Les dossiers de santé électroniques peuvent améliorer les soins médicaux en Afrique. Conscients de ce fait, des pays africains mettent des moyens en œuvre pour leurs adoptions généralisées.

La ministre zambienne chargée de la Santé, Sylvia Masebo (photo), a procédé le mardi 21 novembre au lancement national de SmartCare Pro, un système numérique de gestion de dossiers de santé électronique (DES).

Le nouveau système, inauguré dans le district de Chongwe, vise à transformer la prestation des soins de santé dans l'ensemble du pays en améliorant l'accès aux soins, les résultats de santé et la qualité des soins.

Selon la ministre, le système permettra non seulement de collecter les données, mais également de guider les agents de santé dans la gestion des patients. « Il utilise les informations fournies par nos experts de la santé et nos consultants pour aider nos agents de santé. Cela change la façon dont nous gérons les soins de santé de nos citoyens. Le lancement de ce système est la garantie de la numérisation de toutes les installations dans les hôpitaux du pays ».

A en croire Sylvia Masebo, la mise en oeuvre du nouveau système s’inscrit dans le cadre de l'engagement du gouvernement en faveur de la convergence de la technologie et des soins de santé. Il définit la vision commune de créer un avenir où la technologie joue un rôle central dans la promotion de communautés plus saines.

SmartCare Pro améliorera l'efficacité globale des soins de santé. Il permettra également aux médecins d’accéder directement aux dossiers médicaux, évitant ainsi les tests et les procédures en double pour chaque patient.

Rappelons que SmartCare Pro est la version améliorée de SmartCare, un outil de collecte de données spécifique au VIH lancé il y a plus de 15 ans dans le pays. Il a  également contribué de manière significative à l'aide à la décision clinique et à l'amélioration de la prestation de services de soins de santé. 

Samira Njoya

Lire aussi :

Rwanda : un Réseau africain de santé numérique lancé en marge du Mobile World Congress 2023

Published in Tech

L’Afrique reste la région du monde où les enjeux de santé sont les plus importants et critiques. Une bonne utilisation du numérique dans ce domaine pourrait constituer une chance pour le développement des systèmes de santé sur le continent.

Les Seychelles veulent accélérer la numérisation de leurs services de santé. Le pays a décidé d'évaluer la maturité de son système de santé numérique par un outil développé en partenariat par le Secrétariat du Commonwealth, le Commonwealth Centre for Digital Health (CWCDH), et l'Organisation mondiale de la santé (OMS).

L’information a été révélée lors d'un récent atelier de quatre jours tenu à Mahé en présence des responsables de la santé du pays, des représentants du Commonwealth et des partenaires internationaux.

S’exprimant sur le sujet, la ministre de la Santé des Seychelles, Peggy Vidot, a fait savoir que l’outil permet de mesurer les progrès de la transformation numérique du secteur. « En cette ère marquée par des progrès technologiques rapides, l'intégration de solutions de santé numérique apparaît comme un impératif critique. Les Seychelles s'engagent dans un voyage de transformation, en tirant parti de la puissance de l'innovation numérique pour renforcer notre système de santé ».

Les premières conclusions de l'évaluation, ont déterminé entre autres que le gouvernement des Seychelles a réalisé des progrès significatifs dans ses efforts visant à renforcer les systèmes de santé numériques, notamment en investissant dans un système d'information sur la santé électronique.

Les résultats ont également souligné qu’il reste beaucoup à faire, notamment mettre en place des systèmes de feedback des utilisateurs et des patients dans les solutions numériques, adopter des normes pour l’infrastructure réseau et la formation,  veiller à ce que le suivi et l’évaluation fassent partie de la mise en œuvre des projets, cartographier les solutions, politiques et lignes directrices numériques existantes dans une stratégie de santé numérique, mettre en place une législation en matière de stockage et de sécurité des données.

Samira Njoya

Lire aussi :

Algérie : Assista Soins connecte les patients aux professionnels de la santé via ses plateformes web et mobile

Published in Tech

Les solutions d’e-santé s’imposent sur le continent comme des alternatives pour accéder plus aisément aux soins de santé. Pour cela, les tech entrepreneurs proposent des solutions de plus en plus pratiques dans le secteur pour faciliter le quotidien de leurs compatriotes.

Assista Soins est une solution d’e-santé développée par une jeune pousse algérienne. Elle permet aux patients d’accéder à des soins de santé par l’intermédiaire de professionnels de santé, partenaires de la healthtech. Basée dans la ville de Constantine, la start-up a été fondée en 2022 par Nacereddine Haddad.

La solution dispose d’une application mobile accessible uniquement sur Android. L’utilisateur, après téléchargement, crée un compte avec ses informations personnelles pour accéder aux divers services de la start-up. Entre autres, on peut citer la consultation médicale, les soins infirmiers, les prélèvements sanguins, le transport sanitaire, etc. Assista Soins a signé des partenariats avec plus de 185 partenaires pour mettre en place son réseau de santé.

L’utilisateur choisit donc le service dont il a besoin et en fonction de sa situation géographique, l’application lui fait des suggestions de professionnels qualifiés. Il effectue son choix et valide la prise de rendez-vous. Il faut signaler qu’il est possible de souscrire à l’un des services de la plateforme pour un tiers, par exemple un membre de la famille ou un ami indisposé.

En août 2023, la plateforme d’e-santé a revendiqué plus de 300 interventions dans toutes les communes de la wilaya de Constantine. Elle a été choisie pour représenter l’Algérie lors du Sommet mondial de l’entrepreneuriat qui aura lieu en avril 2024 au Chili. Son application mobile a déjà été téléchargée plus de 500 fois, selon les données de Play Store.

Adoni Conrad Quenum

Lire aussi :

Rwanda : Afia Pharma commercialise des produits pharmaceutiques en ligne

Published in Solutions

Grâce à un partenariat public-privé, les autorités kényanes ont récemment mis en place une usine d’assemblage de smartphones. Dans le cadre d’une activité du ministère de la Santé, l’exécutif se tourne vers cette usine.

William Ruto, président du Kenya, et Nakhumicha S. Wafula, ministre de la Santé, se sont rendus le lundi 30 octobre à Mavoko, dans le comté de Machakos, pour la réception des smartphones assemblés localement pour le compte des agents du système électronique d’informations sur la santé communautaire (eCHIS, une application mobile). La cargaison est exclusivement composée des modèles « Neon Ultra » et « Neon Smarta ».

« Mon ministère collabore avec Safaricom pour équiper chaque promoteur de la santé communautaire d'un smartphone intégré au système électronique d'information sur la santé communautaire », explique Nakhumicha S. Wafula.

En effet, le ministère kényan de la Santé a mis en place un programme pour évaluer l’écosystème de la santé communautaire. Les agents utilisent des smartphones pour entre autres collecter des données, établir des rapports ou encore communiquer entre eux sur le terrain. Les résultats de ces enquêtes contribueront à l'élaboration d'une stratégie nationale de numérisation de la santé communautaire. Avec les smartphones locaux, le ministère de la Santé espère baisser sa facture et en doter toutes ses équipes communautaires.

Pour rappel, dans sa politique pour mettre le numérique au cœur de l’économie kényane, William Ruto a procédé au lancement officiel de l’usine d’assemblage de smartphones locaux le lundi 30 octobre. Elle devrait fournir annuellement entre 1,2 et 1,4 million de smartphones à des prix accessibles. Equiper les agents de l'Etat de ces smartphones permettra d’augmenter le capital confiance des populations vis-à-vis de ces appareils assemblés localement.

Adoni Conrad Quenum

Lire aussi :

Le Kenya lance une usine d’assemblage de smartphones low cost

Published in Tech

Maisha Meds, une plateforme numérique  qui permet aux pharmaciens et aux cliniciens ruraux d'acheter efficacement des médicaments de qualité à des prix abordables et de répercuter les subventions sur les patients, a reçu un financement de 5,25 millions de dollars de mise à l'échelle de la part de l'Agence américaine pour le développement international (USAID).

Les fonds soutiendront la start-up dans son objectif d'étendre son logiciel mobile à 7 500 pharmacies et cliniques fournissant ainsi des soins subventionnés à près d'un million de patients.

Lire aussi :

Rwanda : un Réseau africain de santé numérique lancé en marge du Mobile World Congress 2023

Published in Breves_Simple

Les maladies chroniques comme le cancer, l’hypertension artérielle et le diabète sont des causes de mort récurrentes en Afrique. Nneka Mobisson est l’une des entrepreneures qui se battent pour améliorer la gestion de ces cas de maladie sur le continent.

Nneka Mobisson (photo) est une pédiatre et une entrepreneure nigériane titulaire d’un bachelor en génie mécanique obtenu au Massachusetts Institute of Technology en 1996, d’un master en santé publique obtenu en 1998 à l’université Emory et d’un master en administration des affaires obtenu en 2004 à la Yale School of Management. 

Elle est une cofondatrice et la présidente-directrice de mDoc, une entreprise qui a pour but d’optimiser l’expérience de soins de bout en bout pour les personnes souffrant de maladies chroniques telles que le diabète, l’hypertension et le cancer. La création de l’entreprise lui a été inspirée par le décès de son père, mort en 2010 à la suite de complications liées à un accident vasculaire cérébral massif. Trois ans plus tard, elle cofonde mDoc au Nigeria pour prévenir ce genre de situation sur le continent.

En s’appuyant sur la pénétration croissante de la technologie mobile, la plateforme numérique de mDoc connecte les personnes atteintes de maladies chroniques avec une équipe multidisciplinaire de praticiens de santé. Elle permet de joindre des experts d’Afrique du Sud, de la Zambie, du Rwanda, du Kenya, des Etats-Unis, du Royaume-Uni et du Nigeria. Les patients peuvent recevoir un soutien personnalisé, grâce à l’éducation et aux outils pour améliorer l’autogestion.

Le 25 septembre 2023, l’entreprise est sélectionnée par Google parmi 30 start-up spécialisées dans l’intelligence artificielle qui changent l’avenir des soins de santé. Les autres lauréats viennent d’Europe, du Moyen-Orient et d’Afrique.

La carrière professionnelle de Nneka Mobisson a commencé en 1999 à l’entreprise pharmaceutique Merck où elle était analyste commerciale. Elle a aussi travaillé à la Banque mondiale en tant que consultante de 2003 à 2004. Elle est ensuite embauchée comme médecin résident à The Children’s Hospital of Philadelphia. En 2007, elle devient une associée de la société de conseil en gestion McKinsey. Avant la fondation de mDoc, elle était la directrice générale en Afrique de l'Institute for Healthcare Improvement (IHI).

Son travail exceptionnel lui a valu plusieurs distinctions. En 2014, elle a été nommée jeune leader mondial par le Forum économique mondial. En 2017, elle a été finaliste des Cartier Awards. En 2018, elle a été élue à l’Ashoka Fellowship.

Melchior Koba

Lire aussi :

Le Nigérian Dumebi Okwechime offre des produits d’intelligence embarquée flexibles et abordables aux fintech

Published in Tech Stars

L’Afrique reste la région du monde où les enjeux de santé sont les plus importants et critiques. Avec l’avancée de la technologie, les choses peuvent bien changer si les politiques adéquates sont mises en place.

Le Mobile World Congress 2023, tenu du 17 au 19 octobre à Kigali, a permis aux invités et participants de découvrir les dernières technologies de télécommunications mobiles et de discuter sur l’avenir du mobile en Afrique. C’était également l’occasion de mettre sur pied des initiatives tel que le Réseau africain de santé numérique (ADHN) lancé en marge du congrès.

Le nouveau réseau servira d'organisation faîtière afin d'agir comme une place de marché reliant les opérations de santé numérique et les politiques de mise en œuvre sur le continent.

« Nous espérons construire un réseau qui apportera toutes les innovations et unira les parties prenantes de la santé numérique à travers le continent. Fondamentalement, nous allons créer une sorte de marché où les acheteurs et les vendeurs de la santé numérique se rencontrent et nous espérons construire une plateforme technologique pour aider à faire tout cela », a déclaré Jean Philbert Nsengimana, conseiller principal en technologie des Centres africains de contrôle et de prévention des maladies (CDC).

Selon les concepteurs du projet, le réseau sera une organisation à but non lucratif, mais il est prévu d'intégrer des investissements et des gouvernements pour assurer sa mise en œuvre, qui sera principalement axée sur l'amélioration du marché de la santé numérique. Au lancement, 150 membres issus de 43 pays de se sont inscrits aux niveaux individuel et institutionnel.

Le lancement du Réseau africain de santé numérique intervient au moment où le développement de l'e-santé est au cœur des préoccupations des gouvernements africains. Au Sénégal par exemple, l’exécutif a obtenu en juin un près de 50 millions $ de la Banque mondiale pour la numérisation de son système de santé.

Au Kenya, d’ici 2030, l’adoption généralisée d'outils numériques sélectionnés pourrait réduire les dépenses de santé de 400 millions USD jusqu'à 2,5 milliards USD selon le cabinet de conseil McKinsey & Company. Il est donc urgent de mettre en place un réseau permettant à tous les acteurs de fédérer leurs actions pour un avenir meilleur de la santé en Afrique grâce aux nouvelles technologies.

A en croire Brian O'Connor, président d’ECHAlliance, un Connecteur mondial pour la santé numérique, le Réseau permettra également de mettre en valeur les innovations numériques de l’Afrique dans le domaine de la santé et de lui assurer des partenaires mondiaux à un point de contact unique.

Samira Njoya

Lire aussi :

Expertiselance unappelàcandidaturespour la création d’un Comité d’experts internationaux d’e-santé pour l’Afrique

Published in Tech

Convaincue de la puissance de l’intelligence artificielle, elle l’utilise pour améliorer l’accès aux soins de santé et favoriser l’inclusion sociale. Son entreprise iZola met des thérapeutes à la disposition des enfants neurodivergents afin de leur permettre de devenir autonomes.

Wamuyu Owotoki (photo) est la cofondatrice et la présidente-directrice générale d’iZola, une plateforme thérapeutique qui allie santé et technologie.

Née et élevée au Kenya, Wamuyu Owotoki a fait ses études supérieures à l’université de Hambourg (Allemagne), où elle a obtenu un doctorat en chimie médicale. Elle est également titulaire d’un master en pharmacie obtenu à l’académie nationale de chimie et de pharmacie de Saint-Pétersbourg, en Russie.

Elle a fondé iZola, en 2022, avec son mari, Peter Owotoki, expert en intelligence artificielle. La plateforme offre un accès à des spécialistes, tels que les orthophonistes, les ergothérapeutes, les psychologues, les musicothérapeutes et les thérapeutes du jeu pédiatriques, offrant des thérapies personnalisées qui peuvent être accessibles à distance, facilitant l’apprentissage privé depuis chez soi.

iZola se concentre spécifiquement sur les personnes autistes et celles ayant d’autres besoins spéciaux. Elle dispose d’un système de diagnostic qui utilise l’IA pour détecter les effets précoces de l’autisme sur les enfants et recommander une thérapie spécialisée dont l’enfant aurait besoin pour fonctionner de manière autonome.

L’équipe derrière iZola est basée en Allemagne, au Kenya, en Afrique du Sud, en Finlande et en Suisse. Elle aide aujourd’hui plus de 160 enfants en thérapie et plus de 1 000 parents bénéficient de ses services. Le 25 septembre 2023, elle a été sélectionnée par Google parmi 30 start-up spécialisées dans l’IA qui changent l’avenir des soins de santé.

En plus d’iZola, le couple Owotoki a aussi fondé, en 2019, Vitafluence.ai, une entreprise de données, d’analyse et d’intelligence artificielle qui développe des solutions de santé. C’est d’ailleurs l’entreprise éditrice d’iZola. Elle a reçu une subvention de la fondation Bill & Melinda Gates pour accélérer la réaffectation et la découverte de médicaments pour les maladies infectieuses grâce à l’IA.

Avant de se consacrer à l’entrepreneuriat, Wamuyu Owotoki a aussi travaillé à l'Institut de pharmacie de l’université de Hambourg comme assistante de recherche entre 2003 et 2005.

Melchior Koba

Lire aussi :

Au Kenya, Japheth Dibo met un canal de communication unifié à la disposition des PME pour optimiser les services clients

Published in Tech Stars

Les fonds annoncés par la Fondation Gates viennent s'ajouter aux financements en cours d'investissements pour le développement du secteur de la santé grâce à l’intelligence artificielle dans le monde.

La Fondation Bill & Melinda Gates a promis de décaisser 30 millions de dollars pour soutenir la mise sur pied d’une nouvelle plateforme d’intelligence artificielle pour l’Afrique. Le milliardaire américain Bill Gates (photo) l’a annoncé le mardi 10 octobre, lors de la réunion des « Grand Challenges » organisée cette année à Dakar au Sénégal.

Selon les donateurs, la plateforme permettra de fournir aux scientifiques et innovateurs africains le soutien technique et opérationnel dont ils ont besoin pour transformer des idées prometteuses en matière de santé et de développement en véritables solutions évolutives.

Il s’agit d’une étape visant à garantir que les avantages de l’IA soient pertinents, abordables et accessibles à tous et que ces outils essentiels soient développés à la fois de manière sûre, éthique et équitable.

« Le monde doit s’assurer que tout le monde – et pas seulement les personnes qui sont aisées – bénéficient de l’intelligence artificielle. Le gouvernement et la philanthropie devront jouer un rôle majeur pour s’assurer qu’elle réduit l’inégalité et n’y contribue pas. C’est la priorité de mon propre travail lié à l’IA », avait déclaré Bill Gates lors d’une interview en mars dernier.

Selon la Fondation, ce dernier investissement s'aligne sur son intérêt récent pour le financement de l'innovation technologique, en particulier en ce qui concerne l'IA, dans les pays à revenu faible et intermédiaire du monde. En août dernier, la Fondation avait annoncé qu'elle dépenserait 5 millions de dollars pour financer près de 50 projets d'IA dans lesdits pays.

Ces investissements visent à augmenter le financement dans le domaine de la R&D (recherche et développement) en santé dans le monde. L'objectif est de rendre le développement plus facile et plus rapide, et permettre la prochaine génération de percées scientifiques et technologiques pertinentes et accessibles à tous.

A en croire la Fondation, seulement 2 % du financement dans la R&D est consacré à des maladies touchant les populations les plus pauvres du monde.

 Lire aussi :

Google a annoncé les 11 start-up africaines lauréates du programme Google for Startups Accelerator: AI First

Published in Finance

Il veut améliorer l’accès aux services de santé en Afrique. Avec Zinacare, il propose plus de 20 tests différents, allant des infections sexuellement transmissibles aux maladies chroniques, en passant par la Covid-19.

 Philip Mngadi (photo) est un entrepreneur en série sud-africain avec une décennie d’expérience dans la construction de produits en Afrique et en Europe. Il est le fondateur et le président-directeur général de Zinacare, une entreprise qui révolutionne l’accès aux services de tests de santé essentiels en Afrique.

Philip Mngadi a commencé son parcours académique à l’University College Cork, où il a obtenu un bachelor en droit en 2017. Après ses études, il a travaillé pour Stripe en Irlande en tant que spécialiste de paiements avant de se lancer dans l’entrepreneuriat.

Fondée en 2020, Zinacare propose plus de 20 tests différents, allant des infections sexuellement transmissibles aux maladies chroniques, en passant par la Covid-19. Les clients peuvent commander les kits de test sur sa plateforme, ils leur sont livrés à domicile ou au bureau. Ils peuvent ensuite prélever eux-mêmes un échantillon et le renvoyer au laboratoire partenaire de Zinacare, qui leur fournit les résultats en ligne de manière sécurisée et confidentielle. L’entreprise offre également un service de consultation médicale, de prescription et de suivi après le test.

Sous la direction de Philip Mngadi, Zinacare a reçu l’accréditation du Health Professions Council of South Africa, du South African Health Products Regulatory Authority, du South African National Accreditation System et de l’International Organization for Standardization. En outre, l’entreprise a réussi à attirer plus de 20 000 clients en 2022 et est sur la bonne voie pour doubler ces chiffres en 2023.

En juin 2023, la start-up a été sélectionnée par Google pour faire partie de la cohorte annuelle du Black Founders Fund en Afrique. Elle a de plus rejoint la communauté mondiale de fondateurs et d’investisseurs dans le domaine de la santé de StartUp Health.

En plus de Zinacare, Philip Mngadi est aussi le fondateur Pago, une plateforme de micro-paiements mobiles à faible coût pour le secteur informel afin de permettre une économie inclusive en numérisant les envois de fonds grâce à l’utilisation de la technologie blockchain. L’entreprise a été incubée par l’initiative AlphaCode Incubate en 2018.

L’entrepreneur en série est également le fondateur, en 2019, de Tuma, une fintech qui permet aux utilisateurs de transférer des fonds depuis n’importe quel portefeuille d’argent instantané tel que eWallet, CashSend et Send-iMali, vers n’importe quel compte bancaire en Afrique du Sud.

Melchior Koba

Lire aussi :

En Afrique du Sud, Lebeko Mphelo développe des solutions de paiement pour les commerçants

Published in Tech Stars
Page 15 sur 36

Please publish modules in offcanvas position.