Finance

Finance (105)

L’inclusion financière constitue un enjeu majeur de développement des pays de l’UEMOA. Malgré les ambitions des stratégies nationales, plusieurs pays de la zone peinent à offrir des services financiers à toutes les couches sociales.

GIM-UEMOA, l’organisme international en charge du système monétique interbancaire de la zone de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA), et Backbase, une société néerlandaise de technologie financière, ont annoncé le lundi 17 juillet la signature d’un partenariat visant à développer la plateforme GIMpay.

« Nous sommes ravis et fiers de nous associer à eux pour apporter ce service qui change la donne pour leurs membres et leurs clients. GIMpay est un catalyseur des initiatives des banques, des établissements de monnaie électronique, des services financiers décentralisés, des fintech et des trésors publics nationaux dans la maîtrise de l’expérience client », a déclaré Minayegnan Coulibaly (photo, à droite), le directeur général du GIM-UEMOA.

Dans le cadre du partenariat, la plateforme Backbase Engagement Banking alimentera l’application GIMpay. Selon le communiqué de Backbase, GIMpay offrira une suite complète de services financiers permettant une expérience client instantanée et sans friction tout en cultivant un écosystème dynamique qui stimule la collaboration et l'innovation entre les banques, les structures de microfinances, les établissements de monnaie électronique, les fintech, les fournisseurs de mobile money et les Etats dans la région.

L’objectif est de favoriser l’innovation bancaire et l’inclusion financière en fournissant des services financiers numériques simplifiés qui vont au-delà des services bancaires conventionnels, offrant une solution mêlant style de vie et offres financières aux jeunes générations de la région, très sensibles au numérique.

Rappelons que le taux d’inclusion financière ou taux global d’utilisation des services financiers (TGUSF) de l’UEMOA s’est établi à 67,2% au cours de 2021, selon le Rapport annuel sur la situation de l’inclusion financière dans l’UEMOA élaboré par la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) en novembre 2022.

Samira Njoya

Lire aussi :

La BOAD et l'Alliance Smart Africa s’associent pour accélérer la transformation numérique des Etats de l'UEMOA

Posted On mercredi, 19 juillet 2023 13:59 Written by

Si l'Afrique de l'Ouest a récemment amélioré l'inclusion financière, les petites entreprises de la région considèrent toujours que le financement constitue un obstacle majeur à leur croissance. Ce nouveau partenariat entend changer la donne grâce aux prêts qui leur seront accordés.

La Société financière internationale (SFI), filiale de la Banque mondiale dédiée au financement du secteur privé, a annoncé le lundi 3 juillet, la signature d’un partenariat avec Orange Bank Africa, la banque digitale du groupe Orange. Le partenariat vise à accompagner efficacement et durablement les besoins en financement des petites entreprises en Afrique de l'Ouest, y compris celles des zones rurales.

« Cet investissement innovant témoigne de notre engagement ferme à tirer parti de la puissance des services financiers numériques, en particulier dans les régions où l'inclusion financière demeure limitée. Il a en outre le potentiel de créer un précédent en matière de prêts numériques » a déclaré Olivier Buyoya, le directeur régional pour l'Afrique de l’Ouest de la SFI.

Dans le cadre du nouveau partenariat, la SFI mettra à disposition un mécanisme de partage des risques afin de soutenir Orange Bank Africa dans l'extension de ses opérations de prêt numérique aux micro, petites et moyennes entreprises (MPME), d'abord en Côte d'Ivoire, puis au Sénégal et dans d'autres pays d'Afrique de l'Ouest, une fois que la banque digitale aura reçu l'accord d'y exercer.

Concrètement, le partenariat porte sur la couverture de 50 % des prêts d’un montant de 30 millions $ qu’accordera Orange Bank Africa sous forme de microcrédits accessibles via le mobile à sa clientèle constituée de petites entreprises et de particuliers. La banque, présente sur le marché ivoirien depuis juillet 2020, prévoit également d’allouer des prêts « plus importants » à des acteurs locaux de l’industrie créative. Cela permettra à la banque 100 % numérique de distribuer 300 000 prêts supplémentaires d'ici à 2025.

Ce nouveau partenariat intervient un an après un premier accord entre les deux institutions. En juillet 2022, La SFI s’était associée à Orange Bank Africa pour accroître l’accès au financement pour les agents et les commerçants opérant dans l’écosystème du mobile money en Afrique de l’Ouest.

A en croire Jean-Louis Menann-Kouamé, directeur général d'Orange Bank Africa, le partenariat permettra d'accélérer le financement des micro, petites et moyennes entreprises par des solutions concrètes, ce qui contribuera à l'amélioration de leur productivité, à l'augmentation de leur compétitivité sur les marchés locaux et internationaux, à la création d'emplois.

Samira Njoya

Lire aussi :

Eastcastle obtient 60 millions $ de l’IFC pour étendre son réseau de tours télécoms en République démocratique du Congo

 Seacom obtient un prêt de 207 millions $ de la SFI pour étendre son réseau et ses services en Afrique

Posted On mercredi, 05 juillet 2023 15:45 Written by

A l’instar de plusieurs pays d’Afrique, la Somalie a décidé de tirer parti de la technologie pour résoudre certains des problèmes auxquels elle est confrontée. Le pays vient d’adopter un code QR national visant à améliorer l’inclusion financière et par ricochet le segment de l’e-commerce local.

Les citoyens de la Somalie pourront bientôt payer des biens et des services dans les magasins et supermarchés en scannant un code de réponse rapide (QR) à l'aide de leurs appareils mobiles. La Banque centrale de Somalie (CBS) a lancé le mardi 20 juin le code QR national normalisé appelé « SOMQR ». Il a pour but de stimuler les paiements numériques, qui sont proposés par les différents prestataires de services de paiement dans le pays.

« Nous sommes vraiment fiers d'avoir franchi une nouvelle étape majeure dans le processus de numérisation des systèmes de paiement […] La norme SOMQR Code révolutionnera le paysage des paiements en Somalie en tant que solution peu coûteuse, évolutive, sécurisée et interopérable vers une société sans argent liquide », a déclaré Abdirahman Mohamed Abdullahi (photo), le gouverneur de la CBS.

Le lancement du SOMQR est le dernier projet d'une série de réformes entreprises par la CBS au cours des dernières années. Il fait suite au lancement en aout 2021 du Système national de paiement (NPS), un système de paiement interbancaire, de compensation et de règlement qui relie la Banque centrale et les 13 banques commerciales agréées. Il s'agit en quelque sorte d'un marché d'acheteurs et de vendeurs.

Toujours dans le cadre de la modernisation des services, la CBS a également lancé en mars dernier la conformité au numéro international de compte bancaire (IBAN), avec pour objectif de connecter les institutions financières du pays au reste des services bancaires internationaux et de faciliter la validation de leurs transactions.

Le SOMQR vient s'ajouter ainsi à toutes les initiatives suscitées. Sa mise en œuvre effective permettra de révolutionner le paysage des paiements en Somalie en tant que plateforme de paiement rapide, évolutive et sécurisée à faible coût. Le code QR standardisé permettra aux commerçants de recevoir leurs paiements instantanément à tout moment et en tout lieu.

Samira Njoya

Lire aussi :

La Banque centrale du Kenya lance un système de QR code pour favoriser les paiements numériques

Posted On jeudi, 22 juin 2023 09:23 Written by

Le 13 janvier 2022, le système panafricain de paiement et de règlement (PAPSS) a officiellement été lancé en Afrique de l’Ouest. Malgré les avantages impressionnants qu’elle offre, cette solution innovante est peu adoptée jusqu’ici.

L’adoption généralisée du système panafricain de paiement et de règlement (PAPSS) est à la traîne. Le lundi 29 mai à Nairobi, à l’occasion du dialogue du secteur privé africain sur la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf), le président de la République du Kenya, William Ruto (photo), a appelé ses pairs en Afrique à mobiliser les banques centrales et commerciales en vue de leur adhésion au PAPSS.

« Il est également impératif que nous cherchions proactivement à résoudre les disparités entre les monnaies et les obstacles qui en découlent pour le commerce intra-africain. Le commerce ne peut avoir lieu sans systèmes de paiement efficaces et unifiés », a déclaré William Ruto.

« Un mécanisme a été mis en place pour permettre à tous nos commerçants d'effectuer des transactions dans la monnaie locale et nous laissons à l'Afreximbank le soin de régler tous les paiements. Nous n'avons pas besoin de chercher des dollars ; nos hommes d'affaires se concentreront sur la circulation des biens et des services et laisseront la tâche ardue des devises à l'Afreximbank » a-t-il ajouté.

C’est en janvier 2022 que le PAPSS a été lancé, un an après l’opérationnalisation de la Zlecaf.  L’objectif est de relier les marchés africains les uns aux autres, permettant ainsi des paiements transfrontaliers instantanés dans les pays respectifs en monnaies africaines locales, qu’il s’agisse des achats, de transfert d’argent, de paiement de salaires, de négociation d’actions et parts ou d’effectuer des transactions commerciales de grande valeur.  Le PAPSS devrait permettre à l'Afrique d'économiser 5 milliards par an en coûts de transaction de paiement, selon le président du Ghana, Nana Akufo-Addo.

Pour William Ruto, il est donc urgent de prendre les premières mesures pour se débarrasser du dollar américain et se mobiliser pour l’adoption du PAPSS. Rappelons qu’à ce jour, le réseau PAPSS comprend neuf banques centrales, 40 banques commerciales et quatre commutateurs.

Samira Njoya

Lire aussi :

Avec PAPSS développé par Afreximbank, les Africains peuvent désormais payer en monnaie locale partout sur le continent 

La fintech MFS Africa rejoint le système de paiement et de règlement panafricain de la Zlecaf

Posted On mercredi, 31 mai 2023 15:48 Written by

Au cours des dernières années, le paiement mobile s’est intégré au cœur des habitudes financières d’une tranche croissante de la population africaine. Le service qui a su se diversifier ne cesse de conquérir de nouveaux marchés sur le continent et de gagner en maturité.

L’Afrique est demeurée le marché porteur du Mobile Money dans le monde en 2022. Dans son rapport « State of the Industry Report on Mobile Money 2023 », les statistiques dévoilées par l’Association mondiale des opérateurs de téléphonie (GSMA) révèlent que le continent a enregistré 166 services actifs (sur 315 au niveau mondial, Ndlr) ; 781 millions de comptes actifs (48,81 % des 1,6 milliard d’utilisateurs enregistrés dans le monde) en croissance de 17 % par rapport à 2021.

Il a également généré 44,9 milliards (+21 %) de volume de transactions financières évalué à 836,5 milliards $ (+22 %). Cette somme représente 66,39 % des 1 260 milliards $ échangés sur le service Mobile Money dans le monde.

L’Afrique de l’Est demeure la sous-région la plus dynamique du continent avec 390 millions de comptes actifs qui ont généré 28 milliards de transactions d’une valeur de 491,8 milliards $. L’Afrique du Nord, du fait de sa taille réduite, a enregistré la plus petite performance avec 18 millions de comptes actifs pour 97 millions de transactions évaluées à 4,7 milliards $.

Infographie: le marché Mobile Money en Afrique (2022)

mpg8 205934

 Source : GSMA

Malgré ces bonnes nouvelles, l’Association déplore toutefois des défis qui persistent et mettent en danger l’inclusion financière. « Certains pays ont introduit des taxes sur les transactions d'argent mobile et des frais qui ne correspondent pas à leurs objectifs d'inclusion financière. La fraude reste également un problème à l'échelle du secteur ».

Lire aussi :

Bousculé par les Fintechs, le Mobile Money conserve d’importantes marges de progression

Posted On mardi, 09 mai 2023 03:45 Written by

Depuis 2020, l’organisation internationale basée aux Etats-Unis accorde des capitaux supplémentaires à des associations qui travaillent pour l’inclusion numérique dans trois pays dans le monde. En Afrique, c'est le Sénégal qui est éligible pour le programme.

La Fondation Internet Society, une organisation qui promeut le développement de l’Internet dans le monde, a annoncé le lundi 1er mai l’ouverture des candidatures pour l’édition 2023 de son programme Strengthening Communities, Improving Lives and Livelihoods (SCILLS).

Pour cette troisième année consécutive, des subventions d’un montant pouvant atteindre 250 000 dollars seront octroyées à des organisations pour des projets, au Sénégal, visant à multiplier les opportunités pédagogiques pour une utilisation davantage maîtrisée et efficace de l'Internet.

« L'accès à Internet a fortement augmenté au Sénégal, mais l'accès aux connaissances et aux compétences en matière d'Internet reste inaccessible pour certains. Ces nouvelles subventions du programme SCILLS soutiendront les organisations qui connectent les communautés défavorisées aux compétences numériques essentielles nécessaires au développement de la croissance économique et des perspectives d'éducation », a expliqué Sarah Armstrong, la directrice exécutive d'Internet Society Foundation.

Au Sénégal, le taux de pénétration de l'Internet est estimé à 99,03 %  contre  94,82 % l'année précédente selon un rapport de l’Autorité de Régulation des Télécommunications et des Postes (ARTP) arrêté au 31 décembre 2022. On observe donc une croissance par rapport à l'année précédente.

Ainsi, Internet Society Foundation ambitionne d'accompagner des projets visant à tirer parti de cet accroissement de l'accès à Internet en créant des opportunités éducatives ou en soutenant l'inclusion économique des communautés mal ou non desservies du Sénégal.

Les projets et les organisations qui œuvrent dans ce sens sont invitées à soumettre leurs dossiers complets au plus tard le 31 mai à l’adresse : https://www.isocfoundation.org/grant-programme/scills-grant-programme/.

Samira Njoya

Lire aussi :

Sénégal : Internet Society Foundation octroie près de 400 000 $ à deux associations pour promouvoir l’e-inclusion

Posted On mercredi, 03 mai 2023 11:20 Written by

Un mois après son partenariat avec la Banque nationale d’Egypte axé sur la numérisation de l’économie locale, Mastercard signe un nouveau partenariat avec egabi. Cette initiative permettra aux consommateurs d’avoir accès plus rapidement aux prêts numériques.

La société égyptienne de développement de logiciels egabi FSI et la société Mastercard ont signé un partenariat en vue d’étendre l'accès aux solutions de prêt numériques à travers l'Afrique, l'Europe de l'Est et le Moyen-Orient. L’information a été rendue publique par Mastercard le jeudi 27 avril.

Cette nouvelle collaboration entre egabi FSI et Mastercard permettra de numériser l'espace de prêt et introduire de nouveaux produits innovants tels que le buy now pay later (BNPL), les plans de microfinance pour PME…

Selon Ahmed Sameh, PDG d'egabi FSI, le partenariat avec Mastercard « reflète la confiance des institutions financières mondiales dans egabi FSI en tant que facilitateur de technologie fintech et la qualité des produits d'egabi. Ce partenariat ouvrira la voie à une plus grande couverture du marché et avec Mastercard, nous serons en mesure de redéfinir l'industrie du prêt numérique dans la région ».

Dans le cadre de ce partenariat, Mastercard activera les capacités et les actifs de prêt numérique d'egabi pour fournir une proposition de prêt de bout en bout aux institutions financières et aux sociétés de technologie financière. Ceci en offrant les produits Digital first de Mastercard aux émetteurs désireux d'entrer dans l'espace de prêt numérique.

Ce partenariat stratégique avec egabi FSI fait suite aux partenariats initiés par Mastercard en Egypte avec pour objectif de connecter et d'alimenter une économie numérique inclusive qui profite à tous, partout, en rendant les transactions sûres, simples, intelligentes et accessibles. En mars, Mastercard avait déjà annoncé un nouveau partenariat avec la Banque nationale d'Egypte (NBE) portant sur la numérisation de l’économie égyptienne à un niveau supérieur. Cinq mois plus tôt, en octobre, l’entreprise lançait un partenariat avec les banques égyptiennes pour le renforcement des fintech dans le pays.

Samira Njoya

Lire aussi :

L’Egyptien Ahmed Refaat permet aux familles de mieux gérer leurs finances

Launch Africa a déjà investi plus de 31 millions $ dans des start-up, dans 22 pays d’Afrique depuis 2020

Posted On jeudi, 27 avril 2023 17:02 Written by

Le secteur numérique sud-africain va connaître de profondes mutations dans les prochains mois. Après l'engagement d’Amazon d’investir dans des services technologiques, c’est au tour de Cassava Technologiques de dévoiler sa mise.

Cassava Technologies, une entreprise technologique africaine fondée par le milliardaire zimbabwéen Strive Masiyiwa, a annoncé, le vendredi 14 avril, s’être engagée à investir 4,5 milliards de rands (250 millions $) dans ses activités en Afrique du Sud au cours des deux prochaines années. L’initiative a été dévoilée lors de la cinquième conférence sur l'investissement en Afrique du Sud (SAIC) qui s’est tenue la veille à Johannesburg.

Cet investissement qui se fera par l'intermédiaire des unités commerciales de Cassava Technologies vise à soutenir l'expansion du réseau de fibres optiques de Liquid Intelligent Technologies, l'extension de la capacité et de l'empreinte des centres de données africains, l'amélioration de la capacité en matière de cloud et de cybersécurité, et le déploiement d'une énergie propre et renouvelable par Distributed Power Africa en Afrique du Sud.

« L'Afrique du Sud représente la plus grande part du PIB industriel de l'Afrique, avec un secteur des TIC sophistiqué et en pleine croissance. La combinaison unique d'infrastructures économiques hautement développées du premier monde et d'un environnement macroéconomique stable offre aux entreprises comme la nôtre un environnement d'investissement propice dans lequel nous pouvons nous associer au gouvernement pour stimuler le développement économique et créer des emplois, a déclaré Hardy Pemhiwa, président et directeur général du groupe Cassava Technologies.

Cette initiative de Cassava Technologies s’inscrit donc dans le cadre de l’objectif du président Cyril Ramaphosa visant à stimuler l'économie du pays et à attirer des investissements de l’ordre de 2 000 milliards de rands au cours des cinq prochains années pour soutenir les objectifs globaux de développement national.

Rappelons que Cassava Technologies compte huit filiales, à savoir Liquid Intelligent Technologies, Liquid Dataport, Liquid C2, Africa Data Centres, Distributed Power Africa, Sasai Fintech, Telrad et Vaya Technologies.

Samira Njoya

Lire aussi :

Amazon Web Services investira 1,6 milliard de dollars dans son infrastructure cloud en Afrique du Sud d'ici 2029

La Zambie signe avec Liquid Intelligent un protocole d’accord pour accélérer sa transformation numérique

Posted On lundi, 17 avril 2023 13:57 Written by

Le Kenya veut devenir une référence en matière de transformation numérique en Afrique d’ici 2027. Pour financer l’ensemble des projets prévus à cet effet, le gouvernement a sollicité l’appui de la Banque mondiale et des investisseurs privés. 

La Banque mondiale va octroyer un financement de 390 millions de dollars pour la réalisation des infrastructures numériques du Kenya. L’institution financière l’a annoncé dans un communiqué publié le mercredi 5 avril.

Selon l’institution de Bretton Woods, le financement sera utilisé pour la première phase du projet d’accélération de l’économie numérique et servira à étendre l'accès à l'Internet à haut débit dans le pays, à améliorer la qualité et la fourniture de l'éducation et de certains services gouvernementaux, et à développer des compétences pour l'économie numérique régionale.

« L'élargissement de l'accès aux technologies et aux services numériques est une voie transversale pour accélérer la croissance économique et la création d'emplois, améliorer la prestation de services et renforcer la résilience », a déclaré Keith Hansen, directeur de la Banque mondiale pour le Kenya, le Rwanda, la Somalie et l’Ouganda.

Il y a quelques semaines, le ministre de l'Information, de la Communication et du Numérique, Eliud Owalo, avait annoncé que le gouvernement du pays était en pourparlers avec la Banque mondiale dans le but d’obtenir un financement de 600 millions de dollars pour le projet « d’autoroute numérique ».

Ainsi, la phase 1 qui a été financée s'étendra de 2023 à 2028. La phase 2 quant à elle se déroulera de 2026 à 2030 et se concentrera sur la construction d'un environnement sécurisé et axé sur les données pour améliorer la prestation de services numériques et l'innovation pour l'économie numérique régionale.

A en croire Keith Hansen, le projet d’accélération de l’économie numérique au Kenya vise à rendre la croissance du pays plus équitable en réduisant les disparités en matière de compétences numériques et de connectivité, et en élargissant le marché numérique.

Samira Njoya

Lire aussi :

Le Kenya sollicite un financement de la Banque mondiale pour réaliser plusieurs projets numériques

Le Kenya et la Banque mondiale en pourparlers pour le financement du projet « Kenya Digital Superhighway »

Posted On mardi, 11 avril 2023 12:23 Written by

Comme la plupart des pays africains, le Sénégal a entrepris depuis quelques années son projet d’accélération numérique. Pour mener à bien ce projet, le pays peut compter sur des partenaires de choix à l’instar de la Banque mondiale.

La Banque mondiale a octroyé un financement de 91 milliards FCFA (150 millions $) à l’Etat du Sénégal pour la mise en œuvre du Projet d'accélération de l'économie numérique (PAEN). Un accord de financement a été signé à cet effet le jeudi 6 avril entre Mamadou Moustapha Bâ (photo, à droite), le ministre sénégalais des Finances et du Budget, et Keiko Miwa (photo, à gauche), la directrice du Bureau régional de la Banque mondiale pour le Cap-Vert, la Gambie, la Guinée-Bissau, la Mauritanie et le Sénégal.

« Il est essentiel de tirer parti des technologies numériques au profit de la population, dans des secteurs critiques tels que la santé où les solutions numériques, notamment les dossiers médicaux électroniques, la télémédecine et la gestion des campagnes de vaccination peuvent avoir un impact tangible », a déclaré Keiko Miwa à l’issue de la signature.

Selon le ministre des Finances et du Budget, le financement permettra d’améliorer l'environnement juridique, réglementaire et institutionnel favorable à l'économie numérique. Il soutiendra la transformation numérique du secteur public en renforçant les bases techniques et les services de l’administration en ligne. Il pemettra également de favoriser l’adoption du numérique par une amélioration de l’alphabétisation et des compétences numériques, en particulier chez les femmes et les jeunes et l’accroissement de l’accès aux informations de santé pour améliorer la prestation des services de santé.

Il faut signaler que le PAEN constitue le premier axe du Plan Sénégal Emergent (PSE) adopté en 2014 par le gouvernement avec pour objectif de conduire le Sénégal sur la voie de l’émergence à l’horizon 2035.

Samira Njoya

Lire aussi :

Maroc : la Banque mondiale a approuvé un prêt de 450 millions $ pour développer l’inclusion financière et numérique

Posted On vendredi, 07 avril 2023 12:00 Written by
Page 4 sur 8

Please publish modules in offcanvas position.