre compte. Un choix qui semble lui avoir réussi au regard du succès enregistré et de la crédibilité gagnée.

Jean-Louis Mbaka (photo) est un ingénieur en informatique originaire de la République démocratique du Congo. Diplômé de l’université de Bath au Royaume-Uni en 2013, il est le cofondateur et le président-directeur général de Kinshasa Digital. L’agence fondée en 2017 est spécialisée dans le développement web et la communication numérique. Elle propose aux entreprises des solutions numériques afin de booster leurs activités.

Pour ce passionné de numérique, Kinshasa Digital n’est que l’un de ses nombreux investissements dans le domaine. En 2017, Jean-Louis Mbaka a d’abord fondé Youdee, un site web d’annonces immobilières. En 2019, il lance Kinshasa Digital Academy, une branche de l’agence dédiée à la formation.

À travers ce dernier investissement, l’objectif est de transmettre au plus grand nombre des compétences numériques, notamment le développement d’applications web et mobile pour améliorer leurs chances d’insertion professionnelle. La formation dure un an, dont 9 mois à l’académie et 3 mois de stage dans une entreprise en quête de développeurs.

Cette initiative lui a d’ailleurs valu l’intérêt de quelques entreprises de renom comme Vodacom. En avril 2022, la société télécoms a signé un partenariat avec Kinshasa Digital Academy pour la mise en œuvre d’un laboratoire de recherche et d’innovation dans le pays, le Vodacom Digital Lab.

« Dans notre mission de développer du contenu et des applications locales et robustes, le “Vodacom Digital Lab” fournira une plateforme aux apprenants de la Kinshasa Digital Academy et aux développeurs de Kinshasa pour une meilleure compréhension de certains secteurs et leur permettre de développer et tester leurs solutions », déclarait Jean-Louis Mbaka, lors de la signature de l’accord. Le 8 juillet 2022, les deux partenaires ont présenté une plateforme numérique de suivi et de surveillance des malades de la Covid-19, fruit de cette collaboration.

Pour Jean-Louis Mbaka qui a démarré sa carrière professionnelle en 2009 en RD Congo, comme soutien technique chez Entreprise Générale Malta Forrest (EGMF), une société congolaise de génie civil, le numérique a le pouvoir de solutionner de nombreux problèmes. Après son passage au sein de l’entreprise technologique Schlumberger, au Royaume-Uni, de 2010 à 2011 comme ingénieur logiciel, il est recruté chez EGAL SA (Entreprises Générales d’Alimentation et de Logistique) en 2014. C’est durant son séjour au sein de cette entreprise, qu’il quittera en 2019, qu’il se lance dans l’entrepreneuriat en 2017. 

Melchior Koba

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L’ingénieur informatique voit dans les TIC une multitude de possibilités professionnelles pour ses concitoyens. À défaut de grands discours, il a choisi les actes pour leur montrer la voie. Il s’est au préalable formé pour mieux les accompagner.

Hamid Khayar Defallah (photo) est le fondateur et président-directeur général de l’incubateur de start-up Chad Innovation. Le Tchadien, ingénieur en système d’information de gestion, a créé en 2018 ce cadre d’échange et d’entrepreneuriat numérique pour permettre aux jeunes de son pays d’aspirer à de meilleures conditions de vie. S’y tiennent des sessions de formation, des discussions, forums pour amener les jeunes à parler de leurs idées, susciter des projets chez eux, les accompagner dans leur concrétisation.

Chad Innovation est né dans l’esprit de Hamid Khayar Defallah en 2014, alors qu’il était chargé de cours à l’université de N’Djamena. Il fait un constat inquiétant. « Tous ces étudiants, à la fin, on n’arrive pas à les insérer. Comment faire pour les absorber ? C’est ainsi qu’est née l’idée de créer un espace d’innovation où les idées vont se mêler pour que jaillissent des idées novatrices », explique le tech entrepreneur titulaire d’un master en applications informatiques obtenu en 2011 à l’université de Bangalore en Inde.

C’est en 2016, après l’obtention de son certificat en entrepreneuriat à l’université du Texas aux États-Unis, grâce à une bourse, qu’Hamid Khayar Defallah commence à mûrir Chad Innovation qu’il lance officiellement deux ans plus tard. Cofondateur en 2013 de l’entreprise de prestations et de services informatiques Africatech World of Technology, c’est l’expérience professionnelle accumulée au fil des années dans le secteur du numérique qui lui a permis à de devenir lui-même tech entrepreneur et d’orienter par la suite la jeunesse tchadienne sur cette voie aujourd’hui riche d’opportunités.

En 2004, Hamid Khayar Defallah démarre sa carrière professionnelle chez l’opérateur historique Sotel Tchad comme ingénieur réseau junior. Après un stage à l’Agence pour la sécurité de la navigation aérienne en Afrique et à Madagascar (ASECNA) dès 2008, il rejoint la défunt Office national de radio et télévision (ONRTV) en 2012. Il y officie comme ingénieur de support technique jusqu’en 2015.

La même année, il devient assistant de recherche et responsable informatique au Centre national de recherche et de développement (CNRD) du Tchad. Parallèlement à ces fonctions, il effectue un stage de deux mois au Global Entrepreneurship Network, un réseau d’entrepreneurs, aux États-Unis. Il y apprend comment construire, mettre en œuvre un écosystème start-up. En 2017, lorsqu’il quitte le CNRD il est recruté à l’hôtel Radisson Blu de N’Djamena comme responsable informatique.

Depuis décembre 2020, Hamid Khayar Defallah est le directeur général de l’Agence nationale de transition de l’audiovisuel analogique à l’audiovisuel numérique du Tchad. 

Melchior Koba

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L’Organisation internationale de la francophonie organise la première édition du forum « Des métiers du numérique au service des entreprises » les 19 et 20 juillet à la Cité de la Culture de Tunis. L’objectif est de renforcer les compétences numériques des jeunes dans l’espace francophone pour faciliter l’accès à l’emploi. Ce forum s’inscrit dans le cadre du projet « D-CLIC, Formez-vous au numérique avec l’OIF » pour lequel 400 participants sont attendus, dont des entreprises et des start-up qui proposeront des stages et des contrats aux profils intéressants.

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De nos jours, l'Internet est un outil indispensable pour les étudiants. Les autorités font le nécessaire pour améliorer la qualité de ce service au sein des établissements universitaires.

Abdelbaki Benziane, ministre algérien de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, a annoncé le samedi 16 juillet, lors des travaux de la Conférence nationale des universités à Annaba, le renforcement du processus de numérisation des campus. Il se manifestera par la multiplication par 10 du débit Internet dans les établissements de l'enseignement supérieur et de recherche à compter de janvier 2023.

Selon le ministre, « la numérisation constitue un choix stratégique et l’université est en voie de gagner ce pari en vue d’en faire un outil pour la gestion, l’évaluation et la concrétisation de la performance à l’université ». Il a également rappelé que cette action fait suite à la mise en place du système d'information intégré « Progrès » et des plateformes numériques, dont l’objectif est de renforcer la gouvernance dans la gestion pédagogique, la recherche, les ressources humaines et la vie des étudiants.

Cette accélération du processus de numérisation s’inscrit dans le cadre des instructions du président algérien sur la numérisation de tous les établissements sous tutelle des différents ministères. Bien que l’Algérie ait commencé la numérisation de plusieurs secteurs depuis plusieurs années, la pandémie a en effet donné un coup d’accélérateur à la transformation numérique partout dans le monde. Les pays africains ne sont pas restés en marge de cette révolution et continuent leur marche en avant avec divers projets de numérisations.

L’augmentation du débit de l’Internet va entre autres permettre aux étudiants de gagner du temps pour les recherches avec la réduction considérable de la latence, d’améliorer l’accès à un plus grand nombre ou encore d’impacter de façon positive la qualité de leurs travaux.

Adoni Conrad Quenum

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Grâce à la pandémie de la Covid-19, les plateformes d’enseignement à distance se sont multipliées sur le continent. Au Maroc, une jeune pousse a décidé d’aider les écoles à effectuer leur transformation numérique.

KoolSkools est une plateforme numérique développée en 2020 par une start-up marocaine du même nom. Elle permet aux écoles de numériser leurs cours et exercices, de créer une banque de contenus et de dispenser des cours en direct. L’objectif est d’aider les élèves du primaire et du secondaire à atteindre un meilleur niveau scolaire. La jeune pousse a été fondée par Mariam Zrii et Nouredine Amrani. Elle a reçu le soutien du Maroc Numeric Fund à hauteur de 290 000 $ pour entre autres soutenir sa croissance dans le royaume chérifien.

Selon ses créateurs, KoolSkools « permet de libérer la créativité des élèves, de vivre l’école autrement, de favoriser les interactions et les partages, de connecter l’école, les enseignants, les élèves et leurs parents et de proposer des contenus éducatifs de qualité ».

La solution dispose d’une application mobile sur iOS et Android d’où parents, élèves, enseignants ou les entités scolaires peuvent créer un compte. L’élève peut accéder à ses cours, ses exercices qui seront corrigés de leur côté par les enseignants. Quant aux parents, ils peuvent suivre les performances de leurs enfants, accéder aux relevés de notes, savoir s’ils ont été présents aux cours ou non, etc.

Au-delà d’être une plateforme d'apprentissage collaboratif pour démocratiser l'accès à un contenu d'apprentissage de qualité et répondre aux exigences d'apprentissage en ligne, KoolSkools se veut également un outil de gestion numérique des opérations quotidiennes de l'école comme les dossiers des élèves, la gestion des paiements, la communication avec les parents.

L’edtech est présente dans plusieurs grandes villes marocaines et revendique travailler avec une trentaine d’écoles, 20 000 étudiants et près de 700 enseignants. Le prochain cap est d’atteindre 100 000 élèves dans les deux ou trois prochaines années et de couvrir toutes les régions du Maroc.

Adoni Conrad Quenum

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Conscient de l’augmentation continue du chômage dans son pays, il a décidé de s’impliquer davantage pour le combattre. Il a fait de la formation pratique et de l’accompagnement une solution pérenne. 

Samatar Abdi Osman (photo) est docteur en géographie. Diplômé de l’université de Paris 8 en 2017 en géographie, il est le président-directeur général du centre de technologie et de l’innovation pour le développement (CTID).

Le CTID, fondé en 2017, est un incubateur dont le but est l’accompagnement des porteurs d’idées innovantes à fort impact social dans divers secteurs d’activités. Les domaines qu’il veut surtout toucher sont les énergies renouvelables, l’agrobusiness, l’environnement et les services sociaux.

« Nous formons des jeunes au numérique dans l’objectif de créer derrière des projets qui ont un impact social. Le numérique étant juste un moyen et non une fin, l’idée c’est de trouver des solutions pour renforcer l’accès à l’eau, à l'énergie, à l’éducation, etc. [...] de faire en sorte que chaque porteur de projet puisse se lancer dans un domaine précis pour trouver des solutions aux défis sociaux que Djibouti connaît », déclarait Samatar Abdi Osman lors d’une interview accordée à Pressafrik en juin 2022.

En 2021, Samatar et son équipe ont lancé la Horn Digital Academy pour former des codeurs dans les domaines du développement web et de la communication digitale. Représentant du Club 2030 Afrique, un think tank qui s’est fixé comme mission principale de mettre ses compétences au service de l'émergence du continent à horizon 2030, il est aussi le responsable du laboratoire d’analyse et de modélisation des risques naturels du Centre d’étude et de recherche de Djibouti (CERD) depuis 2010.

Le parcours professionnel de Samatar Abdi Osman a commencé au sein du CERD en 2006 en tant qu’expert système d’information géographique. Après avoir enseigné comme vacataire à l’université de Djibouti de 2008 à 2011, il devient consultant du programme des Nations unies pour le développement (PNUD) en 2013. Il est consultant pour l’Agence française de développement en 2015 et pour la Banque africaine de développement en 2016.

En juin 2021, il a fait partie des 100 Young Leaders sélectionnés dans la catégorie « Education » par la French African Foundation. Elle récompense les initiatives de personnalités âgées de 28 à 40 ans jouissant d’un « haut potentiel » sur le continent et en Europe. 

Melchior Koba

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