La Zambie a engagé un processus de développement de son économie numérique. Dans sa mise en œuvre, le gouvernement s’associe à d’autres Etats qui partagent les mêmes objectifs numériques.
La Zambie et le Malawi se sont engagés à collaborer pour réduire les coûts de la connectivité à haut débit dans les deux pays. Deux accords ont été signés à cet effet, notamment entre le ministère de l'Information et de la Numérisation du Malawi et le ministère zambien de la Technologie et des Sciences, et un autre entre la société d'État de transport et de distribution d'électricité au Malawi (Escom) et Fibrecom, un fournisseur d'accès à Internet en Zambie.
Dans le cadre de ces accords, un corridor diplomatique de données sera créé entre Escom Malawi, et Fibrecom, via leurs câbles à fibres optiques. Il permettra d’établir un passage à travers la Zambie par lequel l’internet devrait passer lorsque le Malawi se connecte aux câbles sous-marins en fibre.
#digitallytransformedmw #qualityaffordablesecurecommunicationservices #261tollfree
— MACRA (@MACRAMALAWI) August 24, 2023
The Malawi and Zambian governments have today signed a memorandum of understanding on the Diplomatic Data Corridor. pic.twitter.com/fN3h0YT2cU
« L'accord sur le corridor diplomatique de données, qui a été signé aujourd'hui, jette les bases d'une telle connectivité pour répondre aux besoins de communication des générations actuelles et futures. L'Escom, en tant qu'agence de mise en œuvre, au nom du gouvernement du Malawi, s'engage et est prête à fournir des services numériques disponibles, fiables et abordables », a déclaré le directeur général d'Escom, Kamkwamba Kumwenda (photo, à gauche).
Les accords signés à Lilongwe au Malawi s’inscrivent dans le cadre de la vision numérique du Malawi visant à numériser l’ensemble du pays en 2063. Pour la Zambie, ils représentent un pas de plus dans ses objectifs d’accélérer le développement du secteur des TIC et Télécoms d'ici 2030.
Cette collaboration permettra de réduire le coût des données afin d'accroître l'accès à l'internet et de stimuler le développement économique.
Selon les récentes statistiques de l'Autorité des technologies de l'information et de la communication de la Zambie (ZICTA), le pays dispose d’un parc national de 20,2 millions d’abonnés à la téléphonie mobile et de 10,4 millions d’internautes.
De son côté le Malawi comptait 5,04 millions d'internautes en janvier 2023. Le taux de pénétration d'internet au Malawi s'élevait à 24,4 % au début de l'année 2023, selon la plateforme de données DataReportal. L’objectif visé par le gouvernement du Malawi est d'augmenter l'accès au réseau pour l'utilisation d'Internet à 80 % de la population, contre 14 % actuellement, et la possession d'appareils de 51 % à 80 %, d'ici 2026.
Samira Njoya
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Après de multiples débats autour de l’application TikTok, le gouvernement kényan a finalement tranché. Contrairement à d’autres pays africains, l'application de partage de vidéos ne sera pas suspendue dans le pays.
Le réseau social chinois TikTok s’est engagé à collaborer avec les autorités kényanes pour que les contenus puissent être mieux contrôlés dans le pays. Le président de la République William Ruto l’a annoncé le jeudi 24 août, à l’issue d’une réunion virtuelle avec le PDG de TikTok, Shou Zi Chew, qui a également accepté d'ouvrir un bureau au Kenya pour coordonner ses opérations dans la région.
Kenya will work with the short-form video hosting service TikTok in reviewing and monitoring its content to ensure that it adheres to the agreed community guidelines and standards. It is our commitment that we bring up our children in the right environment.
— William Samoei Ruto, PhD (@WilliamsRuto) August 24, 2023
During a virtual… pic.twitter.com/ua1X8oL1sG
« Le Kenya travaillera désormais avec le service d'hébergement de vidéos courtes TikTok pour examiner et surveiller son contenu afin de garantir qu'il respecte les directives et normes convenues de la communauté. Ce nouveau développement signifie que les contenus inappropriés ou offensants seront supprimés de la plateforme », a déclaré William Ruto.
L'annonce faite par le président intervient à peine dix jours après que les législateurs kényans ont reçu une pétition lancée par Bob Ndolo, un homme d’affaires kényan, qui a entre autres souligné le partage de contenus inappropriés sur la plateforme et la collecte des données des utilisateurs par la firme chinoise. Le Parlement avait alors décidé d’enquêter sur l'utilisation de TikTok au Kenya et avait décidé de se prononcer dans les deux prochains mois.
Contrairement au Kenya, la Somalie, pays voisin, a annoncé plus tôt dans la semaine l’interdiction de TikTok à l'échelle nationale ainsi que du réseau social Télégram et l’application de paris en ligne 1XBet. Dans un communiqué publié le dimanche 20 août, le gouvernement accuse lesdites plateformes de propager de la désinformation, ainsi que des contenus nuisibles pour l’intérêt national.
TikTok, qui compte plus d'un milliard d'utilisateurs actifs dans le monde, est également suspendue au Sénégal. Elle est accusée par les autorités du pays de diffuser des messages haineux et subversifs menaçant la stabilité du pays.
Samira Njoya
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Depuis quelques mois, Zanzibar a amorcé sa transformation numérique. Tous les secteurs sont en mutation, y compris les systèmes de paiements qui jouent un rôle important dans l'inclusion numérique.
MasterCard s’est engagée récemment à soutenir le gouvernement de Zanzibar (entité administrative autonome de la Tanzanie) dans ses ambitions de transformation numérique. Un protocole d’accord a été signé le mardi 22 août, à cet effet, entre l’entreprise américaine et l'Agence de gouvernement électronique de Zanzibar (eGAZ).
Dans le cadre de cette collaboration qui s’étalera sur une période de trois ans, MasterCard fournira une assistance technique et une expertise pour soutenir les efforts du gouvernement de Zanzibar. Selon le communiqué du géant mondial des systèmes de paiement, il s’agit notamment de mettre en place une équipe de transformation numérique, de collaborer avec le portail de paiement gouvernemental ZanMalipo pour permettre les paiements numériques, et de lancer deux millions de cartes gouvernementales pour un meilleur accès aux services et au tourisme.
« Cette collaboration confirme notre engagement à exploiter les technologies innovantes pour améliorer la prestation de services. Nous pensons qu'en travaillant avec MasterCard, un partenaire de confiance, nous pouvons accélérer considérablement la réalisation de notre stratégie numérique et fournir des avantages inestimables à nos citoyens », a déclaré Said Seif Said, le directeur général de l’eGAZ.
Cet accord signé lors du lancement de la stratégie de gouvernement numérique de Zanzibar (2023-2027) est en parfaite cohérence avec les objectifs de transformation numérique de l'île énoncés dans le plan directeur et la feuille de route de l'économie numérique.
Pour MasterCard, la collaboration s'appuie sur son expérience mondiale visant à favoriser la transformation numérique et à faciliter l'inclusion financière et numérique.
Ainsi, la collaboration permettra de créer un environnement favorable à une économie numérique panafricaine, qui stimulerait l'innovation, le commerce et l'investissement en République-Unie de Tanzanie et dans l'ensemble de la région.
Samira Njoya
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Le président kényan William Ruto fait de la numérisation des services une des priorités de son administration. Plusieurs projets sont en cours dans le pays afin de fournir le cadre nécessaire pour assurer la fourniture de services numériques.
Le programme des Nations unies pour le développement (PNUD) et le gouvernement kényan ont récemment signé un protocole d’accord dans le cadre du déploiement du système d'identité numérique dans le pays.
L’accord signé à Nairobi au Kenya prévoit une assistance technique et une collaboration du PNUD avec le gouvernement pour mobiliser les ressources afin de soutenir le développement et la mise en œuvre de l'identifiant personnel unique baptisé « Maisha Namba » sur lequel l'identification numérique sera ancrée.
Kenya and @UNDPKenya sign an MoU to support the creation and rollout of the Digital Identity in the country. The ID is set to be launched in early October this year. pic.twitter.com/Nm53ZGLz5L
— Citizen Services KE (@C_ServicesKE) August 14, 2023
« Ensemble, nous allons nous appuyer sur nos pratiques actuelles d'enregistrement et de gestion de l'identité d'une manière qui ne réinvente pas, mais plutôt identifie et corrige les lacunes de nos systèmes actuels et exploite les solutions numériques, y compris les applications mobiles et Web, pour passer à de meilleurs systèmes », a déclaré Julius Bitok (photo, à gauche), le secrétaire principal de l'Immigration et des Services aux citoyens.
L’accord signé entre les deux parties entre dans le cadre du vaste programme d’identification numérique nationale de la population, lancé par le gouvernement, et visant à attribuer, entre autres, un identifiant personnel unique (UPI) à chaque citoyen du pays dès la naissance. Le « Maisha Namba » vient ainsi remplacer le « Huduma Namba », lancé en 2019 par le gouvernement d'Uhuru Kenyatta, qui a été largement critiqué par les citoyens.
Le « Maisha Namba » et l'identification numérique (Digital ID) seront lancés officiellement le 2 octobre prochain. D'autres produits connexes tels que la Carte Maisha qui remplacera l'actuelle carte d'identité de deuxième génération et sera utilisée pour la vérification de l'identité hors ligne et le Registre national principal de la population (un registre unique intégré de données sur les Kenyans et les étrangers résidant dans le pays) seront lancés plus tard.
Selon Julius Bitok, le système d'identité numérique fournira aux Kényans un moyen sûr et fiable de vérifier leur identité à diverses fins, notamment l'accès aux services gouvernementaux, l'ouverture de comptes bancaires et les voyages. Ce qui contribuera également à réduire la fraude et la corruption.
Samira Njoya
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Digital technologies are quite useful, and many of their advantages emerged during the Covid-19 crisis. Seduced by them, many African governments decided to make the digital sector a pillar of their development strategy.
The Ugandan Ministry of ICT and National Orientation launched a new plan for digital transformation on August 17. The plan revolves around seven (7) key axes: digital infrastructure and connectivity; digital services; cybersecurity, data protection and privacy; digital skills; innovation and entrepreneurship; systematic experimentation and preservation of the national environment.
"The Digital Transformation Plan represents a bold vision of our nation's future, one that is not driven by technology alone, but in which technology serves as a catalyst for sustainable development, economic growth and improved living conditions for all Ugandans," said the ICT Minister, Chris Baryomunsi.
The five-year strategy (2023-2027) was drawn with the help of several partners, including the UN Development Program (UNDP). It is set to foster an administrative, economic, and social environment that will benefit both Ugandans and foreign investors.
According to a government survey on ICT conducted nationwide, only 5% of government ministries, departments, and agencies had internal IT interoperability frameworks in 2022. Furthermore, only 61% of local governments had access to the Internet, while only 5.6% of their staff regularly used a computer for business purposes.
Around one in two businesses (55%) had Internet access in the year reviewed, and only one in three had a professional website; 94% of the population still had no Internet access at home. 74% of the population had a cell phone, 49% of the population had a Mobile Money account, versus 10% with a personal bank account. The broadband Internet penetration rate was 55%. Currently, the contribution of ICT to gross domestic product (GDP) is estimated at 9%.
Uganda’s new Digital Transformation Plan falls under its 2040 Digital Uganda Vision launched in 2013.
Muriel Edjo
En Afrique, des milliers de fonctionnaires fantômes profitent encore des systèmes de gestion approximatifs et archaïques proposés par les Etats. Pour y faire face, les gouvernements se tournent désormais vers de nouvelles technologies qui offrent des outils adéquats.
Le ministre guinéen du Travail et de la Fonction publique, Julien Yombouno a procédé, mercredi 16 août au lancement des opérations d’enrôlement biométrique des fonctionnaires et agents contractuels de l’Etat.
Les opérations qui ont débuté au sein du ministère de la Fonction publique se poursuivront dans tous les ministères, sur l'ensemble du territoire, jusqu’à la fin du mois de septembre, soit sur une période de 44 jours. Au total, plus de 87 000 agents sont appelés à participer à l’enregistrement biométrique obligatoire.
Expliquant le bien-fondé de cette innovation, le ministre a expliqué que « l’objectif principal est de révéler les effectifs réels de la fonction publique. Ainsi, à partir de ces effectifs précis, nous pourrons déterminer avec précision la masse salariale que l’État engage chaque mois pour rémunérer ses fonctionnaires. Cependant, l’aboutissement ultime de cette démarche est la création d’un fichier administratif et comptable unique », a-t-il déclaré.
Pour réaliser ce vaste travail, le gouvernement a choisi Digitalis, une start-up locale spécialisée dans le développement d’applications et de logiciels de biométrie.
Au terme de l’étape de l’identification et des opérations d’enrôlement, les fonctionnaires recensés recevront un récépissé qui leur permettra d’obtenir leur carte professionnelle. D’après le ministre, l’objectif est de centraliser les informations dans un unique fichier biométrique regroupant les données de tous les fonctionnaires et contractuels, garantissant ainsi « un seul agent, un seul matricule et un seul salaire ».
Tout comme la Guinée, plusieurs pays africains se sont récemment tournés vers la technologie pour débusquer les travailleurs fantômes et mettre fin au paiement de salaires indus. L’objectif est d’assainir la fonction publique et de radier les fonctionnaires fantômes qui coûtent des dizaines de milliards FCFA aux Etats africains chaque année.
Samira Njoya
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Les activités de Yango, la plateforme numérique, spécialisée dans la location en ligne de véhicules de transport urbain sont désormais autorisées au Cameroun. Les autorités camerounaises ont accordé mercredi 16 août une licence temporaire « d’une durée d’un an renouvelable » à la société.
En février, la filiale camerounaise du géant technologique russe Yandex avait été suspendue pour manquement aux règlementations internes en matière de transport au Cameroun.
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Accusée d’abêtir la jeunesse africaine pour certains, et d’être un outil de propagande pour d’autres, l’application chinoise Tiktok est au centre de l’actualité tech en Afrique. Après sa suspension au Sénégal, c’est au tour de la Somalie de vouloir interdire le réseau social.
Le gouvernement somalien a annoncé son intention de fermer l'accès à certaines plateformes de médias sociaux, dont TikTok et Telegram ainsi que l’application de paris en ligne 1XBet qui, selon les autorités, nuisent de manière disproportionnée aux jeunes.
Selon le communiqué du ministre somalien des Communications et de la Technologie, Jama Hassan Khalif, publié le dimanche 20 août, les fournisseurs d'accès à Internet ont jusqu'au 24 août pour se conformer à l'ordonnance faute de quoi des actions en justice pourraient être intentées à leur encontre.
1/2, I am pleased to share that we have taken steps to safeguard the morals and culture of our society. We have planned to restrict access to TikTok, Telegram, and 1xbet due to concerns related to the spread of explicit content, blackmail, and the promotion of gambling. pic.twitter.com/5G3oHyBPX2
— H. E. Jama Hassan Khalif (@JamaHKhalif) August 21, 2023
« Afin d'accélérer la guerre et l'élimination des terroristes qui ont fait couler le sang du peuple somalien, le ministre des Communications et de la Technologie demande aux entreprises qui fournissent des services Internet de suspendre les applications de paris TikTok, Telegram et 1XBET, que les terroristes et les groupes responsables de la propagation de l'immoralité utilisent pour diffuser des vidéos et pour induire la société en erreur », indique le communiqué.
L’interdiction desdites plateformes intervient quelques jours après que le président somalien Hassan Sheikh Mohamud a annoncé le lancement d’une offensive militaire contre al-Shabab qui mène une insurrection sanglante contre le gouvernement central de Mogadiscio depuis plus d'une décennie.
Dans plusieurs pays du monde dont certains en Afrique, le réseau social Tiktok a été restreint ou interdit ces derniers mois. Au Sénégal, l’application chinoise a été accusée de diffuser des messages haineux et subversifs menaçant la stabilité du pays. Au Kenya, les députés ont récemment discuté sur l’interdiction de cette plateforme qui, selon certains citoyens, partage des contenus inappropriés. En juillet dernier, c’est la République démocratique du Congo qui a décidé de punir l’exposition des contenus immoraux sur TikTok.
Samira Njoya
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Depuis 2020, les autorités sud-soudanaises, bien conscientes qu'il ne peut y avoir d'économie numérique durable sans accès à un internet de qualité et abordable, prennent des mesures pour consolider les capacités du pays en matière de données.
Le président sud-soudanais Salva Kiir Mayardit, et son homologue kényan William Ruto ont signé le samedi 19 août à Nairobi, un protocole d'accord pour la mise en œuvre d'un câble à fibre optique. En vertu de cet accord, l'infrastructure à très haut débit reliera Eldoret, dans le nord-ouest du Kenya, à Juba, la capitale du Soudan du Sud.
Selon, William Ruto, ces projets d'infrastructure communs amélioreront la connectivité, favoriseront l'intégration et stimuleront le commerce intrarégional entre les deux pays.
The signing of a deal on the establishment of a fibre optic cable along the Eldoret-Juba Road validates Kenya’s commitment to strengthening its ties with South Sudan. pic.twitter.com/KcOPaRRN9k
— William Samoei Ruto, PhD (@WilliamsRuto) August 19, 2023
La mise en place de la fibre optique reliant les deux pays s’inscrit dans le cadre du projet Lamu Port-South Sudan-Ethiopia-Transport Corridor (LAPSSET). Le projet consiste en la réalisation de sept projets d'infrastructures clés avec pour objectif d’atteindre la croissance économique et la prospérité, la réduction du déficit d'infrastructures des trois pays concernés, à savoir le Kenya, le Soudan du Sud et l’Ethiopie.
Il faut signaler que le Kenya et le Soudan du Sud ne sont pas à leur première interconnexion par fibre optique. Dans le cadre du projet régional de facilitation du transport, du commerce et du développement en Afrique de l'Est, Juba avait bénéficié d'une interconnexion en fibre optique avec le Kenya. En octobre 2020, 630 km de câble à fibre optique avaient déjà été déployés à la frontière entre les deux pays grâce à un financement de la Banque mondiale et du gouvernement kényan.
A terme, cette nouvelle interconnexion permettra de relier la capitale sud-soudanaise au reste du monde. Elle permettra également de réduire le coût élevé de l'internet ; ce qui améliorera considérablement la communication et le commerce transfrontalier.
Samira Njoya
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Le ministère ivoirien des Transports a lancé le vendredi 18 août une plateforme numérique dénommée CGI DIGITAL (Centre de Gestion intégrée Digital). La plateforme vise la prise en charge rapide et simplifiée des demandes de traitement et de délivrance des documents administratifs du transport routier.
La plateforme accessible via l’adresse www.eservices.cgi.ci permettra, entre autres, d’authentifier en ligne les documents, actualiser les informations pour une meilleure prise en charge en agence ; gérer les éventuelles amendes dans le cadre de la vidéoverbalisation, faire des paiements en toute sécurité, etc.
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