En 2023, les levées de fonds ont fortement chuté chez les start-up africaines, enregistrant une baisse par rapport à 2022. Pour rebondir, des initiatives visant à soutenir ces entreprises sont mises en œuvre.
Beltone Holding , un important fonds de capital-risque basé en Egypte a annoncé le mercredi 17 avril la signature d’un accord de partenariat entre sa filiale Beltone Venture Capital (BVC) et CI Venture Capital, une filiale de Citadel International Holdings, une société de gestion d'investissement dont le siège est à Abou Dhabi.
Cette collaboration vise à superviser un fonds de de 30 millions de dollars dédié à l'investissement dans des start-up prometteuses dans la région Moyen-Orient et Afrique du Nord (MENA). « Le Fonds investira généralement dans des cycles de financement avant les amorçages et les cycles de financement d'amorçage et continuera de soutenir les entreprises de portefeuille les plus performantes dans les cycles de suivi ; en plus d'investir potentiellement dans des opportunités attrayantes à différentes étapes de financement », a déclaré Ali Mokhtar, le PDG de Beltone Venture Capital.
Le lancement du fonds s'inscrit dans le cadre des ambitions communes des deux entreprises visant à soutenir l'expansion des start-up et à stimuler l'innovation dans la région MENA. L’objectif est d'élargir leurs empreintes en mettant l'accent sur les secteurs à marges élevées et à croissance exponentielle anticipée tirée par la technologie.
Le fonds devrait ainsi permettre de renforcer le soutien aux jeunes entreprises de la région. Au cours des derniers mois, le fonds a commencé à investir dans des start-up de premier plan telles que Bosta, Trella, Qlub et Ariika. Selon les données de la plateforme spécialisée Africa the Big Deal, les start-up de la région MENA ont réussi à lever, en mars, 254 millions de dollars, portant le total du premier trimestre à 429 millions de dollars.
Samira Njoya
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En Afrique, la numérisation de l'administration est devenue un enjeu majeur pour de nombreux pays. C'est un moteur de bonne gouvernance et d'efficacité.
La Guinée a accusé du retard dans la numérisation de son administration publique. Le Premier ministre, Bah Oury (photo, au centre), a déploré cette situation le samedi 20 avril. Il présidait alors un atelier pour l'harmonisation du processus de numérisation des services publics et l'amélioration de la communication entre les plateformes numériques de l’administration. Y ont pris part quelques membres du gouvernement.
Conakry, le 20 avril 2024 - Dans la salle polyvalente de la plage Camayenne, le Premier ministre, Chef du Gouvernement, a présidé un atelier sur la digitalisation de l’administration, en présence de quelques membres du Gouvernement et de son directoire de cabinet.
— Primature de la République de Guinée (@PrimatureGN) April 20, 2024
Cet atelier… pic.twitter.com/EBHf6tbUY0
Selon le chef du gouvernement, le retard accusé par la Guinée s'explique en partie par une méconnaissance des évolutions rapides intervenant dans ce domaine. Il a pris pour exemple des investissements passés qui n'ont pas été pleinement exploités par le gouvernement, notamment le projet de fibre optique aux larges des côtes guinéennes qui a coûté 10 millions de dollars au pays.
Selon le dernier rapport des Nations unies intitulé « E-Government Survey 2022 The Future of Digital Government », la Guinée se classe au 162e rang sur 193 pays du monde en matière d'administration électronique. Le pays, avec un indice de 0,2955, se retrouve dans le groupe des nations avec un indice de développement de l'e-gouvernement moyen. La Guinée est encore en dessous de l'indice moyen mondial qui est de 0,6102 En 2020, le pays occupait le 158e rang, soit une régression de 4 places.
Afin de combler les manquements enregistrés, le Premier ministre a exhorté les cadres de l’administration publique à lever « tous les blocages permettant d’avoir des institutions informatiques et l’organisation la plus efficiente », renseigne un communiqué de la primature.
Sur l'aspect technique, le ministère des Postes, des Télécommunications et de l'Economie numérique est déjà à pied d'œuvre pour contribuer à la modernisation rapide de l'administration publique. La stratégie de digitalisation de la République de Guinée, dirigée par l'Agence nationale de digitalisation de l'Etat (ANDE), est actuellement en élaboration à cet effet. Elle vise, d'ici 2026, à transformer l'administration guinéenne grâce au numérique, assurer un développement durable du numérique générateur d'avantages sociaux, économiques pour les citoyens ainsi que pour les secteurs privé et public.
Samira Njoya
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Guinée : la ministre des Télécoms et Huawei ont échangé sur des possibilités de collaboration
Depuis une vingtaine d’années, le Niger et la Chine entretiennent des relations bilatérales solides dans divers secteurs. Ces dernières années, la collaboration entre les deux pays s'est renforcée dans le domaine du numérique.
La République populaire de Chine est prête à collaborer avec le Niger dans le domaine du numérique. Son ambassadeur dans ce pays ouest-africain, Jiang Feng, a exprimé cette volonté lors d'une rencontre avec le général de brigade Abdouramane Tiani (photo, au centre), président du Conseil national pour la sauvegarde de la patrie (CNSP), le jeudi 18 avril.
Accompagné de Zhou Jian, directeur général de l'Equipe d'intervention d'urgence cybernétique des systèmes de contrôle industriel de Chine et représentant spécial du ministre chinois de l'Industrie et de la Technologie de l'information, le diplomate chinois a souligné que « la Chine, en tant que plus grand pays en développement, dont l’économie numérique est très développée, entend bien mener une coopération très étroite avec le Niger, un pays frère, pour le développer dans le domaine du numérique en vue de promouvoir la coopération bilatérale déjà excellente, un nouveau palier au service de nos deux peuples ».
Cette rencontre entre les deux hommes politiques s’est tenue en marge de la 1re édition de la semaine du numérique (Senum24) organisée par le Niger dans le but de discuter des mécanismes, des solutions et des initiatives pour relever les défis liés à la transformation numérique dans le pays.
L’événement est organisé sous le thème « le numérique et la souveraineté ». Jiang Feng a exprimé sa satisfaction à l'égard de ce thème, qu'il considère comme une démonstration de la volonté et de la détermination du CNSP d'accorder une importance capitale à ce secteur dans le développement socio-économique du pays.
Samira Njoya
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Huawei réaffirme son engagement à soutenir la Côte d’Ivoire dans sa transition numérique
Le conseiller du ministère de la Santé publique et de la Prévention du Tchad, Dr Batakao Grégoire, a lancé le mercredi 17 avril l'atelier d'élaboration du Plan de la stratégie nationale de la santé numérique du Tchad. Ce plan sera la référence principale pour toutes les actions et développements liés à la santé numérique au Tchad, en vue de sa mise en œuvre effective à l'échelle nationale.
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Le Nigeria peaufine une nouvelle stratégie de transformation numérique
Le gouvernement a pour ambition de faire du Cameroun un pays émergent d'ici 2035. Pour y parvenir, l’exécutif mise sur un développement axé sur les technologies de l'information et de la communication afin d'accélérer la réalisation de ses objectifs.
Le ministre camerounais des Relations extérieures, Lejeune Mbella Mbella (photo, au centre), a procédé le mardi 16 avril à Yaoundé au lancement officiel des travaux de construction du Centre de transformation digitale du ministère chargé des Relations extérieures (CTDM-MINREX). Ce centre, qui sera opérationnel dans 12 mois, a pour objectif de numériser et sécuriser les données consulaires.
Pose de la première pierre de construction du Centre de Transformation Digitale Du MINREX (CTDM-MINREX),ce jour au quartier administratif,
— Diplomatie Cameroun /Cameroon Diplomacy (@diplocam_minrex) April 16, 2024
Dragages, Yaoundé. pic.twitter.com/2btRy0IF5o
Le CTDM sera un bâtiment écologique de quatre étages, doté des dernières technologies. Il abritera un laboratoire des TIC, une unité de gestion pour l'approvisionnement, le stockage et la distribution de matériel consulaire, une salle de formation, un centre d'appel ouvert 24 heures sur 24 et une unité de stockage de données, entre autres.
La construction du centre s'inscrit dans un vaste programme de modernisation du ministère des Relations extérieures. Ce programme inclut le déploiement d'une plateforme numérique pour la gestion des prestations consulaires, l'équipement et la mise en fonctionnement des postes diplomatiques et consulaires, ainsi que le renforcement des compétences des agents consulaires.
Pour la réalisation de ces projets, le Cameroun est accompagné par Impact Palmarès R&D SAS, une entreprise ivoirienne spécialisée dans la fourniture de solutions biométriques. L’entreprise basée à Abidjan a été le partenaire technique du Cameroun dans le déploiement du e-visa il y a un an. Une initiative qui porte ses fruits. Selon le MINREX, du 30 avril 2023 au 30 mars 2024, le Camerounais a accueilli 158 000 visiteurs.
Une fois opérationnel, le CTDM-MINREX devrait permettre au Cameroun d'améliorer la qualité de ses services consulaires aux normes internationales. Le centre rationalisera également les procédures consulaires et accélérera les démarches permettant aux demandeurs de recevoir leur visa électronique dans un délai de 24 à 48 heures.
Samira Njoya
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Depuis octobre 2022, le Nigeria a entamé la mise en place d’un cadre réglementaire favorable à l'essor des start-up innovantes. Des initiatives sont ainsi déployées pour accompagner les jeunes pousses et stimuler la scène technologique locale.
Le ministre nigérian de la Communication, de l'Innovation et de l'Economie numérique, Bosun Tijani, a lancé officiellement le portail national des start-up le lundi 15 avril. L’initiative vise à stimuler la croissance des start-up et des talents technologiques au Nigeria.
The Nigeria Startup Portal is open for labeling!
— NITDA Nigeria (@NITDANigeria) April 15, 2024
Launched by the Honourable Minister of Communications, Innovation, and Digital Economy, Dr. @bosuntijani, the Startup Support and Engagement Portal is part of the Nigeria Startup Act (NSA 2022), aimed at fostering the growth of… pic.twitter.com/ejRBzK0Xoq
S’exprimant sur cette initiative, Bosun Tijani a fait savoir que « La plateforme facilitera également la mise en place d'un forum consultatif où les problèmes affectant les start-up pourront être discutés et correctement définis en vue d'une action par le gouvernement et d'autres parties prenantes ».
La plateforme numérique disponible à l’adresse startup.gov.ng, offrira plusieurs avantages aux start-up locales, notamment l'enregistrement et la labellisation, ainsi que des connaissances et des ressources d'information précieuses pour leur croissance et leur réussite. L'inscription sur la plateforme offrira également aux jeunes entreprises des opportunités de recevoir un soutien financier et des réductions fiscales, entre autres.
La mise en œuvre de la plateforme s'inscrit dans le cadre des objectifs de la loi nigériane sur les start-up (Nigeria Startup Act) qui est entrée en vigueur en octobre 2022. Cette loi prévoit la création d'un Fonds annuel de 10 milliards de nairas (environ 8,6 millions de dollars) pour financer les start-up labellisées sous forme de fonds d'amorçage, de subventions ou de prêts.
Selon les chiffres officiels, depuis son ouverture en novembre, la nouvelle plateforme a enregistré 12 948 entreprises, 912 investisseurs en capital-risque, 1 735 investisseurs providentiels et 925 accélérateurs incubateurs et hubs.
Samira Njoya
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La transformation numérique en cours sur le continent a déjà révolutionné les usages quotidiens et transformé en profondeur la société. Le secteur éducatif, qui revêt une importance particulière, est également soumis à des réformes.
Le ministre algérien de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Kamel Baddari (photo, à gauche), a annoncé, le lundi 15 avril à Alger, le lancement prochain d’une plateforme numérique destinée à l’orientation académique de nouveaux bacheliers. Cette plateforme utilisera l’intelligence artificielle pour accompagner les jeunes dans le choix de leur future formation en fonction de leur parcours scolaire.
Vers la création d'une plateforme numérique dédiée à l'orientation des nouveaux #bacheliers
— ALGÉRIE PRESSE SERVICE | وكالة الأنباء الجزائرية (@APS_Algerie) April 15, 2024
🔗https://t.co/2DzOJr5H1R pic.twitter.com/pNyRUgbXns
« Les bacheliers de la session de juin 2024 pourront utiliser une plateforme numérique créée pour identifier les filières et les spécialités les mieux adaptées à leurs capacités et à leurs notes », a expliqué Kamel Baddari, précisant que cela se fera à l'aide « des techniques de l'intelligence artificielle et de l'analyse des données ».
La mise en œuvre de cette nouvelle plateforme fait partie d’un ensemble de réformes numériques récemment engagées par le ministère chargé de l’Enseignement supérieur. Ces réformes ont permis au ministère d’économiser depuis le mois d'octobre jusqu’au mois de mars dernier 72 milliards DA (53,4 millions $) dans le domaine de la restauration universitaire, et 640 millions DA dans le transport universitaire. La numérisation a ainsi permis de rationaliser les dépenses et d’améliorer la qualité des prestations.
En misant sur une nouvelle plateforme d’orientation, le gouvernement algérien souhaite en finir avec l’abandon en cours de cursus, la réorientation ou le mal-être étudiant. L’intelligence artificielle utilisée via la plateforme permettra ainsi d’accompagner les jeunes à prendre de meilleures décisions sur le choix de leur filière universitaire. L’objectif est de révolutionner la vie estudiantine grâce à une bonne orientation post-bac et au choix d’un cursus professionnalisant adapté et personnalisé, afin que les étudiants puissent contribuer à la création de richesses et d’emplois et apporter ainsi une plus-value à l’économie nationale.
Samira Njoya
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La transformation numérique est au cœur des programmes de développement du gouvernement burkinabé. Ouagadougou souhaite s'appuyer sur l'assistance de la Banque mondiale pour atteindre les objectifs de sa stratégie numérique dans les prochaines années.
Le Burkina Faso sollicite l'accord des députés pour l’obtention d’un prêt de 150 millions de dollars de l’Association internationale de développement (IDA) pour le financement du Projet d’accélération de la transformation digitale (PACTDIGITAL). Le Conseil des ministres, tenu le jeudi 11 avril à Ouagadougou, a autorisé à cet effet la transmission dudit projet de loi à l’Assemblée législative de Transition pour ratification.
Le PACTDIGITAL vise à améliorer l'accès aux infrastructures, aux services publics et aux compétences numériques au Burkina Faso. Il fait suite au Projet régional d'infrastructures de Communications en Afrique l'Ouest (PRICAO - BF) et au projet e-Burkina, récemment clôturés. Il s'appuiera sur leurs réalisations afin de développer les bases sur lesquelles d'autres initiatives dans le domaine du numérique pourraient se greffer.
Le financement mis à disposition par l’IDA une institution de la Banque mondiale permettra d’étendre l'accès au haut débit dans les zones non desservies et mal desservies, d'améliorer la disponibilité et l’accessibilité des services publics numériques, de renforcer les compétences numériques des bénéficiaires du projet (nouveaux services publics numériques dans les secteurs cibles de l’éducation, de la santé, de l’emploi, etc.).
Les principaux bénéficiaires sont les femmes, les jeunes, les personnes handicapées, les personnes déplacées, les communautés d’accueil et les employés publics (fonctionnaires, enseignants et formateurs), les entreprises privées, les instituts de formation formels et informels, les incubateurs locaux et les associations.
Les décisions prises lors du Conseil des ministres témoignent ainsi l’engagement du gouvernement de transition à conduire le Burkina Faso vers un développement durable et inclusif.
Samira Njoya
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En Afrique, l'inclusion financière est devenue le centre d'intérêt de nombreux gouvernements et régulateurs financiers, en particulier les banques centrales. Des initiatives sont mises en œuvre à cet effet pour renforcer l'accès aux services financiers pour un plus grand nombre de personnes.
Le projet d'interopérabilité des moyens de paiement mobiles en Algérie connaît une avancée considérable et sera opérationnel durant l'année en cours. Assia Benchabla Queiroz, l'administratrice du Groupement d'intérêt économique de la monétique (GIE monétique), l’a récemment déclaré à Algérie Presse Service, l'agence de presse publique algérienne. Ledit projet vise la facilitation des transactions entre les utilisateurs de différents opérateurs de mobile money et l’amélioration de l'accès aux services financiers.
« Nous sommes assez avancés dans le déploiement du paiement mobile (m-paiement). Le GIE monétique a spécifié son schéma de fonctionnement et chaque banque est appelée à acquérir sa propre solution », a déclaré Assia Benchabla Queiroz.
Pour concrétiser cette avancée, les acteurs du paiement mobile devront collaborer étroitement pour établir des normes et des protocoles communs, tout en se connectant à un switch, un commutateur essentiel à la gestion fluide du flux des paiements mobiles à travers une plateforme. Cette initiative permettra aux utilisateurs d'effectuer des transactions même entre des clients de différentes banques, facilitant ainsi l'adoption généralisée des paiements mobiles pour les achats et les transferts de compte à compte.
Le projet s’inscrit dans le cadre du plan d'action mis en œuvre par le gouvernement pour moderniser le système bancaire et financier et accroître son attractivité et son efficacité afin d'améliorer sa participation dans la relance économique. Sa mise en œuvre devrait permettre une communication fluide entre les différents fournisseurs de services de paiement, ouvrant ainsi la voie à des transactions transparentes entre différentes plateformes, indépendamment du fournisseur de service utilisé.
Ce progrès facilitera l'utilisation du m-paiement, notamment pour régler les achats via le code QR et effectuer des transferts de compte à compte
Samira Njoya
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Dans le but d’améliorer la gestion des services fiscaux, l’administration fiscale a investi dans une nouvelle solution numérique. Le portail fiscal E-tax fera place au nouveau système qui se présente sous la forme d’un logiciel intégré.
La direction générale des impôts du Gabon a inauguré le lundi 8 avril à Libreville la plateforme « Digitax Gabon », visant à simplifier la collecte des recettes fiscales des entreprises. Cette initiative a notamment pour objectif d’optimiser la gestion fiscale et d’améliorer les relations entre les contribuables et les services fiscaux. A cette cérémonie de lancement étaient présents Mays Mouissi, ministre de l’Economie et des Participations, Charles M’Ba, ministre des Comptes publics, ainsi que Laurence Ndong, ministre de la Communication.
« Cette initiative, portée par la direction générale des impôts (DGI), vise à révolutionner la gestion fiscale au Gabon grâce à la digitalisation des processus administratifs. Digitax Gabon représente un virage majeur dans la modernisation de l’administration fiscale gabonaise. Cette plateforme innovante permettra la gestion intégrée de l’ensemble des processus fiscaux, incluant la gestion de l’assiette fiscale, le recouvrement, le contrôle fiscal, le traitement des contentieux, ainsi que le paiement des impôts par téléprocédure », a expliqué l’administration fiscale.
Ce remplacement de la plateforme de collecte fiscale s'inscrit dans le cadre de la modernisation de l'administration publique, lancée par les autorités gabonaises en 2021, lors du déploiement d'un plan visant à transformer son économie. Le pays a depuis entrepris diverses initiatives pour rester à la pointe de la révolution technologique en cours sur le continent. En janvier dernier, le Gabon a obtenu un prêt de 68,5 millions de dollars de la Banque mondiale pour accélérer sa transformation numérique à travers le projet « Gabon numérique ».
Pour rappel, alors que le ministère de l’Economie a fixé un objectif de 419,5 milliards FCFA (environ 686,3 millions $) sur la période de septembre 2023 à février 2024 aux services fiscaux, les recettes fiscales se sont établies à environ 560 milliards FCFA.
Adoni Conrad Quenum
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