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Les Pays-Bas soutiennent le développement du numérique dans le monde. Le continent africain qui est en pleine transformation numérique peut compter sur ces financements pour favoriser son développement inclusif et accélérer sa croissance économique durable.

Les Pays-Bas fourniront 10 millions $ à la Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement (CNUCED) pour aider les pays en développement, dont plusieurs en Afrique, à tirer davantage parti du commerce électronique et de l'économie numérique et faciliter les affaires et les investissements.

Un accord portant sur cette contribution financière a été signé le mardi 17 janvier par la secrétaire générale de la CNUCED, Rebeca Grynspan (photo, à gauche), et la ministre du Commerce extérieur et de la Coopération au développement des Pays-Bas, Liesje Schreinemacher (photo, à droite).

« Les Pays-Bas apprécient la contribution de la CNUCED à la numérisation mondiale et son lien avec l'amélioration des opportunités commerciales et d'investissement. Nous sommes donc heureux de poursuivre notre soutien et espérons que d'autres donateurs suivront les Pays-Bas dans leur soutien à cet important programme ».

Selon l’accord signé entre les deux entités, 6 millions de dollars seront consacrés à des activités de recherche et de coopération technique dans le cadre du programme de la CNUCED sur le commerce électronique et l'économie numérique.

Une somme supplémentaire de 4 millions de dollars financera les services publics numériques destinés aux micro, petites et moyennes entreprises (MPME) et aux investisseurs internationaux. Elle soutiendra également le développement des entreprises, la comptabilité et l'établissement de rapports pour les MPME afin de renforcer la facilitation des affaires.

A en croire le communiqué de l’agence onusienne, les Pays-Bas soutiennent le programme de la CNUCED sur le commerce électronique et l'économie numérique depuis plusieurs années. Ce soutien a contribué à la mise en place d'économies numériques plus inclusives pour les femmes et à la promotion de partenariats pour soutenir le développement du commerce électronique dans les pays à faible revenu. Le financement des Pays-Bas a déjà permis de renforcer la facilitation numérique des affaires et des investissements dans six pays d'Afrique et un pays d'Asie et d'Amérique latine.

Samira Njoya

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Posted On jeudi, 19 janvier 2023 13:59 Written by

Cette opération devrait permettre d’accélérer la conception de nouveaux modèles de médicaments et de vaccins basés sur l’intelligence artificielle et le machine learning, au sein des plateformes de BioNTech.

La start-up tunisienne d'intelligence artificielle InstaDeep appartient désormais à BioNtech, une société allemande de biotechnologie spécialisée dans le développement et la fabrication d'immunothérapies actives dans le traitement des maladies graves.

Le laboratoire allemand a annoncé, par la voie d’un communiqué publié le mardi 10 janvier, l'acquisition d’InstaDeep pour un montant d'environ 362 millions de livres sterling (405 millions d'euros), en espèces et en actions de BioNTech, dans le cadre de sa stratégie pour devenir un pionnier dans la découverte des médicaments pilotés par l'intelligence artificielle.

« L'IA progresse de manière exponentielle et notre mission chez InstaDeep a toujours été de faire en sorte qu'elle profite à tous. Nous sommes très enthousiastes à l'idée d'unir nos forces et de devenir une seule et même équipe avec BioNTech, avec qui nous partageons la même culture d'innovation technologique profonde et l'accent mis sur l'impact humain positif », a déclaré Karim Beguir (photo, à gauche), PDG et cofondateur d'InstaDeep.

La start-up tunisienne basée à Londres avec des filiales à Tunis, Paris, Nairobi, Lagos, Cape Town et Dubaï s’est associée à BioNtech il y a un an. En janvier 2022, InstaDeep avait annoncé avoir développé et testé avec BioNTech un système de détection précoce des variants de la Covid-19. Le calculateur permettant d’en anticiper le potentiel infectieux.

Après une collaboration fructueuse, la société allemande a décidé d'acquerir InstaDeep. Selon le Financial Times, il s'agirait de son plus gros contrat. Les actionnaires d'InstaDeep pourront également recevoir jusqu'à environ 200 millions de livres sterling supplémentaires dans le futur en fonction de leurs performances, a précisé BioNTech. En outre, 240 employés de la start-up devraient être intégrés aux effectifs de BioNTech.

Samira Njoya

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Posted On vendredi, 13 janvier 2023 10:14 Written by

Le financement s’inscrit dans le cadre de la stratégie du gouvernement qui vise à développer le numérique dans le pays, permettant ainsi l’extension des services de télécommunications aux zones les plus reculées à des prix compétitifs.

La Chine va apporter son soutien financier au projet de réseau national à large bande de l'Angola. Un accord-cadre de prêt concessionnel d'environ 249 millions de dollars a été signé entre les deux gouvernements, mercredi 11 janvier, à Luanda en Angola.

Révélant l'importance de l'accord pour le secteur, le secrétaire d'Etat angolais aux télécommunications et aux technologies de l'information, Alé Fernandes a noté qu'il permettrait de dynamiser et d'étendre le réseau d'infrastructures du pays. 

« Nous parlons de la mise en œuvre d'environ 2 000 kilomètres de fibres optiques terrestres qui permettront d'atteindre des zones non encore desservies par les services de télécommunications [...]. Et nous avons également un segment de micro-ondes qui permettra de renforcer les communications à Cabinda », a-t-il déclaré.

L’Angola a lancé depuis quelques années un vaste chantier de construction d'infrastructures numériques dans le but de satisfaire l’énorme demande de services dans le pays. En lançant le projet de réseau national à large bande, le gouvernement envisage favoriser l'innovation technologique et doper la productivité dans divers services, qu'ils soient publics ou privés.

Ce projet national apportera également des services de réseau à haut débit dans les régions reculées de l'Angola, réduira les coûts d'accès à Internet et stimulera l'économie numérique du pays. Pour l'ambassadeur de Chine en Angola, Gong Tao (photo, à gauche), l'instrument qui vient d'être signé signifie « l'ouverture de nouvelles portes et de nouveaux chapitres » dans les relations entre Luanda et Pékin.

Samira Njoya

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Posted On jeudi, 12 janvier 2023 12:01 Written by

L’opération intervient 18 mois après une levée de fonds de démarrage de 3 millions de dollars, dont 1 million de dollars de dette.

JetStream Africa, une entreprise de logistique ghanéenne spécialisée dans le commerce transfrontalier, a annoncé le mardi 10 janvier l’obtention de 13 millions de dollars en financement par capitaux propres et par emprunt lors de son cycle de pré-série A.

Fondée à Tema, au Ghana, et opérant dans 29 pays dont 14 en Afrique, la start-up prévoit d’utiliser ces fonds pour se développer dans de nouveaux pays et développer sa plateforme technologique qui regroupe à la fois des fournisseurs de financement et de logistique fragmentés dans l'espace commercial africain.

« Grâce à ce tour de financement, nous sommes ravis d'utiliser notre technologie pour refléter les données de nos clients sous la forme d'informations commerciales, afin qu'ils puissent commercer de manière plus rentable », a déclaré Miishe Addy (photo, au centre), cofondatrice et PDG de JetStream Africa.

En Afrique, les PME ont des difficultés à expédier leurs marchandises au-delà des frontières internationales, et de ce fait, les marchés auxquels elles ont accès sont limités. A cela il faut ajouter que la population de l'Afrique est plus importante que sa capacité de production, ce qui crée au fil des années un important déficit commercial dans un marché en pleine expansion. Selon un récent rapport du cabinet Mordor Intelligence, le marché africain du transport transfrontalier de marchandises devrait afficher un taux de croissance annuel composé d'environ 4,5 % au cours de la période 2022-2027.

En proposant un nouveau modèle commercial, la société s'implique désormais dans le mouvement de bout en bout du fret des expéditeurs (à l'importation et à l'exportation), la facture des frais et, surtout, fournit des financements aux PME qui en ont besoin.

Selon Miishe Addy, le nouvel investissement permettra à l'entreprise d'étendre sa portée et de continuer à améliorer ses offres de services. « Chez Jetstream, notre objectif est d'aider les entreprises régionales à développer plus rapidement leurs chaînes d'approvisionnement et à combler elles-mêmes ce fossé », a-t-elle déclaré.

Samira Njoya

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Posted On mercredi, 11 janvier 2023 09:28 Written by

La plateforme Africa : The Big Deal révèle que, de janvier à mai 2022, les start-up nigérianes ont capté 86 % des 4,2 milliards $ levés par l’écosystème start-up d’Afrique de l’Ouest. Soit 3,6 milliards $. Un dynamisme encore largement dépendant des investissements étrangers.

La Nigerian Exchange Limited (NGX) a annoncé, lundi 19 décembre, qu’elle acceptait désormais la levée de capitaux d’entreprises technologiques locales comme Opay, Flutterwave, etc. Cette évolution de la Bourse locale est rendue possible grâce au NGX Technology Board dont elle vient de se doter, après approbation de la Commission des valeurs mobilières (SEC) du Nigeria.

Selon la Nigerian Exchange Limited, « la NGX Technology Board est une plateforme spécialisée permettant aux entreprises technologiques de s'inscrire et de lever des capitaux à la Bourse. Par l'intermédiaire du conseil d'administration, NGX vise à encourager les investissements dans des entreprises indigènes à tendance technologique et dans d'autres à travers l'Afrique, à offrir une plus grande visibilité à ces entreprises et, en fin de compte, à approfondir le marché des capitaux nigérian. Les titres cotés sur le NGX Technology Board seront accessibles aux investisseurs institutionnels qualifiés, aux investisseurs particuliers et aux investisseurs fortunés ».

En Afrique, le Nigeria constitue actuellement l’industrie start-up qui exprime le plus grand besoin en capitaux pour se développer. Cela se traduit par le volume de fonds mobilisés par les tech entrepreneurs du pays depuis 2019. Selon les données de Partech, les start-up nigérianes ont capté la plus grosse part des 6 milliards $ mobilisés sur le continent en 2021. Soit 1,8 milliard $. En 2020, elles ont attiré 21 % des 1,43 milliard $ mobilisés. Soit 307 millions $. En 2019, ce sont 747 millions $ qu’elles ont levé sur les 2 milliards perçus par le continent.

D’après le directeur général de la NGX, Temi Popoola, la NGX Technology Board est « une réalisation historique qui positionnera la Bourse comme une destination attrayante pour la formation de capital par les entreprises du secteur technologique. Cela atteste également de l'engagement de NGX à approfondir le marché des capitaux nigérian […] Nous sommes convaincus que NGX Technology Board encouragera les start-up, à la fois fondées au Nigeria et dans d'autres pays africains, à s'inscrire à la Bourse alors qu'elles s'efforcent de répondre à leurs besoins de financement ».

Muriel Edjo

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Posted On mercredi, 21 décembre 2022 14:44 Written by

L’américain Mastercard poursuit ses actions en Afrique. Ces derniers mois, la société de paiement a multiplié des partenariats pour favoriser les services financiers numériques et développer l’inclusion financière.

L'Agence américaine de financement pour le développement international (DFC) et l'entreprise américaine de système de paiement Mastercard vont collaborer ensemble dans le cadre d’un projet de financement pour la numérisation et l’inclusion financière en Afrique. Le partenariat entre les deux entités a été signé à Washington en marge du Sommet des dirigeants États-Unis — Afrique qui s’est tenu du mardi 13 au jeudi 15 décembre.

A travers la collaboration DFC va soutenir des investissements potentiels, pouvant atteindre 50 millions de dollars, dans des organisations faisant partie du réseau Community Pass qui prend en charge la connectivité numérique, la pénétration des smartphones et les systèmes d'identification dans les zones rurales de l'Inde, du Kenya, de la Mauritanie, du Mozambique, de la Tanzanie et de l'Ouganda.

Selon le PDG de DFC, Scott Nathan, « le travail de DFC et de Mastercard, visant à renforcer l'inclusion financière et améliorer l'accès aux outils numériques, nous aidera à progresser vers la réalisation de notre objectif commun qui consiste à réduire la fracture numérique ».

C’est en 2020 que DFC a été lancé pour aider les entreprises à se développer sur les marchés émergents, favoriser entre autres la croissance et améliorer la vie dans les pays en développement. L'organisation émet des placements en actions, des prêts, des garanties, des assurances, de l'assistance technique et de la recherche dans des secteurs tels que l'énergie, la médecine, les infrastructures et la technologie.

En élargissant le réseau d'institutions financières et de fournisseurs de services sur Community Pass, Mastercard ambitionne atteindre 15 millions d'utilisateurs de la plateforme en Afrique, et 30 millions d'utilisateurs au total, d'ici 2027.

La collaboration entre DFC et Mastercard permettra à cet effet d’accroître l'accès aux services essentiels dans les communautés mal desservies, dans le but plus large de construire une économie numérique plus inclusive et durable pour tous. « Notre partenariat avec DFC illustre comment le financement du secteur public, combiné à la technologie et à l'expertise du secteur privé, peut créer un tout supérieur à la somme de ses parties », a déclaré Tara Nathan, Vice-présidente exécutive de l'aide humanitaire et du développement chez Mastercard.

Samira Njoya

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Posted On mercredi, 21 décembre 2022 14:11 Written by

Le secteur de la tech et du numérique est en pleine expansion dans la région d’Afrique de l’Est et joue un rôle de plus en plus important dans les économies des pays. Pour les accompagner dans ce développement et favoriser l’intégration numérique, des institutions font des financements importants.

La Banque mondiale a octroyé environ 15 millions de dollars pour renforcer et accélérer les efforts d'intégration numérique régionale dans la Communauté d'Afrique de l'Est (CAE) qui regroupe sept pays à savoir le Burundi, le Kenya, l'Ouganda, le Rwanda, le Soudan du Sud, la Tanzanie, et la République démocratique du Congo.

Selon un communiqué publié par la CAE le samedi 17 décembre, la Banque mondiale, par le biais de son initiative de marché numérique unique (SDM), entend soutenir la région pour qu'elle devienne un pôle d'investissement, d'innovation et de croissance numérique plus profondément intégré et plus dynamique. 

A en croire Peter Mathuki, le secrétaire général de la CAE, ces fonds seront utilisés pour créer, entres autres, des centres régionaux d'innovation numérique dans l'ensemble des Etats partenaires pour répondre aux défis numériques. « Ce soutien renforcera encore la compétitivité de la région et le développement des compétences qui sont au cœur de la réussite de la transformation numérique », a-t-il déclaré.

La communauté des pays d’Afrique de l’Est place en effet l’économie numérique et le développement des infrastructures parmi ses priorités. Les pays membres de la CAE ont décidé il y a deux ans d’aligner leurs réglementations fiscales en matière d’économie numérique, dans l’espoir d’augmenter les revenus issus du secteur des TIC. L’uniformisation de la réglementation fiscale du secteur des TIC au sein de la CAE devrait permettre aux autorités de mieux faire face aux grands groupes mondiaux du numérique dans les années à venir.

Selon une étude menée en 2020, par la Société financière internationale (SFI) du groupe de la Banque mondiale, l’économie de l’Internet, dans le PIB des pays, devrait atteindre, en 2025, 9,24% au Kenya, 5,96% au Rwanda, 4,57% en Tanzanie, 4,18% en Ouganda.

Pour atteindre ces chiffres, la communauté pourra compter sur la Banque mondiale et son initiative de marché numérique unique. Le communiqué indique que le projet se concentrera sur le développement et l'intégration du marché de la connectivité, ce qui impliquera la création d'un environnement juridique, réglementaire et institutionnel favorable aux technologies de l'information et de la communication pour renforcer la numérisation dans la région.

Samira Njoya

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Posted On mardi, 20 décembre 2022 11:16 Written by

Le gouvernement malagasy est déterminé à concrétiser la transformation digitale du pays et à déployer l'e-Gouvernance à l'échelle nationale. Pour y parvenir, le pays mise sur la formation des citoyens au numérique.

La Société financière internationale (SFI) et le ministère malgache du Développement numérique, de la Transformation numérique, des Postes et des Télécommunications ont annoncé, le mardi 13 décembre, la signature d'un partenariat visant à améliorer l'accès aux formations en compétences informatiques avancées et spécialisées dans le pays.

Le programme vise à former en deux ans 6 000 personnes, y compris des employés du secteur public et privé et des jeunes, à des métiers de l'informatique tels que le développement de logiciels, l'architecture du cloud, l'ingénierie des données et la cybersécurité.

« Le projet s'aligne sur l'engagement du gouvernement à mieux se préparer à l'économie numérique en développant les compétences numériques nécessaires et en modernisant son administration pour améliorer la prestation de services, stimuler la croissance économique et créer des emplois dont nous avons tant besoin », a déclaré Tahina Razafindramalo (photo, à droite), ministre du Développement numérique, de la Transformation digitale, des Postes et des Télécommunications de Madagascar.

En effet, la transformation numérique est au cœur des préoccupations du gouvernement malgache depuis quelques années. La grande île a défini quatre axes comme piliers pour le développement. Il s’agit de la digitalisation des services publics dans les secteurs de l'éducation, la santé et les services fonciers ; l’utilisation des nouvelles technologies dans l'agriculture ; le développement des infrastructures techniques ; et l'inclusion financière qui consiste à digitaliser les échanges et la circulation monétaire.

Pour réaliser ces 4 axes dans des délais courts, le gouvernement a obtenu le soutien de la Banque mondiale qui s’est engagée à allouer un financement de plus de 140 millions de dollars pour réaliser ce projet. Selon l’institution financière internationale, une accélération de la transformation numérique pourrait permettre au gouvernement malgache de créer environ 140 000 nouveaux emplois liés aux compétences numériques dans divers secteurs d’activités, d’ici les cinq prochaines années.

Samira Njoya

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Posted On lundi, 19 décembre 2022 15:48 Written by

L'e-santé, la télémédecine ou santé numérique, est en pleine expansion en Afrique subsaharienne. Elle y contribue à la démocratisation de l'accès aux soins pour des millions de personnes. Cependant le secteur n’est pas suffisamment financé d’où son retard de développement.

Le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme et ses partenaires du secteur privé vont soutenir la transformation de la santé numérique dans les pays d’Afrique subsaharienne. Un fonds catalytique de 50 millions de dollars baptisé Digital Health Impact Accelerator (DHIA) a été mis sur pied à cet effet.

L’annonce du lancement dudit fond a été faite lors du sommet Africa HealthTech Summit à Kigali, au Rwanda, en marge de la deuxième Conférence internationale sur la santé publique en Afrique qui s’est tenue du mardi 13 au jeudi 15 décembre.

Soulignant l’importance de ce financement, Rob Cryer, gestionnaire des Services technologiques des pays au Fonds mondial et responsable du fonds catalytique DHIA, a déclaré que « ce fonds permettra de renforcer davantage les systèmes de données régionaux et mondiaux et la capacité de surveillance pour la prise de décision axée sur les données, de fournir de meilleurs soins aux patients et de transformer des millions de vies ».

« Depuis sa création, le Fonds mondial a joué un rôle clé dans le renforcement des systèmes de santé numériques et des données en matière de santé dans les pays à revenu faible et intermédiaire. Ces outils sont essentiels pour vaincre les maladies infectieuses et prévenir les futures menaces sanitaires », a-t-il ajouté.

En effet, la santé numérique n’est pas encore totalement développée et exploitée en Afrique subsaharienne. La crise sanitaire de la Covid-19 a permis tout de même de stimuler ce secteur de la médecine. Depuis lors, des initiatives e-santé novatrices se sont multipliées du fait du nombre d’utilisateurs de téléphones portables. La GSM Association estime que d’ici 2025, il y a aura au moins 634 millions d’utilisateurs de mobile en Afrique subsaharienne. Des données qui montrent que le numérique a déjà pris une place importante dans les habitudes des consommateurs, mais aussi bientôt dans les habitudes des patients.

Le Fond mondial et ses partenaires privés, à travers le fonds catalytique DHIA,  ambitionnent de soutenir les pays d'Afrique subsaharienne afin qu’ils puissent accélérer et mettre à l’échelle des solutions de santé numériques qui comprennent, entre autres, un accès plus étendu à Internet, des systèmes d’information renforcés pour le partage des données, une plus grande utilisation des technologies mobiles, des outils numériques centrés sur le patient et des identifiants uniques propres aux patients.

Samira Njoya

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Posted On lundi, 19 décembre 2022 12:57 Written by

Au Congo, la numérisation totale des services publics sera une réalité dans quelques années. Le gouvernement et ses partenaires s’activent pour satisfaire les citoyens en matière d’infrastructures numériques, de connectivité, d’accès à l’Internet et aux transactions électroniques.

Le Projet d’Accélération de la Transformation Numérique du Congo (PATN) va débuter dès le 15 janvier prochain. C’est ce qui ressort des échanges entre le ministre des Postes, des Télécommunications et de l’Economie numérique, Léon Juste Ibombo, et la délégation de la Banque mondiale, conduite par Samia Malheme (chargée du projet), le lundi 12 décembre à Brazzaville.

« Comme vous le savez, l'accélération de la transformation numérique est l’un des secteurs majeurs pour le Plan national de développement. Ce projet va aider à accélérer les agences du secteur ainsi que les compétences des Congolais dans le numérique », a déclaré Samia Melhem.

Le projet financé par la Banque mondiale à hauteur de 100 millions de dollars vise à appuyer la transformation numérique du pays en mettant l’accent sur l’utilisation productive du haut débit dans la prestation de services publics numériques, l’amélioration de la connectivité des zones isolées, la création d’un Intranet gouvernemental sécurisé.

Avec une participation active du secteur privé, le projet se propose également d’améliorer les compétences numériques des agents publics, citoyens, résidents et entreprises, et de les préparer aux emplois du futur et à l’économie numérique.

Annoncé en juin, le projet est aligné sur les stratégies clés du gouvernement, à savoir le Plan national de développement du Congo (2022-2026), la stratégie nationale de transformation numérique Vision Congo Digital 2025, ainsi que l'initiative Economie numérique pour l'Afrique (DE4A) de la Banque mondiale qui soutient la mise en œuvre de la Stratégie de transformation numérique de l'Union africaine pour l'Afrique (2020-2030) et les priorités de la Banque mondiale.

Selon le ministre, le projet est d’une importance capitale pour le pays car « plusieurs autres ministères sont concernés, notamment ceux de l’Intérieur, des Finances, des Petites et moyennes entreprises, du Plan, de la Justice, de l’Education, de la Jeunesse… ».

Samira Njoya

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Posted On jeudi, 15 décembre 2022 14:47 Written by
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