Dans le but réduire les IST et les MST chez les jeunes en Afrique, certaines organisations ont uni leurs forces pour mettre en place une solution numérique. L’objectif est de sensibiliser les jeunes en utilisant leurs smartphones comme canal de diffusion.

Hello Ado est une solution numérique développée par l’Organisation non gouvernementale sénégalaise Réseau africain de l’éducation, de la santé et de la citoyenneté (ONG RAES), de l’UNESCO Dakar et de l’Alliance nationale contre le Sida (ANCS). Elle permet d’éduquer les jeunes d’Afrique Centrale et de l’Ouest à renforcer leurs connaissances en matière de droits et de santé sexuels et reproductive, à communiquer ou encore à les diriger vers les services de santé, de protection et de soutien dont ils peuvent avoir besoin. L’application a été lancée le 12 novembre 2020.

Elle est uniquement disponible sur Android et compte à ce jour plus de 10 000 téléchargements sur le Play Store. Elle dispose de contenus audios, vidéos et écrits qui répondent à de nombreuses questions que les jeunes se posent de nos jours. Après téléchargement, il faut s’inscrire ce qui permet à l’utilisateur de poser des questions, en l’occurrence dans le forum, lorsqu’il ne retrouve des réponses aux préoccupations qui le taraudent.

En effet, outre les divers conseils disponibles, l’application permet de localiser en ligne les centres de santé les plus proches, de discuter avec des jeunes des questions de sexualité, de droit sur la santé sexuelle et reproductive. Il y a des modérateurs qui essayent de garder tout le monde sur le droit chemin afin que les discussions restent dans le cadre éducatif.

La version Bêta de l’application a été testée auprès des jeunes au Mali, au Sénégal, en Côte d’Ivoire et en République Démocratique du Congo. Plus de 400 jeunes ont participé aux tests pour améliorer le fonctionnement de la solution avant son déploiement et sa mise à disposition du grand public. D’autres tests ont également été effectué pendant le premier trimestre 2021 au Gabon et Cameroun. In fine, Hello Ado est disponible dans tous les pays francophones d’Afrique.

Adoni Conrad Quenum

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Depuis quelques années, les mouvements de lutte contre les agressions sexuelles ont drastiquement augmenté. A l’échelle de leur royaume, pour donner la voix aux victimes et éventuellement prévenir ces actes, les autorités marocaines ont mis en place une solution numérique. 

Kolonamaak est une plateforme d’écoute et d’accompagnement développée par les autorités marocaines à l’endroit des femmes et des filles en situation de vulnérabilité. Le but est de « signaler tout abus ou violence dont seraient victimes les femmes et les filles, et de les orienter vers les autorités compétentes ».

La solution a été lancée le 29 janvier 2020 et elle a été mise en place sur instructions de Son Altesse royale la princesse Lalla Meryem, présidente de l’Union nationale des femmes de Maroc (UNFM).

Kolonamaak dispose d’une application mobile accessible sur Android et sur iOS. Toutes les femmes marocaines devraient la télécharger, car elle permet de se faire localiser en cas de problème. Il suffit de composer le 8350 pour prendre contact avec des personnes habilitées pour leur apporter l’aide nécessaire et les orienter vers les autorités compétentes.

De plus, le projet pense à leur vie après un traumatisme important. Entre autres, elle offre divers conseils sur « les possibilités d’emploi, de formation, de création d’entreprise ou encore des projets générateurs de revenus aux niveaux local et régional ».

La version Android de l’application a déjà été téléchargée plus d’un millier de fois depuis son lancement.

Adoni Conrad Quenum

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L'e-santé, la télémédecine ou santé numérique, est en pleine expansion en Afrique subsaharienne. Elle y contribue à la démocratisation de l'accès aux soins pour des millions de personnes. Cependant le secteur n’est pas suffisamment financé d’où son retard de développement.

Le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme et ses partenaires du secteur privé vont soutenir la transformation de la santé numérique dans les pays d’Afrique subsaharienne. Un fonds catalytique de 50 millions de dollars baptisé Digital Health Impact Accelerator (DHIA) a été mis sur pied à cet effet.

L’annonce du lancement dudit fond a été faite lors du sommet Africa HealthTech Summit à Kigali, au Rwanda, en marge de la deuxième Conférence internationale sur la santé publique en Afrique qui s’est tenue du mardi 13 au jeudi 15 décembre.

Soulignant l’importance de ce financement, Rob Cryer, gestionnaire des Services technologiques des pays au Fonds mondial et responsable du fonds catalytique DHIA, a déclaré que « ce fonds permettra de renforcer davantage les systèmes de données régionaux et mondiaux et la capacité de surveillance pour la prise de décision axée sur les données, de fournir de meilleurs soins aux patients et de transformer des millions de vies ».

« Depuis sa création, le Fonds mondial a joué un rôle clé dans le renforcement des systèmes de santé numériques et des données en matière de santé dans les pays à revenu faible et intermédiaire. Ces outils sont essentiels pour vaincre les maladies infectieuses et prévenir les futures menaces sanitaires », a-t-il ajouté.

En effet, la santé numérique n’est pas encore totalement développée et exploitée en Afrique subsaharienne. La crise sanitaire de la Covid-19 a permis tout de même de stimuler ce secteur de la médecine. Depuis lors, des initiatives e-santé novatrices se sont multipliées du fait du nombre d’utilisateurs de téléphones portables. La GSM Association estime que d’ici 2025, il y a aura au moins 634 millions d’utilisateurs de mobile en Afrique subsaharienne. Des données qui montrent que le numérique a déjà pris une place importante dans les habitudes des consommateurs, mais aussi bientôt dans les habitudes des patients.

Le Fond mondial et ses partenaires privés, à travers le fonds catalytique DHIA,  ambitionnent de soutenir les pays d'Afrique subsaharienne afin qu’ils puissent accélérer et mettre à l’échelle des solutions de santé numériques qui comprennent, entre autres, un accès plus étendu à Internet, des systèmes d’information renforcés pour le partage des données, une plus grande utilisation des technologies mobiles, des outils numériques centrés sur le patient et des identifiants uniques propres aux patients.

Samira Njoya

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Avec la révolution technologique, les solutions d’e-santé se multiplient et s’imposent dans certains pays du continent comme des alternatives intéressantes pour maintenir les populations en bonne santé.

MyHealth Africa est une solution d’e-santé développée par une jeune pousse kényane. Elle permet aux utilisateurs, en l’occurrence les patients, de prendre rendez-vous avec des médecins spécialistes de diverses affections. La healthtech, basée à Nairobi, a été fondée en 2017 par Ryan Marincowitz. Elle a récemment levé un montant de 1 million $ pour, entre autres, soutenir sa croissance sur le continent et au-delà.

« Les capitaux levés au cours de cette période seront utilisés pour nous aider à nous développer en Afrique, au Moyen-Orient et en Asie du Sud, afin de nous rapprocher de notre objectif de transformer la manière dont les patients du monde entier accèdent aux services de santé spécialisés. L'avenir de la technologie de la santé en Afrique et sur les marchés émergents est brillant, et nous sommes ravis d'être à l'avant-garde, ouvrant la voie à des services de santé de qualité dans la région et au-delà », a indiqué Ryan Marincowitz.

La solution dispose d’une application mobile uniquement accessible sur Android. L’utilisateur, après téléchargement, devra créer un compte pour accéder aux diverses fonctionnalités. Néanmoins, sur la plateforme web, il est possible de surfer pour en apprendre davantage sur le système. Il peut voir plusieurs profils de médecins où il est renseigné un certain nombre d’informations comme la spécialité, les langues parlées, les disponibilités, etc. En fonction de votre affection, de la langue que vous parlez, vous portez votre choix sur un spécialiste plutôt qu’un autre.

L’application a été téléchargée plus d’un millier de fois, selon Play Store. Quant à la start-up, elle revendique environ 26 000 visites médicales, en intégrant plus de 1 500 professionnels de santé, cliniques et hôpitaux dans le monde entier. Avec cette levée de fonds, les ambitions de MyHealth Africa sont revues à la hausse. Elle compte investir plusieurs marchés africains et asiatiques d’ici l’année prochaine.

Adoni Conrad Quenum

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Le gouvernement du Burkina Faso, en partenariat avec des organismes internationaux, a misé sur le numérique pour renforcer le système de santé du pays à travers une application innovante qui propose des services de santé sur mobile.

Mardi 29 novembre, le ministre de la Santé et de l’Hygiène publique, Dr Robert Lucien Kargougou, a lancé à Kombissiri la phase pilote des activités du Mhealth-Burkina, un logiciel de santé numérique destiné à améliorer la santé de la population par le numérique.

Le projet Mhealth-Burkina qui va démarrer ses activités dans deux districts sanitaires, dont celui de Boromo, vise à collecter et à transmettre à travers des téléphones portables des données de la prise en charge intégrée des maladies.

S’exprimant sur l’importance du projet, Robert Lucien Kargougou a déclaré que la santé communautaire constitue plus que jamais la priorité majeure du système de santé. « Nous avons des zones dans lesquelles les agents de santé ne peuvent pas arriver et ce sont des agents de santé à base communautaire qui assurent l’offre de soins. Donc il était important pour nous de digitaliser leurs activités à travers cet outil Mhealth-Burkina, qui permet de collecter toutes les activités que ces agents de santé à base communautaire réalisent au quotidien », a-t-il déclaré.

C’est en 2019 que le Burkina Faso, en partenariat avec l’Unicef et le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme, a développé une application mobile de numérisation des données, baptisée « mHealth ». L’objectif est d’améliorer la prise en charge et le suivi des patients, ainsi que le contrôle des stocks de médicaments sur place.

L’application, qui fonctionne hors connexion, transfère par SMS les données collectées sur un serveur sécurisé, accessible aux équipes du centre de santé de la commune, au district sanitaire, à la direction régionale et au niveau central.

Selon le ministre, le lancement du logiciel dans ces communes marquera le début de l’opérationnalisation effective de la numérisation des activités des agents de santé à base communautaire. Une quinzaine de modules seront intégrés dans le logiciel de santé Mhealth-Burkina. Ce qui permettra aux agents de santé communautaire de faire remonter leurs données de façon instantanée.

D’ici à 2023, sept régions devraient disposer du système mHealth, soit environ 7 500 agents de santé. L’objectif à terme est de couvrir l’ensemble des villages, situés à plus de 5 kilomètres d’un établissement sanitaire.

Samira Njoya

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La dyslexie est un trouble de l’apprentissage qui peut poser d’énormes problèmes aux enfants. Dans le but d’aider sa sœur de sept ans à surmonter cet handicap, une tech entrepreneure tunisienne a mis en place une solution.

Sghartoon est une plateforme numérique de téléthérapie développée par une start-up tunisienne du même nom. Elle permet aux utilisateurs, en l’occurrence les parents et les thérapeutes, de détecter les difficultés d’apprentissage, notamment la dyslexie chez les enfants, et de les transformer en « super pouvoirs » grâce à des jeux éducatifs. L’edtech, basée à Tunis, a été fondée en 2018 par Hidayat Ayadi, Seifeddine Ben Achour et Oualid Khayati.

La solution dispose d’une application mobile accessible sur Android et sur iOS. Depuis son lancement, la version Android a déjà été téléchargée plus d’un millier de fois par les internautes. Après téléchargement, il faut créer un compte, soit de parent d’enfant, soit de thérapeute. Le compte permet d’accéder aux fonctions embarquées dans la solution.

Lorsque le trouble est détecté après le passage d’un examen en ligne, les parents et les thérapeutes peuvent suivre l’évolution de l’enfant grâce aux jeux proposés sur la plateforme. Il faut souligner que dans le cadre du traitement, les thérapeutes ont accès à une bibliothèque de jeu numérique, un outil de gestion des patients avec les résultats des diverses séances et un outil de gestion de calendrier.

En 2020, Sghartoon figurait parmi les huit start-up qui ont participé à la cinquième cohorte de l'accélérateur Flat6Labs. Elle a reçu pour l’occasion un chèque d’un montant de 65 000 $. En 2021, elle a été sélectionnée parmi les onze start-up africaines sur les 20 lauréats du prix de l'entrepreneuriat pour la migration. Ces distinctions ont permis à la start-up de développer sa technologie, d’accélérer sa croissance sur le marché tunisien avant une éventuelle expansion aux autres pays de la région.

Adoni Conrad Quenum

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Il a fait des études en technologie en France et a travaillé dans des cabinets de conseil de renommée mondiale. Désormais entrepreneur, il fonde sa propre société de conseil et développe une solution technologique pour mieux gérer les pharmacies.

Ouassim Bernossi (photo) est un entrepreneur et un consultant en stratégie d’origine marocaine. Titulaire d’un double diplôme d’ingénieur, l’un en informatique et économie obtenu en 2001 à l’école polytechnique de l’Île-de-France et l’autre en réseaux, économie et gestion obtenu à Télécom Paris en 2003, il est le président-directeur général de la start-up Distripha.

Distripha, fondée par Ouassim Bernossi en 2018, est une solution de planification avancée pour la distribution pharmaceutique. Il utilise l’intelligence artificielle pour optimiser la gestion des commandes et des stocks des firmes pharmaceutiques sans changer le logiciel de gestion qu’elles utilisent déjà. C’est un assistant intelligent qui facilite le travail afin de permettre au pharmacien de se concentrer sur le cœur de son métier.

La solution a été sélectionnée, en octobre 2022, parmi les futurs bénéficiaires du programme d’incubation (212 Founders) de CDG Invest, une filiale d’investissement du groupe public marocain CDG qui est en charge de l’épargne à long terme du pays. 

La start-up Distripha est un produit d’Obo Conseil, un cabinet créé en 2007 par Ouassim Bernossi et qui accompagne ses clients dans leur recherche de performance et de croissance. Le cabinet utilise des techniques d’analyse et d’étude spécifiques à chaque client, et son expertise touche les secteurs tels que l’automobile, l’industrie, le textile, la promotion immobilière, le BTP, le transport et la logistique. Il réalise des études pour des organismes institutionnels et touche aussi les problèmes liés aux systèmes d’information.

Après un passage en 2002, en tant qu’analyste stagiaire, à Cap Gemini Ernst & Young, il a travaillé de 2003 à 2007 comme consultant d’Oliver Wyman, une entreprise de conseil en management basée à New York aux USA. De 2007 à 2015, il est devenu le propriétaire de La Carrière Blanche SA et a exploité des carrières de calcaire dans la région de Tanger au Maroc.

Melchior Koba

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Selon l'OMS, les médicaments contrefaits causent près de 100 000 décès en Afrique par an. En mettant sur pieds Grinda, les responsables se sont engagés à lutter contre ce fléau en proposant une solution de traçabilité et d’authentification des médicaments qu’ils fournissent.

Grinta, la start-up égyptienne qui numérise la chaîne d'approvisionnement pharmaceutique, a annoncé lundi 21 novembre l’obtention de 8 millions de dollars lors d'un premier tour de table. Les fonds levés auprès de Raed Ventures (Arabie saoudite) et NClude, un fonds FinTech égyptien géré par Global Ventures (Dubaï), seront utilisés pour développer sa plateforme technologique et accélérer sa croissance sur le marché égyptien.

« Comme nous prévoyons d'étendre notre empreinte dans les principaux hubs pharmaceutiques du continent, nous allons également permettre aux fabricants pharmaceutiques égyptiens et régionaux de pénétrer davantage le marché africain de 50 milliards de dollars », a déclaré le directeur général et cofondateur de Grinta, Mohamed Azab.

Selon le communiqué de l’entreprise, l'Egypte compte trois grands distributeurs et plus de 3 000 grossistes ciblant 60 000 pharmacies de détail fragmentées, ce qui en fait le plus grand marché pharmaceutique d'Afrique, d'une valeur de plus de 6 milliards de dollars. Malgré cela, le problème de la pénurie de produits pharmaceutiques en Afrique demeure. Selon l’OMS, près de la moitié de la population africaine (1,1 milliard de personnes) est privée d’un accès régulier aux médicaments les plus essentiels.

Depuis sa création en 2021, Grinta travaille pour réduire la pénurie de médicaments en Egypte en modernisant la chaîne d'approvisionnement pharmaceutique et en donnant plus de pouvoir aux pharmacies indépendantes. La plateforme de bout en bout permet d'accéder à toute la gamme de produits pharmaceutiques et médicaux traçables provenant de plusieurs fournisseurs, en plus d'assurer l'exécution des commandes, la planification de la demande et le financement des stocks. 

Avec ces capitaux, Grinta ambitionne de mettre à l'échelle sa plateforme technologique full-stack, élargir son équipe et accélérer sa croissance sur le marché égyptien. En un an et demi d’activité, la société s'est développée de manière agressive à travers sept gouvernorats en Egypte, avec plus de 14 000 pharmacies enregistrées sur sa plateforme, plus de unités de Gestion de stock et a livré plus de 100 000 commandes.

Samira Njoya

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Il a étudié le droit anglais et a travaillé au Royaume-Uni jusqu’en 2020. Revenu dans son pays, l’Afrique du Sud, il fonde une start-up de télésanté dans le but de rendre rentable, discret et facile l’accès aux soins de santé sexuelle.

Alex Schmid (photo) est un entrepreneur et un avocat sud-africain certifié en droit anglais par l’université de Dundee en Ecosse en 2015. Titulaire d’un LPC et d'un master ès arts en finance et stratégie obtenus en 2016 à l’université BPP de Londres, il est le fondateur de Contro, une entreprise de télésanté.

Fondée en 2020, Contro est une start-up de prescription et de livraison en ligne de produits de santé qui permet d’expédier aux patients leurs médicaments directement à leur porte. Il propose actuellement une série de six services à ces utilisateurs que sont : le contrôle des naissances, le traitement de dysfonctionnement érectile et de perte de cheveux ainsi que des traitements pour les infections sexuellement transmissibles, le muguet et les infections urinaires. Contro a déjà permis de traiter plus de 2 000 personnes.

En novembre 2022, Alex a clôturé un cycle de financement de préamorçage de 585 000 dollars pour son entreprise. Etant donné que 30 % des clients de Contro vivent dans les townships et les zones rurales d’Afrique du Sud, les fonds levés permettront de développer la plateforme et l’équipe de la start-up, puis d’étendre les services de cette dernière afin d’augmenter sa croissance à travers le pays.

« Je suis incroyablement fier du travail que notre équipe a produit, des heures consacrées et des week-ends sacrifiés pour amener l’entreprise là où elle est aujourd’hui. Les investisseurs ont été témoins de cette détermination et du potentiel de Contro, ce qui a fièrement abouti à des VC exceptionnels, des anges et la Fondation Bill & Melinda Gates qui nous soutiennent, nous et notre plateforme », a déclaré Alex Schmid après la collecte de fonds.

Parajuriste au Norton Rose Fulbright en 2011 et 2013 à Johannesburg, Alex a effectué, en 2015 au Royaume-Uni, un mois de stage académique au Clifford Chance, un cabinet d’avocats, à EY, une société comptable, et à Macfarlanes, un autre cabinet d’avocats. En 2016, il a exercé en tant que responsable des opérations de la société de diffusion d’e-sport Mega8 Esports au Cap. En 2018, il a de nouveau rejoint Macfarlanes où il a été avocat stagiaire jusqu’en 2020, année de création de sa société.

Melchior Koba

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Après son premier accouchement, elle a expérimenté les difficultés de la maternité. Elle a donc développé une plateforme pour fournir aux mères novices tout le soutien qui leur est nécessaire. Elle fait partie des femmes leaders les plus importantes de la scène FemTech en Egypte.

Nadia Gamal El Din (photo) est une entrepreneure technologique égyptienne préoccupée par le bien-être des mères et des enfants. Titulaire d’un bachelor en finance générale obtenu à l’université américaine du Caire, elle est la fondatrice et la présidente-directrice générale de Rahet Bally.

Devenue, elle-même, mère à l’âge de 24 ans et n’ayant pas obtenu de l’aide dans l’accomplissement de sa nouvelle tâche, la maternité, elle a réalisé qu’aucun système de soutien pour les nouvelles mamans n’existait en Egypte. C’est ce qui l’a poussée à fonder Rahet Bally en 2015. « J’ai découvert qu’il n’y avait pas un seul système de soutien sur mesure pour les nouvelles mamans en Egypte. C’est à ce moment-là que j’ai réalisé que cette lacune devait être comblée, et c’est alors que Rahet Bally est née », a-t-elle écrit sur son compte LinkedIn.

Rahet Bally est une plateforme d’aide et de soutien aux nouvelles mamans sans expérience en Egypte. Lorsque la start-up a démarré en 2015, elle ne disposait que d’une page Facebook où les mères novices posaient des questions auxquelles répondaient des médecins préalablement enrôlés par Nadine. Aujourd’hui, elle a une plateforme en ligne et ses services englobent un soutien financier, physique, intellectuel et social pour sa communauté de 4 millions de mères.

Désireuse de renforcer sa communauté, Rahet Bally a lancé The Cloud qui est comme un hôtel où les mères peuvent se reposer, faire des affaires, assister à des ateliers, socialiser et rejoindre des clubs de lecture pendant que des baby-sitters qualifiés s’occupent de leurs enfants. L’entreprise a également lancé une plateforme de contenu axée sur tout ce qui concerne la maternité en Egypte. La plateforme a pour nom Moms Mag.

Nadia a aussi cofondé, en 2021, Mumerz pour offrir aux mamans, une plateforme de commerce en ligne qui propose une gamme variée de produits, des services de livraison rapides et une équipe de conseil qualifiée pour conseiller les mères sur tout ce qui correspond le mieux à leurs besoins. Elle a aussi travaillé entre 2012 et 2014 dans la société de commercialisation de biens de consommation Procter & Gamble comme assistante chef de marque.

Citée parmi les femmes fondatrices sélectionnées pour le VC4A Venture Showcase 2022, Nadia fait partie des 10 meilleurs finalistes à l’Africa’s Business Heroes Prize Competition 2022 de la fondation Jack Ma et a été distinguée aux African Women Awards émis par African Union. En 2020, elle a été sélectionnée parmi les sept lauréats du Cartier Womens Initiative pour la région du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord. Pour le compte de l’année 2018, elle a appartenu au Top 50 des femmes les plus performantes et au top 3 des leaders les plus impactants d'Egypte.

Melchior Koba

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