Finance

Finance (100)

Les besoins numériques se sont fortement accrus depuis la pandémie de la Covid-19. Il est donc important d’accompagner les entreprises tech prêtes à relever les défis de la transformation numérique en Afrique, d’où la multiplication des fonds d’investissement.

Le groupe panafricain Axian — spécialisé entre autres dans les télécoms, les services financiers, l’Energie et l’open innovation — a annoncé le lundi 13 février le lancement d'Axian Investment, une entité qui pilotera ses investissements dans les entreprises tech et innovantes d'Afrique.

Selon le communiqué publié par le groupe, Axian Investment aura pour ambition de partager l’expérience et apporter le soutien du groupe, directement et indirectement, à des entreprises à différents stades de maturité.

« Ce nouveau modèle entend également renforcer les synergies entre les deux activités de "Fund of Funds" et "Corporate Venture Capital". Il vient soutenir le développement d'Axian en Afrique en faveur d’un impact positif et durable sur la croissance ainsi que la montée en puissance du continent sur le plan mondial », précise le communiqué.

C’est en 2017 que le groupe panafricain a entamé sa stratégie d'investissement sur le long-terme comme actionnaire indirect dans les entreprises et start-up. A ce jour, le groupe est investi dans une vingtaine de fonds, avec une forte concentration en Afrique.

1 startups

Aujourd'hui actionnaire minoritaire direct de 10 start-up africaines, la branche Corporate Venture Capital ambitionne d'accélérer son activité dans le but de rayonner sur l’ensemble du secteur (fintech, e-commerce, e-santé́, e-logistique...). Il permettra également de créer des synergies avec les autres activités du groupe.

Samira Njoya

Lire aussi :

Orange ouvre un centre digital en Sierra Leone pour former les jeunes au numérique et renforcer leur employabilité

Posted On mardi, 14 février 2023 14:11 Written by

Quatre ans après la clôture de son tout premier fonds d’investissement axé sur les start-up africaines, Partech lance un deuxième fonds avec les mêmes objectifs mais un montant plus important.

Partech, la société mondiale de capital-risque basée à Californie aux Etats-Unis, a annoncé le mardi 7 février la clôture de son premier tour de table de Partech Africa II, son deuxième fonds d'investissement axé sur l’Afrique. Les capitaux levés, d’une valeur de 245 millions d'euros, serviront à investir dans des start-up africaines à forte croissance et actives dans les secteurs du numérique et de la technologie.

« Nous nous étions fixé un objectif ambitieux pour Partech Africa II, à savoir lever 230 millions d’euros, avec un hard cap à 280 millions d’euros, doublant ainsi la taille de notre premier fonds. Nous avons dépassé cet objectif avec un premier closing déjà supérieur à la taille cible du fonds », a déclaré le Cyril Collon (photo, à gauche), General Partner de Partech Africa.

Soutenu par d'importantes institutions de financement du développement, ainsi que par des investisseurs institutionnels et commerciaux, le fonds Partech Africa II poursuivra la stratégie du premier fonds visant à identifier les start-up en phase de démarrage et de croissance sur le continent.

Le fonds fournira des tickets initiaux de 1 à 15 millions de dollars, de l'amorçage à la croissance, pour soutenir les entrepreneurs qui utilisent une combinaison de technologie et d'excellentes opérations pour répondre à certaines des opportunités difficiles à résoudre, mais très importantes, que le continent africain offre dans tous les secteurs.

A ce jour, le portefeuille de Partech compte 17 entreprises démarrées dans 9 pays africains et opérant désormais dans 27 pays du continent. Partech a investi entre autres dans TradeDepot, Yoco, Wave, Nomba (ex-Kudi), Gebeya, ChatDesk, Reliance Health, MoneyFellows, TerraPay, Tugende, Almentor.

Samira Njoya

Lire aussi :

Le Sénégalais Tidjane Dème pilote les activités de l’investisseur Partech en Afrique 

Posted On mercredi, 08 février 2023 12:12 Written by

L'autorisation intervient six mois après la dernière levée de fonds de Zeepay d’un montant de 10 millions $ auprès de Symbiotics BV, une société basée aux Pays-Bas (9 millions USD), avec la participation d’un fonds basé à Maurice (1 million USD).

Zeepay, la fintech ghanéenne spécialisée dans le transfert de fonds a reçu, de la Banque centrale de Zambie, l’autorisation d'exploiter dans le pays son nouveau service révolutionnaire permettant d'envoyer de l'argent à l'étranger via un portefeuille mobile vers plus de 150 pays en temps réel.

S’exprimant sur cette innovation, Andrew Takyi-Appiah (photo), co-fondateur et directeur général de Zeepay a déclaré que ce nouveau service est le résultat d’un partenariat avec l’entreprise américaine de transfert de fonds, basée aux USA à Dallas au Texas, MoneyGram. « Notre partenariat avec MoneyGram contribue à rendre l'Afrique sans frontières jour après jour, et nous sommes ravis d'être à l'avant-garde de ce changement révolutionnaire», a-t-il expliqué.

Le nouveau service mis sur pied par Zeepay est selon l’entreprise le premier du genre en matière de Mobile Money dans le monde. Ce dernier permettra aux Zambiens de transférer facilement et en toute sécurité de l'argent directement depuis leurs comptes Zeepay Mobile Money vers plus d’une centaine de pays.

Présente dans plus de 25 pays dans le monde, y compris des pays d'Europe, des Caraïbes, d'Amérique du Nord et d'Afrique, Zeepay a connu une croissance exponentielle depuis son lancement en 2016. En mars 2020, elle est devenue la première entreprise ghanéenne à se voir délivrer une licence d'émetteur de monnaie électronique (EMI) par la Banque du Ghana.

En Aout 2022,  la société avait levé 10 millions de dollars pour garantir son expansion dans plusieurs autres marchés africains afin de soutenir les banques africaines locales.

Samira Njoya

Lire aussi :

La fintech ghanéenne Zeepay lève 10 millions $ pour accélérer son expansion en Afrique

Posted On mardi, 31 janvier 2023 16:23 Written by

Le vaste chantier de liaison par fibre optique des différents pays d’Afrique centrale, vieux d’une dizaine d’années, avance. Après les investissements dans l’infrastructure télécoms à haut débit terrestre, une composante maritime se déploie.

Dans son récent rapport sur l’économie numérique, la Banque mondiale informe que le Cameroun, le Gabon, le Congo et la Guinée équatoriale construisent un câble sous-marin de 500 km.

La construction de ce câble sous-marin, apprend-on, facilitera les échanges de trafic entre ces pays et permettra à un pays comme le Gabon de revendre de la capacité internationale à ses voisins. Ce d’autant plus que le point de départ de cette infrastructure prend sa source en terre gabonaise. Ainsi, des interconnexions supplémentaires accroîtraient le nombre de clients potentiels pour l’accès international (c’est-à-dire les opérateurs nationaux de ces quatre pays).

En outre, le développement de l’IXP (infrastructure physique permettant aux différents fournisseurs d’accès Internet d’échanger du trafic), pour atteindre son potentiel optimal, contribuerait à améliorer la qualité des services pour les contenus et les services en ligne au niveau local et éventuellement au niveau régional. Cet élément étant déterminant pour la réussite des services d’e-gouvernement.

Relativement à ce projet, la Banque mondiale précise qu’en mai 2019, l’interconnexion physique avec le Congo est devenue opérationnelle, mais non encore commercialisée, en attendant l’approbation des régulateurs nationaux des deux pays. Les interconnexions physiques avec le Cameroun et la Guinée équatoriale, elles, sont attendues depuis septembre 2020. Mais ces deux pays doivent d’abord signer des protocoles d’accord pour définir les règles d’interconnexion.

S.A.

Lire aussi :

Les start-up africaines ont réalisé une levée de fonds record chaque mois en 2022, pour un total de 2,7 milliards $

Posted On vendredi, 27 janvier 2023 08:21 Written by

En Afrique, la transformation numérique prend de l’ampleur. Au cœur de cette mutation, les start-up jouent un rôle majeur dans l’amélioration de l’accès des populations à divers services, d’où l’importance accordée à leur financement.

Dans son rapport intitulé « Africa Tech Venture Capital » et publié le mardi 24 janvier, Partech Africa, le fonds de capital-risque dédié aux jeunes entreprises technologiques en Afrique, indique que l'écosystème technologique africain résilient s’est distingué avec une croissance de 8 % par rapport à 2021.

Selon le rapport, en 2022, le financement par la dette a doublé en volume pour atteindre 1,5 milliard $, contre un montant de 767 millions $ de dettes obtenues par la start-up africaines en 2021. « Le financement total investi dans les start-up technologiques du continent a atteint 6,5 milliards de dollars, soit une augmentation, répartis sur 764 opérations contre 724 tours de table en 2021 », lit-on dans le rapport.

Partech Africa indique également qu’en 2022, les activités de collecte de fonds sont restées stables à tous les stades. Avec 1,4 million de dollars, la taille des tickets Seed+ a été en moyenne plus élevée en 2022 (+12 % par rapport à l'année précédente), tandis que la série A est restée la même à 8,5 millions de dollars.

Sans surprise, le Nigeria, l'Afrique du Sud, l'Egypte et le Kenya restent les principales destinations d'investissement en Afrique, avec une part du volume total qui reste relativement stable à 72 %. Le Nigeria conserve la tête de ce groupe avec 1,2 milliard de dollars de capitaux levés, malgré une baisse de 36 % par rapport à 2021.

En dehors des quatre principaux pays en tête de liste, le Ghana (202 millions de dollars), l’Algérie (150 millions de dollars), la Tunisie (117 millions de dollars) et le Sénégal (105 millions de dollars) ont été les seuls autres pays à avoir franchi le seuil des 100 millions de dollars de financement en 2022.

Au total, 28 pays africains sur les 54 que compte l'Afrique ont attiré des fonds en 2022, dont 13 en Afrique francophone. Compte tenu du ralentissement du marché, les conclusions du rapport ont également révélé que la fintech reste néanmoins le secteur le plus financé en Afrique, bien qu’étant le plus touché par la baisse des gros tours de financement.

Samira Njoya

Lire aussi :

Les start-up africaines ont réalisé une levée de fonds record chaque mois en 2022, pour un total de 2,7 milliards $

Posted On jeudi, 26 janvier 2023 13:03 Written by

Après l’obtention d’un premier financement en 2020, l’entreprise technologique de transport de colis Cathedis ambitionne de poursuivre son extension dans le pays grâce à de nouveaux capitaux.

La start-up marocaine Cathedis, spécialisée dans le transport et la e-logistique, a obtenu un financement en présérie A de 735 000 $ auprès d’une cohorte d’investisseurs constituée de Afrimobility, un fonds de capital risque d’AKWA Group, et CDG Invest.

« La confiance renouvelée de notre investisseur et partenaire historique CDG Invest, ainsi que l'entrée du prestigieux fonds Afrimobility, vont permettre à Cathedis de consolider ses performances, de développer sa plateforme d'innovation et d'accélérer sa croissance », a déclaré Imad El Mansour Zekri, fondateur et PDG de Cathedis.

Bien avant cette mobilisation de fonds, Cathedis avait obtenu un premier financement en 2020 pour un montant de 3 millions de Dirhams (296 000 dollars) via le programme 212 Founders de CDG Invest. Ce qui lui a permis de réaliser une croissance de plus de 300 % entre 2020 et 2022.

En quatre ans d’activité, la start-up a bâti une plateforme entièrement numérique qui gère toutes les livraisons. Elle est basée sur un système qui gère facilement chaque opération, depuis la production à la livraison jusqu’au paiement en passant par le traitement des plaintes, et ce, avec un suivi en temps réel, voire quasi instantané.

Cathedis a également conçu et déployé un centre de tri automatisé, qui a une capacité de 4 000 colis par heure, permettant de servir plus de 160 villes et régions au Maroc. Pour atteindre ces objectifs, la start-up s’est penchée sur l'association R&D Maroc qui promeut et dynamise l’innovation.

Selon son PDG, la start-up figure parmi les opérateurs de référence de la livraison et l’e-logistique au Maroc, avec des solutions technologiques et industrielles conçues et déployées à 100% en interne. L’entreprise ambitionne désormais d’atteindre un flux total annuel de 3 millions de colis d’ici 2024.

Samira Njoya

Lire aussi :

La Côte d'Ivoire autorise Zipline à déployer ses drones de livraison

Posted On lundi, 23 janvier 2023 11:05 Written by

Les Pays-Bas soutiennent le développement du numérique dans le monde. Le continent africain qui est en pleine transformation numérique peut compter sur ces financements pour favoriser son développement inclusif et accélérer sa croissance économique durable.

Les Pays-Bas fourniront 10 millions $ à la Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement (CNUCED) pour aider les pays en développement, dont plusieurs en Afrique, à tirer davantage parti du commerce électronique et de l'économie numérique et faciliter les affaires et les investissements.

Un accord portant sur cette contribution financière a été signé le mardi 17 janvier par la secrétaire générale de la CNUCED, Rebeca Grynspan (photo, à gauche), et la ministre du Commerce extérieur et de la Coopération au développement des Pays-Bas, Liesje Schreinemacher (photo, à droite).

« Les Pays-Bas apprécient la contribution de la CNUCED à la numérisation mondiale et son lien avec l'amélioration des opportunités commerciales et d'investissement. Nous sommes donc heureux de poursuivre notre soutien et espérons que d'autres donateurs suivront les Pays-Bas dans leur soutien à cet important programme ».

Selon l’accord signé entre les deux entités, 6 millions de dollars seront consacrés à des activités de recherche et de coopération technique dans le cadre du programme de la CNUCED sur le commerce électronique et l'économie numérique.

Une somme supplémentaire de 4 millions de dollars financera les services publics numériques destinés aux micro, petites et moyennes entreprises (MPME) et aux investisseurs internationaux. Elle soutiendra également le développement des entreprises, la comptabilité et l'établissement de rapports pour les MPME afin de renforcer la facilitation des affaires.

A en croire le communiqué de l’agence onusienne, les Pays-Bas soutiennent le programme de la CNUCED sur le commerce électronique et l'économie numérique depuis plusieurs années. Ce soutien a contribué à la mise en place d'économies numériques plus inclusives pour les femmes et à la promotion de partenariats pour soutenir le développement du commerce électronique dans les pays à faible revenu. Le financement des Pays-Bas a déjà permis de renforcer la facilitation numérique des affaires et des investissements dans six pays d'Afrique et un pays d'Asie et d'Amérique latine.

Samira Njoya

Lire aussi :

LeRoyaume-Uni et les Pays-Bas engagent 116 millions $ pour des infrastructures en Afrique, notamment numériques

Posted On jeudi, 19 janvier 2023 13:59 Written by

Cette opération devrait permettre d’accélérer la conception de nouveaux modèles de médicaments et de vaccins basés sur l’intelligence artificielle et le machine learning, au sein des plateformes de BioNTech.

La start-up tunisienne d'intelligence artificielle InstaDeep appartient désormais à BioNtech, une société allemande de biotechnologie spécialisée dans le développement et la fabrication d'immunothérapies actives dans le traitement des maladies graves.

Le laboratoire allemand a annoncé, par la voie d’un communiqué publié le mardi 10 janvier, l'acquisition d’InstaDeep pour un montant d'environ 362 millions de livres sterling (405 millions d'euros), en espèces et en actions de BioNTech, dans le cadre de sa stratégie pour devenir un pionnier dans la découverte des médicaments pilotés par l'intelligence artificielle.

« L'IA progresse de manière exponentielle et notre mission chez InstaDeep a toujours été de faire en sorte qu'elle profite à tous. Nous sommes très enthousiastes à l'idée d'unir nos forces et de devenir une seule et même équipe avec BioNTech, avec qui nous partageons la même culture d'innovation technologique profonde et l'accent mis sur l'impact humain positif », a déclaré Karim Beguir (photo, à gauche), PDG et cofondateur d'InstaDeep.

La start-up tunisienne basée à Londres avec des filiales à Tunis, Paris, Nairobi, Lagos, Cape Town et Dubaï s’est associée à BioNtech il y a un an. En janvier 2022, InstaDeep avait annoncé avoir développé et testé avec BioNTech un système de détection précoce des variants de la Covid-19. Le calculateur permettant d’en anticiper le potentiel infectieux.

Après une collaboration fructueuse, la société allemande a décidé d'acquerir InstaDeep. Selon le Financial Times, il s'agirait de son plus gros contrat. Les actionnaires d'InstaDeep pourront également recevoir jusqu'à environ 200 millions de livres sterling supplémentaires dans le futur en fonction de leurs performances, a précisé BioNTech. En outre, 240 employés de la start-up devraient être intégrés aux effectifs de BioNTech.

Samira Njoya

Lire aussi :

Avec Datavora, le Tunisien Hedi Zaher permet aux e-commerçants d’augmenter leurs revenus 

Posted On vendredi, 13 janvier 2023 10:14 Written by

Le financement s’inscrit dans le cadre de la stratégie du gouvernement qui vise à développer le numérique dans le pays, permettant ainsi l’extension des services de télécommunications aux zones les plus reculées à des prix compétitifs.

La Chine va apporter son soutien financier au projet de réseau national à large bande de l'Angola. Un accord-cadre de prêt concessionnel d'environ 249 millions de dollars a été signé entre les deux gouvernements, mercredi 11 janvier, à Luanda en Angola.

Révélant l'importance de l'accord pour le secteur, le secrétaire d'Etat angolais aux télécommunications et aux technologies de l'information, Alé Fernandes a noté qu'il permettrait de dynamiser et d'étendre le réseau d'infrastructures du pays. 

« Nous parlons de la mise en œuvre d'environ 2 000 kilomètres de fibres optiques terrestres qui permettront d'atteindre des zones non encore desservies par les services de télécommunications [...]. Et nous avons également un segment de micro-ondes qui permettra de renforcer les communications à Cabinda », a-t-il déclaré.

L’Angola a lancé depuis quelques années un vaste chantier de construction d'infrastructures numériques dans le but de satisfaire l’énorme demande de services dans le pays. En lançant le projet de réseau national à large bande, le gouvernement envisage favoriser l'innovation technologique et doper la productivité dans divers services, qu'ils soient publics ou privés.

Ce projet national apportera également des services de réseau à haut débit dans les régions reculées de l'Angola, réduira les coûts d'accès à Internet et stimulera l'économie numérique du pays. Pour l'ambassadeur de Chine en Angola, Gong Tao (photo, à gauche), l'instrument qui vient d'être signé signifie « l'ouverture de nouvelles portes et de nouveaux chapitres » dans les relations entre Luanda et Pékin.

Samira Njoya

Lire aussi :

Angola : Huawei ouvre un centre technologique pour développer des compétences numériques locales

Posted On jeudi, 12 janvier 2023 12:01 Written by

L’opération intervient 18 mois après une levée de fonds de démarrage de 3 millions de dollars, dont 1 million de dollars de dette.

JetStream Africa, une entreprise de logistique ghanéenne spécialisée dans le commerce transfrontalier, a annoncé le mardi 10 janvier l’obtention de 13 millions de dollars en financement par capitaux propres et par emprunt lors de son cycle de pré-série A.

Fondée à Tema, au Ghana, et opérant dans 29 pays dont 14 en Afrique, la start-up prévoit d’utiliser ces fonds pour se développer dans de nouveaux pays et développer sa plateforme technologique qui regroupe à la fois des fournisseurs de financement et de logistique fragmentés dans l'espace commercial africain.

« Grâce à ce tour de financement, nous sommes ravis d'utiliser notre technologie pour refléter les données de nos clients sous la forme d'informations commerciales, afin qu'ils puissent commercer de manière plus rentable », a déclaré Miishe Addy (photo, au centre), cofondatrice et PDG de JetStream Africa.

En Afrique, les PME ont des difficultés à expédier leurs marchandises au-delà des frontières internationales, et de ce fait, les marchés auxquels elles ont accès sont limités. A cela il faut ajouter que la population de l'Afrique est plus importante que sa capacité de production, ce qui crée au fil des années un important déficit commercial dans un marché en pleine expansion. Selon un récent rapport du cabinet Mordor Intelligence, le marché africain du transport transfrontalier de marchandises devrait afficher un taux de croissance annuel composé d'environ 4,5 % au cours de la période 2022-2027.

En proposant un nouveau modèle commercial, la société s'implique désormais dans le mouvement de bout en bout du fret des expéditeurs (à l'importation et à l'exportation), la facture des frais et, surtout, fournit des financements aux PME qui en ont besoin.

Selon Miishe Addy, le nouvel investissement permettra à l'entreprise d'étendre sa portée et de continuer à améliorer ses offres de services. « Chez Jetstream, notre objectif est d'aider les entreprises régionales à développer plus rapidement leurs chaînes d'approvisionnement et à combler elles-mêmes ce fossé », a-t-elle déclaré.

Samira Njoya

Lire aussi :

Ancestral House Eastern Africa, un nouveau facilitateur en ligne du commerce en Afrique

Posted On mercredi, 11 janvier 2023 09:28 Written by
Page 5 sur 8

Please publish modules in offcanvas position.