Le ministère de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication a annoncé le dimanche 23 avril le lancement d’une nouvelle bibliothèque qui permettra de télécharger et de lire 328 480 livres électroniques dans divers domaines de connaissance.
Dans un communiqué diffusé à l’occasion de la Journée mondiale du livre (23 avril), le ministère a indiqué que la bibliothèque comprend plus de 20 600 titres en langue arabe, 141 500 livres électroniques en français, 58 400 en anglais et 8 000 titres dans d'autres langues étrangères.
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Le marché du jeu vidéo en l’Afrique prend actuellement de l'ampleur, avec l'essor du mobile et d'une communauté de joueurs de plus en plus nombreux. Il devient donc important de créer un cadre pour développer le secteur et former de futurs gamers professionnels en Afrique.
Le Comité national de promotion de l’eSport au Sénégal (CONAPES) et Sénégal Numérique (SENUM SA) collaborent désormais pour favoriser la pratique de l’eSport dans le pays.
Une convention de partenariat a été signée entre les deux organisations, le mercredi 19 avril à Dakar, visant à permettre aux gamers sénégalais de disposer du réseau des Espaces Sénégal Services (ESS) disponibles pour la promotion et le développement de l’eSport
Le Sénégal devient le 1er Pays en Afrique à lancer un réseau LAN dédié à la pratique compétitive du jeu vidéo.,L’E-Sport, à la suite de la cérémonie de signature d'une convention, ce mercredi 19 Avril 2023, entre « CONAPES » et le Sénégal Numérique SA « SENUM SA » EX ADIE. pic.twitter.com/LmnktlqwdP
— Comité National de Promotion du E-SPORT (@eSport_SNG) April 21, 2023
Sur Twitter, le CONAPES a fait savoir que ce partenariat est « une occasion pour démocratiser la pratique de l'eSport, mais également une opportunité de formation autour des métiers associés au jeu vidéo, s’inscrivant en droite ligne de l’inclusion numérique tant souhaitée, par et pour la jeunesse sénégalaise ».
Dans le cadre de ce partenariat, SENUM SA et le CONAPES mettront à la disposition des gamers un réseau de 45 espaces dédiés exclusivement à l'eSport au sein des grands Espaces Sénégal Service actuellement présents dans les 14 régions du Sénégal, et disposant de la connectivité sur 6 000 km de fibre optique et de l’Internet à très haut débit. L’objectif principal est de créer 45 Clubs eSport (Pro Gamer), 45 eLigues, et une compétition nationale d’eSport, la Senum Esport Competition (SECO).
Le partenariat donnera également accès à un vaste programme de formation et de mentoring pour le personnel du CONAPES autour des métiers liés à la pratique des jeux électroniques, sports immersifs, les cybersports, la techsport, le phygital sport incluant des technologies innovantes, notamment l’intelligence artificielle, les drones et exosquelettes…
A en croire le CONAPES, grâce à cette signature, le Sénégal devient le premier pays en Afrique à lancer un réseau LAN dédié à la pratique compétitive du jeu vidéo.
Samira Njoya
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Face au manque de confiance des Zimbabwéens dans la monnaie nationale, le gouvernement s’est résolu à introduire une monnaie numérique adossée à l’or, qui permettrait aux citoyens de stocker de la valeur et de se protéger contre la forte volatilité des taux de change.
Le Zimbabwe lancera bientôt une monnaie numérique adossée à l'or pour tenter de stabiliser sa monnaie fiduciaire, dont la dépréciation continue par rapport au dollar américain, étrangle l’économie, a rapporté l’hebdomadaire local The Sunday Mail, dimanche 23 avril, citant le gouverneur de la Banque centrale, John Mangudya (photo).
« Cela permettra aux personnes détenant de petites quantités de dollars zimbabwéens de les échanger contre des jetons numériques, afin de stocker de la valeur et de se protéger contre la volatilité de la monnaie », a expliqué M. Mangudya.
Selon lui, la forte volatilité actuelle du taux de change est liée aux attentes d'une augmentation de l'offre de devises étrangères sur le marché, avec le démarrage de la saison de ventes aux enchères du tabac.
Le Conseil de l'industrie et de commercialisation du tabac (TIMB) avait annoncé, le 8 mars dernier, que la production nationale de tabac devrait augmenter de 8,5% en 2023, pour s’établir à 230 millions kg, grâce aux bonnes conditions météorologiques et à l’augmentation des surfaces emblavées.
Le Zimbabwe traverse une grave crise économique depuis le début des années 2000, après la réforme agraire de l’ex-président Robert Mugabe, qui a brisé un secteur clé de l'économie du pays et l’a poussé à interrompre le remboursement de près de 13 milliards de dollars de dettes à la Banque mondiale, à la Banque africaine de développement (BAD), à la Banque européenne d’investissement (BEI) et aux pays membres de Club de Paris.
L’expropriation des fermiers blancs avait alors découragé les investissements étrangers et fait chuter lourdement les exportations, ce qui a incité M. Mugabe à faire tourner à plein régime la planche à billets, provoquant un long épisode d’hyperinflation. C’est dans ce contexte que le gouvernement a été contraint à abandonner, en 2009, le dollar zimbabwéen, au profit du dollar américain. Le dollar zimbabwéen a été ensuite réintroduit en 2019 pour tenter de relancer l'économie stagnante, mais il n’a pas cessé depuis de se déprécier par rapport au billet vert.
La confiance dans la monnaie zimbabwéenne est faible depuis que les gens ont vu leurs économies anéanties par une hyperinflation qui a atteint 5 milliards % en 2008, selon le FMI. La plupart des Zimbabwéens préfèrent obtenir des dollars américains sur le marché illégal pour les garder comme économies.
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Les connexions entre les pays sont essentielles pour stimuler la croissance économique, créer des emplois et faire entrer entièrement l'Afrique dans l'ère numérique. C’est dans ce but que les pays africains se mettent ensemble pour développer le numérique dans le continent.
Le Rwanda et la République de Guinée vont coopérer ensemble en matière de numérique. Un protocole d’entente a été signé à cet effet, le mardi 18 avril, par les deux pays en marge de la visite du président rwandais, Paul Kagame, en Guinée du lundi 17 au mardi 18 avril.
🔴 🇷🇼 | 🇬🇳𝐉𝐎𝐔𝐑-𝟐 : VISITE OFFICIELLE DE S.E.M PAUL KAGAMÉ, Président de la République du Rwanda
— Présidence de la Guinée (@Presidence_gn) April 18, 2023
🔹Point de presse: Signature des accords de coopération.
▫️Cérémonie de signature d’un accord sur la création d’une grande commission mixte de coopération. pic.twitter.com/TiSDiS2qIG
Selon Mory Sanda Kouyaté (photo, à droite), le ministre guinéen des Affaires étrangères, le protocole permettra aux deux pays de collaborer « dans le domaine des postes et télécommunications et des technologies de l'information et de la communication, la digitalisation de l'Etat et du numérique en général ».
President Kagame and H.E Col. Mamadi Doumbouya met for a discussion exploring ways to collaborate in areas of mutual interest. The two Heads of State also witnessed the signing of a Joint Cooperation Agreement and Agreement on ICT Cooperation. pic.twitter.com/lrdFmTGCPN
— Presidency | Rwanda (@UrugwiroVillage) April 18, 2023
Depuis plusieurs années, le Rwanda a fait du numérique un pilier du développement. Pour parvenir à ses objectifs, le pays a lancé en 2017, une Stratégie nationale de transformation visant prioritairement à la fourniture de services de qualité et de services à la clientèle dans les secteurs public et privé d'ici 2024.
La Guinée de son côté, a également adopté le numérique pour faciliter la vie des citoyens. Le gouvernement de transition a récemment lancé un processus de refondation et de rectification institutionnelle. Les autorités ambitionnent de doter l’administration du pays de systèmes nouveaux et de politiques fiables adaptées aux nouveaux besoins des populations.
Ainsi, grâce à leurs expériences, les deux pays pourront, à travers cet accord bilatéral, développer davantage le secteur des TIC dans leurs pays respectifs et se positionner sur les marchés du numérique en Afrique de l’Ouest et de l’Est
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En mettant sur pied un système d'identification numérique, le gouvernement rwandais envisage de relever le défi permanent que les citoyens endurent en raison du manque d’identité et de la privation d’accès aux services essentiels dans le pays.
L'Assemblée générale de la Chambre des députés au Rwanda a approuvé la révision d'un projet de loi régissant l'état civil dans le système national d'identité numérique unique, a annoncé le Parlement rwandais sur Twitter.
La proposition de révision dudit projet de loi présentée le jeudi 20 avril par la ministre des TIC et de l'Innovation, Paula Ingabire, vise à donner l'accord au gouvernement pour l'émission des cartes d'identité numériques pour les rwandais, les apatrides et les nouveaux-nés dans le pays.
Inteko Rusange y’Umutwe w’Abadepite yemeje ishingiro ry’Umushinga w’itegeko rigenga iyandikwa ry’abaturage muri Sisitemu y’Igihugu y’Indangamuntu-koranabuhanga. Umushinga w’itegeko uzakomeza gusuzumwa muri Komisiyo. pic.twitter.com/buNJ4Gafzb
— Rwanda Parliament (@RwandaParliamnt) April 20, 2023
« La promulgation de la nouvelle loi relative à l'inscription dans un système d'identité numérique unique permettra au pays de combler les lacunes existantes dans le système d'identification de la population actuel pour une prestation de services plus avancée, efficace et efficiente dans les secteurs privé et public », a déclaré Paula Ingabire.
Le projet vise à mettre sur pieds une nouvelle carte d'identité numérique pour tous les rwandais y compris ceux de la diaspora. Elle se présentera sous deux formes, une copie physique avec un code QR contenant les informations biométriques du citoyen et une autre face possédant un code d'identification biométrique permettant d’utiliser la carte via un smartphone ou un ordinateur.
Selon la ministre, le projet d'identification numérique sera mis en œuvre pendant trois ans par l'Agence nationale d'identification (NIDA) et sera financé à hauteur de 40 millions de dollars par la Banque mondiale (BM).
Si elle est adoptée, la nouvelle loi permettra de mettre fin aux problèmes des apatrides et autres personnes sans papiers dans le pays. Elle permettra également de résoudre le problème des données dispersées, contradictoires dans les différentes bases de données de diverses institutions, enregistrées sur papier.
Pour la ministre, ce projet sera un catalyseur du développement d'une économie numérique forte et d'un écosystème de prestation de services numériques fort qui améliorera la productivité, les revenus et le bien-être social.
Samira Njoya
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L’exécutif kényan a mis en place plusieurs projets pour accélérer la transformation numérique et en faire un pilier du développement socio-économique. L’un des projets phares est le déploiement de plusieurs kilomètres de fibre optique sur l’ensemble du territoire national.
L’Autorité des communications du Kenya (CA) et l'Autorité des TIC (ICTA) déploieront le dernier km de fibre optique dans 19 Comtés non desservis ou mal desservis du pays. Un accord à cet effet a été signé le lundi 17 avril entre les deux parties.
On Monday, the CA and the @ICTAuthorityKE signed an agreement on deploying last-mile fibre optic cable connectivity to 19 unserved and underserved Counties through the Universal Service Fund (USF). @ezraCHILOBA @KamanguyaS @MoICTKenya @EliudOwalo @ekisiangani. THREAD>>>1/7 pic.twitter.com/sQqqmJbQLq
— Communications Authority of Kenya (CA) (@CA_Kenya) April 18, 2023
Sur Twitter, la a fait savoir que cet accord de coopération technique (TCA) lui permettra de soutenir le déploiement de la fibre optique dans les comtés identifiés à hauteur de 5 milliards (environ 37 millions $) via le Universal Service Fund (USF).
Signalons que ledit projet soutient le programme gouvernemental de transformation numérique (GoDTA) initié par le président de la République du Kenya, William Ruto. Lors de son élection à la tête de l’Etat en septembre dernier, l’homme politique avait annoncé un ensemble de projets numériques, parmi lesquels la construction d’un réseau de fibre optique de 100 000 km à travers le territoire national d'ici 5 ans.
William Ruto avait également promis de porter à 80 % le taux de numérisation des services publics et d’automatisation des processus critiques du gouvernement. L’objectif est de faire du Kenya une référence en matière de transformation numérique sur le continent d’ici 2027. Une transformation qui garantira au pays un réel développement humain, économique et social.
A ce sujet, le directeur général de la CA, M. Ezra Chiloba (photo, à droite), a déclaré que le projet phénoménal « transformera considérablement le pays dans les années à venir ».
Samira Njoya
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Le Rwanda et le Bénin envisagent de renforcer leur collaboration dans plusieurs domaines parmi lesquels le numérique. Le président rwandais Paul Kagame (photo, au centre) était en visite officielle à cet effet le samedi 15 avril au Bénin.
Paul Kagamé et sa délégation ont visité les installations de Sèmè City, un projet phare du gouvernement béninois visant à transformer la commune de Sèmè Kpodji en une ville durable et intelligente dans le but d'améliorer l’employabilité des jeunes.
This afternoon, President Kagame interacted with 100 young entrepreneurs at Sèmè City, a flagship project by Benin Government dedicated to meeting the skills needs of young Africans through training, research, and innovation. #Semecitystories #iamIMA pic.twitter.com/aLytKZfTzw
— Presidency | Rwanda (@UrugwiroVillage) April 15, 2023
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Le secteur numérique sud-africain va connaître de profondes mutations dans les prochains mois. Après l'engagement d’Amazon d’investir dans des services technologiques, c’est au tour de Cassava Technologiques de dévoiler sa mise.
Cassava Technologies, une entreprise technologique africaine fondée par le milliardaire zimbabwéen Strive Masiyiwa, a annoncé, le vendredi 14 avril, s’être engagée à investir 4,5 milliards de rands (250 millions $) dans ses activités en Afrique du Sud au cours des deux prochaines années. L’initiative a été dévoilée lors de la cinquième conférence sur l'investissement en Afrique du Sud (SAIC) qui s’est tenue la veille à Johannesburg.
After successful completion of our previous R8.5bn commitment in SA, we've committed a further R4.5bn over the coming 24 months.#SAIC2023 #InvestSA @SAInvestmentCo pic.twitter.com/ISylYxKq5j
— Cassava Technologies (@CassavaTech) April 14, 2023
Cet investissement qui se fera par l'intermédiaire des unités commerciales de Cassava Technologies vise à soutenir l'expansion du réseau de fibres optiques de Liquid Intelligent Technologies, l'extension de la capacité et de l'empreinte des centres de données africains, l'amélioration de la capacité en matière de cloud et de cybersécurité, et le déploiement d'une énergie propre et renouvelable par Distributed Power Africa en Afrique du Sud.
« L'Afrique du Sud représente la plus grande part du PIB industriel de l'Afrique, avec un secteur des TIC sophistiqué et en pleine croissance. La combinaison unique d'infrastructures économiques hautement développées du premier monde et d'un environnement macroéconomique stable offre aux entreprises comme la nôtre un environnement d'investissement propice dans lequel nous pouvons nous associer au gouvernement pour stimuler le développement économique et créer des emplois, a déclaré Hardy Pemhiwa, président et directeur général du groupe Cassava Technologies.
Cette initiative de Cassava Technologies s’inscrit donc dans le cadre de l’objectif du président Cyril Ramaphosa visant à stimuler l'économie du pays et à attirer des investissements de l’ordre de 2 000 milliards de rands au cours des cinq prochains années pour soutenir les objectifs globaux de développement national.
Rappelons que Cassava Technologies compte huit filiales, à savoir Liquid Intelligent Technologies, Liquid Dataport, Liquid C2, Africa Data Centres, Distributed Power Africa, Sasai Fintech, Telrad et Vaya Technologies.
Samira Njoya
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Dans le but de faire de l’Angola un Etat numérique moderne avec des solutions TIC conviviales et sécurisées qui facilitent la vie des citoyens, le gouvernement est allé chercher l'expertise de l'Estonie, le champion européen toutes catégories de l'e-administration.
Adão de Almeida, le ministre d'Etat et chef de la Maison civile du président de la République d'Angola, et Kristjan Järvan, le ministre estonien des Entreprises et des Technologies de l'information, ont signé le vendredi 14 avril à Tallinn, en Estonie, un protocole d’accord visant à renforcer la coopération entre les deux Etats en matière de gouvernance numérique, de modernisation administrative et de renforcement des capacités.
« L'Estonie est l'une des sociétés numériques les plus avancées et les plus innovantes au monde, mais il lui a fallu des décennies de travail pour y parvenir. Nous sommes heureux de partager les connaissances, les compétences et l'expérience que nous avons accumulées, car la capacité numérique est essentielle au développement social et économique de tout pays », a déclaré Kristjan Järvan.
En effet, depuis plusieurs années, l’Estonie s’impose comme un modèle dans l’exploitation du numérique pour simplifier la vie des citoyens, améliorer l’efficacité politique ou encore doper l’économie. Le pays a réussi l'exploit de passer du « tout papier » au « tout numérique ». En 2022, l’Estonie était le 8e pays au monde avec l'un des meilleurs indices de développement de l'administration électronique. En 2020, le pays était classé 3e du même classement (E-Government Development Index) dévoilé par l'Organisation des Nations unies.
Ce statut de champion de l'e-administration lui a déjà valu par le passé la sollicitation d'autres pays africains tels que le Bénin, la République démocratique du Congo, l’île Maurice…
Ainsi, le protocole d'accord signé entre les deux pays permettra à l’Angola de tirer profit de l’expérience estonienne en matière de dématérialisation, de débureaucratisation et de numérisation de l'administration publique. Le protocole donnera également la possibilité aux entreprises estoniennes d'entrer sur le marché angolais et plus largement africain.
Samira Njoya
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Astria Learning, une société américaine spécialisée dans les enseignements à distance, en partenariat avec l'université de Kolwezi, a procédé le jeudi 13 avril au lancement de la première bibliothèque numérique en République démocratique du Congo (RDC).
Cette initiative novatrice vise à fournir aux étudiants et au personnel de ladite université un accès à une vaste collection de livres électroniques, de revues et d'autres ressources grâce à la plateforme technologique de pointe de la bibliothèque numérique Astria.
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