Les pays africains veulent migrer vers le visa électronique. Ils voient en ce système une solution d’efficacité dans la gestion administrative et financière des titres de voyage.

Le Cameroun lancera la délivrance des visas électroniques (e-visa), dans les missions diplomatiques, les postes consulaires, les aéroports internationaux et aux frontières aériennes, terrestres et maritimes d’ici la fin du mois de juillet 2022.

C’est à l’entreprise Impact Palmarès R&D SAS qu’a été confié ce chantier à travers un contrat de dix ans.  Selon le ministère des Relations extérieures (Minrex), le projet e-visa a plusieurs objectifs parmi lesquels la centralisation et la protection des données enregistrées sur la plateforme numérique ; le contrôle des flux des entrées et des sorties sur le territoire.

« Il permettra aussi la réduction des distances à parcourir et les files d’attente dans les ambassades. Ces problèmes font partie des griefs dénoncés notamment par la diaspora et les étrangers désireux de séjourner au Cameroun », a-t-il précisé. Selon le ministre, l’e-visa permettra aussi de mieux sécuriser les recettes de l’État grâce au paiement qui se fera désormais par voie électronique.

Le lundi 27 juin, le Cameroun a d’ailleurs réceptionné les équipements informatiques dédiés à ce projet, dont le cadre juridique devrait être adapté dans les prochains jours à travers l’adoption du projet de loi portant mise à jour de la loi de janvier 1997 sur les conditions d’entrée, de séjour et de sortie des étrangers au Cameroun. Le projet de loi a été déposé à l’Assemblée nationale le 2 juillet.

Ntaribo Ashu, le directeur du protocole et des affaires consulaires du Minrex, a déclaré « qu'à ce jour, tous les développements informatiques ont été réalisés. Le matériel a été acheminé au Cameroun. Il sera déployé dans les représentations diplomatiques [...] les travaux dans les aéroports ont démarré et seront réceptionnés. Impact Palmarès est aujourd’hui prêt à démarrer les opérations d’enrôlement et de délivrance des visas en ligne ». 

Samira Njoya

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Les technologies de l’information et de la communication intègrent des possibilités pour transformer et améliorer les systèmes d’enregistrement des faits d’état civil en Afrique. Elles apportent plus d’efficacité dans l’établissement de statistiques complètes et actualisées sur les populations.

Le projet d'identification numérique pour le développement du Nigeria (ID4D) va travailler conjointement avec la Commission nationale de la population (NPC) pour la numérisation de son processus d'enregistrement civil.  Le coordinateur du projet ID4D, Musa Odole Solomon, l’a révélé lors d'une visite de courtoisie au président de la NPC, Alhaji Isa Kwarra, effectuée le jeudi 7 juillet au siège de l’agence publique à Abuja.

Au terme de la rencontre, Musa Odole Solomon a exprimé la détermination de l’ID4D « à investir dans le système d'état civil pour renforcer l'écosystème d'identification fondamental en fournissant des numéros d'identité nationaux à la naissance, dans le cadre du processus d'enregistrement des naissances via des liens avec l'état civil numérisé ».

Selon lui, « le projet est conçu selon un modèle d'écosystème et ne se limite pas à une seule organisation. Il implique donc différentes agences gouvernementales, le secteur privé et la société civile. Le projet avait depuis identifié la Commission nationale de la population comme un partenaire important de l'écosystème », a expliqué le coordinateur du projet.

Le projet d'identification numérique pour le développement du Nigeria a reçu en 2020 un financement de 430 millions $ de la Banque mondiale, la Banque européenne d'investissement et l'Agence française de développement. Il doit construire un système d'identification de base efficace qui permettra un meilleur accès des populations aux services essentiels. Le projet a comme ambition de porter la couverture de la carte d'identité nationale biométrique au Nigeria de 40 millions à 148 millions de personnes d'ici 2024.

Pour le président de la Commission nationale de la population, la collaboration avec ID4D va être utile à plus d’un titre. « Nous sommes également impliqués dans la couverture de l'identité nationale. Nous essayons de moderniser nos systèmes d'état civil. Nous enregistrons les naissances et les décès. Nous sommes censés enregistrer les mariages et les divorces, etc. La modernisation et la numérisation de nos processus sont très importantes », a-t-il affirmé. 

Samira Njoya

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Faciliter les démarches d’obtention de visa, tel est le rôle primordial des visas en ligne. Si plusieurs pays tardent à se lancer, d’autres voient dans ce service un moyen efficace de rendre leur pays plus attractif.

La République togolaise a annoncé le lundi 11 juillet la mise à jour et la relance de « Togo Voyage », son système électronique de délivrance de visas. Contrairement à l’ancienne version lancée en août 2020, la nouvelle intègre désormais le processus d'immigration de demande de visa en ligne et les formalités sanitaires liées à la Covid-19, facilitant ainsi considérablement les formalités de demande de titre de voyages pour les visiteurs.

« Je suis satisfait de la plateforme Togo Voyage car elle a révolutionné nos méthodes de travail. Aujourd'hui, nous avons accès à une base de données unique et virtuelle des voyageurs entrant et sortant du pays, ce qui rend le traitement cent fois plus rapide et permet à nos services de sécurité nationale d'agir plus efficacement », a déclaré Yark Damehame, le ministre de la Sécurité et de la Protection civile.

La plateforme disponible en français et en anglais offre aussi la possibilité au voyageur de conserver ses données personnelles grâce à un compte individuel sécurisé par un mot de passe. Il enregistre toutes les informations personnelles dans le but d’éviter de les ressaisir à chaque voyage.

Le paiement du nouveau visa a également été digitalisé. Il peut se faire par carte bancaire ou par paiement mobile. « Le paiement en espèce n'est pas autorisé », peut-on lire sur la page d’accueil du site.

La numérisation du visa est l’une des multiples réformes prévues par le gouvernement togolais d’ici 2025. Il y a quelques mois, le gouvernement avait annoncé la numérisation de tous les services publics dans le but d'améliorer la facilité de faire des affaires pour les investisseurs locaux et internationaux, ainsi que de fournir des services gouvernementaux efficaces à ses citoyens.

La nouvelle version de la plateforme Togo Voyage, portée par l'Agence Togo Digital (ATD), créée par le gouvernement pour piloter l’ensemble du processus de transformation numérique de l'administration publique du pays, sera étendue aux frontières terrestres et maritimes au cours de l’année. 

Samira Njoya

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L'identification des individus est un réel problème à l’échelle du continent. Selon les estimations de 2018 de la Banque mondiale, 45% des personnes vivant en Afrique subsaharienne ne sont pas en mesure de prouver leur identité ; il s'agit d'environ 500 millions de personnes.

Les mairies du département de Dakar sont désormais connectées aux espaces Sénégal Services. Sénégal Numérique SA a signé, le jeudi 7 juillet 2022, une convention de partenariat avec les maires des 19 communes du département de Dakar.

Sénégal Numérique à travers cette signature veut faciliter l’accès des documents administratifs aux citoyens. « Ce partenariat va permettre à ce que les services des actes de l’état civil qui sont délivrés dans les mairies de Dakar puissent être disponibles dans le réseau des espaces Sénégal Services et dans le portail du guichet unique de l’État, ceci pour faciliter l’accès facile à tous ceux qui se trouve sur le territoire national sans avoir besoin de se déplacer », a déclaré Cheikh Bakhoum (photo, à gauche), directeur général de Sénégal Numérique.

La digitalisation des services d’état civil au Sénégal ne concerne pas uniquement la ville de Dakar. L’État du Sénégal avec l’appui de l’Union européenne a lancé récemment le programme Nekkal, qui consiste à interconnecter les centres d’état civil et permettre la numérisation des registres.

« Nous avons commencé le processus de numérisation et allons numériser 15 millions d’actes, indexer 30 millions d’actes et construire 34 centres dans les 14 régions, former 3 000 officiers et managers d’état civil, mais aussi et surtout former 600 archivistes, car nous avons constaté que la question d’archivage n’est pas prise en compte dans la gestion des faits d’état civil », a déclaré Aliou Ousmane Sall, le directeur de l'état civil.

La digitalisation des services d’état civil va permettre une meilleure traçabilité des naissances et une fiabilité des données. Jusqu’ici, seuls 62 % des enfants âgés de 0 à 5 ans sont enregistrés à la naissance au Sénégal. Pour ceux qui sont enregistrés, plusieurs problèmes sont évoqués comme la multiplication du numéro d’extrait, la perte des identifications due à la détérioration des fichiers. 

Samira Njoya

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L’une des réformes importantes mises en oeuvre par les États africains cette dernière décennie est la biométrisation des documents d’identités. Ce nouveau système permet la vérification de l'identité d'un individu en utilisant des caractéristiques physiques.

Le gouvernement béninois va mettre fin à l’établissement des cartes d’identité nationales non biométriques. C’est l’une des décisions prises au cours du Conseil des ministres tenu le mercredi 6 juillet 2022 à Cotonou. La nouvelle carte sera établie par l’Agence nationale d’identification des personnes (ANIP) selon les modalités définies par le décret n° 2020-396 du 29 juillet 2020.

Mettant en application ledit décret, « l’Agence nationale d’Identification des personnes s’est, depuis lors, évertuée à prendre les dispositions appropriées pour assurer avec efficacité et diligence, le service de l’identité nationale. De fait, le délai de traitement des demandes a été réduit à une semaine », a précisé le communiqué du Conseil des ministres. 

En se basant sur les résultats satisfaisants de l’Agence nationale d’Identification des personnes, le gouvernement a décidé « de mettre définitivement un terme à l’établissement des cartes d’identité non biométriques, lesquelles ne sont, du reste, plus conformes aux standards internationaux ».

La carte nationale d’identité biométrique à la différence de la simple carte nationale est plus petite avec le format d'une carte Visa. Elle comporte une puce présentée comme infalsifiable, des données biométriques comme des empreintes digitales dont la prise sera obligatoire.  Elle comporte également un code à scanner pour lire une signature numérisée et un dispositif holographique qui protège la photo, empêche sa falsification et permet de l'authentifier.

Il convient de signaler que cette décision de biométrisation de la carte n’est pas la seule prise lors du Conseil des ministres. Le gouvernement béninois a également décidé d’installer entre autres un nouveau système intégré qui permettra la gestion des opérations douanières et de maintenance évolutive du Guichet unique de commerce extérieur appelé Customs Webb. 

Samira Njoya

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Il y a cinq ans, la Banque mondiale s’est engagée à soutenir financièrement le gouvernement ougandais dans l’acquisition d’infrastructures télécoms de qualité. Avec plus d’un demi-milliard de dollars de financement décaissé, le pays s’est doté de moyens techniques pour l’économie numérique.

Le gouvernement ougandais, à travers l’Autorité nationale des technologies de l’information (NITA-U), s’est réjoui des nombreuses réalisations accomplies par le Programme régional d'infrastructures de communication (RCIP) qui arrive à son terme le 16 août prochain.

Lors d’une conférence de presse, organisée le mercredi 29 juin à Kampala, Hatwib Mugasa (photo), le directeur exécutif de la NITA-U, a dévoilé quelques-uns des succès enregistrés par cette initiative, notamment l’amélioration de l’accès à Internet grâce aux 1 606 km du réseau national de fibre optique, les 300 points Wi-Fi déployés à travers les villes principales du pays. Il y a aussi la dématérialisation des services publics, la mise en place des services d’identification numérique et de signature électroniques (Ug-Pass).

Hatwib Mugasa déclare qu’en cinq ans, le RCIP enregistre un taux d'achèvement de 100 % sur toutes ses composantes. Selon lui, c'est grâce à ce programme que le gouvernement a pu réduire ses dépenses dans les capacités data internationales. La facture mensuelle de bande passante de l'État est ainsi passée de 300 $ par mégabit par seconde (Mbps) en 2016 à 70 $ actuellement. Il a révélé qu’un total de 725 ministères, départements et agences publics, ainsi que des sites gouvernementaux locaux et des groupes d'utilisateurs cibles ont pu être connectés au réseau national de fibre optique.

Le RCIP a été lancé en 2016 en Ouganda. Il a été financé à hauteur de 775 millions $ par la Banque mondiale avec plusieurs objectifs, dont l’amélioration de l’accès à Internet, la mise en oeuvre d’un environnement propice à l’e-gouvernement.

Avec les succès acquis au cours des cinq dernières années, l’Ouganda s’est doté de moyens pour entamer sa transformation numérique. Aujourd’hui, le gouvernement peut proposer aux populations plusieurs services innovants, notamment l’e-santé, l’éducation à distance, le paiement des taxes en ligne et bien d’autres. 

Samira Njoya

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Les problèmes de litiges dans le secteur foncier sont légion en Afrique. Entre la lourdeur administrative et les documents acquis illicitement, l’administration guinéenne a décidé de se tourner vers la technologie pour apporter une solution viable aux populations et aux investisseurs.

Le ministère guinéen de l’Urbanisme, de l’Habitat et de l’Aménagement du territoire a lancé, mercredi 29 juin, l’application habitatguinee.app. L’objectif est d’aider les populations, en l’occurrence les demandeurs de bail, à aisément réaliser les formalités administratives et mettre un terme aux nombreux dysfonctionnements constatés dans le secteur depuis des années.

Ousmane Gaoual Diallo, ministre guinéen de l’Urbanisme, de l’Habitat et de l’Aménagement du territoire, explique lors de la cérémonie de lancement que « le projet vise clairement à promouvoir l’efficacité et la sécurisation dans la mobilisation des recettes de l’État en minimisant les risques éventuels qui s’y attachent ».

Présent à la cérémonie, le Premier ministre Mohamed Béavogui (photo, au centre) ajoute « qu'avoir un bail valide et sécurisé est une condition nécessaire aussi bien pour les citoyens qui aspirent à avoir un toit ainsi que pour les investisseurs ».

L’application dispose de dix modules et sa configuration est accessible à une poignée de personnes habilitées. Il est impossible d’y naviguer sans une inscription préalable.

Selon Souleymane Diallo, technicien de Global High Tech, partenaire du ministère dans la conception de la solution, « l’application fait intervenir tous les départements et toutes les structures impliquées dans l’établissement des contrats de baux en Guinée. Elle permet de dématérialiser tout le processus d’attribution de baux et de recueillir l’ensemble des baux existants sur le territoire dans la même plateforme ».

Adoni Conrad Quenum

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Alors que la transformation numérique prend de l’ampleur en Afrique, la dématérialisation des services publics s’intensifie. L’authentification des usagers devient nécessaire pour garantir la confiance en ligne. Certains pays prennent déjà des dispositions à cet effet.

Le ministère des Technologies de la Communication a signé, vendredi 1er juillet, un accord de partenariat avec l’Agence nationale de certification électronique et les opérateurs télécoms pour la mise en œuvre de l’identité numérique mobile « mobile ID ». Ce projet naissant permettra d’associer le numéro de carte d'identité nationale des citoyens à leur numéro de téléphone.

« Ce nouveau service va permettre de renforcer les solutions de confiance numérique en Tunisie, et ce, en mettant à la disposition du citoyen un nouvel outil simple et sécurisé d’utilisation lui permettant d’accéder à tous les services numériques et d’avoir en outre une signature numérique », a indiqué dans un communiqué Nizar Ben Néji, le  ministre des Technologies de la Communication.

Les opérateurs téléphoniques auront en charge la vérification de l'identité des citoyens et de joindre leurs numéros de carte d'identité nationale à leur numéro de téléphone. Le Centre national de l’Informatique aura la responsabilité de créer un matricule unique pour chaque citoyen.

L’Agence nationale de certification électronique créera un QR Code via lequel le citoyen pourra signer électroniquement des documents administratifs en ligne. A terme, en cas de besoin d’un document administratif, tout Tunisien pourra se connecter sur la plateforme de l’administration en question, s’identifier avec son matricule, demander le document dont il a besoin ; le signer si nécessaire.

Le projet d’identification numérique mobile annoncé depuis le mois de février 2021 entre dans le cadre du processus d’accélération de la transformation numérique dans le pays. Il permettra selon le ministre des Technologies et de la Communication de se débarrasser définitivement de la signature légalisée et de la copie conforme.

« Le Mobile ID » viendra faciliter l’accès des Tunisiens aux 120 services administratifs déjà en ligne dans le pays. Le ministère explique que le service sera déployé progressivement avant sa généralisation à toutes les administrations.

Samira Njoya

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Depuis 2021, l’Afrique est officiellement un vaste marché commun avec de nombreuses facilités pour les différents acteurs nationaux. Mais diverses barrières non tarifaires posent encore des problèmes, notamment dans les transactions financières. Une menace pour l'inclusion commerciale recherchée.

Le Sud-Africain Wamkele Mene (photo, à gauche), le tout premier Secrétaire général de la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf), a présenté au ministre camerounais du Commerce, Luc Magloire Mbarga Atangana (photo, à droite), le lundi 27 juin à Yaoundé, le projet d’une plateforme digitale de paiement dédiée aux PME africaines.

Selon Wamkele Mene, un marché digital sera créé à terme pour faciliter les échanges. Afin que les PME en bénéficient, la Zlecaf est en négociation avec des institutions bancaires qui pourraient apporter des garanties, car cette catégorie d’entreprises est souvent confrontée aux problèmes d’éligibilité au crédit et d’accès au financement dans le circuit formel des banques.

Si la question de l’accès aux financements est réglée, les PME, grâce à cette plateforme, pourront mener des transactions, acheter et vendre, grâce au soutien des institutions bancaires qui devront couvrir certains risques. Dans un premier temps, quatre secteurs pourront accéder à cette plateforme numérique de paiement. À savoir : l’agriculture, le textile, l’industrie pharmaceutique et les transports.

La Zlecaf est une initiative prioritaire de l’agenda 2063 de l’Union africaine (UA). Cette zone regroupe pour l’instant 44 pays, dont le Cameroun. Elle vise à accélérer le commerce intra-africain et à renforcer la position commerciale du continent sur le marché international.

S.A.

 

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L’e-éducation a démontré toute sa valeur lors de la pandémie de Covid-19. Au-delà de son côté pratique, c’est surtout la richesse et la grande diversification des contenus qui lui donnent son importance. De nombreux pays africains ont décidé de l’adopter.

Les ministères camerounais de l’Enseignement supérieur (Minesup) et des Enseignements secondaires (Minesec) ont convenu de numériser de manière concertée leur système éducatif. Jacques Fame Ndongo, le ministre de l’Enseignement supérieur, et son homologue des Enseignements secondaires, Nalova Lyonga, se sont engagés, à cet effet, le vendredi 24 juin à Yaoundé.

« Les deux membres du gouvernement ont pris acte des efforts déployés par l’État en matière de digitalisation des enseignements, notamment à travers le Centre national de supervision du réseau interuniversitaire du Minesup et le Centre d’éducation à distance du Minesec. Ils ont décidé de mutualiser lesdits efforts afin de réaliser des économies d’échelle, et de parvenir à l’efficience escomptée », indique un communiqué publié après la réunion interministérielle.

Il est aussi prévu la coopération entre les infrastructures et ressources numériques des deux ministères notamment les Centres de développement du numérique universitaire des Institutions publiques d’enseignement supérieur et les structures déconcentrées du Minesec, tout comme le renforcement des capacités des enseignants du secondaire en techno-pédagogie numérique, à travers tous les départements d’informatique des Écoles normales supérieures et des Écoles normales supérieures d’enseignement technique du Cameroun.

La transformation numérique du système éducatif supérieur et secondaire du Cameroun rentre dans le cadre de la modernisation de l’éducation nationale contenue dans la Stratégie nationale de développement 2030 (SND30). L’objectif est de fournir aux apprenants et aux enseignants des cadres d’apprentissage et de partage de connaissances plus propices au développement de la connaissance.

Les deux ministres ont pris l’engagement de procéder à une évaluation régulière de la collaboration ainsi amorcée. 

Ruben Tchounyabé

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