Depuis la pandémie de la Covid-19, les plateformes d’apprentissage en ligne ont pris une autre ampleur. Pour former ses fonctionnaires, l’Etat tunisien s’est tourné vers cette option.
Nizar Ben Néji (photo, au centre), ministre tunisien des Technologies de la communication, a lancé le vendredi 1er décembre la plateforme « Digital Learning Academy ». L’objectif est de permettre aux 680 000 agents de la fonction publique d’accéder aux formations en ligne pour renforcer leurs compétences dans le secteur du numérique.
L’initiative, lancée par le ministère des Technologies de la communication, est dirigée par Smart Tunisian Technoparks, un technoparc tunisien spécialisé dans les technologies de l’information et de la communication.
Le lancement de la nouvelle plateforme s’inscrit dans le cadre du renforcement des compétences des fonctionnaires de l’Etat tunisien. Dans sa stratégie numérique dont l’échéance est prévue pour 2025, la digitalisation et la simplification des diverses procédures administratives et le développement des services numériques destinés aux citoyens représentent l’un des six axes majeurs. Le personnel administratif doit ainsi s’adapter aux nouvelles normes pour faciliter l’atteinte des divers objectifs. Renforcer leurs compétences dans le numérique est l’une des étapes du processus puisqu'avec l’accélération de la transformation numérique, de nombreux agents de l’Etat, à divers postes, s’adaptent tant bien que mal à l’utilisation des nouvelles technologies.
Avec « Digital Learning Academy », ils pourront suivre un panel de formations gratuites et certifiées au niveau international. Pour rappel, la plateforme est accessible à tous les employés de la fonction publique.
Adoni Conrad Quenum
Lire aussi :
Le groupe WIOCC (West Indian Ocean Cable Company), un prestataire international de solutions de connectivité résilientes, a annoncé le mardi 5 décembre la signature d’un partenariat avec MDCS Skills Academy.
Selon le communiqué du groupe WIOCC, la nouvelle collaboration vise à fournir des compétences numériques aux apprenants défavorisés en particulier les femmes au chômage et les apprenants handicapés dans les régions défavorisées d'Afrique du Sud.
Lire aussi :
La Macra construira 75 laboratoires TIC dans les écoles secondaires du Malawi cette année
Après avoir travaillé pendant plusieurs années pour des organisations à but non lucratif, l’entrepreneur a décidé de promouvoir le tourisme local. Il a développé plusieurs solutions, dont LearnSwahili App qui promeut le swahili et des jeux mobiles, pour atteindre son objectif.
Elias Patrick (photo) est un jeune entrepreneur tanzanien titulaire d’un diplôme international en technologie de l’information commerciale (IDBIT) obtenu en 2016 à la NCC Education en Angleterre. Il est le fondateur et un tuteur de l’edtech LearnSwahili App Ltd.
Fondée en janvier 2023, LearnSwahili App Ltd a pour mission de fournir une plateforme immersive et enrichissante où les individus peuvent apprendre le swahili, se connecter à son héritage culturel et obtenir de nouvelles opportunités de développement personnel et professionnel. Cependant, le rôle de la start-up ne se limite pas à l’enseignement du swahili et à la promotion de la culture swahili. Elle promeut également le tourisme local.
Elias Patrick est aussi le directeur général de TechForward Tanzania, une organisation à but non lucratif qui construit des communautés dans lesquelles la technologie est au centre du progrès. Il est aussi le spécialiste de la gestion des connaissances de Nacopha, une organisation créée par les personnes vivant avec le VIH/sida (PVVIH) pour servir d’organe faîtier et de voix ultime pour défendre leurs préoccupations en Tanzanie.
En juillet 2022, l’entrepreneur a révélé trois jeux mobiles sur lesquels il a travaillé, avec six autres techniciens, pour promouvoir le tourisme local. Les jeux sont nommés, Kilimanjaro Block Puzzle, Serengeti Block Puzzle et Tanzanite Crush, selon les principales attractions touristiques de la Tanzanie. Les jeux sont disponibles dans 177 pays du monde.
Avant l’entrepreneuriat, Elias Patrick a travaillé entre 2018 et 2020 pour UBA Tanzania comme responsable du marketing numérique. En avril 2020, il est embauché par l’entreprise McDaan Ltd en tant que spécialiste en marketing numérique. De 2021 à 2022, il était le spécialiste de la communication et de la connaissance de Save the Children International, une organisation de protection qui œuvre pour l’épanouissement des enfants.
En 2016, le Tanzanien a été élu entrepreneur de l’année par la Learnit Institute of Business and Technology et la NCC Education du Royaume-Uni.
Melchior Koba
Lire aussi :
Le Tanzanien Evans Makundi fournit des solutions de paiements aux entreprises et organisations
Grâce au soutien et à l’accompagnement de 2iE Incubateur, de nombreux projets ont pu voir le jour et contribuer au développement économique du Burkina Faso. Loin d’avoir atteint son objectif, l’incubateur continue de promouvoir l’innovation et l’entrepreneuriat en Afrique.
2iE Incubateur est un incubateur technologique et social qui accompagne et soutient les entrepreneurs innovants dans les domaines tels que l’agro-industrie, l’éco-construction, l’eau, l’assainissement et les énergies renouvelables. Créé en 2012 par l’Institut international d’ingénierie de l’eau et de l’environnement (2iE), basé au Burkina Faso, il vise à favoriser l’émergence de solutions locales à fort impact social et environnemental.
L’incubateur propose aux porteurs de projets et aux entreprises innovantes un accompagnement personnalisé, un accès à des infrastructures techniques et scientifiques, un appui financier, ainsi qu’un réseau de mentors, d’experts et d’investisseurs. Il organise également des formations, des ateliers, des concours et des événements de mise en relation.
S’étendant sur une surface de 257 m² au sein du complexe scientifique du campus de Ouagadougou, 2iE Incubateur dispose de deux salles de coworking, de deux salles de réunions, de trois bureaux individuels, d’un plateau d’essai ou de prototypage, d’une salle de reprographie, d’une cuisine, d’un espace de café/détente et d’échange d’idées, d’un espace d’archivage et de stockage. Les espaces de coworking sont ouverts aux entrepreneurs et professionnels incubés ou non par 2iE.
2iE Incubateur est aussi un accélérateur et une pépinière pour les entreprises établies qui aspirent à une expansion rapide ou envisagent de domicilier leurs activités sur les sites de 2iE. L’objectif est de faciliter leur passage à l’échelle en leur offrant un accès privilégié à des sources de financement parfaitement adaptées à leurs exigences de croissance.
Depuis sa création, 2iE Incubateur a accompagné plusieurs projets. Dans sa pépinière, on peut trouver l’entreprise sociale agroalimentaire InnoFaso. Cette dernière lutte contre la malnutrition avec des solutions, essentiellement fabriquées à partir de matières premières locales, de prévention et de traitement.
L’incubateur est accompagné dans sa mission par SOGEA SATOM, l’Organisation internationale de la francophonie, la Fondation l’Occitane, la maison de l’entreprise du Burkina Faso et Total, entre autres.
Melchior Koba
Lire aussi :
Pour assurer son programme de transition numérique, l’Algérie a besoin d’une main-d'œuvre qualifiée dans les métiers du numérique. Le gouvernement ambitionne à cet effet d'arrimer les compétences des étudiants à la demande du marché de l’emploi.
Le ministère algérien de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique et le fournisseur mondial chinois d'équipements et d'infrastructures TIC Huawei ont conclu, le mardi 28 novembre à Alger, un partenariat, a annoncé l’Agence algérienne de presse. La convention paraphée par le secrétaire général du ministère, Abdelhakim Bentellis, et le vice-président de Huawei Algérie, Alex Zhang Chang, vise l'accompagnement des étudiants et l'équipement des universités et des écoles supérieures en technologies de pointe.
Dans le cadre de l’accord, Huawei équipera six universités en classes intelligentes pour permettre aux étudiants de bénéficier des meilleurs programmes pédagogiques. La société dotera également les enseignants et les étudiants en compétences numériques recherchées, notamment dans les domaines de l’intelligence artificielle et du cloud computing.
L’initiative s’inscrit dans le cadre de la stratégie du ministère chargé de l’Enseignement supérieur visant à moderniser le système éducatif algérien. Ladite stratégie est axée, entre autres, sur l’accès des étudiants aux technologies de pointe pour améliorer leur l’expérience d’apprentissage.
Rappelons que la collaboration intervient quelques mois après le lancement de 46 plateformes numériques destinées à améliorer les compétences des étudiants et enseignants. Elle témoigne de la détermination du gouvernement à moderniser le secteur et à offrir aux étudiants et aux chercheurs les outils nécessaires pour exceller dans un monde de plus en plus numérique.
Samira Njoya
Lire aussi :
StartUp Maroc joue un rôle important dans le développement de l’écosystème entrepreneurial et innovant au Maroc et en Afrique. Elle s’appuie sur son expérience, son réseau et sa vision pour accompagner les entrepreneurs qui veulent créer de la valeur et avoir un impact positif sur la société.
StartUp Maroc est une organisation qui vise à promouvoir l’entrepreneuriat et l’innovation au Maroc et en Afrique. Fondée en 2011 par de jeunes entrepreneurs marocains, dont sa directrice générale Zineb Rharrasse, elle a pour mission de contribuer activement à l’émergence d’entrepreneurs et de start-up à fort potentiel qui sont en mesure de façonner le pays, le continent et le monde.
StartUp Maroc propose des activités variées pour accompagner les porteurs de projets, les start-up et les écosystèmes locaux. Parmi ses activités, on peut citer le Startup Africa Summit, un rendez-vous organisé pour le partage d’expériences, favoriser la coopération et les opportunités d’investissement, et enrichir les échanges sur comment l’innovation et la diaspora révolutionnent l’Afrique.
StartUp Maroc a mis en place plusieurs programmes pour soutenir les entrepreneurs. Parmi eux, le programme StartUp Maroc Booster est conçu pour renforcer les start-up autour de trois piliers majeurs : le financement, l’accélération/mentorat et l’exposition internationale. Ce programme repère et accélère les start-up marocaines à grand potentiel et leur permet l’accès au capital.
Son programme MEDVENTURES vise à accélérer la création d’emplois et à stimuler l’innovation dans la région méditerranéenne en développant les compétences des entrepreneurs et des acteurs des écosystèmes afin de les relier à l’international. Il rassemble des entrepreneurs, des investisseurs, des entreprises, des ONG, des initiatives publiques et privées soutenant des pôles d’innovation, de recherche et de développement économique en Europe et dans la région méditerranéenne.
StartUp Maroc a étendu ses opérations à travers 17 villes au Maroc, offrant un accompagnement à plus de 15 000 entrepreneurs à des stades allant de l’idée initiale à différentes phases de validation et de commercialisation. L’accompagnement s’est concrétisé à travers des formations, des programmes d’accélération, un soutien individuel, du mentorat, des conférences et des événements de présentation.
L’accélérateur a réussi à mobiliser plus de 400 experts et mentors au sein de son réseau et à organiser plus de 100 activités.
Il bénéficie du soutien de plusieurs partenaires, dont The Next Society, Founder Institute, Startup Nations, l’université Euromed de Fès, Technopack, l’université internationale d’Agadir, l’association marocaine des exportateurs (ASMEX) et Orange Corners.
Melchior Koba
Lire aussi :
Afriquia 50 Sprints : un programme d’accélération marocain pour les start-up innovantes de mobilité
FSAT Labs propose des services d’incubation, d’innovation ouverte, de formation et d’accélération de start-up. Depuis sa création, il a accompagné une multitude d’entreprises qui ont fait leurs preuves en Afrique et à l’international.
French South African Tech Labs (FSAT Labs) est un incubateur et accélérateur de start-up numériques, basé à Century City, au Cap, en Afrique du Sud. Il a été créé en 2016 par Methys, une société de conseil et d’innovation numérique, et Small Enterprise Development Agency (Seda). Il a pour présidente-directrice générale l’experte en développement économique et en soutien au démarrage des PME, Ndileka Zantsi.
FSAT Labs offre 400 m² d’espace d’incubation et d’accélération, une formation aux compétences numériques, un mentorat, un coaching, ainsi que des services de développement de logiciels et de recherche adaptés à la fois aux entreprises et aux start-up technologiques. Sa mission principale est de propulser les start-up numériques en phase de démarrage au Cap, en Afrique du Sud et sur tout le continent.
L’accélérateur propose un programme d’incubation de six mois, qui aide les start-up à passer du concept au client, en leur fournissant un espace de travail, un mentorat, un accès à un réseau d’experts et de partenaires, ainsi qu’un financement sous forme de prêt convertible. Le programme est subdivisé en trois phases. La première est une préincubation de quatre semaines au cours de laquelle l’idée de l’entrepreneur est validée. La deuxième phase est l’incubation qui dure 6 mois et la dernière est le lancement.
FSAT Labs propose également un programme d’accélération de 24 mois pour propulser les start-up jusqu’à ce qu’ils obtiennent un financement de pré-amorçage ou d’amorçage. Il offre un soutien complet, du mentorat aux ressources, en guidant les entreprises à travers chaque étape de leur croissance.
Préoccupé par l’épanouissement et le développement des femmes dans le monde entrepreneurial, l’accélérateur a également mis en place le Khwezi Lodestar Program. Cette initiative vise à développer numériquement, à chaque cohorte, 20 start-up fondées par des femmes. Le programme offre des subventions pour des licences de logiciels et de plateformes numériques, un soutien technique et un mentorat dirigé par des femmes d’affaires accomplies.
FSAT Labs a déjà accompagné plusieurs start-up, dont Gamer’s Territory, un centre technologique visant à promouvoir les jeux en Afrique, Lawyered Up, une start-up africaine de legaltech qui s’engage à favoriser l’accessibilité, l’impact social et l’égalité des sexes au sein de l’industrie juridique, et HourlyRate, une plateforme de freelance alimentée par l’IA.
L’accélérateur a le soutien de plusieurs organisations et institutions. Entre autres, on peut citer Technology Innovation Agency (TIA), AfricArena, Old Mutual, French Tech Entrepreneurs Cape Town, Enrich in Africa, Silicone Cape Initiative et La French Tech.
Melchior Koba
Lire aussi :
Afrique du Sud : UVU Africa incube, accélère, forme et crée des pôles d'innovation spécialisés
Après le baccalauréat, beaucoup de jeunes Africains rêvent de poursuivre leurs études supérieures dans des universités prestigieuses internationales. A Madagascar, Tsanta Rakotoarimanga a développé une plateforme qui met en relation les étudiants avec des mentors qui les accompagnent.
Tsanta Rakotoarimanga (photo) est le fondateur et le président-directeur général de Mapwess, une plateforme en ligne qui simplifie les démarches pour étudier à l’étranger. Il est titulaire d’une licence en finance obtenu en 2019 à l’université des Mascareignes à l’île Maurice et d’un master en stratégie et gestion internationale obtenu en 2023 à l’université Paris-Saclay.
Il a créé Mapwess en 2020 pour répondre aux besoins des étudiants africains qui rêvent de poursuivre leurs études dans des universités prestigieuses. L’entreprise a développé une plateforme qui met en relation les étudiants avec des mentors qui les accompagnent dans leur orientation, leur inscription et leur installation dans le pays de leur choix. Avec sa solution, Tsanta Rakotoarimanga veut aider 10 000 étudiants à réaliser leur rêve d’étudier à l’étranger.
« L’idée nous est venue quand nous étions encore à l’île Maurice. Nous sommes surtout partis de nos expériences personnelles. Nous avons vraiment galéré dans les démarches et les préparatifs de notre départ à l’étranger. Et même une fois là-bas, ce n’était pas du tout facile de s’adapter. Nous aurions aimé avoir quelqu’un qui nous dise quoi faire, où aller et à qui parler. Et c’est maintenant ce qu’on souhaite apporter à la jeunesse malgache », a déclaré l’entrepreneur en 2020.
Avant de lancer sa plateforme, Tsanta Rakotoarimanga avait déjà créé, en 2019, une agence de placement d’étudiants, Dream Studio Agency, qui a permis à plusieurs jeunes Africains d’intégrer des institutions mondialement reconnues.
Par ailleurs, entreprendre à Madagascar n’a pas été facile pour Tsanta Rakotoarimanga, qui a dû faire face au manque de confiance des institutions financières et des investisseurs privés. Il a, cependant, pu compter sur le soutien d’incubateurs de start-up comme Orange Fab Madagascar en 2020 et Zafy Tody en 2021.
En 2020, le jeune entrepreneur a remporté, avec Mapwess, le troisième prix national du Prix Orange de l'Entrepreneur Social en Afrique et au Moyen-Orient (POESAM). Il a également été sélectionné parmi les meilleurs jeunes entrepreneurs d’Afrique en 2021 pour le compte de Anzisha Prize, qui lui a offert une formation, un accompagnement et un mentorat. En 2023, il a été sélectionné pour représenter Madagascar dans le cadre du programme YALI (Initiative des jeunes leaders africains) pour la région de l’Afrique australe.
Melchior Koba
Lire aussi :
En République du Congo, Yekolab veut former la prochaine génération de leaders technologiques en Afrique. Ainsi, il incube les jeunes entrepreneurs et initie les enfants aux nouvelles technologies.
Yekolab est un centre d’excellence et de formation aux nouvelles technologies et métiers émergents basé en République du Congo. Lancé en février 2015, Yekolab, fondé par l’expert en technologies de l’information et de la communication (TIC) Max Bonbhel, a pour mission de transformer les idées des jeunes Congolais en entreprises viables et bancables.
Le centre propose des programmes d’incubation et de formation certifiante ou non dans des domaines tels que le développement web, le développement mobile, le développement d’applications d’entreprise, la technologie embarquée ou encore la programmation pour enfants.
Il a mis en place un programme d’incubation nommé Y-Incubateur. Ce dernier veut accompagner les jeunes entrepreneurs en leur fournissant des moyens techniques qui leur permettront de s’imposer sur un marché de plus en plus compétitif.
Yekolab dispose également d’un laboratoire. Appelé Y-Lab, il s’agit d’un centre de recherche destiné aux innovateurs technologiques congolais. Il développe aussi un programme de formation, destiné aux enfants âgés entre 7 et 17 ans, appelé Yekolab for kids. Au cours de ce programme, les enfants apprennent les techniques de programmation et de fabrication de robots ou de machines automatiques. L’édition 2022 de Yekolab for kids a diplômé 73 enfants.
Yekolab dispose de centres à Brazzaville et Pointe-Noire. Il bénéficie d’un appui à la fois technique et financier de la part de l’agence de régulation des postes et des communications électroniques (ARPCE), de la société de téléphonie mobile Airtel Congo et de JCertif, une organisation indépendante à but non lucratif dont l’objet principal est de promouvoir l’innovation à travers les TIC.
Lire aussi :
RD Congo : Africa Digital Academy s'engage à former 100 000 agents publics au numérique
A travers ses programmes de pré-incubation, d’incubation et d’accélération, Innov'Lab fournit des ressources et soutient les entrepreneurs comoriens, contribuant ainsi à la croissance économique et à la création d’emplois dans le pays.
Innov'Lab est un incubateur d’entreprises situé aux Comores et créé par l’Union des Chambres de Commerce et d’Industrie des Comores (UCCIA). Lancé en février 2017, il appuie les porteurs de projets en matière de recherche de financement, de formalisation juridique, de plan de communication, mais également dans la gestion et la comptabilité.
Sa mission est d’accompagner les porteurs de projets innovants dans les domaines de l’économie sociale et solidaire, du numérique, de l’agroalimentaire, du tourisme et de l’environnement.
Innov’Lab propose plusieurs programmes d’accompagnement. D’abord, il offre un programme de pré-incubation pour les porteurs de projets. Les entrepreneurs sélectionnés à ce programme bénéficient d’un accompagnement de 10 jours ou d’un accompagnement long de quatre mois.
Innov’Lab offre aussi aux start-up un programme d’incubation de deux ans sur mesure. Le programme apporte l’expertise nécessaire pour accélérer le développement de l’entreprise en se basant principalement sur le développement commercial et sur les bonnes pratiques de gestion d’entreprise.Le dernier programme d’Innov’Lab s’adresse aux entreprises confirmées. Il offre une accélération de leur croissance par des levées de fonds, l’ouverture de succursales ou encore l’internationalisation.
Les bénéficiaires des programmes de l’incubateur gagnent un accès à un réseau de partenaires et à différents outils de financement et une communication sur les réseaux sociaux. Ils ont également accès au réseau de mentors d’Innov’Lab, ainsi qu’à des formations en gestion d’entreprise et peuvent bénéficier d’une panoplie de canaux promotionnels.
L’incubateur fournit un espace de coworking, un lieu d’entraide et de déploiement d'activités pour les start-up. Il dispose aussi de salles de conférence pour les réunions, et d’autres événements professionnels.
Depuis sa création, Innov'Lab a incubé plus de 60 entreprises. Il a formé et accompagné plus de 400 jeunes porteurs de projets et organisé plus de 10 événements. Il est soutenu par un ensemble de partenaires techniques, dont la Meck Moroni pour faciliter l’accès aux crédits, la plateforme SHINOON pour lancer des campagnes de financement participatif et l’ORTC pour la couverture médiatique.
Melchior Koba
Lire aussi :