La solution est le fruit de plusieurs années d’expérience dans le secteur de la finance et de la technologie. Elle lui a d’ailleurs valu quelques distinctions qui reconnaissent son impact positif sur les consommateurs.
Donner aux consommateurs l’opportunité d’acquérir des biens et de régler la facture en petits montants étalés sur plusieurs mois est un mode de règlement qui prospère en Afrique. Le jeune Kényan Eric Muli (photo) s’y est lancé en 2018 avec Lipa Later. La start-up qu’il a fondée avec Michael Maina est aujourd’hui présente au Kenya et au Rwanda.
Titulaire d’un Bachelor en administration des affaires, finance et économie obtenu au Babson College aux États-Unis en 2014, Eric Muli a réussi en janvier 2022 à lever 12 millions $ pour financer le développement de l’entreprise. Le financement de présérie — obtenu de Cauris Finance, Lateral Frontiers VC et GreenHouse Capital, avec la participation de SOSV IV LLC, Sayani Investments et Axian Financial Services — servira à ouvrir le service à la Tanzanie, au Ghana et au Nigeria.
Il y a quelques jours, le jeune entrepreneur, par ailleurs président directeur général de Lipa Later, se réjouissait du recrutement de Tom Gong, cofondateur de la plateforme chinoise d’e-commerce AliExpress, comme directeur technologique. Un choix qui contribuera à améliorer l’offre de services de Lipa Later.
Eric Muli explique que Lipa Later est né du besoin de ses fondateurs de faciliter les achats aux consommateurs, tout en préservant leur pouvoir d’achat. Il estime que le crédit à la consommation profite aussi bien aux clients qu’aux vendeurs puisqu’il en découle la fidélisation du client, l’augmentation des achats, l’augmentation du résultat net des vendeurs.
En 2019, Eric Muli a figuré parmi les 30 jeunes de moins de 30 ans du classement Forbes Africa dans la catégorie Technologie. Une reconnaissance qui résulte de son expérience d’une dizaine d’années dans la finance puis l’entrepreneuriat technologique, forgée par une vie professionnelle qu’il a démarré en 2010 à Better Business Bureau dans la ville de Worcester aux États-Unis.
Melchior Koba
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Fort d’une vingtaine d’années d’expérience dans la fintech et l’e-commerce, le tech entrepreneur s'est engagé depuis deux ans dans l’éducation à la gestion financière. Il donne aux Sud-Africains et bientôt à l’Afrique entière l’outil adéquat pour réduire leurs dettes.
Passionné d’innovations technologiques, le Sud-Africain Simon Ward (photo) s’est lancé très tôt dans l’entrepreneuriat. Son objectif a toujours été d’impacter considérablement le train de vie des populations. En 2020, il lance la fintech Floatpays.
La solution numérique aide les entreprises à améliorer la santé financière de leurs employés. Déployée, elle donne aux travailleurs un accès à une partie ou à la totalité du salaire gagné, mais non payé, à tout moment du cycle de paie. Pour les employés, plus besoin de s’endetter en attendant son revenu mensuel. Floatpays offre aussi plus de flexibilité pour l’épargne. Elle peut lier le compte épargne d’un employé à son salaire. Ainsi, depuis son téléphone, il peut directement déduire, modifier ou interrompre ses cotisations mensuelles.
Simon Ward explique que Floatpays est née de sa volonté de sortir les Africains de la pauvreté qui résulterait souvent de la mauvaise gestion du revenu plus que de la modicité de celui-ci. Pour lui, l’éducation financière et la planification budgétaire sont indispensables pour éviter des dépenses non essentielles. Il précise qu’en Afrique du Sud par exemple, 75 % des employés dépensent tout leur argent avant la fin du mois et plus de la moitié finissent par effectuer des emprunts pour survivre.
« J'ai lancé Floatpays en tant qu'entreprise axée sur l'impact social dans le but d'aider les employés à sortir des cycles de créances irrécouvrables, et à épargner et à jouir d’un bien-être financier à long terme. Notre mission est d'éduquer les employés sur une meilleure gestion des finances personnelles, de les soutenir dans la planification financière et l'épargne, et de leur offrir une alternative aux prêteurs sur salaire et aux solutions de crédit à taux d'intérêt élevé lorsque la liquidité en milieu de cycle de paie devient un problème », a déclaré Simon Ward.
En janvier dernier, l’homme d’affaires a réussi un tour de table de 4 millions $ auprès de plusieurs investisseurs parmi lesquels Global Founders Capital, Base Capital, Finca Ventures et Raba Partnership. Avec ce financement, il a prévu de développer l’entreprise sur le plan local et ensuite d’assurer son expansion en Afrique.
Simon Ward cumule plus de 20 années d’expérience en tant qu’entrepreneur et chef d’entreprise dans le domaine de la fintech et du commerce électronique. L’ingénieur en mécanique de l’université de Cape Town, détenteur d’un certificat en gestion opérationnelle de l’université de Derby en Angleterre, a été entre autres directeur technologique à PhotoBox à Londres et Paris. Il a aussi été directeur technologique de Prodigy Finance à Cape Town et Londres, une structure financière qui offre des prêts d’études aux étudiants internationaux en master.
Melchior Koba
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Fondateur de MicroMek, une start-up spécialisée dans la fabrication de drones ambulance et de détection, Dumisani Kaliati œuvre depuis 2015 pour l’amélioration des conditions de vie des Malawites. Son expertise a été sollicitée par l’UNICEF dans le cadre d’une collecte de données destinées aux systèmes d'information géographique.
Diplômé en sciences et technologies de l’information de l’université du Malawi, Dumisani Kaliati (photo) possède une expérience en développement de systèmes matériels et logiciels, et en conception assistée par ordinateur. Il se démarque dans l’entrepreneuriat dès l’âge de 21 ans, en fondant MicroMek, une start-up spécialisée dans la fabrication des drones à partir de pièces imprimées en 3D et de matériaux recyclés. Il est également le cofondateur de Peza, une plateforme qui connecte les prestataires de services du secteur informel aux clients potentiels.
C’est lorsqu’il était en troisième année d’étude en sciences et technologies de l’information qu’il a eu l’idée de fonder MicroMek, après avoir constaté qu’il était difficile pour les personnes vivant dans les zones reculées, d’avoir facilement accès aux établissements de santé. Il a d'abord développé une application de rappel de prise de médicaments, mais cela ne répondait pas au problème des personnes vivant dans les zones rurales. Alors que le Malawi vulgarisait l’utilisation des drones en 2016, il a saisi cette opportunité pour mettre cette technologie au service de la santé.
En collaboration avec le laboratoire des systèmes sans pilote de l'université Virginia Tech, il développe des drones à faible coût pour la livraison à distance. Baptisé EcoSoar, ces drones sont conçus pour livrer des médicaments, des échantillons de sang, des vaccins et d'autres médicaments essentiels dans les hôpitaux. Au-delà de faciliter l’accès aux soins de santé, la start-up permet aussi la réduction du temps de livraison des diagnostics, des vaccins et des médicaments. Ces drones sont également utilisés pour la détection environnementale, notamment pour la collecte de données aériennes.
Selon Dumisani Kaliati, les drones de détection peuvent parcourir jusqu'à 30 km pour la cartographie aérienne, tandis que les drones ambulance peuvent transporter 1 kg pour les livraisons médicales. Leur fabrication coûte entre 350 et 430 dollars en fonction de l’usage. L’entrepreneur travaille actuellement sur la fabrication de drones plus performants, capables d’atteindre des distances plus grandes et de transporter jusqu'à 6 kg de médicaments et autres produits de santé.
L’expertise de Dumisani Kaliati au sein de l'African Drone and Data Academy (ADDA) a été sollicitée par l’UNICEF en février 2022 pour évaluer les dégâts causés par le cyclone tropical Ana à la fin janvier, une catastrophe ayant fait des ravages dans la région Sud du Malawi, causant d’énormes pertes humaines, matérielles et agricoles. Les drones ont permis d'accélérer le processus d'évaluation pour aider à la planification des activités d'intervention. Dumisani Kaliati avait bénéficié d’une formation à l'utilisation des drones lors d'un atelier organisé par l'UNICEF et Virginia Tech en 2017.
Depuis le lancement de MicroMek, Dumisani Kaliati a multiplié les reconnaissances, dont le prix de la catégorie Top Entrepreneurship du Malawi ICT Innovation Award en 2017. Un an plus tard, il a été parmi les boursiers du Mandela Washington Fellow pour les jeunes leaders africains, où il a eu l’opportunité de se former en commerce et entrepreneuriat à l’université Northwestern à Evanston aux États-Unis. Fin mars, il a pris part au Global Entrepreneurship Congress, regroupant les acteurs de l’entrepreneuriat de plus de 170 pays, une opportunité pour le jeune entrepreneur de faire valoir l’expertise malawite à l'international.
Aïsha Moyouzame
Fondateur de LAfricaMobile, une start-up opérant dans la communication à grande échelle, Malick Diouf aide les entreprises africaines à interagir avec les utilisateurs mobiles. Lancée en 2014, sa solution est déjà déployée dans plusieurs pays à travers le continent, et l’entrepreneur cible désormais de nouveaux marchés.
Ingénieur en réseaux télécoms diplômé de l’Institut national des sciences appliquées de Toulouse, le Sénégalais Malick Diouf (photo) a plusieurs années d’expérience dans les industries télécoms en Europe et en Afrique. Titulaire d’un master en système d'information à l’école de management de Grenoble, il est aussi responsable des systèmes d’information de cet établissement. Il capitalise sur le succès de ses expériences pour promouvoir l’innovation et les technologies mobiles en tant que leviers de croissance pour les entreprises en Afrique.
Animé par le désir de contribuer au développement de l’Afrique, notamment en matière de téléphonie mobile, il s’est donné pour mission d’accompagner et connecter les entreprises aux utilisateurs de téléphone mobile. En 2014, il a cofondé LAfricaMobile, une start-up de mobile marketing, avec son associé Oumar Diallo, qu’il a rencontré à Grenoble. Pour concrétiser son projet, il a pu compter sur le soutien technique et financier de Highconnexion, une entreprise spécialisée dans les services à valeur ajoutée, où il a occupé plusieurs postes.
La start-up est un agrégateur spécialisé dans la communication à grande échelle à destination de l’Afrique. Plateforme multicanal, l’outil digital accompagne les entreprises africaines à interagir facilement avec les utilisateurs mobiles, et prend entre 10 et 30 % sur chaque transaction en fonction du produit. Son offre regroupe les services de SMS pour les campagnes marketing, les codes pour simplifier la communication avec les consommateurs, une fonctionnalité intégrant les langues locales africaines, ou encore une application gérant la distribution de crédit téléphonique.
Évoluant dans un secteur concurrentiel, notamment avec les opérateurs télécoms et les acteurs de services à valeur ajoutée dans le digital, Malick Diouf a axé sa stratégie sur la capacité de LAfricaMobile à toucher la diaspora en plus de la population africaine. « Ce qui est paradoxal dans nos métiers, c’est que ce sont eux (opérateurs télécoms) nos principaux partenaires. En effet, ils nous aident à animer et développer certaines niches que nous en tant que start-up avons la flexibilité d’exploiter avec un modèle de partage de revenue, intéressant pour tous », a-t-il reconnu.
La start-up a réussi à renforcer son activité de recherche et développement après une levée de fonds d’un montant de 300 millions FCFA (500 000 USD) réalisée en 2019 auprès du fonds d’investissement Teranga Capital et de la société lyonnaise Abysse. À ce jour, LAfricaMobile est présente au Sénégal, Mali, Guinée-Bissau, Guinée Conakry, Côte d’Ivoire, Togo, Burkina Faso, Bénin, Niger, Cameroun, Burundi, entre autres. Elle compte plus de 200 clients, et a interconnecté plus de 30 opérateurs télécoms à travers le continent.
Cette année, LAfricaMobile a été parmi les 1 063 start-up à prendre part au Congrès mondial du mobile tenu à Barcelone en Espagne, qui s’est tenu du 28 février au 3 mars. Il s’agit de la quatrième participation de la start-up sénégalaise à cet événement annuel. Pour Malick Diouf, cette sollicitation constitue une opportunité pour positionner LAfricaMobile à l’international et promouvoir ses produits et services.
« Notre objectif en 2022 sera de s’ouvrir à l’Afrique centrale et à long terme travailler au Maghreb, en Afrique de l’Est et du Sud, etc. Nous sommes appelés à nous élargir pour aller au-delà de l’écosystème africain. Nous voulons gagner du terrain dans toute l’Afrique avant de nous intéresser aux autres continents », a-t-il conclu.
Aïsha Moyouzame
Le jeune entrepreneur de 30 ans s’est engagé dans la fintech à son retour des États-Unis il y a cinq ans. Après plusieurs expériences enrichissantes dans de grandes organisations, il estime qu’il a finalement trouvé sa voix.
Passionné de technologie et de design, Benjamin Fernandes est le fondateur de Nala, plateforme de paiements mobile et de transfert électronique d’argent à l’international. Le Tanzanien l’a officiellement lancé en 2017 à Dar es-Salaam. Son ambition a toujours été d’améliorer le niveau d’inclusion financière des Tanzaniens, faciliter l’envoi d’argent à la famille depuis l’Angleterre.
Benjamin Fernandes a une vision très ambitieuse de son application. En janvier 2022, il a réussi à lever 10 000 000 $ lors d’un tour de table dirigé par Accel pour étendre la couverture de la solution au-delà de la Tanzanie, du Kenya, de l’Ouganda, du Rwanda, de l’Afrique du Sud et du Ghana.
Selon lui, « à long terme, nous voulons construire une infrastructure sur tout le continent qui nous permet d'envoyer de l'argent depuis le continent et qui laisse les gens envoyer de l'argent en retour ». Il annonce d’ailleurs l’ouverture prochaine de son service d’envoi d’argent aux ressortissants africains installés aux États-Unis. Un test a été effectué à cet effet avec succès.
Titulaire d’un master en administration des affaires, obtenu en 2017 à l’école supérieure de commerce de l’université de Stanford aux États-Unis, Benjamin Fernandes jouit d’une solide expérience dans divers secteurs comme la finance, la télévision, la protection de la faune, le social.
Il est depuis près de quatre ans partenaire d’entreprise à P1 Ventures, un fonds panafricain de capital-risque de démarrage. Pendant plus de deux ans, il a été ambassadeur à la conservation des animaux pour WildAid Africa.
Melchior Koba
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En 1 an d'existence à peine, la start-up marocaine WafR d’Ismail Bargach compte déjà 12 000 épiciers, et a réussi deux financements depuis le début de cette année. Le secret d’un tel exploit, une application qui aide les marques de détail à diffuser des promotions vers les épiceries.
Pour Ismail Bargach (photo), la plus grande des compétitions est l’entrepreneuriat. Animé par le désir de se forger un destin de leader, il a entamé son parcours entrepreneurial en 2012, d’abord avec un service de conciergerie pour les grandes entreprises. Deux ans plus tard, il s’est lancé dans le secteur de la téléphonie mobile avec Lik, une application permettant à l’utilisateur de gagner du crédit gratuitement en consultant des publicités. Si ses premiers projets se sont soldés par un échec, cela lui a permis de gagner en expérience et de transformer ces obstacles en force pour aller vers de nouveaux défis.
C’est alors qu’il s’est aventuré en 2021 dans la fintech et la promotion, plus précisément dans le domaine de l’épicerie, après avoir constaté que les entreprises de ce secteur, bien qu’étant majoritaires dans la grande distribution, avaient du mal à promouvoir leurs produits auprès des épiciers. Avec Reda Sellak, il a fondé WafR, une start-up qui connaîtra un succès rapide. Sa solution repose sur une application permettant aux marques de la grande distribution de diffuser des promotions intelligentes chez les épiciers, en vue d’augmenter leurs parts de marché sur le canal traditionnel tout en optimisant l’expérience client et le pouvoir d’achat des utilisateurs.
L’objectif est de faciliter l’inclusion financière en alignant les intérêts des différentes parties prenantes. Ainsi, les distributeurs ont la possibilité d’augmenter leurs volumes de ventes et parts de marché, et les épiciers gagnent en clientèle. Grâce à ce modèle économique, l’entrepreneur a réussi à faire adopter sa solution par 12 000 partenaires épiciers actifs sur sa plateforme.
« Ces promotions sont ultra liquides puisqu’elles permettent à ceux qui les gagnent de disposer de recharges téléphoniques gratuites ou de produits gratuits dans n’importe quelle épicerie qui dispose de WafR. Enfin, elles sont 100 % transparentes pour les distributeurs FMCG puisque leur prix n’est facturé que successivement aux ventes », assure-t-il.
En moins d’un an, l’entrepreneur a réussi à valoriser sa start-up à hauteur de 7,5 millions de dollars, en levant des fonds auprès d’investisseurs. Mi-février, WafR a levé 357 000 dollars après sa participation à l’émission télévisée de la chaîne 2M, intitulée « Qui va investir dans mon projet ? » Début avril, la start-up a annoncé une autre levée de fonds d’un montant de 278 000 dollars auprès de UM6P Ventures, Plug and Play, ainsi que plusieurs autres business angels marocains et étrangers.
Avec ces récents investissements, Ismail Bargach ambitionne de soutenir la croissance de WafR, mais aussi et surtout d’étendre son réseau pour atteindre 50 000 épiciers dans un avenir proche.
Aïsha Moyouzame
La grande expérience qu’il a acquise au fil des années lui vaut aujourd’hui d’être membre affilié de l’Académie africaine des sciences. Il a su lier ses recherches en biologie humaine aux technologies de l’information et de la communication.
Titulaire d’un doctorat en microbiologie et immunologie, obtenu en 2011 à la Northwestern University Feinberg School of Medicine de Chicago, le Ghanéen Yaw Bediako (photo) est le président-directeur général de Yemaachi Biotechnology. Il fait de l’immunogénomique, de la bio-informatique et de l’intelligence artificielle des atouts pour la détection précoce et la guérison du cancer en Afrique.
La société qu’il a fondée en 2020, avec David Hutchful, Joyce Ngoi et Yaw Attua-Afari, est basée à Accra, au Ghana, avec des bureaux à Washington, DC. En mars 2021, il a réussi à sécuriser un financement de 3 000 000 $ auprès d’investisseurs tels qu’Y Combinator, V Square Capital, VestedWorld, V8 Capital Partners, Tencent, LoftyInc Capital Management, LifeLine Family Heritage Fund et Ethan Perlstein. Les fonds seront pour le développement de Yemaachi Biotechnology.
Yaw Bediako s’est investi dans Yemaachi Biotechnology pour donner à l’Afrique une place dans la recherche en génomique et en oncologie. Il estime qu’elle a l’intelligence et les données pour cela. « La création d’un ensemble de données qui présente la plus grande diversité génomique peut permettre des découvertes rapides qui ont des implications à long terme pour la recherche sur le cancer, le développement de médicaments et les soins aux patients, non seulement en Afrique, mais dans le monde entier », a déclaré Yaw Bediako.
Le PDG de Yemaachi Biotechnology totalise plusieurs années d’expérience dans la recherche génétique contre le cancer. Il est actuellement chargé de recherche au Centre ouest-africain de biologie cellulaire des agents pathogènes infectieux sis à l’Université du Ghana. À Londres, il fut pendant quatre ans chercheur postdoctoral à l’Institut Francis Crick. Il a été assistant de recherche pendant un an à la Calvin Institute of Technology en Indonésie, tout comme à la Van Andel Institute aux États-Unis.
Au regard de son engagement, Yaw Bediako a été récemment sélectionné pour être membre affilié de l’Académie africaine des sciences. Il est également un des membres exécutifs de l’Initiative scientifique africaine, projet visant à faciliter et à promouvoir la mise en réseau de jeunes scientifiques africains du monde entier.
Melchior Koba
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Grâce à une quinzaine d’années d’expérience dans le secteur bancaire et des technologies, le tech entrepreneur a fondé une fintech qui suscite déjà beaucoup d’intérêt. Il songe déjà à l’étendre à d’autres marchés africains.
Titulaire d’une licence en commerce et technologie de l'information obtenue en 2006 à la Strathmore University et d’un master en administration des affaires de l’université de Leicester (2017), le jeune Kényan John Kiptum Juma (photo, à gauche) est le co-fondateur et président-directeur général de la start-up Churpy.
À travers l’entreprise technologique lancée en mars 2021 avec Kennedy Mukuna (photo, à droite), il propose une solution intégrée de gestion des créances. Churpy effectue automatiquement le rapprochement des paiements entrants et des factures, processus à forte intensité de main-d’œuvre, pour les entreprises locales.
Le 29 mars 2022, le tech entrepreneur a réussi une levée de fonds d’une valeur de 1 million $ au cours d’un tour de table mené par Unicorn Growth Capital avec la participation d’Antler East Africa, du réseau de business angels de Nairobi, et certains autres investisseurs parmi lesquels des cadres supérieurs de Stripe. Le financement lui permettra d’étendre les activités de Churpy au Nigeria, en Égypte et en Afrique du Sud.
Fort d’une dizaine d'années d’expérience dans le secteur de la Banque et de la gestion de risque, John Kiptum Juma justifie la création de Churpy par son désir de faciliter la gestion des finances en particulier, et la gestion des entreprises en général.
« Sur le tableau de bord, ces entreprises sont en mesure de voir qui leur doit de l’argent, à quel point elles sont efficaces dans la collecte et à quel point elles sont liquides, ainsi que d’autres mesures opérationnelles. Cela permet aux directeurs financiers et à leurs équipes de comptables d’assumer des rôles plus stratégiques de l’entreprise et de suivre ceux qui n’ont pas payé », explique John Kiptum Juma.
Très actif, le jeune homme — qui a étoffé son expérience professionnellement dans diverses entreprises technologiques et financières telles que SevenSeas Technologies, Citi, NetGuardians, Zenka Finance Kenya — s’est lancé dans l’entrepreneuriat depuis 2019 avec Malakoff Analytics Consulting.
Melchior Koba
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Diplômé de l’université de Mansoura, cet innovateur a démarré son expérience entrepreneuriale en fondant sa première entreprise en 2012. Mais c’est avec WideBot que la reconnaissance internationale lui a souri dès 2017.
Mohamed Nabil (photo) est le cofondateur et président-directeur général de WideBot. La start-up technologique a développé un chatbot en langue arabe. Ce programme d’intelligence artificielle, qui simule et traite une conversation humaine, permet aux entreprises de la sous-région Moyen-Orient et Afrique du Nord (MENA) d’offrir une relation commerciale plus interactive à leurs clients.
À ce jour, cet Égyptien a déjà réussi à lever un total de 600 000 $ qui ont servi au développement de l’entreprise fondée en 2016 avec Ahmed Labib. Le dernier financement de 375 000 riyals saoudiens (environ 100 000 $) obtenu le 10 mars dernier auprès de l’accélérateur de start-up Taqadam lui permettra d’améliorer les services proposés par WideBot.
Pour ce passionné de technologie depuis son plus jeune âge, WideBot est le fruit d’une volonté d’apporter aux entreprises de la sous-région MENA un outil qui répond à leur besoin de mieux échanger avec leurs clients qui ne comprennent pas toujours l’anglais. Conscient que recruter des commerciaux parlant l’arabe avec ses particularités propres à certains pays n’est pas évident pour des entreprises généralement de petites et moyennes tailles, Mohammed Nabil a eu l’idée d’un chatbot qui répond à ce défi.
Pour le diplômé de l’université de Mansoura, en Égypte, « les chatbots sont une nouvelle révolution dans la relation entre les entreprises et les clients, nous avons donc trouvé une bonne opportunité. Tout comme les applications mobiles étaient une révolution il y a 5 ans, consommant une grande partie de la part de marché des sites Web, la révolution c'est maintenant des chatbots, qui peuvent renforcer la confiance entre les entreprises et les clients ».
WideBot n’est pas la première expérience tech entrepreneuriale de Mohamed Nabil. En 2012, il a d’abord fondé Core IT Solutions, un fournisseur de solutions et services informatiques aux entreprises. Cependant, c’est avec WideBot qu’il se fera connaître et remportera plusieurs prix et distinctions tels que le Seedstars Egypt en 2017. Il figure parmi les gagnants du MITEF Arab Startup Competition de 2018. En 2020, il est lauréat du Hub71 Mena Growth Competition 2.0.
Melchior Koba
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Moins de deux mois après le lancement de Kouncel, son jeune fondateur suscite déjà un grand intérêt des investisseurs. Avec ses formations en ligne, fruits d’une expérience pratique acquise au cours des cinq dernières années, il veut mettre le droit à la portée d’un large public.
Ibrahim M. Saleh (photo) est un jeune Égyptien diplômé de la faculté de droit de l’université du Caire. Il est le président-directeur général de la start-up edtech Kouncel. La jeune pousse, qu’il a co-fondé en février 2022, opère une plateforme de formation vidéo en ligne. Elle est spécialisée dans la formation juridique et propose des cours sur diverses thématiques telles que l’arbitrage, le droit des sociétés, la propriété intellectuelle.
Le 28 février, Ibrahim Saleh a mené avec succès une levée de fonds d’une valeur de 1,2 million $. Ce financement — obtenu auprès de la Banque africaine de développement, l'Académie de la recherche scientifique et de la technologie (ASRT), le Projet de développement de l'entrepreneuriat en Égypte (Tanmia wa Tatweer) et Zaldi Capital — lui permettra de développer le nombre de cours proposé par Kouncel, aussi bien en Égypte que dans la région du Moyen-Orient.
Pour le jeune tech entrepreneur, la création de Kouncel lui est venue de son besoin d’aider les entreprises et les avocats du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord à mieux appréhender la notion de droit et tout ce qui la conditionne. Pour lui, c’est sa modeste contribution au développement de l’Égypte.
« L’éducation constitue un élément clé de la vision économique égyptienne à l’horizon 2030, et le droit joue un rôle important dans la création d’un environnement sain pour les entreprises et la promotion des IDE [investissements directs étrangers], et nous visons à fournir une expérience éducative très sophistiquée à tous dans le domaine juridique qui aura un impact positif sur l’écosystème », estime Ibrahim M. Saleh.
Bien avant Kouncel, Ibrahim M. Saleh s’est d’abord lancé dans la formation juridique avec MLP Legal Academy qu’il a fondé en 2016 avec Mohamed Adel. L’établissement d'enseignement, qui réunit des professionnels du droit, propose des programmes de formation juridique aux particuliers et aux entreprises. Kouncel, grâce au numérique, donne à Ibrahim Saleh l’opportunité de proposer ses formations juridiques à un plus large public.
Melchior Koba
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Après quatre ans de terrain, il a parfait pendant deux ans ses compétences acquises afin d’être en mesure de répondre efficacement aux attentes des cultivateurs. Aujourd’hui il change la vie de plus de 200 000 foyers.
Né dans l’État de Benue au Nigéria et ayant grandi dans une communauté agricole, Uka Eje (photo) s’est naturellement découvert une passion pour l’agriculture bien qu’il a étudié la biochimie à l’université. C’est pour améliorer les conditions de vie des petits exploitants dont il connaît bien les difficultés qu’il a fondé la société de technologie agricole Thrive Agric en 2016 avec Ayodeji Arikawe.
Thrive Agric met la technologie au cœur de la gestion du rendement des petits agriculteurs en Afrique. Les données qu’elle collecte et analyse lui permettent de mieux répondre à leurs besoins en financement, en intrants agricoles, en pratiques agricoles, et d’accès aux marchés locaux et mondiaux.
En mars 2022, Uka Eje s’est réjoui de la levée réussie de 56,4 millions $ pour développer les activités de la start-up qui touche déjà plus de 200 000 agriculteurs. Il prévoit de la déployer sur de nouveaux marchés africains, notamment le Ghana, la Zambie et le Kenya. Selon lui, ce « nouvel investissement nous rapproche un peu plus de notre mission de construire le plus grand réseau d’agriculteurs africains rentables utilisant la technologie, pour assurer la sécurité alimentaire ».
Son engagement envers les agriculteurs du continent, le jeune entrepreneur l’a vu se renforcer durant son expérience professionnelle de 2012 à 2016 au sein de Royal Impact Corp, une entreprise qui construit des systèmes autour des secteurs alimentaire, agricole et technologique. Il y a découvert les opportunités que peut saisir le monde agricole si de bonnes pratiques sont mises en œuvre.
Pour se rendre utile aux agriculteurs, il s' inscrit à des cours en système de production alimentaire à l'université de Reading et en innovation à l’université de Leed de 2016 à 2017.
À ce jour, Thrive Agric a déjà financé plus de 15 000 agriculteurs répartis dans 20 États du Nigéria. Un travail qui a valu à Uka Eje diverses récompenses, notamment le prix 2018 Young African Leaders Initiative (YALI). Il a également figuré sur la liste Forbes des 30 Africains de moins de 30 ans les plus prometteurs du continent de 2019. La même année, Thrive Agric a été sélectionné pour participer Y Combinator lors de la cohorte d’hiver, et du fonds Go Global Africa, au Google Developers Launchpad. La start-up a été désignée comme l’une des plus prometteuses d’Afrique lors du sommet Africa CEO en 2021.
Melchior Koba
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Sans cesse en quête d’efficacité, le tech entrepreneur a déjà à son actif plusieurs millions de polices d’assurance traitées. Son ambition est d’améliorer l’ensemble de la chaîne de valeur du secteur en Afrique grâce aux technologies de l’information et de la communication.
Le 10 mars 2022, Alexandre N’Djore (photo) a réussi une levée de fonds d’amorçage d’un montant de 300 000 euros pour poursuivre le développement de sa start-up Digitech Group. Fondée en 2016 avec Zachariah George, elle est spécialisée dans les solutions technologiques d’assurance. Digitech Group propose aux compagnies d’assurance et de réassurance un ensemble de solutions web et mobiles entièrement intégrées et basées sur le cloud qui améliorent leur productivité et leur compétitivité.
Cet ancien responsable logistique de MTN Côte d’Ivoire a créé Digitech Group après avoir constaté une faiblesse dans le secteur de l’assurance en Afrique. Selon lui, l’activité est désunie et fragmentée. « Cela va de l’assureur au réassureur, aux courtiers d’assurance et autres intermédiaires et enfin au preneur d’assurance. Cela conduit à une pénétration de l’assurance généralement faible en Afrique d’environ 3 % hors Afrique du Sud », estime-t-il.
Titulaire d’un MBA de la Hult International Business School de Dubaï, Alexandre N’Djore fait de Hyperion 2.0, la carte maîtresse de la nouvelle phase de croissance de Digitech Group. Le progiciel de gestion intégré automatise les transactions entre assureurs et réassureurs, permet une économie de temps et d'argent, élimine les erreurs et offre des informations commerciales essentielles en temps réel.
Son goût pour l’efficacité opérationnelle qu’il veut transmettre au secteur de l’assurance, Alexandre N’Djore l’a cultivé grâce à son parcours professionnel dans la chaîne d’approvisionnement et la logistique. Son master 2 en ingénierie des chaînes d'approvisionnement et des transports, obtenu à l’École supérieure de commerce et d’administration des entreprises (ESCAE) d’Abidjan lui a ouvert plusieurs postes à responsabilité dans ce domaine, notamment celui de chef de la restauration à Air Ivoire pendant quatre ans.
Depuis la création de Digitech Group, le tech entrepreneur revendique à ce jour plus de 7 millions de polices d’assurance traitées. Un dynamisme qui lui a valu de nombreuses distinctions, notamment le prix de meilleure insurtech décerné en 2020 par la Fédération des compagnies d’assurance nationales africaines (FANAF). En 2018, il a obtenu le prix de la meilleure start-up en Afrique du Sud décerné par Amazon Web Services lors de son AWS Startup Day.
Melchior Koba
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À la tête de Codengwana, Noluvuyo Gqadu apprend aux enfants à coder dès l’âge de 3 ans. Algorithmes, robotique, langage de programmation, elle entend préparer la jeune génération aux compétences d’avenir.
Dotée de 12 années d'expérience dans le secteur des technologies de l'information, la Sud-Africaine Noluvuyo Gqadu (photo) se passionne pour la résolution des problèmes par la technologie. Celle qui occupe une position dans l'administration de la Waves for Change, une organisation qui se concentre sur la santé mentale des enfants, est également directrice de Teampact, une plateforme internationale de suivi des présences. La jeune femme, qui a plusieurs cordes, à son arc a eu l’occasion d’encadrer des entrepreneurs sociaux pour le Miller Center of Social Entrepreneurship.
Durant son parcours dans le monde de l’entrepreneuriat, elle a constaté le manque de talents technologiques en Afrique du Sud. « J'étais frustrée à l'époque. Je me suis dit que si nous exposions les enfants suffisamment tôt au codage et aux compétences informatiques, nous pourrions changer la situation et faire en sorte que la future main-d'œuvre soit prête pour ces emplois », a-t-elle confié sur Ventures Africa.
Après avoir expérimenté un programme de codage avec son fils, elle a eu l’idée de fonder Codengwana en 2019, une start-up qui initie les tout-petits à la technologie avec pour objectif principal de préparer les enfants africains aux professions d’avenir. La start-up encadre les enfants de 3 à 12 ans, et propose des cours de codage. De 3 à 6 ans, ils apprennent les principes de la pensée informatique tels que les algorithmes, la logique et le débogage par le biais de diverses technologies, ou la robotique avec la technologie LEGO. De 7 à 9 ans, ils apprennent les concepts de base de la programmation et le langage de programmation Python. À l'âge de 10-12 ans, ils commencent à proposer de nouvelles solutions.
Selon elle, les enfants africains ne doivent pas seulement être des consommateurs de la technologie venue d'autres pays, mais ils doivent aussi être en mesure d'y contribuer. Son initiative se heurte toutefois à des obstacles majeurs. En Afrique du Sud, un grand nombre d’enfants ont un accès limité au matériel informatique, ce qui rend difficile l’implémentation de son programme. En outre, la documentation sur le codage pour enfants, importée de pays développés pour la plupart, est en déphasage avec les réalités de l’enfant sud-africain.
C'est ce qui a conduit Noluvuyo Gqadu à écrire ses deux premiers livres de codage pour enfants et à créer une encyclopédie sur le codage conceptualisé à partir des réalités locales. Cette stratégie lui a permis d’atteindre un public plus large et de nouer des partenariats avec des écoles et des entreprises. Dans un contexte où 230 millions d'emplois sur le continent nécessiteront un certain niveau de compétences numériques d'ici 2030, selon la Société financière internationale, Noluvuyo Gqadu compte bien étendre la portée de Codengwana à toute l’Afrique. Elle devra cependant faire avec le manque de ressources et d'infrastructures qui freinent l'expansion des nouvelles technologies sur le continent.
Aïsha Moyouzame
La start-up qu’il dirige contribue depuis six ans à une plus large visibilité des créateurs du continent à travers le monde. Le succès enregistré jusqu’ici lui donne déjà de nombreuses idées, notamment l’ouverture du service à d’autres secteurs d’activités sur le continent.
Moulaye Taboure (photo) est un jeune entrepreneur malien. Président-directeur général d’ANKA, il s’est illustré en janvier dernier avec la levée de 6,2 millions $ qui serviront à développer la plateforme de commerce en ligne qu’il a cofondé en 2016 sous le nom d’Afrikrea avec Kadry Diallo et Luc B. Perussault Diallo.
À travers ANKA, ses associés et lui facilitent la vente et l’achat de vêtements, accessoires, art et artisanat d’inspiration africaine. La solution, tout-en-un, permet aux créateurs de vendre leurs produits, de les expédier à travers le monde et d’être payés rapidement grâce à des moyens de paiement internationaux et locaux. Grâce à un tableau de bord, les commerçants peuvent également surveiller leurs ventes et leurs stocks sur la plateforme.
Moulaye Taboure est titulaire d’un master en audit et conseil en systèmes d’information de l’entreprise étendue (SIEE) de l’université Paris Dauphine-PSL. Son ambition a toujours été de montrer au monde tout ce que l’Afrique peut offrir en matière de création, et d'aider à rentabiliser l’activité des créateurs du continent. Pour toucher un plus large marché, l’ancien chef d’équipe de l’audit interne chez Alstom Group a signé en avril 2021 un partenariat avec DHL et Visa pour faciliter la livraison et le paiement partout.
En 2018, il a figuré dans le FORBES AFRICA’s Under30 qui regroupe les jeunes acteurs du changement les plus prometteurs du continent. À la tête de la start-up basée en Côte d’Ivoire, il revendique déjà plus de 500 000 visites et l’expédition d’environ 10 tonnes de marchandises par mois. Plus de 7 000 vendeurs dans 47 pays africains, des acheteurs provenant de 170 pays.
Moulaye Taboure pense déjà à la prochaine étape d’ANKA. Il ne veut plus que la plateforme se limite seulement aux acteurs de l’artisanat et de la mode, mais s’ouvre à tous les secteurs qui veulent exporter des produits africains.
Melchior Koba
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