DFS Lab un incubateur de fintech africaines a récemment annoncé le lancement de « DFS Lab Stellar Africa Fund I », un fonds de soutien aux créateurs et aux équipes à fort potentiel en Afrique.
Le nouveau fonds se concentrera sur le développement des paiements numériques en s’appuyant sur une plateforme d’infrastructure financière open-source, le réseau Stellar, et fera des investissements initiaux pouvant atteindre 100 000 dollars, avec des investissements de suivi possibles au fur et à mesure que les équipes se développent.
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Au Nigeria, la connectivité Internet fiable et abordable est encore limitée à quelques Etats. Pour résoudre ce déficit, le gouvernement fédéral multiplie les actions telles que la mise sur pied et le financement des projets numériques.
Le gouvernement nigérian a exprimé son accord, mercredi 29 mars, pour la fourniture d'un accès Internet haut débit gratuit dans 75 lieux publics, dont 20 aéroports, plusieurs établissements d'enseignement supérieur et 6 marchés dans les 36 Etats de la Fédération et à Abuja. Le Conseil exécutif fédéral du Nigeria (FEC) a approuvé à cet effet deux contrats d'une valeur de 24,20 milliards de nairas (52,5 millions $).
Selon le ministre des Communications et de l'Economie numérique, Isa Ali Pantami, le coût de la fourniture de ces infrastructures à large bande aux institutions supérieures et aux aéroports s'élève à 18,95 milliards de nairas, tandis que la deuxième approbation qui concerne la fourniture de large bande à certains marchés sélectionnés s'élève à 5,25 milliards de nairas.
@ProfIsaPantami attended the FEC meeting today, where he got the approval of 2 memos as phase 2 & 3, for the provision of free broadband in about 48 additional Higher Institutions, additional 6 markets and 20 Nigerian airports. The projects are equally distributed in 6 zones. pic.twitter.com/hmRUeVHz5v
— Prof. Isa Ali Ibrahim (@ProfIsaPantami) March 29, 2023
« Nous voulons nous assurer que les étudiants et le personnel bénéficient d'un accès illimité à l'Internet. Pour les aéroports, nous connaissons la difficulté d'atterrir sans connexion », a déclaré Isa Ali Pantami.
« Pour le marché, il s'agit de soutenir les entreprises axées sur l'innovation qui sont défendues par le Massachusetts Institute of Technology, où nous essayons de donner une visibilité mondiale à nos innovateurs, à nos micro, petites et moyennes entreprises, de sorte que leur marché ne soit pas rétréci et limité à nos communautés locales », a-t-il ajouté.
Ce financement servira pour la 2e et la 3e phase d'un projet d'infrastructure à large bande lancé par le gouvernement fédéral. En 2019, la FEC avait approuvé un mémo pour la fourniture illimitée d'Internet dans 18 universités dans le cadre de la première phase du projet.
Notons que ledit projet est conforme au plan national du haut débit du Nigeria 2020-2025 qui vise à porter à 70 % le taux de pénétration du haut débit dans le pays.
Samira Njoya
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Le secteur financier du Liberia fait face à un certain nombre de défis, parmi lesquels l'insuffisance des infrastructures des TIC. L'infrastructure de paiement existante déployée en 2016 a bien servi le pays au cours des six dernières années, mais nécessite une mise à niveau urgente.
La Banque africaine de développement (BAD) va financer le projet de remise à niveau des infrastructures et des systèmes de paiement du Liberia. Le conseil d'administration du Fonds africain de développement, le guichet des prêts concessionnels de la BAD, a approuvé le vendredi 17 mars un don de 3,9 millions de dollars à cet effet.
« La modernisation de l'infrastructure et des systèmes de paiement du Liberia pour améliorer l'efficacité des paiements renforcera non seulement le secteur financier formel, mais contribuera à une plus grande stabilité financière et à un meilleur développement du secteur privé », a déclaré Benedict Kanu, le chef de bureau pays de la Banque africaine de développement au Liberia.
Selon le communiqué de la BAD, le financement ciblera les systèmes de traitement automatisé des chèques et la chambre de compensation automatisée, ainsi que les systèmes de règlement brut en temps réel qui constituent l'épine dorsale du traitement des paiements dans le secteur financier du pays.
Il permettra également la mise à niveau du centre de données principal de la Banque centrale du Liberia et devrait avoir un impact sur l'institution et les ministères impliqués dans les paiements.
L'objectif principal est de renforcer l'écosystème des paiements au Liberia pour une efficacité accrue et de favoriser la croissance et l'innovation, ainsi que l’inclusion financière qui s'élève actuellement à 44,2 % selon la base de données Global Findex 2021 de la Banque mondiale.
Samira Njoya
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Depuis son lancement il y a 3 ans, la plateforme camerounaise Ejara a attiré un bon nombre d’investisseurs venus de plusieurs pays du monde. Ejara est à ce jour la deuxième plateforme ayant reçu le financement le plus élevé en 2022 en Afrique centrale.
Adaverse, l’accélérateur soutenu par la blockchain Cardano, a annoncé le lundi 20 mars la conclusion d’un investissement stratégique dans Ejara, la plateforme camerounaise d'investissement qui améliore l'accès aux solutions financières par le biais de la blockchain.
Le financement d’Adaverse, dont le montant n’a pas été dévoilé, permettra de soutenir la volonté d'autonomisation d'Ejara et son expansion sur de nouveaux marchés d’Afrique francophone.
PRESS RELEASE: 🔊 Adaverse is thrilled to announce our investment in @EjaraApp Cameroonian DeFi platform, empowering over 400 million Africans🌍 to save and invest with ease.
— Adaverse Accelerator (@Adaverse_Acc) March 20, 2023
🔗https://t.co/NGbm1NkYni
@EjaraApp #womenleaders #CardanoADA
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« Ejara répond à un besoin pressant dans la région francophone, et nous sommes enthousiasmés par le modèle d'entreprise, qui, selon nous, peut être reproduit sur tout le continent africain. Ils ont montré qu'ils comprenaient les gens et ont construit un pont entre la crypto et la finance traditionnelle, en tirant parti de la continuité plutôt que de la perturbation », a déclaré Vincent Li, partenaire fondateur d'Adaverse.
Depuis son lancement en 2020, la plateforme Ejara a déjà réalisé plusieurs levées de fonds. La dernière en date était au mois de novembre dernier. La plateforme avait obtenu 8 millions de dollars auprès de plusieurs investisseurs.
A ce jour, Ejara a déjà servi plus de 33 000 personnes originaires du Cameroun, de la Côte d'Ivoire, du Burkina Faso, du Mali, de la Guinée, du Sénégal et des Africains francophones d'Europe, d'Asie et des Etats-Unis. La fintech s’est également lancée dans les transferts de fonds transfrontaliers et des paiements d'utilisateur à utilisateur pour les africains de la diaspora.
Avec ce nouveau financement, la plateforme ambitionne conquérir l’Afrique francophone. L’objectif est de démocratiser l'accès aux investissements en crypto-monnaies en offrant à l'africain francophone moyen la possibilité d'investir aussi peu que 1 000 CFA (~2 $) et de gagner quotidiennement par le biais des canaux d'argent mobile largement utilisés.
Samira Njoya
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Les start-up africaines jouent un rôle vital dans la croissance économique et le développement du continent. Elles créent des emplois, résolvent des problèmes et ont un impact positif sur la société. Leur financement revêt donc une importance plus que jamais capitale.
Flat6Labs, la principale société de capital-risque de la région MENA, a annoncé le mardi 14 mars le lancement de l'Africa Seed Fund (ASF), un nouveau fonds d’amorçage doté de 95 millions USD visant à soutenir la croissance et le développement des start-up technologiques en phase de démarrage en Afrique.
Le communiqué de Flat6Labs, renseigne que l'Africa Seed Fund sera axé sur trois principaux territoires d'investissement, à savoir l’Afrique du Nord, l’Afrique de l'Ouest et l’Afrique de l'Est et investira dans plus de 160 start-up technologiques africaines au stade de démarrage dans les cinq prochaines années avec des parts allant de 150 000 à 500 000 $.
« Le continent africain présente un énorme potentiel inexploité et des opportunités commerciales uniques, et constitue l’une des régions les plus propices à l’investissement dans la technologie et l’innovation. Nous mettrons à profit notre expérience et nos connaissances en guidant les créateurs de start-up vers la création d’entreprises véritablement évolutives, prêtes à l’investissement et basées en Afrique », a déclaré Ramez El-Serafy, commandité de l’ASF.
Ces dernières années, l’écosystème africain a beaucoup progressé. Selon « l’Africa Venture Capital Report 2022 » de Partech, le financement du secteur africain est passé de 6 milliards USD en 2021 à 6,5 milliards USD en 2022, une croissance de 8 %.
L'Africa Seed Fund apportera aux entreprises qui le rejoindront un financement de démarrage, un soutien commercial régional, un accès à un réseau régional de mentors expérimentés, ainsi qu'un soutien réglementaire et logistique pour la mise en place et le développement de leurs activités. Deux groupes seront constitués chaque année, chacun comptant entre 10 et 15 start-up en moyenne. Les premiers investissements dans les start-up retenues sont prévus avant la fin de l'année 2023.
Flat6Labs attribuera également des fonds d'amorçage à des fondateurs confirmés, indépendamment du programme. A en croire le communiqué, l'afflux important de capitaux provenant de l'ASF est susceptible de créer plus de 14 000 emplois, d'apporter un soutien à plus de 1 200 fondateurs, dont 20 % de femmes, et de générer un chiffre d'affaires de plus de 700 millions USD.
Samira Njoya
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En Afrique, l’environnement de l’investissement peine à se développer. Ce dernier fait face à de nombreux problèmes, tels que la concurrence, le manque de soutien mais aussi à la récession mondiale.
Naspers, l’entreprise technologique la plus importante d'Afrique en termes de capitalisation boursière, a fermé Foundry son fonds de capital-risque d’un montant de 100 millions de dollars axé sur l'Afrique du Sud, rapporte le média local BusinessDay .
Selon le média sud-africain, Naspers a fermé son fonds afin de réduire ses activités. « Conformément aux changements intervenus dans l'ensemble de l'entreprise, nous avons revu notre stratégie d'investissement précoce en Afrique du Sud afin de l'aligner sur notre approche internationale. Naspers continuera à soutenir le développement du secteur technologique précoce de l'Afrique du Sud, en évaluant le marché et les nouvelles opportunités d'une manière cohérente avec nos autres marchés mondiaux », a déclaré un porte-parole de Naspers.
C’est en 2019 que Foundry a été lancé pour stimuler l'écosystème tech de l'Afrique du Sud en investissant dans des entreprises tech à fort potentiel qui répondent à des besoins sociétaux. Le fonds a financé plus de neuf start-up pour un montant de plus de 740 millions de rands (~40 millions de dollars). Son portefeuille comprend des entreprises telles que SweepSouth, Aerobotics, Food Supply Network, The Student Hub, WhereIsMyTransport, Ctrl, Naked Insurance, Nile, Floatpays et Planet42.
Malgré la fermeture du fonds, Naspers envisage maintenir ses investissements, y compris en émettant des chèques de suivi aux start-up de son portefeuille.
Samira Njoya
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La République démocratique du Congo est l’un des pays du continent africain qui détient encore le plus grand écart de connectivité entre les zones rurales et urbaines. La demande en connectivité dans le pays s'est développée après la Covid-19 et pousse les entreprises locales et même internationales à y investir.
Dans les prochains mois, plus de 2,5 millions de personnes vivant dans les régions orientales de la République démocratique du Congo (RDC) bénéficieront d’une connectivité numérique plus rapide, plus économique et plus fiable. Un accord de financement à cet effet a été signé, le samedi 4 mars, entre la Banque européenne d’investissement (BEI) et Bandwidth and Cloud Services Group (BCS).
L’accord prévoit l’octroi de 10 millions d’USD à BCS pour la pose de 1 200 km de fibre optique sur les 20 000 km que BCS prévoit d’installer en Afrique australe, centrale et orientale ces trois prochaines années.
« Les technologies numériques constituent un moteur d’équité, d’inclusion et de croissance si puissant que l’UE en a fait un pilier de notre stratégie Global Gateway. L’expansion de l’infrastructure à fibre optique permettra aux populations, écoles et hôpitaux locaux de bénéficier du haut débit mobile, et ouvrira ainsi de nouvelles possibilités pour l’éducation, les entreprises, l’emploi, et les soins de santé », a déclaré Thomas Östros, vice-président de la Banque européenne d’investissement.
C’est en novembre dernier, lors de l’AfricaCom 2022 à Cape Town en Afrique du Sud, que le financement avait officiellement été annoncé. Il s’agit du premier investissement en quasi-fonds propres de la BEI et la deuxième coopération avec BCS. En 2018, BCS Group avait obtenu un financement à long terme de 18 millions d’USD auprès de la BEI.
Ainsi, l’investissement permettra de raccorder des zones actuellement mal desservies par les télécommunications haut débit. Il favorisera la création d’emplois et le raccordement de 319 écoles et 70 hôpitaux et centres de santé. A en croire Yonas Maru (photo, à gauche), fondateur et directeur général de BCS Group, l’investissement permettra « d’enregistrer des progrès significatifs dans la mise en œuvre du protocole d’accord entre la RDC et BCS qui prévoit de raccorder plus de 1 900 écoles, 1 640 hôpitaux publics et institutions étatiques au réseau dorsal de BCS et à l’infrastructure urbaine à fibre optique »
Samira Njoya
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C’est la troisième et la plus importante levée de fonds réalisée par la start-up sud-africaine depuis le lancement de ses activités en 2018. Ce financement la place en bonne position pour explorer les opportunités à l'étranger.
La Société financière internationale (SFI), l'institution allemande de financement du développement DEG, et les firmes Hollard et Yellowwoods ont annoncé, le mercredi 15 février, un investissement conjoint dans Naked, une plateforme sud-africaine d'assurance entièrement numérique qui offre une couverture complète pour les voitures, les maisons et les articles autonomes.
Le financement dirigé par la SFI soutiendra la stratégie de Naked qui vise à étendre son offre d'assurance numérique, notamment à un plus grand nombre de primo-accédants, et lui permettra de continuer à innover pour améliorer l'expérience client.
« Nous pensons que Naked est bien placée pour favoriser la transformation numérique et l'inclusion dans le secteur de l'assurance sud-africain en raison de sa technologie unique et de son modèle commercial innovant », a déclaré Ingo Schultz, vice-président chez DEG Insuretech Global Markets.
Depuis son lancement la start-up Naked développe une solution d'assurance automobile alimentée par l'intelligence artificielle (IA). La plateforme a attiré à cet effet de nombreux investisseurs venus de plusieurs pays du monde pour l’accompagner dans la construction de son infrastructure numérique.
Cette mobilisation de capitaux, considérée comme l’un des plus grands cycles de financement d’insurtech jamais réalisés en Afrique, devrait contribuer à élargir l'accès aux produits d'assurance automobile, habitation et autres en Afrique du Sud, leader du marché des assurances en Afrique.
Selon un rapport du Swiss Re Institute,la branche de recherche de l'assureur Swiss Re, l'Afrique du Sud a atteint 51,215 milliards USD de parts de marché en 2021 dans l'assurance africaine, soit 69,03 %. Le pays est suivi par le Maroc, l’Egypte et le Kenya qui représentent respectivement 7,2 %, 3,79 % et 3,26 % du total des primes souscrites en Afrique en 2021.
Samira Njoya
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Les besoins numériques se sont fortement accrus depuis la pandémie de la Covid-19. Il est donc important d’accompagner les entreprises tech prêtes à relever les défis de la transformation numérique en Afrique, d’où la multiplication des fonds d’investissement.
Le groupe panafricain Axian — spécialisé entre autres dans les télécoms, les services financiers, l’Energie et l’open innovation — a annoncé le lundi 13 février le lancement d'Axian Investment, une entité qui pilotera ses investissements dans les entreprises tech et innovantes d'Afrique.
Selon le communiqué publié par le groupe, Axian Investment aura pour ambition de partager l’expérience et apporter le soutien du groupe, directement et indirectement, à des entreprises à différents stades de maturité.
« Ce nouveau modèle entend également renforcer les synergies entre les deux activités de "Fund of Funds" et "Corporate Venture Capital". Il vient soutenir le développement d'Axian en Afrique en faveur d’un impact positif et durable sur la croissance ainsi que la montée en puissance du continent sur le plan mondial », précise le communiqué.
C’est en 2017 que le groupe panafricain a entamé sa stratégie d'investissement sur le long-terme comme actionnaire indirect dans les entreprises et start-up. A ce jour, le groupe est investi dans une vingtaine de fonds, avec une forte concentration en Afrique.
Aujourd'hui actionnaire minoritaire direct de 10 start-up africaines, la branche Corporate Venture Capital ambitionne d'accélérer son activité dans le but de rayonner sur l’ensemble du secteur (fintech, e-commerce, e-santé́, e-logistique...). Il permettra également de créer des synergies avec les autres activités du groupe.
Samira Njoya
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Quatre ans après la clôture de son tout premier fonds d’investissement axé sur les start-up africaines, Partech lance un deuxième fonds avec les mêmes objectifs mais un montant plus important.
Partech, la société mondiale de capital-risque basée à Californie aux Etats-Unis, a annoncé le mardi 7 février la clôture de son premier tour de table de Partech Africa II, son deuxième fonds d'investissement axé sur l’Afrique. Les capitaux levés, d’une valeur de 245 millions d'euros, serviront à investir dans des start-up africaines à forte croissance et actives dans les secteurs du numérique et de la technologie.
Our Partech Africa II fund closed oversubscribed at €245M! 😍
— Partech (@PartechPartners) February 8, 2023
To find out more, check out the @ivorprice piece in @Ventureburn 👇https://t.co/mc1XYeHek5 pic.twitter.com/F6PFHXI3m7
« Nous nous étions fixé un objectif ambitieux pour Partech Africa II, à savoir lever 230 millions d’euros, avec un hard cap à 280 millions d’euros, doublant ainsi la taille de notre premier fonds. Nous avons dépassé cet objectif avec un premier closing déjà supérieur à la taille cible du fonds », a déclaré le Cyril Collon (photo, à gauche), General Partner de Partech Africa.
Soutenu par d'importantes institutions de financement du développement, ainsi que par des investisseurs institutionnels et commerciaux, le fonds Partech Africa II poursuivra la stratégie du premier fonds visant à identifier les start-up en phase de démarrage et de croissance sur le continent.
Le fonds fournira des tickets initiaux de 1 à 15 millions de dollars, de l'amorçage à la croissance, pour soutenir les entrepreneurs qui utilisent une combinaison de technologie et d'excellentes opérations pour répondre à certaines des opportunités difficiles à résoudre, mais très importantes, que le continent africain offre dans tous les secteurs.
A ce jour, le portefeuille de Partech compte 17 entreprises démarrées dans 9 pays africains et opérant désormais dans 27 pays du continent. Partech a investi entre autres dans TradeDepot, Yoco, Wave, Nomba (ex-Kudi), Gebeya, ChatDesk, Reliance Health, MoneyFellows, TerraPay, Tugende, Almentor.
Samira Njoya
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L'autorisation intervient six mois après la dernière levée de fonds de Zeepay d’un montant de 10 millions $ auprès de Symbiotics BV, une société basée aux Pays-Bas (9 millions USD), avec la participation d’un fonds basé à Maurice (1 million USD).
Zeepay, la fintech ghanéenne spécialisée dans le transfert de fonds a reçu, de la Banque centrale de Zambie, l’autorisation d'exploiter dans le pays son nouveau service révolutionnaire permettant d'envoyer de l'argent à l'étranger via un portefeuille mobile vers plus de 150 pays en temps réel.
Hello, Ghana.
— Zeepay Ghana (@myzeepay) January 30, 2023
Zeepay has expanded into Zambia 🇿🇲 #zeepay #zambia🇿🇲 pic.twitter.com/DK93Xo4M6Y
S’exprimant sur cette innovation, Andrew Takyi-Appiah (photo), co-fondateur et directeur général de Zeepay a déclaré que ce nouveau service est le résultat d’un partenariat avec l’entreprise américaine de transfert de fonds, basée aux USA à Dallas au Texas, MoneyGram. « Notre partenariat avec MoneyGram contribue à rendre l'Afrique sans frontières jour après jour, et nous sommes ravis d'être à l'avant-garde de ce changement révolutionnaire», a-t-il expliqué.
Le nouveau service mis sur pied par Zeepay est selon l’entreprise le premier du genre en matière de Mobile Money dans le monde. Ce dernier permettra aux Zambiens de transférer facilement et en toute sécurité de l'argent directement depuis leurs comptes Zeepay Mobile Money vers plus d’une centaine de pays.
Présente dans plus de 25 pays dans le monde, y compris des pays d'Europe, des Caraïbes, d'Amérique du Nord et d'Afrique, Zeepay a connu une croissance exponentielle depuis son lancement en 2016. En mars 2020, elle est devenue la première entreprise ghanéenne à se voir délivrer une licence d'émetteur de monnaie électronique (EMI) par la Banque du Ghana.
En Aout 2022, la société avait levé 10 millions de dollars pour garantir son expansion dans plusieurs autres marchés africains afin de soutenir les banques africaines locales.
Samira Njoya
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Le vaste chantier de liaison par fibre optique des différents pays d’Afrique centrale, vieux d’une dizaine d’années, avance. Après les investissements dans l’infrastructure télécoms à haut débit terrestre, une composante maritime se déploie.
Dans son récent rapport sur l’économie numérique, la Banque mondiale informe que le Cameroun, le Gabon, le Congo et la Guinée équatoriale construisent un câble sous-marin de 500 km.
La construction de ce câble sous-marin, apprend-on, facilitera les échanges de trafic entre ces pays et permettra à un pays comme le Gabon de revendre de la capacité internationale à ses voisins. Ce d’autant plus que le point de départ de cette infrastructure prend sa source en terre gabonaise. Ainsi, des interconnexions supplémentaires accroîtraient le nombre de clients potentiels pour l’accès international (c’est-à-dire les opérateurs nationaux de ces quatre pays).
En outre, le développement de l’IXP (infrastructure physique permettant aux différents fournisseurs d’accès Internet d’échanger du trafic), pour atteindre son potentiel optimal, contribuerait à améliorer la qualité des services pour les contenus et les services en ligne au niveau local et éventuellement au niveau régional. Cet élément étant déterminant pour la réussite des services d’e-gouvernement.
Relativement à ce projet, la Banque mondiale précise qu’en mai 2019, l’interconnexion physique avec le Congo est devenue opérationnelle, mais non encore commercialisée, en attendant l’approbation des régulateurs nationaux des deux pays. Les interconnexions physiques avec le Cameroun et la Guinée équatoriale, elles, sont attendues depuis septembre 2020. Mais ces deux pays doivent d’abord signer des protocoles d’accord pour définir les règles d’interconnexion.
S.A.
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En Afrique, la transformation numérique prend de l’ampleur. Au cœur de cette mutation, les start-up jouent un rôle majeur dans l’amélioration de l’accès des populations à divers services, d’où l’importance accordée à leur financement.
Dans son rapport intitulé « Africa Tech Venture Capital » et publié le mardi 24 janvier, Partech Africa, le fonds de capital-risque dédié aux jeunes entreprises technologiques en Afrique, indique que l'écosystème technologique africain résilient s’est distingué avec une croissance de 8 % par rapport à 2021.
Selon le rapport, en 2022, le financement par la dette a doublé en volume pour atteindre 1,5 milliard $, contre un montant de 767 millions $ de dettes obtenues par la start-up africaines en 2021. « Le financement total investi dans les start-up technologiques du continent a atteint 6,5 milliards de dollars, soit une augmentation, répartis sur 764 opérations contre 724 tours de table en 2021 », lit-on dans le rapport.
Partech Africa indique également qu’en 2022, les activités de collecte de fonds sont restées stables à tous les stades. Avec 1,4 million de dollars, la taille des tickets Seed+ a été en moyenne plus élevée en 2022 (+12 % par rapport à l'année précédente), tandis que la série A est restée la même à 8,5 millions de dollars.
Sans surprise, le Nigeria, l'Afrique du Sud, l'Egypte et le Kenya restent les principales destinations d'investissement en Afrique, avec une part du volume total qui reste relativement stable à 72 %. Le Nigeria conserve la tête de ce groupe avec 1,2 milliard de dollars de capitaux levés, malgré une baisse de 36 % par rapport à 2021.
En dehors des quatre principaux pays en tête de liste, le Ghana (202 millions de dollars), l’Algérie (150 millions de dollars), la Tunisie (117 millions de dollars) et le Sénégal (105 millions de dollars) ont été les seuls autres pays à avoir franchi le seuil des 100 millions de dollars de financement en 2022.
Au total, 28 pays africains sur les 54 que compte l'Afrique ont attiré des fonds en 2022, dont 13 en Afrique francophone. Compte tenu du ralentissement du marché, les conclusions du rapport ont également révélé que la fintech reste néanmoins le secteur le plus financé en Afrique, bien qu’étant le plus touché par la baisse des gros tours de financement.
Samira Njoya
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Après l’obtention d’un premier financement en 2020, l’entreprise technologique de transport de colis Cathedis ambitionne de poursuivre son extension dans le pays grâce à de nouveaux capitaux.
La start-up marocaine Cathedis, spécialisée dans le transport et la e-logistique, a obtenu un financement en présérie A de 735 000 $ auprès d’une cohorte d’investisseurs constituée de Afrimobility, un fonds de capital risque d’AKWA Group, et CDG Invest.
« La confiance renouvelée de notre investisseur et partenaire historique CDG Invest, ainsi que l'entrée du prestigieux fonds Afrimobility, vont permettre à Cathedis de consolider ses performances, de développer sa plateforme d'innovation et d'accélérer sa croissance », a déclaré Imad El Mansour Zekri, fondateur et PDG de Cathedis.
Bien avant cette mobilisation de fonds, Cathedis avait obtenu un premier financement en 2020 pour un montant de 3 millions de Dirhams (296 000 dollars) via le programme 212 Founders de CDG Invest. Ce qui lui a permis de réaliser une croissance de plus de 300 % entre 2020 et 2022.
En quatre ans d’activité, la start-up a bâti une plateforme entièrement numérique qui gère toutes les livraisons. Elle est basée sur un système qui gère facilement chaque opération, depuis la production à la livraison jusqu’au paiement en passant par le traitement des plaintes, et ce, avec un suivi en temps réel, voire quasi instantané.
Cathedis a également conçu et déployé un centre de tri automatisé, qui a une capacité de 4 000 colis par heure, permettant de servir plus de 160 villes et régions au Maroc. Pour atteindre ces objectifs, la start-up s’est penchée sur l'association R&D Maroc qui promeut et dynamise l’innovation.
Selon son PDG, la start-up figure parmi les opérateurs de référence de la livraison et l’e-logistique au Maroc, avec des solutions technologiques et industrielles conçues et déployées à 100% en interne. L’entreprise ambitionne désormais d’atteindre un flux total annuel de 3 millions de colis d’ici 2024.
Samira Njoya
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