L’Agence des systèmes d’information et du numérique (ASIN) a organisé, le jeudi 20 avril à Cotonou, un atelier en vue de l'évaluation et l'actualisation de la Stratégie nationale de sécurité numérique.
Ce bilan à mi-parcours a permis aux acteurs de l’écosystème du numérique de poser les bases de son actualisation. L'objectif est de mieux répondre aux nouveaux enjeux nés des évolutions des usages numériques et des menaces qui y sont liées, trois ans après sa mise en œuvre.
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Le gouvernement provincial de Kinshasa a procédé le vendredi 21 avril au lancement d’un logiciel pour collecter les impôts et taxes dus à la ville de Kinshasa.
Ce logiciel développé par la société OKAB, basée à Dubaï, permettra de lutter contre la corruption et de faciliter la gestion de la mobilisation des recettes.
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Le Côte d’Ivoire se dotera dans les prochains mois d’une agence nationale de sécurité des systèmes d’information (ANSSI) et d’un centre de supervision national des opérations de sécurité.
Le ministre de la Communication et de l’Economie numérique, Amadou Coulibaly (photo), l’a annoncé le lundi 24 avril lors de la cérémonie d’ouverture de la 3e édition du Cyber Africa forum (CAF), qui s’est tenue du 24 au 25 avril 2023, à Abidjan.
Selon Amadou Coulibaly, ces instruments viendront renforcer le dispositif de sécurité nationale et permettront de progresser dans l’indice global de cybersécurité au niveau continental et international.
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Le Parlement mauricien a discuté, mardi 25 avril, de la « Mauritius Digital Promotion Bill », un projet de loi portant sur la promotion du numérique en île Maurice.
Présenté par le ministre de la Technologie de l’information, de la Communication et de l’Innovation, Deepak Balgobin, ledit projet de loi vise à remplacer la National Computer Board Act et prévoit la création d’une agence pour la promotion des TIC qui contribuera à l’accessibilité de la technologie et au développement des compétences numériques dans le pays.
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Recapitaliser la société nationale La Poste pour la sauver des difficultés est l’une des préoccupations du gouvernement sénégalais. L’une des solutions proposées pour la relance s’avère être la numérisation des services.
Le directeur général de La Poste du Sénégal, Mohamadou Diaite, et le directeur général d'Orange Finances Mobiles Sénégal, Cheikh Tidiane Sarr, ont signé le mardi 25 avril à Dakar une convention de partenariat visant à unir les deux entreprises pour la réalisation de projets innovants.
Ce mardi 25 avril 2023, Monsieur Mahamadou DIAITE, Directeur Général du Groupe La Poste, a procédé à la signature d’une convention qui unit la SN La Poste au Groupe Orange Finances Mobiles Sénégal, représenté par son Directeur Général Monsieur Cheikh Tidiane Sarr. pic.twitter.com/nMiotYQO4O
— La Poste Sénégal (@LaPosteSn) April 26, 2023
« Au-delà des retrouvailles de ces deux entités, sœurs, ce modèle de partenariat unique s’oriente vers la gestion du client et sa prise en charge par des services innovants et inclusifs tels que formulés dans le Plan Stratégique d’Expansion (PSE-La Poste) », a expliqué La Poste sur Twitter.
Depuis quelques mois, le gouvernement sénégalais s’est donné pour ambition de redresser La Poste et relancer ses activités. Pour ce faire, les acteurs du secteur ont mis sur pieds un Plan Stratégique d’Expansion visant à transformer l’opérateur public du service postal, moderniser le centre de tri et le centre de courrier hybride, mettre en place un centre de relation clientèle moderne, améliorer des process, produits et services existants et mettre en place des services innovants.
Pour réaliser ces objectifs, l’opérateur public du service postal s’est allié à des partenaires de choix, dont les plus récents sont Orange Finances Mobiles et Ecobank.
Le nouveau partenariat permettra ainsi à La Poste de profiter de l’expérience d’Orange dans la mise en place des services et des produits innovants. Orange quant à lui profitera des « différents atouts de La Poste, tels que sa proximité avec les populations, l’extension de son réseau lui permettant d’être un allié sûr au regard du contexte actuel qui prévaut dans un secteur aussi dynamique que celui du Mobile Money qui est en pleine mutation », a indiqué La Poste sur les réseaux sociaux.
Samira Njoya
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Le faible taux de pénétration d’Internet et la demande croissante pour le haut débit ont attiré de nombreux investisseurs internationaux et locaux en République démocratique du Congo. Pour satisfaire la population, les entreprises s’unissent et développent des stratégies communes.
CSquared, une société spécialisée dans la construction et l’exploitation de réseau de fibre optique en Afrique, et Raxio, un opérateur de gestion de centres de données à travers l’Afrique, ont signé le vendredi 21 avril à Kinshasa un protocole d’accord visant à améliorer la connectivité Internet en République démocratique du Congo.
RAXIO RDC et CSquared s'allient pour renforcer la connectivité de tous les centres de données Raxio en RDC, avec un impact majeur sur l'expérience digitale et l'utilisation d'Internet. Objectif : soutenir la transformation digitale du pays avec des infrastructures de pointe. pic.twitter.com/Chb8fakUBm
— Raxio RDC (@RaxioR) April 24, 2023
Yannick Sukakumu (photo, à gauche), le directeur général de Raxio en RDC, explique que le protocole d’accord apporte la pièce manquante à Raxio pour servir ses clients dans le pays. Il permettra à CSquared RDC de connecter les différents centres des données Raxio afin de permettre à tous les clients de bénéficier de la meilleure connexion Internet.
Le partenariat s’inscrit dans le cadre de l’ambition de Raxio visant à déployer un certain nombre des centres de données pour pouvoir héberger des équipements informatiques, des infrastructures critiques de communication, entre autres. Pour CSquared, cette collaboration fait partie d’une stratégie cohérente visant à étendre son empreinte à toute l’Afrique dans un contexte marqué par la forte demande en connectivité à haut débit sur le continent.
« En mettant en place les infrastructures telles que la fibre optique et des centres de données, en les connectant avec les solutions et services technologiques existant, nous pensons que cela forme un écosystème qui va soutenir le développement de la créativité de nos jeunes qui en ont pertinemment besoin », a déclaré Alain Malanda (photo, à droite), le directeur-pays de CSquared RDC
Samira Njoya
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Le ministre nigérian des communications et de l'économie numérique, le professeur Isa Pantami (photo), a inauguré le jeudi 20 avril le groupe de travail de l'Alliance Smart Africa.
Le groupe, constitué de 12 membres, a pour mission de coordonner la participation du Nigeria à l'Alliance Smart Africa, telle qu'approuvée par le président Muhammadu Buhari le 22 septembre dernier.
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Le ministère de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication a annoncé le dimanche 23 avril le lancement d’une nouvelle bibliothèque qui permettra de télécharger et de lire 328 480 livres électroniques dans divers domaines de connaissance.
Dans un communiqué diffusé à l’occasion de la Journée mondiale du livre (23 avril), le ministère a indiqué que la bibliothèque comprend plus de 20 600 titres en langue arabe, 141 500 livres électroniques en français, 58 400 en anglais et 8 000 titres dans d'autres langues étrangères.
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Le marché du jeu vidéo en l’Afrique prend actuellement de l'ampleur, avec l'essor du mobile et d'une communauté de joueurs de plus en plus nombreux. Il devient donc important de créer un cadre pour développer le secteur et former de futurs gamers professionnels en Afrique.
Le Comité national de promotion de l’eSport au Sénégal (CONAPES) et Sénégal Numérique (SENUM SA) collaborent désormais pour favoriser la pratique de l’eSport dans le pays.
Une convention de partenariat a été signée entre les deux organisations, le mercredi 19 avril à Dakar, visant à permettre aux gamers sénégalais de disposer du réseau des Espaces Sénégal Services (ESS) disponibles pour la promotion et le développement de l’eSport
Le Sénégal devient le 1er Pays en Afrique à lancer un réseau LAN dédié à la pratique compétitive du jeu vidéo.,L’E-Sport, à la suite de la cérémonie de signature d'une convention, ce mercredi 19 Avril 2023, entre « CONAPES » et le Sénégal Numérique SA « SENUM SA » EX ADIE. pic.twitter.com/LmnktlqwdP
— Comité National de Promotion du E-SPORT (@eSport_SNG) April 21, 2023
Sur Twitter, le CONAPES a fait savoir que ce partenariat est « une occasion pour démocratiser la pratique de l'eSport, mais également une opportunité de formation autour des métiers associés au jeu vidéo, s’inscrivant en droite ligne de l’inclusion numérique tant souhaitée, par et pour la jeunesse sénégalaise ».
Dans le cadre de ce partenariat, SENUM SA et le CONAPES mettront à la disposition des gamers un réseau de 45 espaces dédiés exclusivement à l'eSport au sein des grands Espaces Sénégal Service actuellement présents dans les 14 régions du Sénégal, et disposant de la connectivité sur 6 000 km de fibre optique et de l’Internet à très haut débit. L’objectif principal est de créer 45 Clubs eSport (Pro Gamer), 45 eLigues, et une compétition nationale d’eSport, la Senum Esport Competition (SECO).
Le partenariat donnera également accès à un vaste programme de formation et de mentoring pour le personnel du CONAPES autour des métiers liés à la pratique des jeux électroniques, sports immersifs, les cybersports, la techsport, le phygital sport incluant des technologies innovantes, notamment l’intelligence artificielle, les drones et exosquelettes…
A en croire le CONAPES, grâce à cette signature, le Sénégal devient le premier pays en Afrique à lancer un réseau LAN dédié à la pratique compétitive du jeu vidéo.
Samira Njoya
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Face au manque de confiance des Zimbabwéens dans la monnaie nationale, le gouvernement s’est résolu à introduire une monnaie numérique adossée à l’or, qui permettrait aux citoyens de stocker de la valeur et de se protéger contre la forte volatilité des taux de change.
Le Zimbabwe lancera bientôt une monnaie numérique adossée à l'or pour tenter de stabiliser sa monnaie fiduciaire, dont la dépréciation continue par rapport au dollar américain, étrangle l’économie, a rapporté l’hebdomadaire local The Sunday Mail, dimanche 23 avril, citant le gouverneur de la Banque centrale, John Mangudya (photo).
« Cela permettra aux personnes détenant de petites quantités de dollars zimbabwéens de les échanger contre des jetons numériques, afin de stocker de la valeur et de se protéger contre la volatilité de la monnaie », a expliqué M. Mangudya.
Selon lui, la forte volatilité actuelle du taux de change est liée aux attentes d'une augmentation de l'offre de devises étrangères sur le marché, avec le démarrage de la saison de ventes aux enchères du tabac.
Le Conseil de l'industrie et de commercialisation du tabac (TIMB) avait annoncé, le 8 mars dernier, que la production nationale de tabac devrait augmenter de 8,5% en 2023, pour s’établir à 230 millions kg, grâce aux bonnes conditions météorologiques et à l’augmentation des surfaces emblavées.
Le Zimbabwe traverse une grave crise économique depuis le début des années 2000, après la réforme agraire de l’ex-président Robert Mugabe, qui a brisé un secteur clé de l'économie du pays et l’a poussé à interrompre le remboursement de près de 13 milliards de dollars de dettes à la Banque mondiale, à la Banque africaine de développement (BAD), à la Banque européenne d’investissement (BEI) et aux pays membres de Club de Paris.
L’expropriation des fermiers blancs avait alors découragé les investissements étrangers et fait chuter lourdement les exportations, ce qui a incité M. Mugabe à faire tourner à plein régime la planche à billets, provoquant un long épisode d’hyperinflation. C’est dans ce contexte que le gouvernement a été contraint à abandonner, en 2009, le dollar zimbabwéen, au profit du dollar américain. Le dollar zimbabwéen a été ensuite réintroduit en 2019 pour tenter de relancer l'économie stagnante, mais il n’a pas cessé depuis de se déprécier par rapport au billet vert.
La confiance dans la monnaie zimbabwéenne est faible depuis que les gens ont vu leurs économies anéanties par une hyperinflation qui a atteint 5 milliards % en 2008, selon le FMI. La plupart des Zimbabwéens préfèrent obtenir des dollars américains sur le marché illégal pour les garder comme économies.
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