La start-up de technologie médicale sud-africaine Quro Medical a obtenu, le mardi 9 mai, de la part de la société d’investissement Mineworkers Investment Company (MIC), un financement de 1,3 million de dollars.

Cette levée de fonds permettra à la start-up, qui veut construire la plus grande salle d'hôpital virtuel en Afrique, de développer davantage sa solution d’hospitalisation à domicile.

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Il fonde KondjiGbale afin d’aider les médecins dans leur tâche qui est de sauver des vies. L’importance de sa start-up a été reconnue au Togo et à l’international et il a remporté plusieurs concours et représenté son pays dans plusieurs forums et sommets.

Le Togolais Yvon Koudam (photo) est un tech-entrepreneur titulaire d’un brevet de technicien supérieur (BTS) en programmation informatique obtenu en 2014 à l’institut polytechnique Defitech. Il cofonde en 2019 la start-up KondjiGbale, dont il est le président-directeur général, dans le but de faciliter l’accès aux soins de santé.

KondjiGbale est une start-up qui conçoit des solutions de technologie médicale afin de simplifier la gestion et le suivi quotidien de la santé des personnes. A travers sa plateforme, les patients ont accès à leur dossier médical qui peut être consulté par leur médecin, peuvent bénéficier d’un service de téléconsultation tous les jours de 6h à minuit et commander des médicaments en envoyant leur ordonnance.

La plateforme offre aussi la possibilité de trouver les pharmacies de garde et de programmer les moments de prise de médicament afin de recevoir des alertes aux heures indiquées. Ses services sont accessibles via une application mobile, une application web, un canal USSD, un centre d’appel en langues locales et un système de notification par SMS.

KondjiGbale est en partenariat avec trois centres de santé et plus de 34 professionnels de la santé. Elle a enregistré à ce jour plus de 5 165 patients et plus de 500 rendez-vous. En mars 2023, Yvon Koudam représente son pays au forum international de leadership des jeunes de Brazzaville (BILYF). Il a partagé son savoir et son expérience sur le panel : « Développement durable et économie numérique ».

Entre 2016 et 2022, l’entrepreneur a travaillé en tant qu’analyste programmeur dans la start-up Clin Sarl U au Togo. Il y a participé à la conception, la programmation et le développement d’applications pour des clients et entreprises telles que TMoney et AgriStore. Délégué de la semaine de l’innovation des jeunes au Togo, il a participé, en tant que speaker, au sommet Emerging Valley en décembre 2021.

Il a remporté pour son entreprise plusieurs concours, notamment le Pitch Your Startup Idea organisé par Enginnova et l’ambassade de France au Togo et le Togo Innovation Challenge du ministère du Développement à la base en 2019. Finaliste au concours Hacking Covid-19 Africa initié par HEC Paris en 2020, il a également fait partie des 10 finalistes du concours RFI App Challenge 5e édition en 2021.

Melchior Koba

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D’une grande utilité pendant la pandémie de la Covid-19, les healthtech prolifèrent sur le continent. Elles résolvent des problèmes d’accès aux soins de santé et de plus en plus de tech entrepreneurs se tournent vers ce secteur en pleine croissance en Afrique.

Estshara est une solution numérique développée par une jeune pousse égyptienne. Grâce à sa plateforme web et son application mobile, elle permet aux utilisateurs d’accéder à des services de santé en ligne. Basée au Caire, la start-up a été fondée en 2018 par Amin El-Hemaily et Ahmed Mahmoud. Depuis son lancement, elle a réussi à lever environ 500 000 $ pour développer ses offres et soutenir sa croissance.

La solution dispose d’une application mobile accessible sur iOS et sur Android, et la création d’un compte, après téléchargement de l’application, est indispensable pour avoir accès aux divers services. En fonction de ses symptômes, l’utilisateur peut se tourner vers un généraliste ou un spécialiste pour obtenir des conseils avisés par rapport à son état de santé. Il pourra joindre des photos des résultats de divers tests pour faciliter la tâche au médecin. La discussion se fait par message écrit ou par audio.

Estshara propose divers forfaits pour faciliter l’accès aux soins de santé pour les particuliers. Alors qu’il faut débourser environ 50 livres égyptiennes (1,62 $) pour une consultation, la healthtech propose un forfait mensuel à 100 livres égyptiennes ; il faut dépenser jusqu’à 1 000 livres égyptiennes pour un forfait annuel. Pour les petites entreprises et les start-up, elle propose une alternative à la souscription d’une police d’assurance pour les employés.

En 2021, Estshara a revendiqué plus de 200 000 consultations. La version Android de son application mobile a été téléchargée plus de 10 000 fois. Elle rêve de devenir une référence en Egypte et dans la région Moyen-Orient Afrique du Nord où elle veut commencer son expansion.

« L'investissement nous aidera à faire évoluer notre organisation avec des talents exceptionnels et des ressources améliorées, ainsi qu'à accroître encore notre portée marketing et commerciale pour soutenir notre stratégie de mise sur le marché ciblé et atteindre nos objectifs d'expansion », a affirmé Amin El-Hemaily en 2021 après la réussite d’un cycle de financement.

Adoni Conrad Quenum

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Investing in Innovation Africa, une initiative panafricaine de soutien aux jeunes start-up du secteur de la santé sur le continent, a annoncé le mardi 25 avril l’ouverture des candidatures pour la deuxième cohorte du programme d’accélération « Investir dans l'innovation » (i3).

Les healthtech africaines qui répondent aux défis de la chaîne d'approvisionnement grâce à des solutions basées sur l’utilisation des données sont invitées à postuler jusqu’au 26 juin à travers le lien : https://innovationsinafrica.com/fr/application/

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Lancée en Guinée sous le nom d’Evatis, son fondateur a préféré continuer le projet dans son pays, Djibouti. Après quelques années, la plateforme facilite déjà l’accès aux soins de santé aux populations djiboutiennes.

Medyc est une solution d’e-santé développée par une start-up djiboutienne. Elle permet aux patients d’accéder à des soins de santé par visioconférence grâce aux outils tels que Zoom et Google Meet intégrés directement sur la plateforme.

Outre le service aux particuliers, elle offre également des services spécifiques comme le conseil ou encore la numérisation des documents de santé aux entreprises et aux institutions. La healthtech a été fondée en 2019 par Moubarik Mahamoud et elle a réussi un tour de table d’un montant de 107 000 euros pour soutenir sa croissance.

La solution ne dispose pas encore d’une application mobile. C’est donc depuis sa plateforme web que les utilisateurs peuvent accéder aux services qu’elle offre. Il suffit de cliquer sur le bouton « prendre RDV » dans le coin supérieur droit et de suivre le processus, de la sélection du service à la date et heure du rendez-vous avec le médecin. La création d’un compte, si vous êtes un nouveau patient, est obligatoire pour valider le processus. La téléconsultation, les soins à domicile et la livraison de médicaments et de dispositifs médicaux au domicile du patient sont les services que propose la healthtech aux particuliers.

En ce qui concerne les institutions et les entreprises, Medyc offre des services de conseil pour les accompagner dans la conception et la mise en œuvre de plateformes de santé numériques, élabore des programmes de bien-être personnalisés pour leurs employés, assure la numérisation des registres papier existants et la formation des équipes à l'utilisation de ces outils. Medyc permet aux clients d’hôtel de bénéficier de consultations médicales, de soins et de livraison de médicaments durant leur séjour en cas d’état de santé défaillant.

Selon Moubarik Mahamoud, environ une trentaine de patients utilisent actuellement les services de Medyc et elle recueille leurs avis pour améliorer ses offres puisqu’elle est toujours en phase de pré-amorçage. Aussi, elle mène des actions pour permettre aux populations d’accéder encore plus facilement à leurs services sans des contraintes liées à la connexion Internet. « La pénétration d'Internet s'est nettement améliorée grâce aux efforts sur les prix. Nous discutons avec notre opérateur télécoms pour rendre la plateforme OpenData, avec notre centre d'incubation, le CLE, qui mène les négociations », confie Moubarik Mahamoud à We Are Tech Africa.

Medyc a des vues sur les marchés éthiopien et somalien. La proximité des deux pays guide ces choix mais son fondateur ajoute aussi que la demande pour des services de santé de qualité est croissante dans la sous-région, et la présence d'infrastructures de télécommunications en constante amélioration sous-tendent également le choix de ces marchés.

Adoni Conrad Quenum

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Au cours des cinq dernières années, le soutien financier apporté aux jeunes pousses technologiques africaines a augmenté. La confiance suscitée par les innovateurs locaux ne cesse de se renforcer et d’attirer des investisseurs conscients des opportunités de l’économie numérique sur le continent.

Selon la plateforme Africa : The Big Deal, Lauch Africa est l’un des investisseurs les plus actifs dans le financement des start-up en Afrique. Depuis le lancement de ses activités à la mi-2020, ce fonds panafricain de capital risque a dépensé plus de 31 millions $ dans 133 opérations, à raison de plus d'une opération par semaine en moyenne. La majorité des opérations financières se sont situées entre 100 000 et 300 000 USD, avec un chèque médian de 250 000 USD.

22 pays sont jusqu’ici au cœur de l’activité de Launch Africa. Les start-up de quatre pays en particulier Nigeria, Afrique du Sud, Kenya et Egypte ont à elles seules confisqué 21 millions USD déjà investis par Launch Africa à travers 89 accords de financement.

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Cinq autres marchés ont attiré plus d'un million de dollars : le Ghana, le Sénégal et la Côte d'Ivoire en Afrique de l'Ouest ; la Tanzanie et la Tunisie. L'équipe d'investissement est également sortie des sentiers battus en identifiant des investissements dans des pays souvent négligés tels que le Togo, le Soudan ou l'Angola.

La fintech est le secteur dans lequel Launch Africa a le plus investi avec 42 transactions (32 %) évaluées à 11 millions $ (36 % des 31 millions $) sur 13 marchés au total. Le Nigeria a représenté 13 transactions fintech.

Les autres secteurs dans lesquels Launch Africa a également beaucoup investi sont les places de marché, la logistique, le big data et les healthtech qui ont attiré chacun un total financier variant de 3 à 4 millions $ pour 15 à 20 transactions. Les transactions dans les places de marché, la logistique et le big data ont été réalisées sur près de 10 marchés par secteur. Par contre, le soutien aux healthtech a porté sur 5 marchés, avec 7 transactions en Afrique du Sud.

Muriel Edjo

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Enrich Africa, une entité qui soutient les incubateurs et les accélérateurs en Afrique et en Europe, a annoncé le lundi 17 avril, en partenariat avec Sothema, un laboratoire pharmaceutique marocain, et l’Université polytechnique Mohammed VI, l’ouverture des candidatures pour l’Africa Medtech Challenge. L’objectif de cette initiative est d’utiliser la technologie pour développer des traitements plus innovants en Europe et en Afrique pour faire passer un cap à la médecine. Les healthtech ont jusqu’au 7 mai pour postuler ici.

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Kenya : Tibu Health fournit des services de soins de santé à domicile

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Les tech entrepreneurs ont fait évoluer leur modèle économique à plusieurs reprises pour se mettre sur ce créneau qui, selon eux, apportent une solution viable aux populations voulant aisément accéder à des soins de santé.

Tibu Health est une solution healthtech développée par une jeune pousse kényane. Elle permet aux utilisateurs de recourir à des agents de santé à domicile depuis la plateforme web et l’application mobile. La healthtech, basée à Nairobi, a été fondée en 2018 par Jason Carmichael et Peter Gicharu. L’objectif est de faciliter l'accès des populations aux services de santé à des tarifs abordables.

Disposant d’une solution accessible sur iOS et sur Android, l’utilisateur doit se créer un compte pour avoir accès aux services de la jeune pousse. Il faudra choisir une heure et renseigner votre localisation et un agent se rendra sur place pour vous aider. Que ce soit pour une consultation médicale, des prélèvements en vue de tests de laboratoire ou encore des vaccinations, il suffit de renseigner les détails via l’application mobile ou la plateforme web pour que l’agent se munisse du nécessaire pour accomplir sa tâche.

Dans le cas des tests de laboratoire, les rapports numérisés sont envoyés au patient ou au médecin, et si des interprétations sont nécessaires, Tibu Health aide dans ce sens. Plus de 250 différents types de tests de laboratoires sont effectués sur les installations de la healthtech. Elle revendique faire économiser plus de 5 heures en moyenne, un temps que le patient aurait dû passer dans les files d’attente dans les hôpitaux ou dans les laboratoires. De plus, Tibu Health aurait, d’après ses données, rencontré plus de 40 000 patients avec un taux de satisfaction de 95 %.

En mars 2023, la jeune pousse a réussi un tour de table d’un montant non dévoilé pour accélérer sa croissance sur le marché local. Elle veut également améliorer sa technologie et renforcer la lutte contre les maladies chroniques. « Nous sommes particulièrement ravis de développer notre programme de lutte contre les maladies chroniques et de faire face à l'augmentation alarmante de l'incidence des maladies chroniques en Afrique », a déclaré Jason Carmichael.

Adoni Conrad Quenum

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Les inégalités dans l'accès aux soins de santé de qualité perdurent en Afrique. Grâce à des partenariats à travers le continent, AstraZeneca ambitionne de former les talents locaux et rendre les soins de santé de qualité plus accessibles à tous.

AstraZeneca le groupe pharmaceutique suédo-britannique a annoncé le jeudi 13 avril le lancement de « l’Africa Health Innovation Hub », un centre d'innovation destiné à améliorer l'accès aux soins de santé en Afrique.

Selon le communiqué du géant pharmaceutique, l’Africa Health Innovation Hub se concentrera sur les dernières sciences et technologies telles que l'intelligence artificielle (IA) et la génération de données.

« Le lancement de l'Africa Health Innovation Hub est une étape importante pour débloquer la transformation numérique et l'innovation dans le domaine de la santé à travers le continent, ouvrant la voie à des solutions de santé numérique centrées sur le patient qui ne laissent personne de côté », a déclaré Gagan Singh, le président du groupe AstraZeneca en Afrique.

Dans ses phases initiales, l'Africa Health Innovation Hub formera deux partenariats majeurs en Afrique. Avec Medsol AI Solutions, le groupe travaillera pour le déploiement de l’application « Melusi Breast AI » pour promouvoir l'utilisation de l'IA dans la détection des maladies par le biais d'une sonde à ultrasons Wi-Fi de pointe qui peut détecter le cancer du sein en quelques secondes. L'application de détection rapide Melusi Breast AI sera déployée dans les cliniques rurales à cet effet en Afrique du Sud.

Au Kenya, l'entreprise collabore avec Tricog Health Limited pour améliorer le diagnostic précoce et le traitement de l'insuffisance cardiaque en utilisant les outils d'IA InstaECG de Tricog pour un diagnostic rapide.

L'Africa Health Innovation Hub investira également dans le renforcement des talents locaux, encouragera un changement de politique en matière de dépistage du cancer, comblera les lacunes en matière d'accès aux soins de santé et améliorera la qualité de vie des patients en Afrique, en particulier dans les communautés rurales et mal desservies, rapporte le communiqué.

Samira Njoya

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La création de la healthtech est partie d’une discussion entre les fondatrices sur le manque d'accès aux soins de santé professionnels et abordables dans leur pays, l’Afrique du Sud. Elles ont su se mobiliser et rassembler autour d’elles des infirmières qualifiées pour lancer cette solution.

NOOSi est une solution healthtech développée par une jeune pousse sud-africaine. Elle permet de relier des infirmiers aux personnes nécessitant des soins de santé à domicile, virtuellement ou en personne. La healthtech, basée au Cap, a été fondée en 2021 par Sumarie Roodt et Catherine Williams. L'objectif de la start-up est de créer une communauté où les soins de santé sont accessibles à tous.

« NOOSi a été lancée parce que nous voulions revitaliser le système de santé sud-africain. Nous croyons que cela peut être fait en utilisant une approche tech4good d'une manière qui donne aux infirmières qui travaillent dur de nouvelles et meilleures opportunités d'emploi et donne aux patients un moyen d'obtenir des soins de santé abordables et accessibles », a indiqué Sumarie Roodt.

Il faudra créer un compte sur la plateforme web pour accéder aux services de la jeune pousse. Que ce soit pour les soins pour la prise en charge des maladies chroniques et les soins mentaux et psychiatriques, NOOSi dispose de la main-d'œuvre qualifiée pour remplir ces tâches. La plateforme embarque une barre de recherche où il faut remplir des informations comme l’adresse du patient potentiel, les services dont il a besoin et la catégorie du service.

NOOSi proposera ainsi des infirmières les plus à même de remplir cette tâche puisque chacune d’elles est spécialisée dans des domaines particuliers. Si les profils proposés par la plateforme ne vous satisfont pas, il est possible de les contacter directement via WhatsApp. En ce qui concerne les tarifs, ils sont fonctions des types de services à effectuer et de l’infirmière. La healthtech est uniquement disponible dans la province du Cap-Occidental. Elle essaie de s’étendre aux autres provinces du pays avant de penser à une éventuelle expansion hors de l’Afrique du Sud.

Adoni Conrad Quenum

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