Présents dans le milieu financier africain depuis plus d’une vingtaine d’années, les fondateurs de cette solution fintech savaient exactement les difficultés rencontrées par les populations africaines avec les institutions financières traditionnelles. Ils ont mis en place une alternative sur mesure.

Carbon est une solution fintech développée par la start-up nigériane OneFi. Elle permet aux utilisateurs d’accéder à des services bancaires depuis un ordinateur ou un smartphone. La jeune pousse de technologie financière, basée à Londres et à Lagos, a été fondée en 2012 par Chijioke Dozie et Ngozi Dozie. Depuis sa création, elle a déjà levé plus de 15 millions $ en capital-risque pour accélérer sa croissance sur le continent.

La solution dispose d’une application mobile accessible sur Android et sur iOS. Il faudra y créer un compte en fournissant quelques informations personnelles et en quelques minutes, il est possible d’accéder aux multiples services de la fintech depuis ses plateformes. Carbon a également mis en place un code USSD pour les utilisateurs potentiels vivant dans des zones où Internet est difficilement accessible.

Entre autres, la fintech permet de payer des factures, de transférer de l'argent ou encore d’obtenir des prêts de façon instantanée. Elle a même intégré une fonction qui permet aux utilisateurs d’échanger des messages dans le cadre de la conclusion d’une affaire.

Tous les dépôts des utilisateurs de la plateforme sont assurés par la Nigeria Deposit Insurance Corporation. Autrement dit, la compagnie d’assurance protège les déposants et garantit le règlement des fonds assurés si la fintech se retrouvait dans une situation où elle ne peut plus rembourser les dépôts de ses clients. En 2021, elle signe un contrat avec Visa pour émettre des cartes de débit numériques et physiques.

« Carbon se concentre sur la fourniture d'une expérience bancaire inégalée, à la fois sûre et fiable sur tous les points de contact. Nous voulons que davantage de clients profitent de certains de nos produits populaires comme Carbon Zero via leur carte Carbon, et la clé pour y parvenir est notre partenariat avec une entreprise leader dans le domaine des paiements et de la fintech comme Visa », a déclaré Chijioke Dozie.

En 2020, la fintech a revendiqué environ 659 000 clients et plus de 241,35 millions $ traités. En plus du Nigeria, Carbon est présente au Kenya et au Ghana. Elle a pour ambition de devenir une banque numérique panafricaine pour les Africains et les Africains de la diaspora. Elle est donc au début de son plan d’expansion. Par ailleurs, il faut souligner que la version Android de l’application mobile a déjà été téléchargée plus d’un million de fois.

Adoni Conrad Quenum  

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PaySika, la fintech camerounaise spécialisée dans la fourniture des cartes bancaires virtuelles pour les achats en ligne en Afrique francophone, a signé un partenariat stratégique avec Visa, le leader mondial des paiements numériques.

Le partenariat vise à accompagner PaySika à travers le programme Fintech Fast Track de Visa afin qu'elle bénéficie de l’expertise de VisaNet pour étendre progressivement et rapidement ses activités en Afrique centrale et d’autres régions en commençant par le Cameroun.

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Service Cops, l'une des principales sociétés ougandaises de technologie financière et d'externalisation des processus d'entreprise (BPO), a annoncé le mardi 28 mars son partenariat avec la banque éthiopienne Awash dans le cadre d'un accord qui permettra à environ 12 millions de clients d'accéder à des micros prêts numériques. Il s'agit d'une extension du partenariat de soutien à la stratégie numérique qui a débuté en avril de l'année dernière entre les deux parties avec le lancement de la solution School Suite.

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Il a acquis sa notoriété en organisant plusieurs événements de promotion du commerce et de l’investissement dans le monde. Il fonde ensuite une plateforme de commerce international afin de permettre aux producteurs locaux et commerçants d’élargir leur périmètre d’exportation au reste du monde.

Vital Sounouvou (photo) est un entrepreneur béninois et un conseiller en matière de commerce et d’investissement. Il est titulaire d’une licence en télécommunications et génie logiciel obtenu en 2010 à l’IUT de Calais (France) et d’un certificat en gestion d’entreprise obtenu en 2014 à l’université du Texas à Austin. Il est le fondateur et le président-directeur général d’Exportunity Group.

Fondée en 2012, Exportunity Group était à l’origine une société spécialisée dans la gestion d’événements promotionnels pour le commerce en Afrique de l’Ouest, aux Emirats arabes unis, aux Etats-Unis d’Amérique, en Afrique du Sud et dans de nombreux autres pays. Cette activité a joué un rôle crucial dans l’établissement de la réputation de l’entreprise et dans l’expansion de son réseau professionnel dans le secteur.

En 2015, avec son équipe, Vital Sounouvou a lancé Exportunity.net avec pour objectif d’aider les petites entreprises africaines à élargir leur clientèle et à bénéficier d’un système de paiement sécurisé pour leurs ventes. Cette plateforme de commerce électronique a été mise à la disposition des clients grâce à un réseau de plus de 700 points de vente en Afrique de l’Ouest, jusqu’à sa fermeture en 2019.

« J’organisais des foires, mais je ne résolvais toujours pas les problèmes de ces producteurs. Il n’y a pas de passerelle entre les gros acheteurs, des gens capables de payer 100 conteneurs de riz par mois et les producteurs locaux. Constater ce gap m’a lancé dans cette aventure qu’est aujourd’hui Exportunity », a déclaré Vital Sounouvou en 2016.

Cependant, avant la fermeture d’Exportunity.net, l’entreprise a implémenté une nouvelle plateforme. Cette dernière, appelée RayOn, a été testée avec plus de 800 entreprises à travers l’Afrique. Disposant d’une interface conviviale, elle offre à chaque PME une boutique en ligne afin de promouvoir leurs points de vente, ainsi qu’une application mobile permettant à leur équipe de gérer les commandes et les livraisons en temps réel. En outre, RayOn propose des formations pour les PME sélectionnées qui opèrent sur sa plateforme, et finance également leurs campagnes de marketing.

En 2017, Exportunity a introduit la marque de cartes prépayées VISA « XportCARD » au Bénin, en collaboration avec la United Bank for Africa. Ces cartes ont été conçues pour aider les petites et moyennes entreprises qui cherchent une solution de paiement internationale à effectuer des transactions financières à l’échelle mondiale en toute sécurité. En janvier 2022, les XportCARD ont été utilisées par plus de 6 300 utilisateurs actifs et ont permis de traiter un volume cumulé de transactions de plus de 80 millions de dollars.

Mandela Washington Fellows en 2014 et élève du Tony Elumelu Entrepreneurship Programme en 2015, Vital Sounouvou est l’un des lauréats de la liste Forbes Africa 30 under 30 de 2016.

Melchior Koba

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La fintech tanzanienne Nala a annoncé, lundi 27 mars, l’obtention d’une licence de fournisseur de services de paiement auprès de la Banque de Tanzanie. Cette licence permettra entre autres à la fintech de lancer de nouvelles offres comme les paiements aux entreprises, les paiements sortants depuis la Tanzanie ou encore l'intégration directe avec les banques et les opérateurs de télécommunications locaux.

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La fintech nigériane Payday qui propose des solutions de paiement aux entreprises et particuliers a annoncé le mercredi 29 mars l'obtention de 3 millions de dollars dans le cadre d'un tour de financement de démarrage mené par Moniepoint.

Les fonds levés serviront à financer son initiative « l'avenir du travail » grâce à des alternatives de paiement sans frontières dans les principales devises.

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Kora, une start-up panafricaine spécialisée dans les paiements, a lancé un service d'acquisition de cartes en dollars, permettant aux commerçants de sa plateforme d'accepter des paiements en dollars américains.

En introduisant l'acquisition de cartes en USD, Kora prévoit de permettre à ses commerçants de créer des entreprises mondiales et de contribuer à accélérer la participation de l'Afrique au commerce mondial.

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Le gouvernement ougandais a adopté la numérisation des secteurs clés de l’économie nationale comme cheval de bataille pour combattre la pauvreté généralisée. Des projets dans ce sens sont mis sur pied pour accompagner l’Etat dans ce processus.

La Banque ougandaise de développement (UDB), la fintech Ensibuuko, l'Union européenne, le Fonds d'équipement des Nations unies (FENU) et l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) ont lancé « AgriConnect », une solution fintech visant à faciliter l'accès au financement numérique pour les petits exploitants agricoles en Ouganda.

« Le monde évolue rapidement en raison des progrès technologiques, et il est essentiel qu'en tant que partenaire de financement du développement, nous reconnaissions ces changements et fassions des efforts délibérés pour soutenir les inventions qui influencent la croissance des secteurs clés de l'économie comme l'agriculture, qui emploie 68 % de la population du pays », a déclaré Patricia Ojangole, directrice générale de la Banque ougandaise de développement.

Selon l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture, les terres agricoles fertiles de l'Ouganda ont le potentiel de nourrir 200 millions de personnes. Quatre-vingt pour cent des terres ougandaises sont arables, mais seulement 35 % sont cultivées. Plusieurs causes sont à l’origine, parmi lesquelles le manque de financement des exploitants. 

La plateforme « AgriConnect » a ainsi été mise sur pied pour offrir à la fois une option d'épargne et de prêt aux petits exploitants agricoles dans le pays. La plateforme permettra aux associations villageoises d'épargne et de crédit (VSLA) d’accéder numériquement aux prêts saisonniers à court terme et aux produits d'épargne à des prix abordables.  

Pour Evelyn Anite, ministre d’Etat chargée des Investissements et de la Privatisation, AgriConnect revigorera et remodèlera l’Ouganda. « Avec des services comme celui-ci, l’Ouganda est effectivement sur la bonne voie pour atteindre ses objectifs tels que stipulés dans le Plan national de développement et la Vision 2040 », a-t-elle déclaré. 

Samira Njoya

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Après un séjour au Kenya en 2014, ce tech entrepreneur a été subjugué par la facilité avec laquelle l’argent mobile était utilisé pour effectuer la plupart des transactions. Il a voulu encore pousser l’idée plus loin en mettant en place un écosystème de paiement lors de la création de sa fintech.

Dash est une plateforme fintech développée par une start-up ghanéenne. Elle permet aux utilisateurs d’envoyer et de recevoir de l'argent quelle que soit la devise, de payer des biens et services en ligne ou hors ligne et d’économiser des fonds. La fintech a été fondée en 2019 par Prince Boakye Boampong. Elle a déjà levé plus de 86 millions $ pour accélérer sa croissance sur le continent.

La solution dispose d’une application mobile accessible sur iOS et sur Android. L’utilisateur devra se créer un compte sur la plateforme pour accéder à l’univers financier de la jeune pousse. Il faut savoir que le réseau de paiement alternatif de Dash permet de connecter des portefeuilles électroniques de sorte qu’un utilisateur d'argent mobile peut effectuer des transactions avec un compte bancaire.

Prince Boakye Boampong explique : « j’ai été époustouflé par l'omniprésence et la commodité de l'argent mobile en 2014 lorsque j'ai visité le Kenya pour la première fois. Cependant, il existe plus de 200 portefeuilles d'argent mobile et 100 banques à travers le continent qui ne fonctionnent pas les uns avec les autres ». Et il ajoute : « nous construisons cette interopérabilité afin qu'un Kényan voyageant au Ghana ou un Ghanéen voyageant au Kenya puisse payer des choses sans avoir à changer de devise ou à ouvrir de compte lorsqu'il touche le sol ».

Il faut souligner que Dash se fait des bénéfices grâce aux frais de traitement, à l'épargne, aux frais de change, aux paiements de factures et aux frais d'abonnement. En 2022, la fintech a revendiqué avoir traité plus d'un milliard de dollars de transactions depuis son lancement en 2020, auprès d'un million de clients. Ces chiffres ont été effectués au Ghana, au Kenya et au Nigeria. Elle prévoit de s'étendre en Afrique du Sud et en Tanzanie. Le nombre de téléchargement de la version Android de son application mobile traduit également son succès sur les marchés où elle est présente. Plus de 100 000 téléchargements ont été enregistrés d’après les données de Play Store.

Adoni Conrad Quenum

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Il est un ingénieur en génie civil et un jeune entrepreneur. Dans le but de rendre l’accès à l’investissement immobilier plus facile aux Africains, il a cofondé la start-up Keble, dont il est le dirigeant.

Emmanuel Oballa (photo) est un cofondateur et le président-directeur général de la start-up Keble. Originaire du Nigeria, il y a fait ses études universitaires, plus précisément à l’université de Lagos où il a obtenu un bachelor en génie civil et environnemental en 2020. Il est également titulaire d’un certificat en marketing digital délivré par Google en 2018.

Sa start-up Keble, fondée en 2020, est une fintech qui met à disposition des jeunes Africains, tant dans leur pays d’origine que dans la diaspora, des options immobilières accessibles et abordables. Son objectif est de rendre les avantages de l’investissement immobilier accessibles à tous en créant un moyen sûr et stable pour les Africains d’accroître leur richesse avec confiance.

Plus concrètement, la plateforme Keble met en relation ses utilisateurs avec les meilleures options d’investissement immobilier disponibles sur le marché mondial, leur permettant ainsi d’épargner, d’investir et de diversifier leur portefeuille avec succès. La start-up est l’une des 12 sélectionnées pour la classe inaugurale de l’ARM Labs Lagos Techstars Accelerator, un programme basé à Lagos qui se concentre sur la création de start-up proptech et fintech à un stade précoce à travers l’Afrique.

« Nous vous donnons des actifs immobiliers en dollars dont le prix est fixe et nous vous donnons la confiance. Avec Keble, vous pouvez tout savoir sur votre bien, de sa localisation à ses performances. Keble a également des partenariats et des administrateurs sur différents continents, de sorte que ses actifs internationaux sont bien entretenus », a déclaré Emmanuel Oballa en mars 2023.

« Nous entretenons de bonnes relations avec l’organisme des promoteurs au Royaume-Uni, par exemple, ce qui nous permet d’avoir une communication cohérente. Nous recevons des rapports, de la documentation, des mises à jour et des informations de première main sur les propriétés et les nouvelles opportunités d’investissement », ajoute-t-il.

Emmanuel Oballa est depuis 2018, le directeur de programme du campus Connected Development (CODE). Sa carrière professionnelle a commencé en 2013 au sein de House Of Chi (plus connue sous le nom de Chivita), une industrie manufacturière responsable de la production de jus, de produits laitiers et diététiques, de produits pharmaceutiques, etc., où il était membre du personnel chargé de l’assurance qualité.

De janvier à avril 2018, il a été le directeur de la gestion des programmes chez Enpact Initiative, une communauté d’étudiants pionniers de l’université de Lagos qui se consacre au développement de l’esprit d’entreprise et à l’enrichissement professionnel. De juillet 2018 à la création de Keble, il était un consultant en immobilier de RealtyPro Investment Global Limited, une entreprise immobilière.

Melchior Koba

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