Le représentant résident du Fonds des Nations unies pour l'enfance (UNICEF) en Ethiopie, Aboubacar Kampo, et le directeur exécutif du Programme national d’identification, Yodahe Zemichael, ont signé le jeudi 12 octobre un mémorandum d’accord.
L’accord vise à accélérer l’enregistrement numérique de tous les résidents dans le pays et soutenir l’inclusion des bénéficiaires vulnérables dont les enfants en leur offrant une identité numérique leur permettant d’accéder aux services de base déployés par le gouvernement.
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Ces trois dernières années, la transformation numérique s’est accélérée à travers l’Afrique. Conscients des enjeux, les gouvernements des pays africains prennent des initiatives pour le développement du numérique et la démocratisation de l’Internet.
L'Agence de régulation des postes et des communications électroniques (ARPCE) du Congo déploiera la technologie mobile de 3e génération (3G) dans 184 zones blanches du pays. Les nouveaux territoires, qui sont situés dans les départements de la Likouala et de la Cuvette-Ouest, ont été identifiés le mardi 11 octobre à Brazzaville, lors de la présentation par le cabinet Smart world Partners de l’étude sur le désenclavement des zones blanches commandée par le régulateur télécoms.
En apportant la 3G dans ces nouvelles localités, c'est au moins 250 000 habitants qui seront touchés par les services télécoms à haut débit. La technologie leur offrira entre autres la capacité de mieux communiquer, d'accéder à des opportunités d'apprentissage ou d'affaires en ligne, de mieux s'informer et même d'accéder à certains services de l'Etat qui se numérisent.
La mise en œuvre de la connectivité dans les localités identifiées entre dans le cadre du Projet d’accélération de la transformation numérique (PATN) et de la stratégie nationale de développement de l'économie numérique, Congo Vision 2025.
Le déploiement de la 3G sera financé par le Fonds pour l’accès et le service universels des communications électroniques au Congo (FASUCE), dont l’étude a réaffirmé la nécessité dans le développement de la connectivité haut débit et de l'inclusion numérique. Jusqu’ici, il a permis au gouvernement de connecter 153 localités ou zones blanches aux services télécoms à haut débit, et de construire 19 salles multimédias à travers le territoire national.
Léon Juste Ibombo (photo, au centre), le ministre des Postes, des Télécommunications et de l’Economie numérique, a assuré au regard de l’utilité du FASUCE que « les acteurs impliqués veilleront, à ce que les localités congolaises, les plus reculées, puissent bénéficier de l'accès à Internet, à l'éducation en ligne et aux services publics numériques, tout en exhortant tous les acteurs qui vont œuvrer dans ce processus ».
Samira Njoya
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A travers le monde, les contenus inquiétants véhiculés via les médias sociaux se multiplient. Face à la relative faiblesse des plateformes à jouer leur rôle de filtre, certains gouvernements ont décidé de s'en mêler.
Le gouvernement nigérian veut contrôler les contenus diffusés sur Internet, notamment sur les réseaux sociaux. Un projet de loi, à cet effet, a été réintroduit pour examen devant l'Assemblée nationale par la Commission nationale de radiodiffusion (NBC).
Ledit projet de loi intègre la promotion de la transition du service de radiodiffusion analogique à la radiodiffusion numérique, la promotion de la qualité de l'audio et de la vidéo, la gestion efficace du spectre, le Nigeria Broadcast Institute.
La loi met un accent particulier sur la réglementation des médias sociaux qui selon Balarabe Ilelah, le directeur général de la NBC, est « un monstre dans notre vie quotidienne dans ce pays ». La loi propose ainsi un certain nombre de mesures, notamment l'obligation pour les utilisateurs de médias sociaux de s'enregistrer auprès du gouvernement et le pouvoir de censurer le contenu des médias sociaux.
Au Nigeria, des inquiétudes liées à l'utilisation des médias sociaux, en particulier en ce qui concerne les fausses nouvelles, les discours haineux et la diffusion de contenus préjudiciables ou inappropriés sont au cœur de l’actualité. En 2019, l'ancien gouvernement avait déjà tenté de réguler les réseaux sociaux, mais avait finalement abandonné face à la forte opposition suscitée. Selon les web-activistes et les organisations de la société civile, l’adoption de ce projet de loi constituerait une menace pour la liberté d’expression sur les réseaux sociaux.
En attendant que l’Assemblée nationale table sur le sujet, la NBC a engagé des pourparlers avec YouTube (Google), et TikTok concernant ledit projet de loi, afin de s'assurer que les contenus partagés sur leurs plateformes s'alignent sur les lois et réglementations nigérianes.
Samira Njoya
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Le ministre tchadien des Télécommunications et de l’Economie numérique, Mahamat Allahou Taher, et le responsable du Conseil de la cybersécurité du gouvernement des Emirats arabes unis, Mohamed Hamad Al Kuwaiti, ont signé un protocole d'accord en marge de la Semaine régionale de la cybersécurité organisée du 8 au 13 octobre à Abu Dhabi.
Dans le cadre de cet accord, les deux pays se sont engagés à collaborer entre autres dans le domaine de la cybersécurité, de la lutte contre la cybercriminalité et de la coopération internationale en matière de cybernétique.
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En janvier 2019, le Sénégal a signé un protocole d’accord avec le Centre national d’études spatiales de France et Ariane Group. Les premières retombées attendues depuis 2021 se précisent finalement.
La République du Sénégal recevra son tout premier satellite baptisé GAINDESAT le 10 novembre après trois années de fabrication. Le ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation (MESRI) l’a annoncé dans un communiqué publié le vendredi 13 octobre sur son portail web.
Réception du 1re satellite sénégalais en novembre : le MESRI s’active
— Enseignement supérieur, Recherche & Innovation SN (@Mesri_SN) October 13, 2023
Ce projet a pour objectif la fabrication et l’exploitation d’outils spatiaux dans le but de satisfaire les besoins de notre pays en produits et services spatiaux.#Mesri #kébétu #Sénégal pic.twitter.com/uOT7Od2mAf
« Après trois années de dur labeur, le premier satellite du Sénégal sera livré le 10 novembre 2023 au cours d’une cérémonie qui sera présidée par le MESRI dans les locaux du Centre Spatial Universitaire de Montpellier [CSUM] en France », souligne le communiqué.
Le nanosatellite que le Sénégal recevra s'inscrit dans le cadre du programme spatial dénommé SenSAT lancé par le gouvernement pour satisfaire les besoins du pays en produits et services spatiaux et faire du secteur spatial un véritable levier pour son développement socio-économique et durable. Il est le fruit d’une convention de partenariat signée en janvier 2019 entre le MESRI et le Centre Spatial Universitaire de Montpellier.
Ladite convention, d’un million d’euros, a permis de former huit ingénieurs et cinq techniciens à la fabrication et l’exploitation d'outils spatiaux. Ces derniers, sous la supervision des ingénieurs du CSUM, ont conçu et fabriqué le premier satellite du Sénégal.
Une fois le satellite réceptionné, le gouvernement programmera une date pour son lancement. Rappelons que celui-ci devait initialement être lancé en 2021, mais les aléas de la Covid-19 avaient contraint le gouvernement à repousser cette opération à 2023.
Selon les autorités sénégalaises, le nanosatellite permettra à chaque passage de se connecter à l'ensemble des stations pour aspirer toutes les données qui sont enregistrées par ces stations et les transmettre directement. Les données quant à elles contribueront à prévenir et mieux combattre les feux de brousse, les inondations, l’érosion, et à développer l’agriculture, entre autres.
Samira Njoya
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Alors que la transformation numérique s’accélère en Afrique, la Tunisie veut en profiter pour moderniser complètement son administration. Le pays d’Afrique du Nord voit dans le Japon un allié de taille pour atteindre cet objectif.
Le ministre tunisien des Technologies de la communication, Nizar Ben Neji (photo, à gauche), et son homologue japonais de la Transformation numérique, Taro Kono (photo, à droite), ont signé le mardi 10 octobre un protocole d’accord visant à promouvoir la coopération bilatérale dans le domaine de la transformation numérique et des technologies modernes.
Ce mémorandum de coopération, signé en marge de la visite qu’effectue actuellement M. Ben Neji au Japon, porte entre autres sur l’e-gouvernement, la transition numérique, le partage d’expérience, l’analyse de données, le paiement électronique, l’identité numérique, le cloud, les solutions d’intelligence artificielle.
« Ce mémorandum est également une traduction de l’engagement des deux pays à renforcer et ouvrir les horizons de coopération entre la Tunisie et le Japon pour bénéficier des meilleures pratiques mondiales et des opportunités disponibles dans les domaines de la transformation numérique et des technologies modernes pour développer les services gouvernementaux à destination des citoyens et des institutions, promouvoir l’innovation et l’entrepreneuriat, et soutenir les objectifs de développement durable », a déclaré le ministère tunisien des Technologies de la communication dans un communiqué.
La signature de ce protocole d’accord s’inscrit dans le cadre des actions engagées par le gouvernement tunisien depuis quelques mois en faveur de la transformation numérique. Elle intervient quelques mois après la signature d’un mémorandum d'entente avec la Chine visant à promouvoir la collaboration dans un certain nombre de domaines, notamment les infrastructures numériques, la recherche et l'innovation, le développement des compétences, le développement des technologies numériques, la cybersécurité, l'économie numérique, l'échange d'expertise.
Le nouveau protocole permettra ainsi à la Tunisie de profiter de l’expertise japonaise et d’avancer considérablement vers la réalisation des objectifs de sa stratégie numérique dont l’échéance est prévue en 2025. Du côté du Japon, le protocole permettra de « bénéficier de l'expérience tunisienne dans de nombreux projets de gouvernement électronique, en particulier le projet d'identité numérique, l'échange d'informations, la régulation de la cybersécurité et l'encouragement des start-up », a affirmé Taro Kono.
Samira Njoya
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Le Bureau du programme national d'identification, le Service des réfugiés et des rapatriés et le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) en Ethiopie ont signé, le vendredi 6 octobre, un protocole d’accord.
Ledit accord signé à Addis-Abeba vise à fournir l’identité numérique nationale à environ 90 000 réfugiés et rapatriés installés dans le pays d'ici trois ans. L'objectif est de leur permettre d'accéder aux services et aux prestations du gouvernement.
#Joint_Press_Release @RRSEthiopia, @IDethiopia & @UNHCREthiopia inked an agreement to help refugees easily access basic services. The agreement is testimony to 🇪🇹's commitment to better protect refugees & help them enjoy their rights, per our progressive refugee laws. pic.twitter.com/VWl7SgZ6pZ
— Refugees and Returnees Service - RRS (@RRSEthiopia) October 6, 2023
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Au cours de la dernière décennie, de nombreux investissements ont été réalisés par le gouvernement kényan pour faire du pays un carrefour technologique en Afrique de l’Est. Avec les différents appuis apportés par des partenaires, l’ambition est plus grande.
La Commission de l’Union européenne (UE) a procédé le jeudi 5 octobre à Nairobi, au lancement d’un paquet numérique de 430 millions € visant à étendre la connectivité dans les écoles au Kenya, à créer un centre d'innovation numérique vert et à accompagner le gouvernement dans sa transition numérique.
Ledit paquet dévoilé lors de la visite officielle de la commissaire de l'Union européenne chargée des partenariats internationaux, Jutta Urpilainen, souligne l'engagement de l'UE en faveur de la transformation technologique du Kenya.
Kenya has dynamic digital ecosystem, which 🇪🇺🇩🇪🇫🇷 #TeamEurope is helping to develop further.
— Jutta Urpilainen (@JuttaUrpilainen) October 5, 2023
Our €430 million #GlobalGateway Digital Package for 🇰🇪 puts the emphasis on human-centric digitalisation. We invest in last mile connectivity, digital learning and inclusive governance. pic.twitter.com/ykvdVB0Aq3
« L'expansion de la connectivité numérique, le perfectionnement des emplois et la promotion de la gouvernance et des services numériques sont au cœur de l'objectif de notre stratégie d'investissement : créer des connexions durables et une valeur ajoutée locale, tout en réduisant les dépendances non durables », a déclaré Jutta Urpilainen.
Le lancement de ce paquet numérique au Kenya s’inscrit ainsi dans le cadre de la stratégie européenne Global Gateway, une initiative de la Commission européenne pour faire avancer la double transition numérique et verte et fournir des connexions fiables et durables aux pays partenaires.
Au Kenya, l’initiative permettra de réduire la fracture numérique en fournissant un accès Internet à environ 1 300 écoles dans des régions éloignées. Une subvention de 9,8 millions d'euros permettra de financer le développement des infrastructures et des compétences et services éducatifs numériques dans les écoles de 47 comtés. Ils bénéficieront à plus de 219 000 enfants dans le cadre du programme GIGA, une initiative mondiale mise en place par le Fonds des Nations unies pour l'enfance (UNICEF) et l'Union internationale des télécommunications (UIT).
“I want to appreciate @EUinKenya & @UNICEFKenya for the support to improve digital learning. Together, we are looking at all areas for better connection, cyber security & enabling our young people to acquire digital skills to grow our digital economy,” PS @tanuijohn, @MoICTKenya. pic.twitter.com/9IX6yDdIkx
— UNICEF Kenya (@UNICEFKenya) October 5, 2023
Le paquet permettra également la création d'un pôle d'innovation numérique verte soutenu par l'UE et l’Allemagne, mais aussi d'initiatives de gouvernement électronique en partenariat avec l'Estonie et l'Allemagne, et la participation à Govstack, un projet communautaire innovant formé dans le cadre d'un partenariat multilatéral entre l'Allemagne, Estonie, UIT et Digital Impact Alliance.
A en croire le président de la République du Kenya, William Ruto, le partenariat avec l’Union européenne a pour but de créer un lien qui contribuera au développement durable, à l'autonomisation des plus défavorisés, et à la promotion de la bonne gouvernance et de l'état de droit dans le pays.
Samira Njoya
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L’opérateur historique Telecom Egypt avance vers son ambition de devenir le leader des services de connectivité de la région. Dans sa stratégie, l’entreprise s’allie aux partenaires internationaux ayant de mêmes ambitions.
Telecom Egypt, une entreprise égyptienne de télécommunications, et 4iG, une société hongroise de gestion des services informatiques, ont signé le mercredi 4 octobre au Caire, un protocole d'accord visant à relier l'Egypte et l'Albanie par l'intermédiaire d'un câble sous-marin à fibre optique de haute capacité.
ICT Minister Witnesses Signing of MoU between Telecom Egypt, 4iG Plc. to Build New Subsea Cable Linking Egypt, Albania https://t.co/SSfpYMDlDr#Egypt #Albania #WeConnect #TelecomEgypt #SubseaCable #DigitalInfrastructure #MediterraneanRoutes pic.twitter.com/Yn0eRomRCT
— وزارة الاتصالات وتكنولوجيا المعلومات- مصر (@MCIT_News) October 4, 2023
Le câble à construire sera une nouvelle entrée de trafic vers l'Europe via l'Albanie et ajoutera une nouvelle route multiple au trafic égypto-européen. « Avec un modèle d'accès ouvert et de multiples unités de branchement, le système est conçu pour être un nouveau point d'entrée européen avec un passage de transit différent des routes méditerranéennes déjà existantes vers le principal point de présence Internet (PoP) comme celles de Francfort en plus de nombreux programmes potentiels en Europe de l'Est », a déclaré 4iG dans un communiqué de presse.
Pour la société 4iG basée à Budapest, le nouvel accord constitue une porte d’entrée sur le marché de l'infrastructure de transmission intercontinentale de données entre l'Europe et l'Asie, et l'Europe et l'Afrique de l'Est. Pour Egypt Telecom, l’initiative s’inscrit dans le cadre de sa stratégie visant à diversifier les options de passage du bassin méditerranéen au moyen de câbles sous-marins multiples et de grande capacité reliant l'Égypte et l'Europe.
A en croire Amr Talaat, le ministre égyptien des Communications et des Technologies de l'information (MCIT), le pays est déjà connecté à 14 câbles sous-marins internationaux et des travaux sont en cours pour établir cinq nouveaux câbles. De plus, Telecom Egypt est le partenaire de choix pour le déploiement de câbles sous-marins pour plus de 160 sociétés à travers le monde.
A terme, le nouveau câble sous-marin facilitera, entre autres, la connectivité dans les pays concernés et permettra de créer de nouvelles possibilités de coopération avec des partenaires dans de nombreux pays.
Samira Njoya
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Avec l’avènement du numérique, le Kenya s’est tourné vers la biométrie pour consolider l’identification de sa population. Grâce à un système déjà mis en place, l’exécutif pourra dans les mois à venir fournir une identité numérique à tous les citoyens enregistrés, les réfugiés et les étrangers.
Le lancement du système d'identification numérique « Maisha Namba » et des cartes d’identité biométriques au Kenya, prévu initialement le 2 octobre, a été reporté à une date ultérieure. Dans un communiqué rendu public le vendredi 29 septembre, Julius Bitok (photo), le secrétaire principal de l'Immigration et des Services aux citoyens, a déclaré qu'une nouvelle date pour le même évènement sera communiquée en temps voulu.
« Nous tenons à informer le public et toutes les parties prenantes qu’en raison de circonstances défavorables, le lancement officiel du Maisha Namba et de l’écosystème numérique d’identité qui devait être présidé par S. E. le président William Ruto le 2 octobre 2023, au Club sportif de Nakuru Country, a été reporté », a précisé Julius Bitok dans un communiqué de presse, avant d’ajouter que les activités et les forums de participation du public et des parties prenantes à l'échelle nationale sur le Maisha Namba se poursuivront comme prévu.
C’est en août dernier que le gouvernement du pays avait annoncé le lancement en octobre du Maisha Namba et de la carte d’identité numérique. C’était lors de la signature d’un accord entre le gouvernement et le programme des Nations unies pour le développement (PNUD) dans le but de mobiliser les ressources afin de soutenir le développement et la mise en œuvre du nouveau système sur lequel l'identification numérique sera ancrée.
Le lancement du nouveau système s’inscrit en droite ligne des actions de l’exécutif visant à améliorer les services gouvernementaux par la transformation numérique, afin de fournir jusqu'à 80 % de ces services en ligne. A travers le nouveau système et la carte d’identité biométrique, le gouvernement ambitionne de doter chaque Kényan d’un numéro unique qui deviendra son numéro d'identité personnel à vie, de la naissance à la mort.
Samira Njoya
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