Gestion Publique

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A l’instar de plusieurs pays africains, le Sénégal fait face à la lancinante question des déchets d’équipements électriques et électroniques (DEEE). La situation s’est  récemment aggravée avec l’importation massives des appareils électroniques depuis d'autres continents.

Le gouvernement sénégalais envisage, depuis plusieurs années, de mettre en place un centre de collecte et de démantèlement régional des déchets électriques et électroniques (CRGD3E). Le projet qui avait déjà été annoncé sera bientôt effectif d’après Cheikh Bakhoum le directeur général de la Société Sénégal Numérique SA (SENUM).

« SENUM a décidé de créer une entité à part entière qui sera exclusivement dédiée à cette question extrêmement importante pour notre Environnement, pour nos concitoyens, et qui démantèle [...]  les appareils électroniques et électriques », a déclaré Cheikh Bakhoum.

« Déjà au niveau de Sénégal Numérique, une direction de la gestion des déchets électroniques et électriques est exclusivement dédiée à cette question pour le tri en déchets verts pour les valoriser et en déchets rouges pour les acheminer dans des lieux sûrs pour être détruits », a t-il ajouté.

La question des e-déchets (ordinateurs, téléphones, téléviseurs, câbles, batteries, etc.) préoccupe fortement le gouvernement sénégalais. En 2019, le Sénégal a produit plus de 4 millions de tonnes de déchets assimilés selon l’Unité de coordination et de gestion des déchets solides (UCG). Un chiffre qui a certainement évolué en raison de la croissance démographique dans le pays. De 16,3 millions en 2019, la population sénégalaise est estimée à 17,3 millions d’habitants en 2022.

Le futur centre permettra ainsi de réduire considérablement l'impact des déchets électroniques sur l'environnement et la santé, il améliorera les revenus pour les collectionneurs du secteur informel et favorisera la création d'emplois écologiques pour la jeunesse entre autres.

Le Sénégal ambitionne de recycler 90 % de ses déchets électroniques et électriques d’ici à 2025. Le gouvernement veut atteindre cet objectif à travers un nouveau cadre réglementaire en préparation.

Samira Njoya

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Posted On mardi, 24 janvier 2023 10:27 Written by

Dans sa stratégie numérique, la Tunisie ambitionne entre autres d'assurer son passage dans le numérique via la mise en place d’un cadre réglementaire, d’une gouvernance et d’un environnement sécuritaire adaptés. Pour y parvenir, le gouvernement multiplie des coopérations nationales.

Le ministère de la Défense nationale bénéficiera de l’appui technique du ministère des Technologies de la communication pour l'achèvement de la deuxième phase de l'infrastructure à clés publiques (ICP). Un accord de coopération dans ce sens a été signé entre les deux ministères le mercredi 18 janvier à Tunis.

Dans le communiqué rendant publique cette information,  Imed Memmich (photo, à gauche), le ministre tunisien de la Défense, a déclaré que cet accord s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du plan stratégique national du secteur des technologies de l’information et de la communication « Tunisie Digitale 2020 », qui vise à développer l’administration à travers l’adoption de la technologie numérique et la promotion de ses usages, de manière à garantir efficacité, transparence et aide dans la prise de décision.

Ainsi, les ministères tunisiens reçoivent un appui technique conjoint du ministère en charges des Technologies et de l’Agence nationale de certification électronique (Tuntrust) pour le développement de leurs infrastructures à clés publiques.

Pour rappel, une infrastructure à clé publique assure la sécurité des réseaux numériques d'une administration ou entreprise en garantissant la confidentialité des communications ainsi que leur intégrité, leur authentification et leur non-répudiation.

Samira Njoya

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Posted On vendredi, 20 janvier 2023 10:07 Written by

La Côte d’Ivoire investit depuis plusieurs années dans l'e-learning ou enseignement à distance. En mettant sur pied cette nouvelle innovation, le pays se considère désormais comme le leader au niveau sous régional en matière de numérisation du système éducatif.

Mardi 17 janvier, la ministre ivoirienne de l’Education nationale et de l’Alphabétisation, Mariatou Koné, a procédé à Abidjan au lancement officiel de « Mon école à la maison », une plateforme numérique destinée à l’éducation à distance.

Accessible via l'adresse www.ecole-ci.online, la nouvelle plateforme a pour but d’accompagner les élèves scolarisés et non scolarisés dans leur apprentissage au quotidien. Le lancement de la nouvelle plateforme a plusieurs significations.

« La première c’est que la Côte d’Ivoire est impliquée dans les initiatives d’enseignement à distance depuis plusieurs années et le gouvernement entend maintenir le cap pour développer cette offre éducative numérique et innovante. Deuxièmement, le gouvernement ivoirien met à titre gratuit à la disposition des élèves, des parents et des enseignants, les leçons, des exercices, des films et même des manuels. Et ce, en consultant régulièrement la plateforme. Celle-ci est essentiellement pédagogique et constitue un outil de dialogue interactif », a déclaré Mariatou Koné.

La Côte d’Ivoire est, en effet, engagée depuis plusieurs années dans la numérisation de son secteur de l'éducation. Après la crise politico-militaire, qui a secoué le pays en 2004 et a conduit à la fermeture des écoles, le gouvernement ivoirien a pensé à dématérialiser les enseignements. Plusieurs projets dans ce sens ont vu le jour dans le pays. En 2020, la pandémie de Covid-19 est venue accélérer le travail commencé en amont par les autorités en charge de l'éducation.

La plateforme « Mon école à la maison » est l'une de ces initiatives nées de la Covid-19. Elle est un répertoire de l’ensemble des ressources de l’éducation nationale. Elle dispose de près de 4 000 fiches de leçons, 5 000 exercices, des manuels du primaire, 624 capsules pédagogiques de 15 min au maximum scénarisant des cours entiers, 2 000 exercices interactifs (Quiz) et au moins 150 fiches de travaux pratiques.

Selon Marc Vincent, le représentant de l’Unicef en Côte d’Ivoire cette plateforme bénéficiera à plus de 6 millions d’enfants du préscolaire, du scolaire et du secondaire général. « Cette initiative est la première sur le continent africain. La Côte d’Ivoire se présente désormais comme le leader en Afrique en matière d’utilisation de la technologie » a-t-il ajouté.

Samira Njoya

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Posted On mercredi, 18 janvier 2023 14:57 Written by

Le Congo, dans le volet numérique de son Plan national de développement 2022-2026, ambitionne de construire un ensemble d’infrastructures technologiques. Pour atteindre cet objectif, le gouvernement multiplie des stratégies et contacts avec différents partenaires clés.

Le ministre congolais en charge des Postes, des Télécommunications et de l’Economie numérique, Léon Juste Ibombo, a reçu vendredi 13 janvier à Brazzaville une délégation du consortium Presight ai Limited-G42, établi à Dubaï aux Emirats arabes unis. La délégation était conduite par Sheik Muhammad Shameen Hosenbocus, directeur du développement des affaires zone Afrique du consortium.

Les échanges ont porté sur le processus de finalisation d’un récent partenariat signé entre les trois parties visant à accompagner le Congo dans l’implémentation des différents projets, en vue d’améliorer la numérisation du pays et la mise en place des technologies et des infrastructures de haut niveau au profit de la population.

« Nos partenaires sont venus avec des documents qui nous permettront maintenant d'aller vers le ministère des Finances pour l’accord de financement, avant la phase d’opérationnalisation. La phase de négociations étant achevée, nous irons vers la finalisation du projet », a déclaré Léon Juste Ibombo.

La visite de la délégation émiratie est l’une des étapes du processus de collaboration qui a débuté il y a plusieurs mois. En effet, le 28 mars 2022, le gouvernement congolais a signé aux Emirats arabes unis un accord de partenariat avec le consortium afin de combiner leurs efforts, leurs compétences et leurs connaissances dans le domaine de la transformation numérique.

Signalons que cet accord s’inscrit dans le cadre de l’opérationnalisation du Plan national de développement (PND) 2022-2026, pour une économie forte, diversifiée. Le gouvernement congolais, au cours de ces derniers mois, a signé plusieurs partenariats dans le même ordre avec des sociétés internationales, parmi lesquelles la société indienne ATDXT et la société canadienne Casimir Network pour la formation des talents locaux sur les technologies innovantes, la construction et l’opérationnalisation d’un datacenter qui hébergera les serveurs des services de blockchain du pays.

Samira Njoya

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Posted On lundi, 16 janvier 2023 10:59 Written by

L’Afrique est en pleine transformation numérique. Il devient urgent d’avoir une main-d'œuvre hautement qualifiée, prête pour l'industrie et ayant une expérience des projets réels, pour poursuivre cette transformation et favoriser la 4e révolution industrielle tant attendue sur le continent.

Mardi 10 janvier, la fondation Africa to Silicon Valley (A2SV) a annoncé, à travers un communiqué, l’obtention d’un financement de Google dans le cadre de ses initiatives visant à soutenir la diversité des talents technologiques en Afrique.

Le communiqué renseigne que ce financement, dont le montant n’a pas été dévoilé, permettra à la fondation d'établir un bureau permanent en Ethiopie, d'embaucher d'autres responsables de l'éducation et un chef de produit. L'objectif visé est d'étendre la présence d'A2SV au Ghana et de former 330 étudiants supplémentaires en Ethiopie et au Ghana au cours des deux prochaines années.

Soulignant le rôle clé de la fondation chez les jeunes apprenants, Emre Varol, le fondateur et responsable de l'exécution chez A2SV, a déclaré que « l'enseignement académique ne parvient pas à les doter des compétences dont ils ont besoin dans des contextes réels. Nous comblons cette lacune grâce à notre programme de formation rigoureux comprenant des cours quotidiens, des bootcamps et des projets réels ».

A en croire un rapport du cabinet international de conseil en gestion des talents et des organisations Korn Ferry, le monde pourrait connaître une pénurie de plus de 85 millions de travailleurs dans le secteur des technologies d'ici 2030. L’Afrique ayant la population la plus jeune au monde, avec plus de 400 millions de jeunes âgés de 15 à 35 ans, pourrait combler ce déficit si les talents technologiques sont formés à temps.

Fondée en 2019, la fondation Africa to Silicon Valley a fait du développement des meilleurs talents une priorité. La fondation offre un programme de formation rigoureux qui prépare les candidats à réussir les entretiens avec les principales entreprises technologiques. La formation couvre différents aspects tels que les algorithmes et les structures de données, les compétences générales et l'expérience de projets réels.

Samira Njoya

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Posted On jeudi, 12 janvier 2023 13:30 Written by

Le Rwanda nourrit l’ambition de faire des technologies numériques un levier permettant la réduction de la pauvreté et d’accélérer la croissance. Pour y parvenir, le pays se fait accompagner par des partenaires financiers de choix.

L’agence française de développement (AFD) va soutenir le Rwanda dans sa transition numérique. L’institution financière a annoncé, le lundi 9 janvier, la signature d’un accord de prêt de 37 millions d'euros, ainsi qu’une subvention de 1,2 million d'euros pour mobiliser l’expertise française dans la mise en œuvre des projets numériques dans le pays.

Le prêt accordé par l’AFD accompagnera les efforts du gouvernement rwandais dans ses actions de numérisation du pays. « Le financement que nous venons de signer avec l'AFD nous permettra d'améliorer la capacité du gouvernement à fournir des services aux citoyens. Nous pourrons aussi mieux soutenir l'innovation et le développement économique sur la base de données géospatiales et générées par des drones », a déclaré le Dr Uzziel Ndagijimana, ministre des Finances du Rwanda.

Il faut noter que le Rwanda a entamé depuis plusieurs années un ensemble de réformes dans le secteur du numérique, parmi lesquelles la dématérialisation des services publics, la fourniture d’une connexion Internet de bonne qualité à la population et l’adoption des technologies à travers une série d’initiatives innovantes centrées sur l'accès et l’inclusion numérique. Toutes ces réformes et bien d’autres ont été élaborées dans le Plan stratégique nationale du secteur numérique (2018-2024).

Ainsi, ce financement permettra de moderniser et d'harmoniser les infrastructures réseau des administrations centrales et locales, en particulier celles ayant des interactions directes avec les citoyens (districts et bureaux de secteur, hôpitaux et autres agences gouvernementales). Il permettra également la numérisation des services publics et servira aussi à financer la construction d’un centre d’excellence pour les opérations de drones, le Drone Operations Center (DOC).

Selon Arthur Germond, directeur de l'AFD au Rwanda, « le financement contribuera à réduire les inégalités en matière d'accès aux services entre la capitale et le reste du pays. Il rendra également le pays plus attractif et créera des opportunités économiques dans la région de Huye grâce au soutien à l'industrie des drones ».

Samira Njoya

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Posted On mardi, 10 janvier 2023 08:24 Written by

La Côte d’Ivoire ambitionne de devenir un hub aérien en Afrique de l’ouest. Pour y parvenir, le gouvernement a sollicité l'expertise de la start-up californienne Zipline, considérée comme le leader mondial de la livraison logistique instantanée par drones.

Zipline, une société américaine de livraison de produits médicaux qui conçoit, fabrique et exploite des drones de livraison, va déployer ses services dans les prochains jours en Côte d’Ivoire. La société a récemment reçu le certificat d’exploitation des aéronefs automatisés (CEAT) délivré par l’Autorité nationale de l’aviation civile (ANAC) de la Côte d’ivoire.

Le CEAT, qui est une condition essentielle pour le vol de tout aéronef automatisé dans le pays, a été présenté le vendredi 6 janvier lors d’une cérémonie, sous l’égide du ministère des Transports et du ministère de la Santé, de l’Hygiène publique et de la Couverture maladie universelle.

A en croire Diop Boubakar, représentant du ministère des Transports, la Côte d’ivoire a placé le transport aérien au cœur de ses priorités dans son plan de développement pour l'émergence. « Pour ce faire, la mission assignée au girecteur général de l'ANAC par le ministère des Transports est de faire de notre pays un hub aérien en Afrique de l'Ouest et du Centre avec un développement conséquent des infrastructures aéronautiques et aéroportuaires. C'est un défi que l'Agence vient de réussir en octroyant cette certification qui est une première en Afrique francophone », a-t-il déclaré.

C’est en décembre 2021 que Zipline a décidé d’étendre ses services en Côte d’Ivoire. La société avait annoncé la signature d’un accord de partenariat avec le ministère ivoirien de la Santé, de l’Hygiène publique et de la Couverture sanitaire universelle. L’accord qui est en cours prévoit que Zipline livre des vaccins, des médicaments, des produits sanguins et d’autres fournitures médicales aux établissements de santé dans tout le pays, y compris dans les zones reculées et difficiles d'accès. Le partenariat devrait déboucher sur la création de nombreux emplois pour les autochtones, car Zipline devrait trouver des talents locaux pour gérer les centres de distribution.

Dans le cadre de ce partenariat, Zipline devrait également construire et exploiter quatre centres de distribution à partir desquels les produits sanguins, les vaccins et les produits médicaux seront stockés et distribués à plus de 1 000 établissements de santé à travers le pays. Le premier centre de distribution situé à Daloa devra être mis en service dans les semaines à venir.

Depuis qu’elle a commencé à effectuer des livraisons de drones médicaux au Rwanda en 2016, Zipline n’a cessé d’étendre ses activités de logistique médicale instantanée à d’autres pays africains, comme le Ghana, le Nigeria et le Kenya.

Samira Njoya

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Posted On lundi, 09 janvier 2023 11:06 Written by

Fondée en 2014, la start-up américaine de livraison a réussi son pari, celui de développer un écosystème de travail, depuis les drones et le logiciel de logistique jusqu'au système de lancement et d'atterrissage.

Zipline, la société américaine de livraison de produits médicaux qui conçoit, fabrique et exploite des drones de livraison a signé un renouvellement de partenariat de 61 millions de dollars avec le gouvernement rwandais.

Les détails de ce nouveau partenariat ont été dévoilés le jeudi 15 décembre. Selon les deux entités, ce partenariat élargi ajoutera de nouveaux sites de livraison dans les zones rurales et urbaines du pays, ce qui devrait permettre de tripler le volume de livraison. La start-up californienne prévoit de réaliser près de 2 millions de livraisons et parcourir plus de 200 millions de kilomètres avec ses drones autonomes dans le pays africain d'ici 2029.

Selon la PDG du Rwanda Development Board, Clare Akamanzi, le nouvel accord permettra « de renforcer la chaîne d'approvisionnement en soins de santé du Rwanda, lutter contre la malnutrition et soutenir l'industrie de l'écotourisme du pays ».

C’est la deuxième fois que le gouvernement rwandais prolonge le contrat de la start-up américaine. En 2018, deux ans après son arrivée au Rwanda, le gouvernement avait annoncé par communiqué sa décision de poursuivre sa collaboration avec l’entreprise qui avait réussi sa première mission, celle de fournir un système de livraison aérienne autonome capable de livrer du sang à travers le pays.

Avec deux sites de lancement dans les villes de Muhanga et Kayonza, Zipline a déjà livré plus de 450 000 colis à ce jour, dont 215 000 cette année. La start-up revendique également 75 % de l'approvisionnement en sang du pays en dehors de Kigali. Plus de 400 hôpitaux et cliniques reçoivent du sang, des médicaments et du matériel médical quelques minutes seulement après que la commande soit passée.

Avec ce nouveau contrat, les responsables de l'entreprise espèrent convaincre d’autres marchés, ce qui leur permettrait d’étendre leurs services dans d’autres pays. Zipline opère déjà au Ghana, aux Etats-Unis, au Nigeria et au Japon, et compte lancer des opérations en Côte d'Ivoire et au Kenya.

Samira Njoya

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Posted On vendredi, 16 décembre 2022 15:15 Written by

L'écosystème numérique de l'Afrique offre un potentiel énorme pour stimuler la reprise économique, promouvoir les opportunités, faire progresser l'égalité sociale et créer des emplois. Il est donc urgent de développer cet écosystème pour obtenir ces résultats.

Le président américain Joe Biden (photo) a plaidé le mercredi 14 décembre pour créer un vaste partenariat avec l’Afrique, au deuxième jour du sommet Afrique — Etats-Unis qui s’est tenu à Washington du mardi 13 au jeudi 15 décembre.

L’administration Biden entend consacrer 55 milliards de dollars à l’Afrique d’ici trois ans dans plusieurs domaines parmi lesquels le numérique. Le président américain a annoncé, à cet effet, le lancement d'une nouvelle initiative de Transformation numérique en Afrique (DTA).

L’initiative a pour objectif d’élargir l'accès au numérique et l'alphabétisation et de renforcer les environnements numériques favorables sur tout le continent. En collaboration avec le Congrès, cette initiative vise à investir plus de 350 millions de dollars et à faciliter plus de 450 millions de dollars de financement pour l'Afrique.

Lors du même sommet, d’autres projets importants ont été annoncés. Le leader des cartes de crédit Visa a annoncé son intention d’investir un milliard de dollars en Afrique d'ici 2027 pour développer ses activités, déployer de nouvelles technologies innovantes et renforcer sa collaboration avec ses partenaires. L'entreprise américaine d'informatique Cisco Systems et son partenaire Cybastion ont annoncé quant à eux des investissements pour 858 millions $ dans le domaine de la cybersécurité à travers une dizaine de contrats en Afrique.

Le groupe ADB a lui aussi annoncé consacrer 500 millions de dollars pour développer la technologie du cloud en Côte d'Ivoire notamment. Microsoft a fait part d'un programme visant à faciliter l'accès à Internet via satellite pour 10 millions de personnes dans le monde dont la moitié en Afrique, dans le cadre d'efforts visant à combler la fracture numérique persistante entre riches et pauvres. Selon l’AFP, ce projet devrait permettre d'apporter un accès à Internet pour la première fois à des régions reculées d'Egypte, du Sénégal ou encore de l'Angola.

Signalons que les projets suscités rentrent dans la stratégie de transformation numérique de l'Union africaine et dans la stratégie américaine en faveur de l'Afrique subsaharienne. « Ce sont des investissements à long terme qui vont bénéficier vraiment aux gens, créer de nouveaux emplois bien payés, y compris ici aux Etats-Unis, et élargir les opportunités de tous nos pays pour les années à venir », a déclaré Joe Biden.

Samira Njoya

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Posted On vendredi, 16 décembre 2022 11:08 Written by

Le Congo mise sur l’année 2023 pour avancer considérablement dans la réalisation de ses projets numériques. Pour cela, le gouvernement multiplie des accords et partenariats avec des sociétés spécialisées dans le domaine.

Le ministre congolais de l’Economie numérique, Léon Juste Ibombo (photo, à gauche), a signé le mardi 13 décembre à Brazzaville un mémorandum d’entente avec Sivakumaran Kathiresan (photo, à droite), le vice-président d’ATDXT, une société indienne spécialisée dans la transformation numérique.

L’accord signé entre le gouvernement congolais et la société basée à Dubaï vise à accompagner le pays dans la réalisation de plusieurs projets dont le plus important est la numérisation de la Société des postes et de l’épargne du Congo (Sopéco).

S’exprimant sur l’objectif de ce mémorandum, Sivakumaran Kathiresan a déclaré qu’il vise à « la construction des infrastructures numériques en vue de contribuer à la digitalisation de l’économie congolaise. Nous allons construire des datas center, financer la numérisation de la Sopéco, favoriser la relance de ses activités et procéder à la conception des guichets uniques au Congo ».

La signature de ce mémorandum est l’un des multiples accords signés par le gouvernement congolais cette année. Le pays s’est allié à plusieurs partenaires pour la construction d'infrastructures de choix, en vue de numériser le Congo dans sa marche vers la résilience. En novembre, le ministre en charge du Numérique a signé un accord avec la société canadienne Casimir Network pour la formation des talents locaux sur les technologies innovantes, la construction et l’opérationnalisation d’un datacenter qui hébergera les serveurs des services de blockchain du pays.

Avec la société ATDXT, qui est également implantée en Grande-Bretagne, aux Etats-Unis d'Amérique, en Inde et en République démocratique du Congo, le Congo ambitionne de profiter de l'expertise indienne pour mettre en œuvre sa politique de développement du numérique et  atteindre les objectifs de la stratégie numérique « Congo numérique 2025 »

Samira Njoya

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Posted On mercredi, 14 décembre 2022 15:26 Written by
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