L’expansion de l’accès au numérique en Afrique fait partie des 55 milliards de dollars de nouveaux investissements annoncés par le gouvernement Biden lors du sommet États-Unis-Afrique en décembre. Deux mois après la rencontre, les premières retombées sont déjà en cours.

Cisco, un entreprise informatique américaine spécialisée dans le matériel réseau et les serveurs, a annoncé le vendredi 24 février la signature d’un protocole d’accord avec la Fondation Thabo Mbeki pour la réalisation de plusieurs projets parmi lesquels la construction d’un centre technologique et éducatif à Johannesburg en Afrique du Sud.

« Donner la priorité aux compétences numériques des jeunes est la première étape pour réaliser le potentiel de l'Afrique du Sud en tant que puissance technologique tournée vers l'avenir. Nous devons intensifier nos efforts pour donner aux apprenants les ressources et le soutien dont ils ont besoin pour maîtriser le numérique et les inciter à explorer le potentiel de la technologie qu'ils utilisent », a déclaré Smangele Nkosi, directrice générale de Cisco Afrique du Sud.

Dans le cadre de ce protocole, Cisco sera responsable de la numérisation de l'expérience de l'utilisateur final du centre, de la pérennité et de l'automatisation de l'infrastructure, des opérations du cloud, du centre de données, et de la mise en œuvre d'une stratégie technologique holistique qui positionnera le centre comme un référentiel d'informations et de formation de premier plan au monde.

Signalons que c’est en décembre dernier lors du Sommet Etats-Unis — Afrique que Cisco Systems a annoncé une contribution en nature de 200 millions de dollars en Afrique pour des ressources telles que des programmes, des outils, des écoles et des instructeurs. L’entreprise américaine avait déclaré que cette contribution permettrait entre autres d’étendre la formation aux compétences numériques et à la cybersécurité à 3 millions d'Africains.

Ainsi, outre le centre technologique, Cisco construira une plateforme de compétences numériques qui complétera les programmes d'éducation de la Fondation Thabo Mbeki et offrira des certifications internationales en cybersécurité, une compétence très demandée et essentielle pour la transformation numérique de l'Afrique du Sud.

Samira Njoya

Lire aussi :

Sommet Afrique — Etats-Unis : plusieurs projets numériques annoncés en Afrique dans les prochaines années

Published in Tech

Le ministre congolais en charge de la Jeunesse, Hugues Ngouélondélé, a procédé le mardi 28 février à Brazzaville au lancement officiel de la plateforme numérique panafricaine Youth connekt Congo. 

La plateforme déjà lancée dans plusieurs pays africains vise à mettre les jeunes en contact avec leurs pairs et avec des modèles, à développer leurs compétences et à leur donner accès au financement et à l’entrepreneuriat.

Lire aussi :

Mali : Danew Talla Electronics investit dans la formation des jeunes aux métiers de la tech

Published in Breves_Simple

Le ministre kényan de l'Education, Ezekiel Machogu (photo) a récemment annoncé que le gouvernement envisage de renforcer son partenariat avec la société Microsoft afin d'améliorer le système éducatif grâce à la technologie numérique.

Le gouvernement veut établir une connectivité Internet dans les comtés, les sous-comtés et éventuellement dans tout le pays afin d'ouvrir un espace pour les emplois en ligne pour les jeunes.

Lire aussi :

L'Ouganda et le Kenya optent pour le pointage biométrique des fonctionnaires

Published in Breves_Simple

La Cité des Sciences à Tunis (CST) va expérimenter dans les prochains jours, le lancement de deux satellites cubiques (CubeSat).

Selon le directeur général de la CST, Féthi Zagrouba, cette première expérience vise à sensibiliser le public à l’importance des technologies spatiales, leurs applications et leurs usages dans divers domaines de développement socio-économiques.

Lire aussi :

La Chine envisage une constellation de 13 000 satellites pour contrer Starlink d'Elon Musk

Published in Breves_Une

Le Bureau de la gestion et du budget à la Maison-Blanche (OMB) a ordonné aux agences gouvernementales de « supprimer et d’interdire les installations » de l’application TikTok sur les appareils leur appartenant ou gérés par elles, sous 30 jours, et « d'interdire le trafic Internet » depuis ces appareils vers l’application.

La décision intervient après une loi ratifiée il y a quelques semaines par le président Joe Biden interdisant l'utilisation de cette application à la Chambre des représentants et au Sénat, ainsi que sur les appareils des fonctionnaires.

Lire aussi :

 Le régulateur oblige Facebook, Twitter et TikTok à ouvrir des bureaux au Nigeria

Published in Breves_Simple

La ministre égyptienne de la Coopération internationale, Rania Al-Mashat, a annoncé le jeudi 23 février le lancement de la phase 2 du programme de soutien technique et de transformation numérique de la zone économique du canal de Suez (SCZone).

Elle vise entre autres à simplifier les procédures administratives, à accélérer la gestion des services aux investisseurs, à lancer un guichet unifié et automatisé.

Lire aussi :

Egypte : le président souhaite une plus grande attention au développement des compétences numériques et aux start-up

Published in Breves_Simple

Les technologies de l'information et de la communication sont en plein essor en Tanzanie. Pour cela, le gouvernement du pays a ouvert ses portes aux entrepreneurs étrangers afin de favoriser le développement rapide du secteur. 

Le vice-président tanzanien Philip Mpango invite les investisseurs du monde entier à prospecter et à investir dans le secteur des TIC et de la transformation numérique en Tanzanie. 

Jeudi 23 février, alors qu’il ouvrait le premier forum des affaires Tanzanie-Union européenne (UE) à Dar es Salaam, Philip Mpango en a profité pour vanter le secteur numérique de la Tanzanie, tout en rappelant aux investisseurs présents que la politique nationale du pays en matière de TIC préconise les investissements dans la construction d'infrastructures numériques telles que des centres de données et des instituts de technologie numérique.

« Les TIC et la transformation numérique font partie des principaux moteurs d'un développement rapide […] Cette démarche vise à améliorer les compétences et à tirer parti des innovations numériques de pointe telles que l'ingénierie robotique et l'intelligence artificielle », a-t-il déclaré avant d’ajouter que le gouvernement tanzanien se concentrait sur la construction d'une économie dynamique reposant sur quatre piliers, à savoir la réforme, la réconciliation, la résilience et la reconstruction.

Ainsi, pour ouvrir le chemin aux investisseurs nationaux et internationaux, le gouvernement a pris des mesures pour renforcer et moderniser le secteur notamment par la création du Centre d'investissement de Tanzanie et la mise en place de l'Autorité de promotion des investissements de Zanzibar. Ces centres ont pour ambition de servir efficacement de guichets uniques pour la promotion et la facilitation des investissements.

Le gouvernement en attendant les investissements étrangers continue de développer le secteur à travers ses propres actions. En octobre, le gouvernement a inauguré un ensemble d'infrastructures coûtant 3,4 millions $. Il s'agit entre autres de 11 centres TIC dans les 11 districts d’Unguja et de Pemba, les deux principales îles formant l’archipel de Zanzibar, ainsi que de 42 tours de communication sur l’archipel.

Samira Njoya

Lire aussi :

Egypte : le président souhaite une plus grande attention au développement des compétences numériques et aux start-up

Published in Gestion Publique

A l’instar de plusieurs pays dans le monde, la Tunisie a lancé depuis quelques mois le processus de numérisation de ses services publics. L’objectif est de rompre avec les pratiques bureaucratiques et garantir l’efficacité, la qualité et la transparence requises pendant les transactions.

Le nouveau système de l'identité numérique mis en place par le gouvernement tunisien ciblera plus de 100 000 Tunisiens durant l'année 2023. C’est ce qu’a annoncé Nizar Ben Néji, le ministre des Technologies de la communication, le vendredi 24 février.

Alors qu’il dirigeait la campagne nationale pour l'acquisition de l'identité numérique via les mobiles des citoyens à Baja, Nizar Ben Néji a déclaré que le ministère dont il a la charge « va œuvrer, durant l'année 2023, à généraliser l'identité numérique à plus de 100 000 Tunisiens, pour atteindre des milliers de personnes durant les prochaines années ».

« Le ministère opère avec les banques pour introduire l'identité numérique dans les services bancaires », a-t-il poursuivi avant d’ajouter l’instauration prochaine des contrats électroniques de vente et d'achat d'automobiles.

C’est le 3 août dernier que le gouvernement a lancé le service de l’identification numérique sur mobile (Mobile ID). A l’instar des pays développés en matière de gouvernement électronique, le Mobile ID a été mis en place comme un service d’authentification universelle et unique pour accomplir certaines démarches administratives à distance comme l’obtention des documents de l’état civil en ligne, la signature des contrats électroniques de location ou de cession de propriété, les procurations et la signature des contrats de travail. Et ce, dans le but de remplacer progressivement les lourdes démarches administratives par des procédures numérisées, simples et assez sécurisées.

En janvier, le site officiel consacré à l’identité numérique en Tunisie avait annoncé qu’à la date du lundi 2 janvier 2023, le nombre des demandes d’identité numérique non activées avait atteint 86 000 tandis que le nombre des identités numériques activées est passé à 36 474. Des chiffres jugés « bons » par le ministre des Technologies de la communication qui ambitionne à travers des campagnes nationales de généraliser l'identité numérique à tous les citoyens et d'introduire d'autres services en ligne, en coopération avec plusieurs ministères.

Samira Njoya

Lire aussi :

LaTunisiedéploiel’identiténumériquemobile

L’acte de naissance électronique désormais officiel en Tunisie

Published in Gestion Publique

L’Autorité congolaise de Régulation et de Contrôle des Assurances (ARCA) a procédé, le mercredi 22 février, au lancement du Système National d’Emissions des Certificats d’Assurance (SNECA).

Ce nouvel outil numérique à usage stratégique permettra aux assurés de se rassurer sur l’authenticité des attestations fournies par leurs assureurs avec ou sans connexion Internet à travers l’application SNECA sur tablettes, smartphones et POS. Il permettra également la centralisation, la traçabilité des certificats d'assurance et l’accès efficace aux données.   

Lire aussi :

Afrique du Sud : la SFI, l'allemand DEG, Hollard et Yellowwoods ont investi 17 millions $ dans l'insurtech Naked

Published in Breves_Simple

Le gouvernement égyptien a fait de la transformation numérique centrée sur le citoyen un facteur clé de son développement. Depuis, Le Caire multiplie les investissements dans le secteur des TIC pour atteindre cet objectif. 

Le président de la République arabe d'Egypte Abdel Fattah al-Sissi (photo, au centre) appelle son gouvernement à fournir tout le soutien nécessaire pour construire et développer les capacités de la jeunesse égyptienne, soutenir les start-up et encourager leur expansion dans le secteur des TIC.

Lors de sa rencontre, le samedi 25 février, avec le Premier ministre Mostafa Madbouli et le ministre des Communications et des Technologies de l'information Amr Talaat, le président égyptien a donné « des directives pour poursuivre les efforts de l'Etat en faveur de la transformation numérique, et de l'automatisation des procédures administratives et gouvernementales afin d'aider les citoyens et de réduire le temps, les efforts et les coûts. Et ce, tout en suivant l'évolution des applications technologiques de pointe dans le domaine de l'intelligence artificielle, dont l'importance et la valeur ajoutée ne cessent d'augmenter au niveau mondial », lit-on sur le portail web du gouvernement égyptien.

Ces dernières années par le biais de sa stratégie « Egypte numérique », le pays a considérablement progressé dans le domaine du numérique. Un certain nombre d'initiatives et de projets ont été mis sur pieds dans le pays, notamment les « cubs numériques de l'Egypte », les centres d'innovation numérique, ainsi que le développement des bureaux de la poste égyptienne, des bureaux d'enregistrement des biens immobiliers, des parcs technologiques et des écoles de technologie appliquée dans tout le pays.

En juillet 2022, le gouvernement avait annoncé qu’il allouerait 6 025 milliards de livres égyptiennes (319,1 millions USD) dans le budget de l’exercice 2022-2023 pour mettre en œuvre des projets de transformation numérique et de cybersécurité. Ainsi 5 400 milliards EGP seront consacrées à des projets de transformation numérique et au développement des compétences numériques.

Toutes les initiatives et efforts instruits par le président de la République rentrent dans le cadre de la Vision 2030 de l'Egypte et de sa stratégie de transformation numérique, qui visent à renforcer le développement économique et social dans tous les secteurs et à faire du pays un pôle numérique d'excellence en Afrique.

Samira Njoya

Lire aussi :

Egypte : le Sénat approuve le projet de loi portant sur la création du « Fonds Egypte numérique »

Published in Gestion Publique
Page 84 sur 115

Please publish modules in offcanvas position.