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Après le Sénégal en décembre dernier, la firme britannique de technologie financière investit le marché malien en signant un partenariat stratégique.

Orange Finances Money Mali, une filiale locale de la firme Orange, a annoncé le lundi 8 janvier un partenariat avec le britannique TerraPay opérant dans les technologies financières. L’objectif est de permettre aux utilisateurs maliens d’Orange Mobile Money de se connecter au réseau d’utilisateurs de TerraPay à travers l’Afrique et le monde.

« Les clients d'Orange Money Mali peuvent désormais recevoir des transferts d'argent depuis plusieurs pays en utilisant le réseau mondial de TerraPay. Cette collaboration stratégique simplifie les transactions en les rendant rapides et sécurisées, améliore l'expérience client des utilisateurs d'Orange Money et renforce l'inclusion financière au Mali », a indiqué Djeneba Tandjigora, chef des services de transfert et du core business chez Orange Finances Money Mali.

Depuis quelques années, le mobile money est en constante progression en Afrique. Lancé en 2007 au Kenya, le continent a tout de suite adopté cette technologie financière au point d’en devenir le leader dans le monde. D’après les statistiques dévoilées par l’Association mondiale des opérateurs de téléphonie (GSMA) dans son rapport « State of the Industry Report on Mobile Money 2023 », on a enregistré 781 millions de comptes actifs sur le continent (48,81 % des 1,6 milliard d’utilisateurs enregistrés dans le monde), en croissance de 17 % par rapport à 2021.

S’exprimant sur le partenariat, Amel Kane, directeur régional des ventes pour l'Afrique de l'Ouest francophone chez TerraPay, affirme « qu'avec une connexion directe à Orange Finances Money Mali, TerraPay peut assurer une expérience de paiement transfrontalier transparente, en réduisant les problèmes opérationnels et en fournissant une assistance rapide aux clients de notre partenaire ».

Pour rappel, TerraPay couvre plus de 120 pays pour la réception de fonds, plus de 210 pays pour l’envoi, plus de 7,5 milliards de comptes bancaires et plus de 2,1 milliards de portefeuilles mobiles.

Adoni Conrad Quenum

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Posted On lundi, 08 janvier 2024 15:19 Written by

En février 2021, la Banque centrale du Nigeria a pris une importante décision vis-à-vis du secteur des cryptoactifs. L’institution a décidé de faire volte-face et de mettre en place des garde-fous pour faciliter les opérations en cryptomonnaies.

 La Banque centrale du Nigeria (CBN) a levé l’injonction relative aux transactions en cryptomonnaies dans le pays. Cette décision, publiée dans une circulaire de l’institution financière parue le vendredi 22 décembre, relance de plus belle l’intérêt pour les cryptoactifs dans le pays. Les banques et les institutions financières peuvent ainsi ouvrir des comptes et fournir des services de change aux fournisseurs de services d'actifs virtuels (VASP) dûment enregistrés.

C’est en février 2021 que la CBN a pris la décision d’interdire les transactions sur les bourses de cryptomonnaies et a sommé les banques et institutions financières de fermer les comptes effectuant des transactions ou exploitant des bourses de cryptomonnaie. La décision a obligé de nombreuses entreprises et start-up opérant dans le secteur à déménager et certains ont dû fermer.

Avec la levée de cette injonction, plusieurs entités opérant dans le secteur ont lancé la procédure pour l’obtention d’une licence auprès de la CBN. C’est le cas de Yellow Card, une plateforme panafricaine d’échange de cryptomonnaies, qui a demandé son sésame dans la foulée. S’exprimant sur le sujet, sa directrice de la gestion des produits, Ogochukwu Umeokafor a indiqué : « vous avez attendu quelque chose et cela s'est concrétisé et nous allons sauter dessus immédiatement. [...] Nous voulons un environnement réglementé parce que cela aidera l'entreprise à se développer ; cela aidera les gens à avoir plus confiance en eux pour faire des affaires avec nous ».

 Pour rappel, les autorités ont pris des mesures contre les cryptoactifs pour diverses raisons, entre autres les multiples affaires de fraudes qui ont ébranlé le secteur. Néanmoins, il est important de souligner que malgré la restriction, le Nigeria se classe, entre juillet 2022 et juin 2023, au deuxième rang mondial en matière d’indice mondial d'adoption des cryptomonnaies ; il est également en tête de la région sur le plan du volume brut de transactions, selon les données de Chainalysis.

Adoni Conrad Quenum

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Posted On mercredi, 27 décembre 2023 11:20 Written by

Ces dernières années, l'Afrique de l'Est a été l'une des régions économiques du continent qui a connu la croissance la plus rapide. Pour avoir davantage de meilleurs résultats, les investisseurs optent pour le développement du numérique.

La Banque mondiale a annoncé le mardi 5 décembre l’approbation d’un financement de 130 millions de dollars destiné à une série de projets régionaux d’intégration numérique de l’Afrique de l’Est.

Le financement vise à doter les communautés de Djibouti et d’Ethiopie, y compris les zones frontalières, les réfugiés et les communautés d’accueil, d’une connectivité à large bande.

« Ce projet n'est pas seulement une étape importante pour l'intégration régionale, mais aussi un puissant catalyseur de l'inclusion nationale. En favorisant un marché numérique unique dans la Corne de l’Afrique, cette initiative étend ses avantages aux régions de Tadjourah et d’Obock à Djibouti, en apportant une contribution substantielle à la stratégie d’inclusion numérique du pays », a déclaré Ilyas Moussa Dawaleh, ministre de l'Economie et des Finances de Djibouti.

Le financement s’inscrit dans le cadre d’une série d'initiatives soutenue par la Banque mondiale dans le but de promouvoir l’expansion d’un marché numérique dans la corne de l’Afrique. La première opération de la série couvre la Somalie, le Soudan du Sud, le Kenya. Ce qui porte le nombre total de pays couverts à cinq.

En choisissant l’Ethiopie et Djibouti, la Banque mondiale ambitionne de relever l’un des principaux défis auxquels font face les deux pays, à savoir l'absence des réseaux de bases à fibre optique bien développés. Le soutien de la Banque mondiale devrait permettre ainsi aux opérateurs de réseau — y compris les opérateurs de réseaux mobiles, les opérateurs de satellites et les fournisseurs de services Internet — de promouvoir un marché numérique régional propice à la croissance.

A terme, le financement fera progresser l'intégration des marchés numériques dans la région de l'Afrique de l'Est en améliorant l'accès abordable à la connectivité à large bande régionale, en renforçant l'environnement et la convergence des politiques pour le commerce numérique transfrontalier et les flux de données, et en développant les compétences numériques.

Soulignons que la Banque mondiale a également approuvé cette semaine un financement de 266,5 millions de dollars destiné à un programme de transformation numérique en Afrique de l’Ouest. 

Samira Njoya

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Posted On vendredi, 08 décembre 2023 15:38 Written by

Malgré les projets en cours pour une connectivité internationale et le déploiement de dorsales de fibre optique en Afrique de l’Ouest, des obstacles majeurs demeurent. Le soutien de la Banque mondiale devrait contribuer davantage à l’avancée des travaux.

La Banque mondiale a approuvé un financement de 266,5 millions de dollars destiné à un programme de transformation numérique en Afrique de l’Ouest. L’institution financière l’a annoncé dans un communiqué publié le vendredi 1er décembre.

Le programme dénommé DTfA/WARDIP (The Digital Transformation for Africa/West Africa Regional Digital Integration Program) vise à améliorer l’accès à Internet en Gambie, en Guinée, en Guinée-Bissau et en Mauritanie, et à promouvoir un marché numérique unique en Afrique de l’Ouest.

« Le DTfA/ WARDIP constitue un jalon essentiel vers un avenir connecté, innovant et inclusif pour l’Afrique de l’Ouest. Ce programme vise non seulement à façonner le paysage numérique de la région, mais aussi à promouvoir l’intégration régionale grâce à la collaboration et à des investissements stratégiques », a déclaré Boutheina Guermazi, directrice de l’intégration régionale pour l’Afrique et le Moyen-Orient à la Banque mondiale.

Le financement de la Banque mondiale intervient alors que l’Afrique de l’Ouest multiplie les initiatives pour numériser la région. Malgré les progrès déjà réalisés dans l’expansion de la couverture mobile haut débit, la région connaît encore des lacunes considérables en matière de connectivité, d’accès et d’usages numériques. Selon les données de l’institution de Bretton Woods, le taux d’adoption des services mobiles haut débit reste inférieur à 40 %, principalement en raison de prix de détail trop élevés.

Ainsi, le soutien de la Banque mondiale devrait permettre aux entreprises et fournisseurs de services TIC de bénéficier d’un soutien pour promouvoir un marché numérique régional propice à la croissance. Les entités du secteur public, les universités et les organismes de réglementation recevront également un appui ciblé pour renforcer leur contribution au développement numérique. Le projet permettra aussi de soutenir les travaux de l’alliance Smart Africa, pour renforcer les capacités des décideurs et des responsables politiques africains en matière de transformation numérique.

A terme, le programme réduira la fracture numérique en abaissant le coût des services Internet dans la région, en encourageant la concurrence entre les fournisseurs de services et en améliorant les infrastructures sous-jacentes, avec à la clé de nouvelles perspectives d’emploi et l’accès à des services pour 1,3 million d’habitants. L’objectif est de réduire les inégalités entre les sexes dans les domaines des compétences numériques, de l’entrepreneuriat et des services financiers, en veillant ainsi à garantir aux femmes des chances égales de tirer parti de l’économie digitale, notamment de toucher 50 % de femmes et les personnes en situation de handicap.

Samira Njoya

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Posted On lundi, 04 décembre 2023 13:29 Written by

Le gouvernement sud-africain multiplie les initiatives pour accélérer l’adoption de l’Internet à haut débit dans le cadre de ses ambitions de transformation numérique. Dans ses efforts, il est accompagné par des partenaires internationaux de choix.

 La Société financière internationale (SFI), la filiale de la Banque mondiale dédiée au financement du secteur privé, s’est associée à la Rand Merchant Bank (RMB), une banque sud-africaine spécialisée dans le financement et l'investissement. Dans le cadre du partenariat, les deux entreprises se sont engagées à investir chacune 450 millions de rands (24,6 millions $) pour un financement total de 49,2 millions dans le projet de fibre optique du Cap-Oriental piloté par Liquid Intelligent Technologies, filiale du groupe technologique panafricain Cassava Technologies.

« L'investissement de RMB et de la SFI contribuera non seulement à financer l'extension de notre réseau dorsal en fibre optique dans la province du Cap-Oriental, mais aussi à améliorer les compétences d'un plus grand nombre de Sud-Africains et à créer des emplois. Nous pensons que cette collaboration constitue une nouvelle référence pour le financement et le développement de l'infrastructure numérique en Afrique du Sud », a déclaré Hardy Pemhiwa (photo, au centre), directeur général de Liquid Intelligent Technologies.

Le financement accordé à Liquid intelligent s’inscrit dans le cadre l’engagement collectif des trois entreprises visant à faire progresser la connectivité à large bande en Afrique du Sud en général et en particulier dans la province du Cap-Oriental, l'une des régions les moins connectées du pays.

D’après des statistiques citées par Liquid, seuls 65 % des ménages de la province du Cap-Oriental ont accès à l’Internet. De plus, seuls 5 % des ménages de la province ont accès à Internet depuis leur domicile, ce qui est deux fois plus bas que la moyenne sud-africaine, où 10 % de la population totale a accès à l’Internet depuis son domicile.

A terme, le projet permettra de réduire la fracture numérique dans la province du Cap-Oriental et d'étendre l'accès à Internet aux zones mal desservies. L’objectif est de soutenir le Plan national de développement du gouvernement sud-africain visant à atteindre 100 % de couverture à large bande dans le pays d'ici 2030.

Samira Njoya

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Posted On jeudi, 16 novembre 2023 12:42 Written by

En début de semaine, Ethiopiens et Indiens se sont réunis dans le cadre de la sixième session du Comité commercial mixte Inde-Ethiopie. Plusieurs décisions ont été prises au cours du sommet.

L’Inde a sollicité la collaboration de l’Ethiopie pour la mise en place d’une interface de paiement entre les deux pays ; c'était lors du Comité commercial mixte Inde-Ethiopie qui s’est tenu les lundi 6 et mardi 7 novembre à Addis Abeba en Ethiopie. L’objectif est de résoudre tous les problèmes entravant le commerce bilatéral et de faciliter la promotion de leurs échanges commerciaux.

« La partie indienne a invité la partie éthiopienne à collaborer sur l'interface de paiement unifiée (UPI) de l'Inde et sur l’EthSwitch de l'Ethiopie. Elle a exhorté l'Ethiopie à étudier la possibilité de régler les transactions commerciales dans la monnaie locale, ce qui contribuerait à stimuler le commerce bilatéral et à préserver les devises étrangères », indique un communiqué. Notons que l’EthSwitch est le commutateur de paiement national d'Ethiopie ; il est détenu entre autres par toutes les banques (privées et publiques) opérant dans le pays et par la Banque nationale d'Ethiopie.

Les deux pays ont conclu un accord commercial en 1997 pour renforcer leur coopération économique et commerciale. En 2022-2023, plus de 642,5 millions $ d’échanges commerciaux ont été effectués entre les deux pays, et plus de 5 milliards $ d’investissement ont été réalisés par des entreprises indiennes dans l’ancienne Abyssinie a ce jour.

En août dernier, Addis Abeba fait partie des six pays à rejoindre les BRICS, un groupe de pays en développement qui prône un nouvel ordre mondial économique. L’Inde fait partie des pays fondateurs de cette alliance avec le Brésil, la Russie, la Chine et l’Afrique du Sud.

Par ailleurs, la nouvelle passerelle, avec les paiements en monnaie locale, devrait permettre notamment de stimuler les investissements indiens en Ethiopie.

Adoni Conrad Quenum

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Posted On jeudi, 09 novembre 2023 17:31 Written by

Dans le but d’offrir plus de services à ses clients, la start-up Gozem a décidé d’investir un autre segment de l’écosystème technologique. Elle a opté pour une fusion-acquisition.

Moneex, une fintech béninoise spécialisée dans les technologies financières, a annoncé le mercredi 8 novembre son acquisition par la start-up togolaise d’e-mobilité Gozem. Le montant de l’opération n’a pas été divulgué. L’objectif est de lancer la fonctionnalité Gozem Money, une offre de services financiers, dans les pays d’Afrique francophone.

« L'expansion de nos services financiers grâce à la solution Gozem Money représente la prochaine étape de notre engagement continu à fournir des services numériques essentiels à nos utilisateurs en Afrique. Avec l'intégration de l'équipe Moneex à nos rangs, nous sommes prêts à accélérer l'introduction de nos offres fintech innovantes sur le marché », a indiqué Martial Konvi (photo, à gauche), directeur produits de Gozem.

Depuis sa création, Gozem a levé 11,7 millions $ pour accélérer sa croissance sur le continent. La start-up d’e-mobilité, lancée en 2018 et basée au Togo et à Singapour, est présente sur plusieurs marchés d’Afrique francophone tels que le Bénin, le Togo, le Cameroun. Elle a su ajouter divers services, tels que la livraison de colis, la commande de nourritures ou encore l’e-commerce, à son application mobile devenant ainsi une super application.

Quant à Moneex, la fintech créée par Florent Ogoutchoro et Henry Ukoha, elle propose des comptes multidevises à ses clients, ce qui permet de convertir des fonds aux meilleurs taux, de recevoir des paiements internationaux et de payer pour des biens et services à travers le monde.

Pour rappel, le secteur des technologies financières est le plus attrayant en Afrique. Entre juillet 2021 et juin 2023, les fintech africaines ont levé 2,7 milliards $, selon le rapport « Finnovating for Africa : Reimagining the African financial services landscape 2023 » publié par Disrupt Africa.

Adoni Conrad Quenum

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Posted On mercredi, 08 novembre 2023 15:22 Written by

Le continent africain dispose de nombreux atouts pour devenir leader dans le domaine de l'intelligence artificielle, comme la jeunesse de sa population. Il devient donc de plus en plus urgent d’investir dans le domaine pour avoir des résultats dans les prochaines années.

Le Royaume-Uni et des partenaires se sont engagés à fournir 80 millions £ (100 millions $) pour accélérer le développement de plusieurs pays d’Afrique grâce à l’utilisation de l'intelligence artificielle (IA). Le gouvernement britannique l’a annoncé lors de l'AI Safety Summit qui s'est déroulé du 1er au 2 novembre en Angleterre.

La première phase du projet qui se concentrera initialement sur l'Afrique subsaharienne vise entre autres à : créer ou développer au moins 8 laboratoires de recherche sur l'IA responsable dans les universités africaines ; aider au moins 10 pays à créer des cadres réglementaires solides pour une IA responsable, équitable et sûre ; contribuer à réduire les obstacles à l'entrée pour les « AI-innovateurs » africains dans le secteur privé.

« Cette initiative de collaboration est d'une importance capitale car elle donne aux pays africains les moyens de devenir producteurs, et pas seulement les consommateurs, dans la révolution de l'IA, en veillant à ce que nous soyons à l'avant-garde de la façon dont nous façonnons notre propre avenir et de la promotion de progrès durables à travers le continent », a déclaré Paula Ingabire, ministre rwandaise des Technologies de l'information et de l'Innovation.

Selon le communiqué du gouvernement britannique, cette nouvelle collaboration s'inscrit dans le cadre d'un engagement plus large du Royaume-Uni à exploiter les opportunités de l'IA et à garantir son utilisation comme une force, d'où la tenue de ce premier sommet sur la sécurité de l'IA à Bletchley Park.

Ainsi dans le cadre du partenariat, des bourses d'études en IA seront attribuées aux étudiants dans les universités africaines. La collaboration soutiendra également les investissements dans la création de modèles de données garantissant une représentation précise de l'Afrique. En outre, elle permettra la mise en place de cadres de gouvernance responsables de l'IA pour gérer les potentiels risques liés à son l'utilisation.

Samira Njoya

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Posted On lundi, 06 novembre 2023 11:29 Written by

Le marché africain des centres de données est en pleine croissance. Les entreprises locales et étrangères multiplient les investissements dans lesdites infrastructures pour répondre à la demande croissante en service cloud sur le continent.

Africa Data Centres (ADC), la filiale de Cassava Technologies Group spécialisée dans la construction et l’exploitation de centres de données, et la Société de financement du développement international des Etats-Unis (DFC) ont signé le jeudi 12 octobre un protocole d’accord à Accra.

Dans le cadre de ce partenariat, la DFC mettra à disposition d’ADC un financement de 300 millions de dollars, dont 50 millions de dollars pour la construction d’un centre de données au Ghana.

« Les centres de données peuvent contribuer à attirer les entreprises axées sur les données qui cherchent à s'implanter ou à étendre leurs activités dans les économies africaines en croissance. Les marchés dotés d'une technologie fiable et d'un stockage de données sûr sont des aimants pour les entreprises qui créent des emplois et des opportunités », a déclaré le PDG de DFC Scott Nathan.

L’investissement d’ADC au Ghana s’inscrit dans le cadre de la stratégie du gouvernement américain visant à soutenir la transformation numérique du pays et le programme de numérisation mis en œuvre par le gouvernement ghanéen. Ladite stratégie prévoit également la création de centres de données ultramodernes en Afrique du Sud et au Kenya.

A en croire Finhai Munzara, le directeur financier d'ADC, l’objectif de ces financements est de répondre au besoin urgent de capacités en centres de données sur l'ensemble du continent africain. Selon les récentes données, la capacité actuelle équivaut à environ 200 MW or l’Afrique a besoin d'environ 1 000 MW et 700 installations pour répondre à la demande croissante et aligner la densité de capacité sur celle de l'Afrique du Sud, le leader continental.

Une fois achevé, le centre de données devrait favoriser le développement et la croissance économique au Ghana en particulier et la région dans son ensemble.

Samira Njoya

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Posted On vendredi, 13 octobre 2023 16:24 Written by

Les fonds annoncés par la Fondation Gates viennent s'ajouter aux financements en cours d'investissements pour le développement du secteur de la santé grâce à l’intelligence artificielle dans le monde.

La Fondation Bill & Melinda Gates a promis de décaisser 30 millions de dollars pour soutenir la mise sur pied d’une nouvelle plateforme d’intelligence artificielle pour l’Afrique. Le milliardaire américain Bill Gates (photo) l’a annoncé le mardi 10 octobre, lors de la réunion des « Grand Challenges » organisée cette année à Dakar au Sénégal.

Selon les donateurs, la plateforme permettra de fournir aux scientifiques et innovateurs africains le soutien technique et opérationnel dont ils ont besoin pour transformer des idées prometteuses en matière de santé et de développement en véritables solutions évolutives.

Il s’agit d’une étape visant à garantir que les avantages de l’IA soient pertinents, abordables et accessibles à tous et que ces outils essentiels soient développés à la fois de manière sûre, éthique et équitable.

« Le monde doit s’assurer que tout le monde – et pas seulement les personnes qui sont aisées – bénéficient de l’intelligence artificielle. Le gouvernement et la philanthropie devront jouer un rôle majeur pour s’assurer qu’elle réduit l’inégalité et n’y contribue pas. C’est la priorité de mon propre travail lié à l’IA », avait déclaré Bill Gates lors d’une interview en mars dernier.

Selon la Fondation, ce dernier investissement s'aligne sur son intérêt récent pour le financement de l'innovation technologique, en particulier en ce qui concerne l'IA, dans les pays à revenu faible et intermédiaire du monde. En août dernier, la Fondation avait annoncé qu'elle dépenserait 5 millions de dollars pour financer près de 50 projets d'IA dans lesdits pays.

Ces investissements visent à augmenter le financement dans le domaine de la R&D (recherche et développement) en santé dans le monde. L'objectif est de rendre le développement plus facile et plus rapide, et permettre la prochaine génération de percées scientifiques et technologiques pertinentes et accessibles à tous.

A en croire la Fondation, seulement 2 % du financement dans la R&D est consacré à des maladies touchant les populations les plus pauvres du monde.

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Posted On jeudi, 12 octobre 2023 09:41 Written by
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