En cinq ans, le gouvernement ghanéen a développé divers moyens pour sécuriser les revenus fiscaux issus de l’exploitation des ressources de son sous-sol. Ces précautions ont été renforcées avec l’ajout des technologies de l’information et de la communication.

La République du Ghana a numérisé son laboratoire national d’analyse de tous les minerais précieux destinés à l'exportation. La mutation de la structure que gère l'expert national, la Precious Minerals Marketing Company (PMMC), a été dévoilée le mercredi 2 mars à Accra par Mahamudu Bawumia, le vice-président de la République.

Nana Akwasi Awuah, le directeur général de la PMMC, a expliqué que la numérisation des analyses rendra désormais possible la production  « de certificats d'analyse dotés de caractéristiques de sécurité uniques. Ces caractéristiques uniques rendront les certificats difficiles à falsifier par les fraudeurs de l'or ».

La numérisation rendra également « possible le suivi en temps réel des exportations d'or passant par le laboratoire. En cliquant sur un bouton, les personnes autorisées peuvent suivre, en temps réel, la quantité d'or exportée en kilogrammes et en onces, la destination de l'exportation, la valeur en cédis ghanéens et en dollars, la retenue à la source, l'exportateur et bien d'autres données pertinentes afin de faciliter la planification économique nationale ».

La transformation du laboratoire d’analyse des minerais précieux rentre dans le cadre du processus de sécurisation par l’Etat des recettes fiscales issues de ce secteur, engagé depuis 2017. Il y a cinq ans, le président de la République a ordonné au gouvernement d'identifier un moyen de vérifier de manière indépendante les exportations d'or. Le PMMC a officiellement commencé ses opérations en février 2018 à la suite de plusieurs engagements avec la Chambre des mines du Ghana, l'Association des exportateurs d'or, la Chambre des négociants en lingots du Ghana.

Mahamudu Bawumia a indiqué que la numérisation du laboratoire « est un ajout majeur au portefeuille d'initiatives numériques du gouvernement déjà mis en œuvre ». Il a souligné que la numérisation des services publics au Ghana se poursuivra, car « c'est un chemin critique pour que notre nation reste compétitive dans le monde d'aujourd'hui et de demain ». 

Adoni Conrad Quenum

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Au cours des dix dernières années, la nation insulaire a investi considérablement dans les TIC pour prendre part à l’économie numérique annoncée depuis 2010. Cette vision lui vaut aujourd’hui une meilleure réponse à la crise économique suscitée par la Covid-19.

Le gouvernement de l’île Maurice a décidé de capitaliser sur ses atouts numériques pour relever le secteur touristique dont la contribution au produit intérieur brut (PIB) a reculé de 62,1 % en 2020 à cause de la Covid-19. Elle est passée de 19,5 % pour un revenu de 2,4 milliards $ en 2019 à 8,7 % pour un revenu de 945,5 millions $ en 2020. Pour la nation insulaire, il ne s’agit plus d’utiliser Internet et le web comme moyen de communication sur la destination, mais plutôt son solide environnement numérique qui favorise le travail en mobilité pour inciter les travailleurs étrangers à s’y installer.

Depuis le mois dernier, Nilen Vencadasmy (photo), le président de l’Autorité de promotion du tourisme de Maurice, est en tournée dans certains pays africains pour vendre cette nouvelle vision touristique. Samedi 26 février, il était en Afrique du Sud qui est considéré comme un marché important. 130 000 Sud-Africains ont visité l’île Maurice en 2019.

Le Premium Travel Visa est le premier atout numérique sur lequel compte l’île Maurice pour concrétiser ses nouvelles ambitions. Lancé le 16 novembre 2020, ce permis de séjour d’un an renouvelable accordé aux ressortissants non mauriciens est accessible en ligne. Le Comité de développement économique de Maurice précise que les demandeurs de ce titre doivent remplir plusieurs critères, notamment ne pas intervenir sur le marché du travail mauricien, prouver que le lieu principal d'activité et la source de revenus et de bénéfices sont en dehors de l'île Maurice.

Les autres atouts numériques de l’île Maurice sont regroupés au sein d’un écosystème numérique propice au travail à distance. Le pays occupait la 8e place africaine en matière de débit Internet mobile moyen en janvier 2022 avec 20,59 mégabits par seconde (Mbps), ainsi que la 7e place africaine pour le débit Internet fixe moyen avec 19,88 Mbps, selon Speedtest Global Index.

Pour ce qui est du coût d’Internet, Cable.co.uk, dans son rapport « Worldwide mobile data pricing 2021. The cost of 1GB of mobile data in 230 countries », classe Maurice à la 5e place en Afrique sub-saharienne pour ce qui est du coût moyen d’accès d’1 Gigabit (GB) : 0,75 $. En matière de couverture du réseau Internet, le Network Readiness Index 2021 de Portulans Institute et STL classe Maurice parmi les meilleurs en Afrique. Dans le Global Cybersecurity Index 2020 de l’Union internationale des télécommunications (UIT), Maurice occupe la première place en matière de niveau de sécurité de ses systèmes d’informations depuis 2014.

En ciblant les nomades numériques, l'île Maurice qui envisage « d'assouplir le protocole d'entrée dans les semaines à venir », selon Nilen Vencadasmy, espère refaire du tourisme un fort contributeur au PIB, non seulement en récupérant le niveau de dynamisme précédent de l'industrie, mais également en attirant des visiteurs de qualité. 

Muriel Edjo

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Le ministère béninois du Numérique et de la Digitalisation a annoncé, mercredi 2 mars, l’intégration des prestations de l’Agence nationale des transports terrestres liées au permis de conduire sur le portail national des services publics « service-public.bj ». Les Béninois peuvent désormais faire des demandes en ligne pour, entre autres, avoir l’attestation de succès à l’examen du permis de conduire, le certificat d’authenticité ou encore un duplicata en cas de perte ou de vol.


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Le Comité national de télédétection et d’information géographique (CNTIG) de Côte d’Ivoire invite les collectivités territoriales à adopter les solutions numériques pour gagner en efficacité. Dans sa note du lundi 28 février, l’institution estime qu’elle a développé des outils technologiques qui peuvent contribuer à la transformation des villes. E-Commune permet aux administrateurs de suivre l’évolution de leurs investissements et le niveau d’exécution des projets dans leur localité. E-Région permet d’accéder à l’information et aux services. SYGECI permet entre autres d’effectuer des déclarations en ligne comme les naissances, les décès, etc.

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Au cours des cinq dernières années, le Gabon a enregistré de belles performances dans son indice de développement de l’administration numérique des Nations unies. Malgré ces avancées sur le papier, les ministères demeurent bondés d’usagers. Faire évoluer les e-services devient nécessaire.

La Société d’incubation numérique du Gabon (SING), société privée de services en innovation numérique, a procédé le vendredi 25 février au lancement du programme SmartGov. Son objectif est de transformer l’environnement informatisé dans lequel évolue chaque administration publique en un écosystème partagé dans lequel les services publics seront plus collaboratifs et efficaces.

« Les administrations doivent communiquer entre elles pour partager certaines informations. C’est-à-dire lorsque j’ai ma carte d’identité et que je vais ouvrir mon compte bancaire, je n’ai plus besoin de l’avoir avec moi parce que cette carte d’identité est déjà quelque part dans une administration », a indiqué Yannick Ebibie (photo), le directeur général de la SING.

Il explique que cette volonté d’évoluer du e-Gov au SmartGov est suscitée par la forte présence des usagers qui perdure dans les administrations gabonaises. « Même si le pays est le mieux classé en termes de e-Gouvernement dans la région Afrique centrale et parmi les meilleurs sur le continent, les usagers gabonais passent encore beaucoup d’heures dans les ministères à remplir des formulaires à chercher la bonne information. Et parfois tout ce qui est comme site Internet n'est pas mis à jour », déplore le directeur général de la SING.  

C’est depuis 2009 que les autorités gabonaises ont fait de la transformation et du développement digital un pilier du Plan stratégique Gabon émergent. L'ambition étant de faire du Gabon un exemple de digitalisation en Afrique d’ici 2025.

Pour accompagner cette migration du Gabon du e-Gouvernement au Smart Gouvernement, la SING a profité du démarrage de son programme SmartGov pour lancer un hackathon de trois jours au cours duquel les meilleures idées, à même de faciliter l’entrée des administrations publiques dans une vision plus collaborative, seront retenues. Elles seront ensuite financées à hauteur de 1 million FCFA (près de 1 700 $) et incubées pendant trois mois afin de produire une solution fonctionnelle qui sera mise à la disposition des administrations publiques.

Brice Gotoa

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Denise Landria Ndembi Nziengui, secrétaire général du ministère gabonais des Transports, a lancé mercredi 23 février l’étude pour la digitalisation des actes délivrés par la direction générale de la marine marchande.

Cette action concerne 15 services, 7 stations des affaires maritimes, 4 délégations maritimes et deux services de santé dans toutes les provinces du pays.

L’objectif à terme de cette opération est d’introduire les outils numériques dans les opérations de cette administration publique afin de simplifier ses diverses procédures de délivrance des documents aux populations et d’améliorer ses prestations.

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Au cours des dix dernières années, la transformation numérique de l’administration publique a été une préoccupation majeure des autorités rwandaises. Malgré des succès enregistrés, la Covid-19 a démontré que beaucoup restent encore à faire pour parfaire le niveau du pays dans l’e-gouvernement.

Le Parlement de la République du Rwanda a approuvé, lundi 21 février, la signature par le gouvernement d’un accord de prêt de 86,5 millions d’euros avec l’Asian Infrastructure Investment Bank (AIIB) destiné à connecter davantage d’administrations publiques à Internet et à numériser plus de services publics. L’accord a été présenté en détail par le ministre des Finances, Uzziel Ndagijimana (photo), et discuté à L'Assemblée avec les députés.

« L'objectif est de promouvoir l'utilisation de la technologie dans le développement, d'accroître la fourniture de services et l'utilisation des mégadonnées. […] La fibre n'a pas atteint toutes les zones, mais cette fois, elle sera étendue pour atteindre de nouveaux secteurs, davantage de bureaux gouvernementaux et d'autres organisations, y compris des organismes religieux », a déclaré le ministre. Il a par ailleurs indiqué que les fonds permettront également un accès subventionné des administrations publiques aux équipements technologiques.

C’était le 23 décembre 2021 que l’accord de prêt entre le gouvernement et l’AIIB avait été signé. La dette sera remboursée pendant 28 ans. Les réalisations qu’elle permettra d’accomplir, pilotées par l'Autorité rwandaise de la société de l'information (RISA), contribueront à faire évoluer encore plus la gouvernance numérique au Rwanda où le gouvernement s’est fixé comme objectif de faire du pays un exemple de développement sur le continent.

Grâce à la connexion des administrations publiques à Internet et à la dématérialisation des services publics, l’accès des usagers aux services est plus rapide, transparent, efficace. Ce gain de temps a un impact bénéfique sur l'activité économique qui voit ainsi s'améliorer plusieurs opérations comme la création d’entreprise, l’obtention de documents administratifs ou commerciaux, favorisant ainsi la production et la création de richesse.

Uzziel Ndagijimana soutenait l’année passée que le financement attendu de l’AIIB soutiendrait « les efforts du gouvernement rwandais en matière de redressement et de résilience face à la pandémie de covid-19 et après celle-ci ».

Muriel Edjo

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Le Parlement ghanéen a adopté en 2020 la loi sur la cybersécurité. Ce cadre réglementaire a été renforcé quelques mois plus tard par une agence technique. Plusieurs actions auxquelles s’ajoutent plusieurs autres pour sécuriser la transformation numérique du pays.

Ursula Owusu-Ekuful, la ministre ghanéenne des Communications et de la Numérisation, a déclaré le vendredi 18 février que le Ghana s’est fixé comme objectif de devenir le leader d’Afrique en matière de cybersécurité. Elle s’exprimait sur le sujet lors de la cérémonie d’installation du Conseil d’administration de l’Autorité nationale de cybersécurité qui a officiellement démarré ses activités dans le pays le 1er octobre 2021.

« Le gouvernement, au cours des cinq dernières années, a pris au sérieux le développement de notre cybersécurité, et la création de la Cyber Security Authority est l'une des étapes critiques franchies », a déclaré la ministre.

Selon le rapport 2020 « Global Cybersecurity Index » de l’Union internationale des télécommunications (UIT), le Ghana occupait la 3e place africaine et la 43e mondiale en ce qui concerne le niveau de préparation de l'environnement législatif et technique aux attaques cybercriminelles. Avec un score de 86,69/100, le pays était mieux classé que l’Afrique du Sud qui attire les principaux investissements étrangers dans le numérique, notamment les centres de données, les réseaux de fibre optique. Le Ghana était devancé par l’île Maurice à la première place et la Tanzanie à la seconde.

La cybersécurité est une composante essentielle à la transformation numérique. Sans elle, tout investissement dans la numérisation des services est vain. « Nous ne pouvons pas simplement poursuivre nos efforts de numérisation sans cybersécurité. Les cyberattaques pourraient saper nos acquis en matière de numérisation. Cela pourrait nuire à notre bien-être social et économique et, par conséquent, à notre sécurité nationale », a souligné Ursula Owusu-Ekuful. 

Adoni Conrad Quenum

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Prôné en 2019 par le chef de l’Etat congolais, Félix Tshisekedi, comme outil phare de la bonne gouvernance et du développement, le numérique est progressivement adopté dans l’administration.

Kinshasa, la capitale de la République démocratique du Congo, numérise les contrats de bail. Le projet a été lancé vendredi 18 février par Gentiny Ngobila Mbaka (photo), le gouverneur de la ville-province. Il s’agit de constituer une base de données des biens immobiliers locatifs, d’identifier les propriétaires ainsi que les locataires. L’objectif de cette initiative est de sécuriser les recettes fiscales issues de ce secteur auxquelles plusieurs bailleurs se sont soustraits.

Le projet permettra « au service fiscal et financier de la ville de Kinshasa d’avoir, en temps réel, ce que le contribuable a payé », a déclaré Gentiny Ngobila Mbaka. « La ville de Kinshasa, pour son développement, a besoin de la participation de toutes les Kinoises et de tous les Kinois. Les contrats de bail sont une source importante de réalisation des recettes, car les assujettis à l’impôt sur les revenus locatifs sont nombreux et s’ils s’acquittaient régulièrement de cet impôt, la ville disposerait des moyens de sa politique », a souligné le gouverneur.

C’est la société Okab qui a été retenue pour réaliser le projet de numérisation. Elle va doter les services de l’habitat des vingt-quatre communes de Kinshasa du matériel informatique et des logiciels nécessaires à l’enregistrement des contrats ou livrets de bail, à l’identification des bailleurs et locataires.

L’ordonnance-loi 69-006  du 10 février 1969 sur l’impôt  réel de la RD Congo stipule en son « Chapitre II : Des redevables », Article 8, que « l'impôt  foncier est dû par le titulaire du droit de propriété, de possession, d'emphytéose, de superficie, de cession, de concession ou d'usufruit des biens imposables, ainsi que par les personnes occupant, en vertu d'un bail, des biens immobiliers faisant partie soit du domaine privé de l'État, des provinces, des villes et des communes, soit du patrimoine des circonscriptions ».

Le Chapitre III : De la détermination du taux de l’impôt souligne en l’Article 13 qu’il est « institué, à titre d’impôt  foncier sur les propriétés bâties et non bâties, un impôt  forfaitaire annuel, dont le montant varie suivant la nature des immeubles et le rang des localités ». 

Le gouverneur Gentiny Ngobila Mbaka a souligné que des équipes de terrain, chargées de la numérisation des contrats de bail ,ont déjà été formées et seront bientôt déployées d’abord dans la commune de la Gombe qui servira de commune pilote pour le projet. 

Muriel Edjo

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Au cours des cinq dernières années, l’investissement dans les entreprises technologiques africaines a augmenté de manière progressive. Cependant, cette tendance semble encore timide vu le potentiel du secteur.

Dans l’étude « Supercharging Africa’s Startups: The Continent’s Path to Tech Excellence » publiée 15 février, le Tony Blair Institute for Global Change estime que les start-up africaines pourraient lever plus de 90 milliards $ d’ici 2030. Elles ont le potentiel de faire de l’Afrique une superpuissance dans le secteur de la technologie. Mais pour y parvenir, un environnement économique et réglementaire favorable est indispensable. Cela passe par la mise en œuvre de dix recommandations par les gouvernements :

1- Mettre en place une plateforme publique de partage de données sur les start-up technologiques.

2- Développer des véhicules de financement innovants

3- Libérer les capitaux des investisseurs institutionnels et des entreprises

4- Créer un marché numérique unique en donnant la priorité à la mise en œuvre de la Zlecaf

5- Générer une demande de solutions technologiques locales

6- Mettre en œuvre une législation pour soutenir les start-up technologiques et solliciter régulièrement leurs réactions

7- Améliorer les compétences numériques

8- Renforcer l'infrastructure numérique

9- Renforcer les capacités des start-up et des organisations de soutien

10- Lancer un « réseau panafricain de start-up »

« Avant la pandémie, 22 % de la population en âge de travailler avait créé sa propre entreprise. Cependant, en raison de la lourdeur des réglementations, du manque de compétences numériques, du financement limité et de la fragmentation des marchés, l'Afrique ne représente que 0,2 % de la valeur des start-up mondiales », déplore le Tony Blair Institute.

Bien que l'investissement dans les start-up tech africaines soit encore faible par rapport à celui des autres régions, il a connu tout de même une forte augmentation au cours des quatre dernières années. En 2021, il a atteint 4,9 milliards de dollars selon Briter Bridge dans son « Africa’s Investment Report 2021 ». Soit une évolution de 243 % par rapport à 2020.

Dans son rapport « Lions go digital: The Internet’s transformative potential in Africa » de 2013, le McKinsey Global Institute estimait que l'économie numérique contribuerait à hauteur de 300 milliards $ au PIB africain d'ici 2025, fournissant des emplois indispensables sur un continent où il y a trois à quatre fois plus de personnes qui entrent sur le marché du travail que d’emplois réels créés. Un écosystème favorable à l’éclosion des start-up en Afrique pourrait faire d’elles de futures niches d’emplois pour une jeunesse de plus en plus séduite par les technologies. 

Muriel Edjo

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