Il est un médecin qui utilise la technologie pour améliorer la qualité des soins de santé en Afrique. Par le biais de Healthstack Solutions Ltd, il numérise le système médical en Afrique dans le but de sauver davantage de vies.

Simpa Dania (photo) est un expert et un consultant nigérian en santé numérique diplômé de l’université d’Ibadan où il a obtenu un bachelor en médecine et chirurgie en 2002. Il a aussi suivi des cours de télémédecine avancée et a fondé, en janvier 2021, la start-up Healthstack Solutions Ltd.

Healthstack Solutions Ltd, dont il est le responsable du bonheur, est une entreprise de santé numérique fournissant des solutions logicielles simples et intelligentes qui renforcent les systèmes de santé. Elle aide les organismes de santé à tirer parti de la technologie pour devenir plus rentables et augmenter leur productivité tout en améliorant la qualité des soins et des services pour leurs clients.

Sa plateforme, qui accompagne dans la lutte contre les épidémies, permet d’améliorer, d’une part, l'autodéclaration et l’enquête de santé du public en temps réel et, d’autre part, la surveillance des maladies et les rapports au niveau infranational. Elle fournit des outils d’aide à la décision au niveau des établissements pour améliorer l’indice de suspicion des maladies à déclaration obligatoire et assure une transparence dans la réponse et l’endiguement des épidémies.

Questionné par TechCabal sur ce que la population doit attendre de sa start-up pour les cinq prochaines années, Simpa Dania a déclaré : « votre fournisseur et votre payeur géreront votre santé à l’aide de Healthstack, et peut-être aussi l’organisme de réglementation des soins de santé. Où que vous soyez, le ministère de la Santé de l’Etat surveillera les indices de santé de la population en temps réel grâce à Healthstack. Il se peut que vous payiez vos besoins et vos services de santé via Healthstack. Healthstack aidera les pays à lutter contre les épidémies et les pandémies émergentes et à limiter l’impact qu’elles peuvent avoir sur la population. En d’autres termes, Healthstack sauvera des vies ».

Médecin à l’Institut de la santé de l’enfant du College of Medecin University of Ibadan entre 2004 et 2005, il a travaillé au département de médecine nucléaire de l’University College Hospital en tant que consultant en informatique médicale entre 2006 et 2008. Il a ensuite rejoint, en 2008, l’University College Hospital Ibadan en tant que coordonnateur du centre de télémédecine jusqu’en 2011 et consultant en informatique de santé jusqu’en 2016.

PDG de Sabaoth Technologies Ltd, une entreprise de technologie médicale, entre 2003 et 2017, il était entre 2016 et 2018 le responsable du bonheur de la société healthtech APMIS Health Management Systems Ltd. En 2016, il était un consultant de PharmAccess Foundation, une organisation non gouvernementale internationale qui œuvre pour l’amélioration des soins de santé.

Melchior Koba

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Lifebank, une healthtech nigériane spécialisée dans la numérisation des chaînes d’approvisionnement des établissements de santé, a annoncé, jeudi 16 février, la signature d’un accord avec une organisation d'intelligence artificielle (IA) basée à Barcelone, benshi.ai. Le but est d’utiliser la plateforme d’IA et d’apprentissage automatique de la structure pour améliorer la qualité des soins fournis aux 2 500 patients de la jeune pousse nigériane.

https://www.linkedin.com/posts/lifebankcares_lifebank-x-benshi-partnership-activity-7029509375622852608-qyJ0?utm_source=share&utm_medium=member_desktop

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Le développement de la téléphonie mobile sur le continent ne cesse d’impacter des secteurs essentiels telle que la santé. En s’associant, les deux parties ambitionnent d'améliorer la vie de millions de personnes en utilisant les capacités de données mobiles pour réduire la propagation des maladies.

L’Association internationale d'opérateurs de téléphonie mobile (GSMA) et le Centre africain de contrôle et de prévention des maladies (Africa CDC) ont signé, mercredi 1er mars à Barcelone, un accord visant à exploiter la puissance du mobile pour lutter contre les maladies en Afrique.

« La réunion de l'expertise et des ressources permettra d'établir une nouvelle infrastructure puissante fournissant aux travailleurs de la santé africains l'accès aux informations dont ils ont besoin en temps opportun et l'intelligence nécessaire pour aider à prévenir la propagation des maladies à travers les frontières internationales », a déclaré Angela Wamola (photo, à gauche), responsable de l'Afrique subsaharienne pour la GSMA.

Ainsi, dans le cadre de ce partenariat, la GSMA travaillera en étroite collaboration avec Africa CDC sur HealthConnekt Africa, une nouvelle initiative audacieuse visant à connecter à Internet tous les établissements et le personnel de santé en Afrique d'ici 2030.

L'initiative débutera avec un petit groupe d'Etats membres et de communautés pionniers de l'Union africaine, qui verront leurs établissements de santé connectés à Internet et leurs agents de santé équipés d'appareils intelligents, ce qui leur permettra d'améliorer la qualité des soins fournis à leurs clients grâce à l'accès à des ressources en ligne essentielles.

Il faut noter qu'en Afrique, la croissance du mobile a été phénoménale au cours des deux dernières décennies. Selon la Banque mondiale et la Banque africaine de développement, l'Afrique comptait 650 millions d'utilisateurs de téléphones cellulaires en 2013, soit plus qu'aux Etats-Unis ou en Europe, alors que pour le groupe suédois de télécommunications Ericsson, le taux de pénétration des smartphones en Afrique atteindra 70 % en 2024.

Samira Njoya

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Médecin de formation, elle a servi le système de santé publique de son pays pendant 20 ans. Après avoir découvert l’utilité de l’intelligence artificielle pour la médecine, elle a fondé une entreprise capable d’utiliser cette technologie pour détecter et traiter des maladies.

Jaishree Naidoo (photo) est une radiologue pédiatrique sud-africaine, pionnière du sous-secteur dans son pays, diplômée en 2010 de l’université du Cap. Titulaire d’un bachelor en chirurgie obtenu en 1999 à la Medical University of South Africa, elle est une cofondatrice et la présidente-directrice générale d’Envisionit Deep AI.

Fondée en 2019, Envisionit Deep AI est une entreprise de technologie médicale innovante qui utilise l’intelligence artificielle pour rationaliser et améliorer le diagnostic par imagerie médicale. La société conçoit différents produits dont la plateforme Radify AI qui, d’après elle, fournit des diagnostics d’imagerie médicale rapide, précis, de haute qualité et abordables, nécessaires pour détecter les maladies et les traiter.

« Radify pour les radiographies pulmonaires a été développée principalement parce que la pneumonie est la première cause de morbidité et de mortalité chez les enfants de moins de 5 ans en Afrique. Une statistique insensée alors qu’il s’agit d’une maladie si facile à traiter. Avec Radify, les soins de santé diagnostiques peuvent être mis à disposition là où l’expertise spécialisée fait défaut », a déclaré Jaishree Naidoo en 2021.

Le 23 février 2023, après que l’entreprise a été choisie comme lauréate des African Startup Awards pour la région de l’Afrique australe, elle a levé 1,65 million de dollars pour poursuivre son développement dans son pays et au-delà. Le financement a été reçu de New GX Ventures SA, une société issue d’un partenariat entre New GX Capital, RMB Ventures et GIIG Africa.

Après un stage d’un an à King Edward 8th Hospital en 1999, Jaishree Naidoo a servi en tant que médecin-chef à la Johannesburg General Hospital en 2000. Elle a occupé le même poste à la Chris Hani Baragwanath Hospital en 2001. Elle a ensuite été rembauchée à la Johannesburg General Hospital en tant que registraire en radiologie. Quatre ans après, en 2005, elle travaille à temps partiel à la Donald Gordon Medical Center comme radiologue.

En 2008, elle est nommée radiologue spécialiste senior à la Chris Hani Baragwanath Hospital. Boursière en radiologie pédiatrique entre 2009 et 2010 à la Red Cross War Memorial Hospital, elle rejoint la Sandton Medi Clinic en tant que radiologue spécialiste. En 2011, elle est nommée responsable de la radiologie pédiatrique à la Charlotte Maxeke Hospital et en 2017, elle devient cheffe du service de radiologie et présidente du comité académique de la Nelson Mandela Children’s Hospital.

Jaishree Naidoo a reçu de nombreuses récompenses, notamment des invitations à prendre la parole et à présider des sessions lors de nombreuses conférences locales et internationales sur la radiologie et les soins de santé, comme lors de l’événement Forbes Women Africa de 2020, où elle était l’une des oratrices.

Jaishree Naidoo fait partie du top 15 des fondatrices africaines de la technologie de UK-Africa et, à ce titre, a été honorée par les députés aux Chambres du Parlement britannique en janvier 2020 à Londres. Envisionit Deep AI a également reçu deux prix Apps Africa Innovation Awards en 2020 pour la HealthTech et l’impact social.

Melchior Koba

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Pharmacienne de formation, elle cumule plus de sept ans d’expérience obtenue en travaillant pour des pharmacies et hôpitaux au Nigeria. Après quelques mois passés chez mPharma, elle fonde sa propre start-up pour livrer des médicaments aux patients, chez eux.

Adeola Ayoola (photo) est une entrepreneure nigériane diplômée de l’université Obafemi Awolowo où elle a obtenu un bachelor en pharmacie en 2016. Titulaire de deux certificats, l’un en gestion de projet en santé mondial et l’autre en leadership et gestion en santé obtenus respectivement en 2019 et en 2017 à l’université de Washington, elle est une cofondatrice et la présidente-directrice générale de Famasi.

Fondée en 2021 par Adeola Ayoola et Faruq Akinwunmi, Famasi est une plateforme de santé numérique qui aide les gens à accéder à leurs médicaments, à se faire livrer à domicile, à automatiser les renouvellements mensuels, à bénéficier de suivis gratuits et à se connecter avec les prestataires de soins de santé. La plateforme permet d’économiser 30 % sur le coût des médicaments.

Sa mission est d’aider les Africains à vivre plus simplement en recevant des soins de qualité. En 2022, Famasi a été nommé « l’une des meilleures start-up à surveiller en 2022 » par le média BenjaminDada.com.

Le 16 février 2023, la healthtech a levé un montant non divulgué de pré-amorçage. Le tour de table a été dirigé par Microtraction et a connu la participation d’autres investisseurs comme Ore Ogundipe, GetEquity SPV, Isaac Ewaleifoh, Ibrahim Bello, Ayobami Olufadeji, Yusuf Abdulmalik, Adeline Okoh, Echezona Uzoma, Lanre Adelowo, Prosper Otemuyiwa et Nadayar Enegesi.

« Avec ce financement, nous avons la chance de nous associer à des investisseurs qui croient en cette mission, y compris certains de nos premiers clients qui sont profondément concernés par le problème », a déclaré Adeola Ayoola par rapport au tour de table réussi.

Avant de fonder Famasi, Adeola Ayoola a été pharmacienne à SwiftMedicals.com en 2016, à l’hôpital national d’Abuja en 2017, à la Community Pharmacy en 2018 et à Oscion Ltd entre janvier 2019 et janvier 2021. De février à août 2021, elle a travaillé au sein de l’unité Rx de qualité de la société technologique ghanéenne de prestations pharmaceutiques mPharma.

Melchior Koba

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La plateforme nigériane d’e-santé Famasi a annoncé, jeudi 16 février, la réussite d’un tour de table de pré amorçage. Le montant de l’opération n’a pas été dévoilé mais les fonds seront utilisés pour construire une infrastructure pharmaceutique sur le continent.

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Médecin de formation, il veut lutter contre le manque de sensibilisation et l’inaccessibilité des soins de santé dans son pays et en Afrique. Il a donc fondé, avec l’aide de ses amis, une application qui permet des consultations à distance.

Desire Ruhinda (photo) est un médecin tanzanien diplômé du Kilimanjaro Christian Medical University où il a obtenu son doctorat en 2019. En 2021, il obtient également un master de philosophie en innovation inclusive à la Graduate School of Business de l’université du Cap. Il est cofondateur et directeur général de la healthtech Medikea.

Fondée en 2020 par Desire Ruhinda, Elvis Silayo et John Manko, la healthtech Medikea propose des consultations en ligne avec des médecins et les complète par des tests de laboratoire et la livraison de médicaments à domicile, afin que les patients puissent obtenir des soins en temps voulu, éviter les longues files d’attente et faire des économies.

Les médecins de la plateforme peuvent prendre en charge les maladies courantes et chroniques, la santé mentale et les problèmes liés au mode de vie. La solution est adaptée à tous ceux qui recherchent un traitement de haute qualité, abordable et pratique pour des problèmes médicaux non urgents, ou un conseil médical, une ordonnance, une lettre de recommandation, un certificat médical ou un deuxième avis sur une maladie préexistante.

Récemment en février, l’entreprise a été choisie par The Baobab Network parmi les cinq nouvelles start-up qui feront partie de sa dernière cohorte. Elle bénéficiera d’un financement de 50 000 dollars.

La carrière professionnelle de Desire Ruhinda a démarré en 2016 au sein de l’Internationale Federation of Medical Students Association où il était responsable des échanges nationaux. En 2019, il a rejoint la Muhimbili University of Health and Allied Sciences en tant que médecin stagiaire.

Aujourd’hui, Desire Ruhinda est le chef de la logistique de la Fédération internationale des associations d'étudiants en médecine (IFMSA). Il faut noter que cette dernière est une organisation d’étudiants en médecine, pour les étudiants en médecine et par les étudiants en médecine. Il est aussi l’assistant administratif de Global Shapers Community, un réseau de Hubs initié par le Forum économique mondial. 

Melchior Koba

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Il est un innovateur social qui adapte l’art à la médecine. Il utilise la réalité virtuelle pour améliorer l’humeur des patients dans le but de favoriser leur guérison. Il a reçu plusieurs prix et distinctions pour son impact dans le domaine des arts dans la santé.

Kunle Adewale (photo) est un entrepreneur social et un artiste visuel nigérian. Il est diplômé de l’université Obafemi Awolowo où il a obtenu un bachelor en beaux-arts et arts appliqués en 2010. Il a ensuite étudié le leadership civique à l'université Tulane, à la Nouvelle-Orléans en 2015. Il est le fondateur et le PDG de Tender Arts Nigeria.

Fondée en 2013, Tender Arts Nigeria est une entreprise sociale et une organisation à but non lucratif qui vise à avoir un impact positif sur les enfants, les jeunes et les adultes, en mettant l'accent sur les arts thérapeutiques, l'éducation artistique, le développement des talents, le développement communautaire et l'engagement civique.

En 2016, Kunle Adewale a fondé le projet Arts in Medicine Projects qui favorise la guérison des malades par l’utilisation de l’art. Pour arriver à ses fins, Kunle Adewale utilise la réalité virtuelle pour faire voyager les patients. Il permet à ces derniers de visiter leur passé (pour les personnes âgées démentes), les pays comme le Canada, l’Inde et les Etats-Unis, entre autres ; de participer à des séances de danse et de méditation guidées ; de nager avec les dauphins. Ce procédé stimule l’esprit des malades et améliore leur humeur, accélérant le processus de récupération.

« Ce que nous avons remarqué lors de nos actions de proximité, c’est que la possibilité pour les patients de se promener et de voir le soleil est une expérience profondément chérie. Parce que lorsque vous êtes enfermé entre les quatre murs d’un hôpital où vous n’êtes habitué qu’aux pleurs, cela affecte votre humeur et votre processus de récupération », a déclaré Kunle Adewale à TechCabal en février 2023.

L’entrepreneur a déjà touché plus de 15 000 bénéficiaires grâce à ses programmes artistiques au Nigeria, au Ghana, au Kenya, en Afrique du Sud et aux Etats-Unis. En 2021, il a fondé la première bourse de recherche en santé mentale au Nigeria. Il s’agit de la Mental Health Fellowship.

Pour acquérir des compétences sur l’utilisation des arts dans le système de soins de santé, Kunle Adewale a également participé à des cours professionnels connexes tels que : Arts in Health for Helping Professionals à Charlotte ; Arts in Medicine à l’université de Floride, aux Etats-Unis, et Arts in Health Research Intensive, organisé par le Center for Arts in Medicine de l’université de Floride en collaboration avec l’University College London.

En 2014, Kunle Adewale a été nominé pour le Global Teacher Prize par la Fondation Varkey (Royaume-Uni). Il a été le lauréat nigérian du prix Commonwealth Youth Worker Awards 2016 (Royaume-Uni) et a été nommé pour le programme JCI Ten Outstanding Young Persons of Nigeria en 2018. En 2019, en raison de son impact dans le domaine des arts dans la santé à l’échelle mondiale, le 2 août a été proclamé par John Cranley, alors maire de Cincinnati, « Journée Kunle Adewale ».

Melchior Koba

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C’est en Allemagne qu’il fait ses études universitaires et acquiert ses premières années d’expérience professionnelle. Dans son pays, il fonde et dirige une entreprise afin derestructurer la chaîne d’approvisionnement des médicaments. Il a la confiance des investisseurs.

Karim Khashaba (photo) est un ingénieur égyptien en communication diplômé de l’université technique de Munich où il a obtenu un master en 2009. Titulaire d’un bachelor en génie électrique et informatique obtenu en 2007 à la Jacobs University Bremen, il est un cofondateur et le président-directeur général de Yodawy.

Fondé en 2018, Yodawy avait pour mission d’aider les gens à mener une vie plus saine en rendant l’accès aux médicaments plus facile et plus abordable pour tous. Il s’agit donc d’une pharmacie numérique alimentée par la technologie, des capacités de traitement avancées et des intégrations avec des pharmacies, des compagnies d’assurance et des prestataires de soins de santé. 

La start-up gère de manière transparente les ordonnances à grande échelle et livre les médicaments aux patients, en porte-à-porte et dans toute l’Egypte. A ce jour, Yodawy a déjà traité plus de 4 millions d’ordonnances. Il couvre 38 villes et collabore avec 3 000 pharmacies, 15 compagnies d’assurances et 200 entreprises.

En ce mois de février 2023, la start-up égyptienne a levé 16 millions de dollars pour le compte de sa première clôture de son tour de table de série B. Cette levée de fonds est codirigée par Delivery Hero Ventures, la branche de capital-risque de la plateforme mondiale de livraison de nourriture Delivery Hero, et Global Ventures, une société internationale de capital-risque basée aux Emirats arabes unis qui investit dans toute la région Moyen-Orient et Afrique.

« Nous sommes absolument ravis de recevoir le soutien d’investisseurs mondiaux de premier plan possédant une telle expertise en matière de soins de santé et de technologie. Yodawy bouleverse la manière dont les ordonnances sont produites numériquement par les médecins, traitées par les payeurs et livrées au domicile des patients », a déclaré Karim Khashaba suite à ce tour de table.

Avant Yodawy, Karim Khashaba avait fondé, en 2015, une start-up technologique du nom de Medex Cloud. Par ailleurs, son parcours professionnel a débuté en 2008 chez Institute for Communication Networks où il était assistant de recherche. Parallèlement, il a travaillé dans l’équipe de recherche de DOCOMO Euro-Labs, une société allemande ayant pour mission de contribuer à l’évolution des futurs systèmes mobiles.

En 2010, il rejoint la société de services et conseil aux entreprises Booz & Company en tant que consultant sénior. Il est nommé au même poste dans la société Strategy& à Dubaï en 2011 avant d’être promu directeur en 2013. En 2015, il devient conseiller commercial sénior au sein de la même entreprise.

Melchior Koba

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Lors de la crise de Covid-19, l’innovation numérique a joué un rôle dans la lutte contre la pandémie en Afrique. Elle a contribué à lutter contre la menace, démontrant sa capacité à servir pour d’autres questions de santé publique qui minent le continent.

L’université de Liverpool en Angleterre a annoncé, vendredi 3 février, qu’une de ses équipes de chercheurs développe un outil numérique de prévision de maladies infectieuses dans la corne de l’Afrique. Elle travaille en collaboration avec des partenaires d'Italie, du Kenya, d'Ethiopie, d'Ouganda et de Somalie.

Couplé aux données climatiques, la solution baptisée CLIMate Sensitive DISease Forecasting Tool (CLIMSEDIS) identifiera les combinaisons climatiques clés qui peuvent fournir une alerte pour plusieurs maladies sensibles au climat, y compris les maladies transmises par les moustiques comme la fièvre de la vallée du Rift. 

« Le projet CLIMSEDIS arrive à point nommé car il se concentrera sur l'une des régions les plus vulnérables au changement climatique, aux événements météorologiques extrêmes et aux épidémies de maladies infectieuses globalement. Il engagera les principales parties prenantes multidisciplinaires afin de mieux comprendre leurs besoins en matière d'outil de prévision numérique et les fera participer à l'évaluation de CLIMSEDIS pour s'assurer qu'il est fonctionnel, convivial et acceptable », a expliqué Louise Kelly-Hope de l'Institut universitaire des sciences infectieuses, vétérinaires et écologiques, responsable du projet.

Elle a par la suite ajouté que « CLIMSEDIS sera disponible gratuitement pour améliorer les évaluations des risques et mettre en œuvre des stratégies d'intervention à l'avance pour aider à atténuer ou à réduire l'impact d'une épidémie imminente. Cela optimisera les ressources et sauvera des vies ».

Le projet quinquennal est financé à hauteur de 0,5 million de livres sterling (602523 USD) par Wellcome, une fondation caritative mondiale qui soutient la science pour résoudre les problèmes de santé urgents auxquels le monde est confronté. C’est dans le cadre de son financement de 22,7 millions de livres sterling, dévoilé il y a trois jours, pour le développement de nouveaux outils numériques de pointe pour aider à transformer les préparations et les réponses aux épidémies de maladies dévastatrices.

Ce financement fait suite à une étude commandée par Wellcome, publiée l'année dernière, qui n'a trouvé que 37 outils entièrement développés pour la modélisation des maladies infectieuses sensibles au climat (CSID). La plupart ont été créés en Amérique du Nord et en Europe, soulignant la nécessité d'une plus grande représentation mondiale. 

Selon l'étude « Global expansion and redistribution of Aedes-borne virus transmission risk with climate change », diffusée entre autres par Public Library of Science, la vitesse régionale du changement climatique est susceptible de déterminer le paysage futur du risque de transmission d'Aedes, une espèce de moustiques vecteurs principaux de la dengue, du virus Zika, du chikungunya et de la fièvre jaune. L’Afrique de l'Est est l’une des régions où sont attendues les augmentations nettes les plus notables de tous les risques de transmission.

Muriel Edjo

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