Au cours de la dernière décennie, de nombreux investissements ont été réalisés par le gouvernement kényan pour faire du pays un carrefour technologique en Afrique de l’Est. Avec le nouvel élan pris, l’ambition est plus grande.

Le ministre kényan de la Jeunesse, de l’Innovation et des Technologies de l’information et de la communication, Joe Mucheru (photo), a lancé le plan numérique national 2022-2032 le mardi 12 avril, en marge du sommet Connected Kenya qui se tient du 10 au 14 avril à Diani. C’est la nouvelle boussole qui orientera les investissements du gouvernement en matière de transformation numérique au cours des dix prochaines années. Sa mise en œuvre est évaluée à 45 millions $. 

Joe Mucheru a expliqué que « le plan directeur national du numérique guidera l'orientation de nos discussions vers un Kenya numérique transformé où la technologie joue un rôle central dans le développement économique ». Il a affirmé ne point douter « qu'avec la mise en œuvre réussie des programmes et projets identifiés dans le plan directeur, ce pays puisse être à la hauteur de sa réputation de Silicon Savannah en matière de TIC et de développement économique ».

D’ici 2032, le Kenya prévoit, entre autres, le déploiement de 100 000 km de fibre optique pour connecter 40 000 écoles et autres établissements d'enseignement, 20 000 institutions gouvernementales, 13 000 établissements de santé. Il compte également déployer 25 000 points d'accès Internet pour soutenir les jeunes et les innovateurs ; créer 1 450 pôles d'innovation numérique, deux usines de logiciels et deux autres pour la fabrication électronique, qui desserviront la région ; créer plus de 10 000 emplois pour les ingénieurs en logiciel.

Le plan directeur accorde une grande importance à la formation aux compétences numériques nationales. Il prévoit le renforcement des capacités de 20 millions de citoyens, 300 000 fonctionnaires, 10 000 professionnels. Sur le plan régional, il est convenu de la mise en place d’un hub sur les technologies futures et d’un autre dédié à la maintenance des câbles sous-marins.

Du côté de l'administration publique, l’automatisation et la numérisation accélérées des services publics, au niveau central comme dans les régions, sont prioritaires. Le gouvernement veut numériser plus de 5 milliards de documents administratifs avec pour finalité de mettre en œuvre un « guichet unique » pour les services publics.

Ruben Tchounyabe

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Déployée grâce à un financement de la Banque mondiale, la solution a été pensée pour susciter de la valeur entre tous les acteurs du secteur agricole. L’objectif qui lui est attribué est l’amélioration de la quantité et de la qualité de la production vivrière.

Le ministère de l'Économie numérique, des Télécommunications et de l'Innovation a lancé une plateforme numérique des services agricoles, jeudi 7 avril, dans la localité de Daloa. Baptisée AgriStore, la solution contribuera à améliorer la productivité des exploitants agricoles, à faciliter la mise en relation commerciale des acteurs de la chaîne de valeurs agricoles, en l’occurrence les producteurs, transporteurs, acheteurs, établissements financiers, et les populations. 

« Notre secteur agricole n’a pas droit de rater l’introduction du numérique dans ses pratiques et chaîne de valeur », a mentionné le ministre de l’Économie numérique, Roger Félix Adom (photo, à gauche), lors de la cérémonie de lancement à laquelle ont assisté ses homologues de l’Agriculture et du Développement rural et de la Promotion de la bonne gouvernance.

AgriStore fournira des informations agro-météorologiques et du conseil agricole à ses utilisateurs, grâce à la collaboration de l’Agence nationale d’appui au développement rural (ANADER). Les informations sur les stocks de produits, leur localisation et les prix pratiqués seront quant à elles collectées par l’Office d’aide à la commercialisation des produits vivriers (OCPV) dont les capacités opérationnelles ont été renforcées pour sillonner l’ensemble des zones couvertes par le projet, assure son coordonnateur, Adjoumani Boffoué.

AgriStore est conçue dans le cadre du Projet de solutions numériques pour le désenclavement des zones rurales et l’e-Agriculture (PSNDEA). Démarré en novembre 2018 avec le soutien de la Banque mondiale et financé à hauteur de 37 milliards FCFA (61,3 millions $) par un prêt de  l’Association internationale de développement (IDA), ce projet vise à rendre l’agriculture ivoirienne performante et compétitive en coût de production et en qualité.

Des alertes sur le marché seront envoyées aux agriculteurs inscrits sur la plateforme sous forme de messages courts (SMS) et de messages vocaux, dans les langues les plus parlées dans les zones du projet. Ces messages porteront sur le riz, le maïs, le manioc, l’igname, la banane plantain, le karité, le poulet, la pintade et les produits maraîchers, a indiqué Aboul Karim Koné, le coordonnateur chargé des services numériques au sein du PSNDEA. Il a souligné que les services de la plateforme sont entièrement gratuits, depuis l’inscription jusqu’à son utilisation.

AgriStore couvrira dix régions administratives de forte production agricole que sont le Haut Sassandra, la Marahoué, le Bounkani, le Poro, le Tchologo, la Bagoué, le Kabadougou, le Folon, le Gôh et le Loh-Djiboua. Pour garantir son succès, le ministre de l’Économie numérique a insisté sur les investissements connexes qui doivent l’accompagner, notamment la connectivité rurale, la fourniture des services numériques aux communautés rurales, la réhabilitation des routes  rurales. 

Ruben Tchounyabe

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Ce sont les petits commerçants, l’informel et les TPE qui font tourner une grande partie de l’économie ivoirienne, pourtant la plupart d’entre elles vivent au jour le jour, sans culture de gestion, de finance ou d’organisation. C’est pourquoi Alex Degny a mis au point une application très simple, qui permet de gérer une petite entreprise ou un commerce depuis un smartphone. Aujourd’hui 5000 entrepreneurs utilisent cette application.

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L'introduction des TIC a plusieurs objectifs, notamment réduire le temps de collecte et de traitement des données. L'opération, sous cette forme, offre plus de flexibilité à l'État dans l'usage des informations recueillies.

Les Seychelles procéderont au lancement de leur premier recensement national numérisé le 22 avril. Cet exercice vise à recueillir des données sur la population, les ménages et les électeurs, a déclaré le mardi 5 avril, la directrice générale adjointe du Bureau national des statistiques (NBS), Helena Butler-Payette. Par rapport aux années précédentes où le recensement était effectué en remplissant des formulaires, cette année cela se fera numériquement.

« L'un des plus grands changements dans la façon dont nous faisons des choses est dans la numérisation du recensement », explique Helena Butler-Payette, qui souligne par ailleurs que des sessions de formation ont déjà commencé, pour environ 500 agents qui feront du porte-à-porte pour mener les enquêtes.

Les Seychelles ont effectué six recensements depuis leur indépendance, le premier en 1977 ensuite un autre en 1987. Les recensements suivants (1994, 1997, 2002 et 2010) visaient à répondre à des besoins nationaux, en particulier la démarcation des frontières administratives. Selon le NBS, en décembre 2021, la population des Seychelles était de 99 728, soit un taux de croissance annuel de 0,8 % par rapport à 2020. Le recensement (qui a normalement lieu tous les 10 ans) était prévu pour 2020, mais en raison de la pandémie de Covid-19, il a été repoussé à 2022.

En plus des données sur la population et les ménages, les agents collecteront également des informations sur les électeurs. Mme Butler-Payette a expliqué qu'il est préférable d'utiliser les mêmes ressources maintenant et de réaliser les deux enquêtes plutôt que de dépenser de l'argent pour mener deux exercices à des moments différents, ce qui coûterait plus cher. C’est environ 904 000 $ que gouvernement investira dans ce processus.

Pour le NBS, l’introduction du numérique va permettre d’avoir les résultats beaucoup plus rapidement. « Auparavant, il nous fallait presque un an pour produire des rapports basés sur les données recueillies lors du recensement, mais cette fois, ça ne prendra que des semaines ou quelques mois », a relevé la directrice générale adjointe du NBS.

Ruben Tchounyabe 

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En avril 2021, le gouvernement éthiopien s’est tourné vers la technologie pour garantir un suivi sécurisé des performances académiques des établissements d’enseignement secondaire. De nombreuses attentes sont placées dans ce projet.

IOHK, une entreprise américaine de recherche et d'ingénierie blockchain connue pour la plateforme Cardano, annonce le lancement de son projet d’identification numérique des étudiants éthiopiens dans deux mois.

Ledit projet contribuera à la vérification de l’identité des apprenants, des notes, à contrôler à distance les performances académiques des écoles. Des données qui contribueront à obtenir une vision claire sur la politique éducative nationale et à estimer son impact sur l’emploi dans tout le pays.

Selon John O'Connor, le directeur des opérations africaines de IOHK, « nous avons terminé la phase pilote et nous commençons à former les agents du ministère de l'Éducation sur les fonctionnalités et l'utilisation ». Le projet d’identification dont la première phase démarre en juin ciblera 800 000 élèves. IOHK va utiliser à cet effet sa solution basée sur la blockchain Atala Prism.

Le projet, débuté depuis avril 2021, s’inscrit dans le cadre de la stratégie Digital Ethiopia 2025 lancée en 2020 par le gouvernement pour transformer plusieurs secteurs d’activités stratégiques comme l’administration publique, la santé, l’agriculture ou encore l’éducation. À terme, l’identification numérique des élèves devrait toucher 3 500 écoles, 5 millions d'élèves et 750 000 enseignants comme prévu par l’accord signé entre le gouvernement éthiopien et IOHK.

John O’Connor, a souligné que ce projet pourrait susciter une « vague d'innovation blockchain de troisième génération à travers l'Afrique et le monde en développement, apportant des services vitaux à ceux qui n'étaient pas en mesure d'y accéder auparavant ».

Adoni Conrad Quenum

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Le gouvernement a annoncé plusieurs mesures dont la finalité est l'accélération des délais de traitement des dossiers des personnels de la fonction publique. Une nécessité au regard des lenteurs que dénoncent les fonctionnaires depuis de nombreuses années.

Le ministre de la Fonction publique et de la Réforme administrative Joseph Le (photo) a annoncé, lors d'un point de presse qu’il a donné le mercredi 6 avril à Yaoundé, une série de mesures tendant à dématérialiser et à simplifier les procédures de traitement des dossiers d’intégration dans la fonction publique. Joseph Le affirme qu’une première provision budgétaire constituée dans le cadre de l’exercice 2022 va permettre d’acquérir une application spécialement dédiée à l’authentification des diplômes.

Le ministre indique qu’il s’agit d’une plateforme collaborative regroupant le ministère de la Fonction publique, le ministère de la Santé publique, et les départements ministériels en charge des questions de l’éducation aux niveaux primaire, secondaire et supérieur. « En un clic, il me sera possible à partir de mon bureau d’obtenir toutes les informations sollicitées », explique Joseph Le. Qui annonce également la numérisation des pièces constitutives des dossiers d’intégration des lauréats des écoles normales dès la première semaine suivant la fin de leur formation.

Le Cameroun s’est certes doté il y a quelques années d’un Système informatique de gestion intégrée des personnels de l’Etat et de la solde (Sigipes) ; mais il n’est pas rare de voir des fonctionnaires en cours d’intégration attendre plusieurs années avant d’obtenir leur premier salaire. Une grève menée par les enseignants du secondaire, de janvier à mars, a perturbé le déroulement des cours. Les grévistes, à travers le mouvement On a Trop Supporté (OTS), dénonçaient les retards dans leur prise en charge et dans le paiement de certains émoluments.

En réponse à ce mouvement de mécontentement, le président de la République, Paul Biya, a alors instruit l'optimisation de la gestion des dossiers des fonctionnaires. Pour le ministre de la Fonction publique, le véritable goulot d’étranglement se situe au niveau de l’authentification des diplômes et de la délivrance de leurs équivalences. A cela s’ajoutent la constitution et l’acheminement des dossiers d’intégration par les lauréats des écoles normales.

Selon le gouvernement, les réformes annoncées participeront à réduire la durée du parcours du dossier d’intégration qui pouvait atteindre 25 à 30 mois avant de parvenir au niveau central. Le ministre affirme que les pièces constitutives des dossiers seront reçues en temps réel à Yaoundé au moment de leur numérisation dans les régions et que le double processus d’intégration et d’attribution du matricule est engagé concomitamment.

« Au regard de ce qui précède, nous sommes en droit de penser et même d’affirmer qu’au lieu de deux à trois ans, voire plus, le jeune lauréat sorti de l’ENS ou de l’ENSET ne devrait plus patienter que pendant 45 ou 90 jours, voire moins, pour se doter d’un numéro matricules et d’un acte d’intégration », a soutenu le ministre.

Ruben Tchounyabe

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Depuis 2019, les gouvernements africains s’activent pour accélérer la transformation numérique. Ils votent des lois dans le but de mettre en place un cadre approprié pour le développement du secteur du numérique.

Le gouvernement congolais a décidé, mercredi 6 avril, lors du Conseil des ministres, de la création d’une agence de développement de l’économie numérique. L’objectif est d'en faire le levier de l’action des pouvoirs publics en matière de transition numérique au Congo, en transformant la direction générale de développement de l’économie numérique en un établissement public à caractère administratif. Le projet de loi sera transmis au Parlement pour examen et adoption.

Léon Juste Ibombo (photo), ministre des Postes, des Télécommunications et de l’Économie numérique, explique que « la transformation numérique de l’économie, objectif transversal, nécessite d’importants investissements, notamment en ce qui concerne les infrastructures, les réseaux, les équipements, les contenus et les usages ».

La pandémie de la Covid-19 a accéléré la transformation numérique dans le monde. Le Congo n’est pas resté en marge de cette révolution et depuis 2019, le pays a mené des actions dans le but d’amorcer le développement de son économie numérique. Entre autres, la création d’un Centre africain de recherche en intelligence artificielle (Caria) en février et la mise en place d’un cadre juridique pour les start-up devraient booster le secteur du numérique dans le pays.

La nouvelle agence congolaise, autonome en matière de gestion sera chargée de l’impulsion, de l’animation et de l’accompagnement des projets numériques, et elle permettra d’optimiser les choix d’organisation et d’implantation des nouvelles technologies sur le territoire national.

Adoni Conrad Quenum

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Victor Tazo, promoteur de Syntech Paperless Solutions, nous explique comment il procède pour numériser les archives d’institutions ou d’entreprises, et ce qu’elles y gagnent au bout du compte, en termes d’économie, d’efficacité et de sécurité.

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En 2020, la stratégie nationale Digital Ethiopia 2025 a été lancée. Elle accorde une grande importance à la transformation numérique de l’administration publique. L’un des aspects stratégiques au cœur de cette quête d’efficacité des services publics est l’accès et la facilitation du paiement en ligne.

Il sera bientôt possible pour les usagers éthiopiens de payer directement en ligne pour divers services publics. Lundi 4 avril, le gouvernement, à travers le ministère de l'Innovation et de la Technologie (MINT), a signé un accord de partenariat à cet effet avec Mastercard pour l’intégration de la passerelle de services de paiement de l'entreprise à son portail de services électroniques. A la Commercial Bank of Ethiopia qui est également partie prenante à cet accord, il reviendra la charge de collecter les paiements pour le compte de l’État.

Belete Molla (photo), le ministre de l'Innovation et de la Technologie, a indiqué que le partenariat avec Mastercard permettra « de fournir une solution de paiement numérique polyvalente — les clients avec n'importe quelle carte bancaire peuvent l'utiliser. Cela signifie que les gens pourront payer facilement et en toute sécurité où qu'ils soient et à tout moment. Cela nous permettra également d'améliorer la collecte des recettes et de réaliser des gains d'efficacité, ce qui libérera des ressources pour améliorer la prestation de services ».

L'intégration de la passerelle de service de paiement de Mastercard au portail de services électroniques du gouvernement fait suite au mémorandum d’entente signé en 2020 entre le MINT et l’entreprise privée américaine. Son objectif était d’accompagner l’État dans la numérisation des paiements et d’améliorer la prestation de services aux citoyens conformément à la stratégie de transformation numérique de l'Éthiopie baptisée « Digital Ethiopia 2025 ».

La première phase de cette opération de numérisation des paiements des services publics touchera les membres des organisations de la société civile éthiopienne. Ils pourront bientôt payer leurs licences d'exploitation sur le portail avec n'importe quelle carte de paiement de marque.

Pour Mark Elliott, le président de division, Mastercard, Afrique subsaharienne, l’engagement de l’entreprise en Éthiopie est orienté sur la création  « d’une économie numérique inclusive qui profite à tout le monde, partout, en rendant les transactions sûres, simples, intelligentes et accessibles ». 

Muriel Edjo

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Lancée il y a dix ans, la plateforme numérique est l'un des projets phares de la stratégie kényane de croissance économique Vision 2030. Elle a déjà contribué à sécuriser plusieurs millions de dollars de droits de licence/permis et combler les lacunes dues aux paiements manuels.

Selon Ukur Kanacho Yatani, le ministre des Finances du Kenya, la mise à jour du KenyaTradeNet System – système national de guichet unique électronique – sera achevée d’ici la fin du mois d’avril. Il l’a affirmé, jeudi 31 mars, lors du premier sommet sur la facilitation du commerce en Afrique de l’Est, qui s’est tenu à Nairobi sous le thème « Ré-imaginer la facilitation des échanges à l'ère de la technologie ».

Ukur Kanacho Yatani a expliqué lors de cet évènement organisé par la Kenya Trade Network Agency (KenTrade), l'organisme qui pilote le KenyaTradeNet System, qu’à travers la mise à jour de la plateforme, « certaines des limitations et des caractéristiques qui faisaient défaut au système Kenya TradeNet vont promouvoir l'amélioration du commerce intra-régional et faciliter considérablement la réalisation des échanges commerciaux ». Il a souligné que ce sont 10 années prometteuses qui s’annoncent pour la communauté commerciale nationale et les échanges avec l'extérieur.

Le Kenya TradeNet System est une plateforme en ligne qui sert de point d'entrée unique aux parties impliquées dans le commerce international et la logistique du transport. Ils peuvent y déposer des documents pour dédouaner des marchandises, effectuer des paiements pour régler taxes et autres redevances dues à l’État.

Lancée en janvier 2011, le système regroupe déjà 23 agences gouvernementales sur 38 ciblées, 38 compagnies d'assurance actives, 36 banques, près de 1 529 agents de compensation, 46 agents maritimes et compagnies maritimes, 29 gares de fret de conteneurs et cinq sociétés de manutention de fret. Sa mise à jour a démarré depuis août 2021.

Depuis 2014, KenTrade indique que plus de 3,3 millions de permis ont été délivrés par le biais du système, tandis que plus de 2,8 millions de références uniques d'envoi (UCR) ont été traitées. En décembre 2021, Kenya TradeNet System comptait plus de 16 000 utilisateurs enregistrés. Les agences gouvernementales partenaires ont pu collecter un peu plus de 3,5 milliards de shillings kényans (30,3 millions $) de droits de licence/permis auprès des commerçants et combler les lacunes dues aux paiements manuels. Un total de 445 146 déclarations d'importation d'une valeur totale de 2 900 milliards de shillings kényans ont été enregistrées dans le système du 1er mai 2018 au 30 juin 2021. 

Muriel Edjo 

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