Le Nigeria fait partie des pays africains disposant des écosystèmes technologiques les mieux avancés. Pourtant, les autorités multiplient les actions pour améliorer cet écosystème.

Bosun Tijani (photo), ministre nigérian des Communications, de l’Innovation et de l’Economie numérique, a révélé le mardi 7 novembre lors de la réunion du Conseil national nigérian des responsables des TIC des ministères, départements techniques et agences du pays  l’obtention d’un montant de 1 milliard de nairas (environ 1,2 million $) pour le programme Trois millions de talents techniques. Les fonds, provenant d’une entreprise privée, contribueront à la mise en place d'un réseau de talents techniques au Nigeria afin de renforcer l'économie numérique.

« Lorsque j'ai pris mes fonctions et que j'ai dit que le ministère allait former 3 millions de personnes, nous n'avions pas les ressources nécessaires, mais chaque jour, des entreprises et des organisations viennent soutenir l'initiative.Le ministère n'avait pas de budget pour exécuter le projet, mais aujourd'hui, une entreprise va nous donner 1 milliard de nairas pour ce projet », a indiqué Bosun Tijani.

Depuis sa nomination en août dernier, le ministre nigérian a mené diverses actions pour dynamiser le secteur technologique de son pays avec l’aide du gouvernement et de différents partenaires techniques et financiers. D’ailleurs, le pays a mobilisé 500 millions $ dès la prise de fonction de Bosun Tijani dans le but de soutenir l’innovation et l’entrepreneuriat dans le secteur du numérique. En septembre dernier, il a signé un partenariat avec Central Square Foundation, une organisation non gouvernementale indienne, dans le but de mettre sur pied des solutions pour faciliter l’enseignement et l'apprentissage au Nigeria à travers les nouvelles technologies.

Toutefois, Bosun Tijani n’est pas satisfait des réalisations des autorités locales. Il s’est montré quelque peu acerbe en soulignant lors de la réunion que « le gouvernement nigérian devrait disposer d'un institut de recherche technologique digne de ce nom, mais il incombe à ce conseil de veiller à ce que le projet d'économie numérique de cette administration soit effectivement mis en œuvre ».

Adoni Conrad Quenum

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Posted On vendredi, 10 novembre 2023 16:00 Written by

L’Afrique reste la région du monde où les enjeux de santé sont les plus importants et critiques. Une bonne utilisation du numérique dans ce domaine pourrait constituer une chance pour le développement des systèmes de santé sur le continent.

Les Seychelles veulent accélérer la numérisation de leurs services de santé. Le pays a décidé d'évaluer la maturité de son système de santé numérique par un outil développé en partenariat par le Secrétariat du Commonwealth, le Commonwealth Centre for Digital Health (CWCDH), et l'Organisation mondiale de la santé (OMS).

L’information a été révélée lors d'un récent atelier de quatre jours tenu à Mahé en présence des responsables de la santé du pays, des représentants du Commonwealth et des partenaires internationaux.

S’exprimant sur le sujet, la ministre de la Santé des Seychelles, Peggy Vidot, a fait savoir que l’outil permet de mesurer les progrès de la transformation numérique du secteur. « En cette ère marquée par des progrès technologiques rapides, l'intégration de solutions de santé numérique apparaît comme un impératif critique. Les Seychelles s'engagent dans un voyage de transformation, en tirant parti de la puissance de l'innovation numérique pour renforcer notre système de santé ».

Les premières conclusions de l'évaluation, ont déterminé entre autres que le gouvernement des Seychelles a réalisé des progrès significatifs dans ses efforts visant à renforcer les systèmes de santé numériques, notamment en investissant dans un système d'information sur la santé électronique.

Les résultats ont également souligné qu’il reste beaucoup à faire, notamment mettre en place des systèmes de feedback des utilisateurs et des patients dans les solutions numériques, adopter des normes pour l’infrastructure réseau et la formation,  veiller à ce que le suivi et l’évaluation fassent partie de la mise en œuvre des projets, cartographier les solutions, politiques et lignes directrices numériques existantes dans une stratégie de santé numérique, mettre en place une législation en matière de stockage et de sécurité des données.

Samira Njoya

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Posted On vendredi, 10 novembre 2023 15:18 Written by

Après de nombreuses années d’instabilité politique, la Somalie fait de plus en plus parler d’elle pour les actions des autorités visant à développer le pays. Elles sont particulièrement concrètes dans le secteur technologique.

Le ministère somalien des Communications et de la Technologie a annoncé le mardi 7 novembre la signature d’un mémorandum d’entente avec l’Union internationale des télécommunications lors de l’édition 2023 du Forum régional de développement de l’UIT pour les Etats arabes à Manama au Bahreïn. L’objectif est de faire progresser le développement numérique, les politiques en matière de TIC, la cybersécurité, le renforcement des capacités, le renforcement de l'infrastructure numérique et la connectivité dans le pays.

« Le gouvernement de Somalie renforce la coopération de l'UIT, cet accord est utilisé pour promouvoir le processus de modernisation et de changement en Somalie, qui vise à construire et développer le changement qui conduit au développement durable de la technologie et du numérique », a indiqué Jama Hassan Khalif, ministre somalien des Communications et de la Technologie.

Malgré un contexte politico-sécuritaire difficile, la Somalie fait le nécessaire pour s’accrocher au train de la révolution numérique en cours sur le continent. Le pays multiplie les actions depuis quelques années, conformément à sa Politique et Stratégie TIC 2019-2024, et divers partenaires techniques et financiers accourent pour soutenir les efforts des autorités locales.

En octobre 2022, l'Union européenne, Expertise France (EF), l’Agence de coopération internationale allemande pour le développement (GIZ) et l’International and Ibero-American Foundation for Administration and Public Policies (FIIAPP) ont lancé le programme « Digital for Development – D4D » d’un budget de 11 millions d’euros pour soutenir la transformation numérique de plusieurs pays de la Corne de l’Afrique, dont la Somalie. En septembre dernier, elle a lancé une consultation pour le futur déploiement de l’Internet de cinquième génération dans le pays et a lancé son système d'identification national.

Avec moins de 2 millions d’utilisateurs d’Internet et un taux de pénétration de 9,8%, ce nouvel accord devrait permettre, entre autres, de réduire la fracture numérique et de favoriser le progrès technologique du pays. Notons que le pays fait toujours partie des mauvais élèves du continent en matière d’e-gouvernement, selon l’édition 2022 du rapport « E-Government Survey 2022 The Future of Digital Government » du département des questions économiques et sociales des Nations unies (UN DESA).

Adoni Conrad Quenum

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Posted On vendredi, 10 novembre 2023 13:41 Written by

Lors du sommet Etats-Unis - Afrique en décembre 2022, Cisco Systems avait annoncé une contribution en nature de 200 millions de dollars en Afrique. Un an après cette annonce, les retombées sont déjà visibles.

La multinationale technologique Cisco a récemment inauguré un sixième centre d’incubation de petites et moyennes entreprises (PME) en Afrique du Sud, en partenariat avec Mafikeng Digital Innovation Hub (MDIHub), un centre techno innovant de coworking basé à Mahikeng.

Le nouveau hub baptisé EDGE Centre pour Experience, Design, GTM (Go to Market), and Earn a pour objectif de soutenir le développement des PME à l'ère numérique, en les aidant à accéder aux technologies de pointe en matière de connectivité et de mise en réseau.

« Il est essentiel d'apporter l'expérience Cisco EDGE aux régions, y compris le Nord-Ouest, pour donner aux Sud-Africains une chance de participer à l'économie numérique mondiale. Chez Cisco, nous pensons que la technologie joue un rôle essentiel dans la construction d'un avenir inclusif pour tous. En connectant les personnes et les entreprises via l'écosystème et les plateformes Cisco, nous créons un impact réel et aidons à préparer le pays à un avenir numérique », a expliqué Clayton Naidoo, directeur principal de l'accélération numérique au niveau national chez Cisco Afrique.

Le nouveau centre lancé par Cisco s’inscrit dans le cadre de son programme nommé Country Digital Acceleration (CDA), introduit en Afrique du Sud en 2019.  Le programme mondial a pour but de mettre en place des centres EDGE ayant pour objectif de contribuer à la transformation numérique sécurisée des gouvernements et des entreprises.

Le centre servira d'espace de partage de connaissances commerciales pour stimuler l'innovation des entreprises. Il proposera également une formation aux compétences numériques par l'intermédiaire de la Cisco Networking Academy, un programme de formation à l'informatique et à la cybersécurité qui s'associe à des établissements d'enseignement dans le monde entier.

Soulignons qu’en Afrique du Sud, Cisco a déjà formé près de 260 000 apprenants dans le cadre de ce programme, avec un fort taux de participation féminine de 50 %.

Samira Njoya

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Posted On vendredi, 10 novembre 2023 12:33 Written by

En début de semaine, Ethiopiens et Indiens se sont réunis dans le cadre de la sixième session du Comité commercial mixte Inde-Ethiopie. Plusieurs décisions ont été prises au cours du sommet.

L’Inde a sollicité la collaboration de l’Ethiopie pour la mise en place d’une interface de paiement entre les deux pays ; c'était lors du Comité commercial mixte Inde-Ethiopie qui s’est tenu les lundi 6 et mardi 7 novembre à Addis Abeba en Ethiopie. L’objectif est de résoudre tous les problèmes entravant le commerce bilatéral et de faciliter la promotion de leurs échanges commerciaux.

« La partie indienne a invité la partie éthiopienne à collaborer sur l'interface de paiement unifiée (UPI) de l'Inde et sur l’EthSwitch de l'Ethiopie. Elle a exhorté l'Ethiopie à étudier la possibilité de régler les transactions commerciales dans la monnaie locale, ce qui contribuerait à stimuler le commerce bilatéral et à préserver les devises étrangères », indique un communiqué. Notons que l’EthSwitch est le commutateur de paiement national d'Ethiopie ; il est détenu entre autres par toutes les banques (privées et publiques) opérant dans le pays et par la Banque nationale d'Ethiopie.

Les deux pays ont conclu un accord commercial en 1997 pour renforcer leur coopération économique et commerciale. En 2022-2023, plus de 642,5 millions $ d’échanges commerciaux ont été effectués entre les deux pays, et plus de 5 milliards $ d’investissement ont été réalisés par des entreprises indiennes dans l’ancienne Abyssinie a ce jour.

En août dernier, Addis Abeba fait partie des six pays à rejoindre les BRICS, un groupe de pays en développement qui prône un nouvel ordre mondial économique. L’Inde fait partie des pays fondateurs de cette alliance avec le Brésil, la Russie, la Chine et l’Afrique du Sud.

Par ailleurs, la nouvelle passerelle, avec les paiements en monnaie locale, devrait permettre notamment de stimuler les investissements indiens en Ethiopie.

Adoni Conrad Quenum

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Posted On jeudi, 09 novembre 2023 17:31 Written by

Depuis quelques années, la plupart des pays africains sont en transition numérique. Ils prennent des décisions stratégiques et lancent des outils numériques à cette fin.

Bola Tinubu (photo), le président de la République fédérale du Nigeria, a lancé le lundi 6 novembre à Abuja le système électronique d’enregistrement des faits d’état civil et de statistiques vitales (e-CRVS). C’est le fruit de la collaboration entre de la Commission nationale de la population (NPC), l’Organisation des Nations unies pour l’enfance (UNICEF) et Barnksforte Technologies Limited, une entreprise spécialisée dans la fourniture de solutions technologiques en Afrique et dans le monde.

Ce nouvel outil technologique devrait contribuer à l’atteinte de l'objectif de développement durable (ODD) 16.9.2 relatif à l'identité légale pour tous. Outre l’e-CRVS, le Référentiel national de données géospatiales et le Comité national de coordination sur le système d'enregistrement des faits d'état civil ont été également lancés lors du même événement.

« La numérisation de l'état civil au Nigeria va au-delà de la technologie ; c'est un engagement envers les générations futures. Maintenant l'existence de chaque enfant sera reconnue, marquant une nouvelle ère où chaque événement important de la vie informe le développement de notre Nation », a indiqué Cristian Munduate, représentante de l'UNICEF au Nigeria.

En octobre 2022, les ministres africains chargés de l’état civil se sont réunis à Addis-Abeba pour réfléchir aux progrès et accélérer les efforts vers 2030 grâce à des systèmes réformés. La conférence visait à fournir une plateforme dynamique pour l’éducation, la sensibilisation, le partage de connaissances et d’expériences sur le CRVS, les processus et produits d’identité juridique. C’est dans ce cadre que les autorités nigérianes ont pris les devants pour la mise en place de leur e-CRVS, ce qui permettra entre autres de recueillir des informations telles que l'enregistrement des naissances, l'enregistrement des enfants mort-nés, l'attestation de naissance, l'adoption, la notification de mariage, la notification de divorce, la migration ou encore les actes de décès.

« Il s'agit d'accélérer l'amélioration des systèmes d'enregistrement de l'état civil et de statistiques vitales au Nigeria sur une période de dix ans, de 2023 à 2030, afin d'atteindre l'objectif de développement durable 16.9.2 — l'identité légale pour tous, y compris l'enregistrement des naissances », explique Nasir Isa Kwarra, président de la Commission nationale de la population.

Adoni Conrad Quenum

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Posted On jeudi, 09 novembre 2023 12:50 Written by

Dans le but d’offrir plus de services à ses clients, la start-up Gozem a décidé d’investir un autre segment de l’écosystème technologique. Elle a opté pour une fusion-acquisition.

Moneex, une fintech béninoise spécialisée dans les technologies financières, a annoncé le mercredi 8 novembre son acquisition par la start-up togolaise d’e-mobilité Gozem. Le montant de l’opération n’a pas été divulgué. L’objectif est de lancer la fonctionnalité Gozem Money, une offre de services financiers, dans les pays d’Afrique francophone.

« L'expansion de nos services financiers grâce à la solution Gozem Money représente la prochaine étape de notre engagement continu à fournir des services numériques essentiels à nos utilisateurs en Afrique. Avec l'intégration de l'équipe Moneex à nos rangs, nous sommes prêts à accélérer l'introduction de nos offres fintech innovantes sur le marché », a indiqué Martial Konvi (photo, à gauche), directeur produits de Gozem.

Depuis sa création, Gozem a levé 11,7 millions $ pour accélérer sa croissance sur le continent. La start-up d’e-mobilité, lancée en 2018 et basée au Togo et à Singapour, est présente sur plusieurs marchés d’Afrique francophone tels que le Bénin, le Togo, le Cameroun. Elle a su ajouter divers services, tels que la livraison de colis, la commande de nourritures ou encore l’e-commerce, à son application mobile devenant ainsi une super application.

Quant à Moneex, la fintech créée par Florent Ogoutchoro et Henry Ukoha, elle propose des comptes multidevises à ses clients, ce qui permet de convertir des fonds aux meilleurs taux, de recevoir des paiements internationaux et de payer pour des biens et services à travers le monde.

Pour rappel, le secteur des technologies financières est le plus attrayant en Afrique. Entre juillet 2021 et juin 2023, les fintech africaines ont levé 2,7 milliards $, selon le rapport « Finnovating for Africa : Reimagining the African financial services landscape 2023 » publié par Disrupt Africa.

Adoni Conrad Quenum

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Posted On mercredi, 08 novembre 2023 15:22 Written by

Alors que la transformation numérique s’accélère en Afrique, il devient plus qu’important de former tous les acteurs aux compétences nécessaires pour cette mutation. Des partenariats se multiplient dans ce sens dans le continent.

Le ministère zimbabwéen chargé des TIC, des Services postaux et des Services de messagerie a signé un protocole d'accord avec la Computer Society of Zimbabwe (CSZ), un organisme professionnel regroupant des professionnels des TIC.

L’accord signé en marge du sommet annuel  CSZ 2023, qui s’est tenu du mercredi 1er au dimanche 5 novembre, vise à s’assurer que tous les fonctionnaires obtiennent la certification internationale d’informatique ICDL.

« L'objectif du protocole d'accord est de faire en sorte que les fonctionnaires maîtrisent le numérique, ce qui permettra à l'avenir de disposer d'une population numérique. Ce protocole d'accord garantit des améliorations. Il garantit l'amélioration de la culture numérique dans le secteur public, ce qui se traduira par une nation numériquement qualifiée à l'avenir », a déclaré Viola Dondo, la directrice exécutive de CSZ.

Dans le cadre de l’accord, la CSZ aidera le ministère des TIC à veiller à ce que la certification ICDL soit mise en œuvre. L’objectif est de faire en sorte que tous les fonctionnaires soient certifiés dans les modules ICDL recommandés par la CSZ.

Le certificat comporte une série de programmes qui répondent aux exigences du monde numérique d'aujourd'hui. Le module ICDL Workforce par exemple permettra aux fonctionnaires d'atteindre la norme numérique requise sur leur lieu de travail.

Cette nouvelle initiative s’inscrit dans le cadre des ambitions de transformation numérique du gouvernement zimbabwéen. L’objectif est de faire participer tous les acteurs à la numérisation en cours dans le pays.

« Mon ministère s'attend à ce que la CSZ continue à participer au projet "Smart Zimbabwe 2030", qui met l'accent sur le partage des infrastructures, le renforcement des compétences et des capacités, les politiques et les réglementations », a déclaré Tatenda Matevera (photo), ministre des TIC.

Samira Njoya

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Posted On mercredi, 08 novembre 2023 14:41 Written by

Le gouvernement sénégalais a lancé en 2018 un programme visant à réhabiliter les aéroports du pays. L’objectif est d’améliorer l’expérience des voyageurs et se positionner comme un hub aérien de premier plan.

Cheikh Bakhoum, le directeur général de Sénégal Numérique (SENUM SA), la société nationale chargée de la gestion des infrastructures numériques de l’Etat, et Abdoulaye Dieye, le directeur général de l’Aéroport international Blaise Diagne (AIBD SA), ont signé le lundi 6 novembre une convention de partenariat à Dakar.

Le partenariat vise la mise en place de solutions d'infrastructures pour améliorer la connectivité et faciliter la transformation numérique de 13 aéroports au Sénégal.

Dans le cadre de la coopération qui durera 3 ans, SENUM SA mettra à la disposition d’AIBD une connectivité avec la fibre optique, des datacenters de dernière génération, entre autres. SENUM SA apportera également son expertise pour auditer le système d’information, accompagner les ressources humaines de l’AIBD afin de superviser les installations, mais également pour garantir la sécurité des systèmes en cas d’attaques.

La signature de cette convention de partenariat s’inscrit dans le cadre du programme de réhabilitation des aéroports régionaux du Sénégal (PRAS) lancé en 2018 par le président Macky Sall. Le programme a pour objectif de faire du Sénégal un hub aérien de premier plan en Afrique.

« Je me réjouis aujourd’hui de recevoir le directeur général de Sénégal Numérique, car les institutions étatiques doivent travailler en parfaite synergie. Nous pensons que cet accord vient à son heure et nous croyons qu’il va relever le défi de mettre nos aéroports aux normes, mais également celui de les moderniser avec un bon système informatique, la sécurité et la sauvegarde de nos données », a déclaré Abdoulaye Dieye.

Samira Njoya

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Posted On mercredi, 08 novembre 2023 11:30 Written by

Le Kenya nourrit l’ambition d’être un hub de l’économie numérique en Afrique subsaharienne. Pour y parvenir, le gouvernement a mis sur pieds des mesures  visant à moderniser l’ensemble des services publics destinés aux citoyens.

La numérisation des services publics entamée au Kenya porte déjà ses fruits. Le nouveau système mis en place par le gouvernement a permis de multiplier par 6 les recettes mensuelles de l’Etat. Elles sont passées d’environ 1,5 milliards de shillings (10 millions USD) lors des années précédentes à 9 milliards de shillings (60 millions USD) actuellement, d’après le président de la République William Ruto (photo, à droite).

En marge de la Journée nationale des contribuables, vendredi 3 novembre, il a indiqué que l’Etat avait déjà numérisé 13 000 services gouvernementaux, ce qui a permis d’augmenter considérablement les recettes.

« Je note avec satisfaction que l'administration fiscale a entrepris des réformes, notamment l'utilisation de la technologie pour intégrer les systèmes d'administration des contribuables et des recettes afin de permettre l'échange automatique et en temps réel de données exploitables.  Je tiens à saluer ce qui a été fait. […] Nous avons eu une augmentation de près de 400 % sur la plateforme eCitoyen », a expliqué William Ruto.

Depuis son élection en juillet 2022, William Ruto et son gouvernement ont engagé une série de mesures visant à faire renflouer les caisses de l’Etat à travers divers chantiers tournés vers sa transformation numérique. Parmi ceux-ci figurent, entre autres, la numérisation totale des services publics et l’automatisation des processus critiques du gouvernement, le développement de l'e-commerce et des start-up locales.

Pour réaliser ces projets, le gouvernement du pays reçoit le soutien de la Banque mondiale, de l’Union européenne et de plusieurs autres partenaires. D’après un rapport de l'UNESCO, en collaboration avec le géant chinois de la technologie Huawei paru en 2021, l'économie digitale du Kenya devrait générer 9,24 % du PIB national d'ici 2025.

Samira Njoya

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Posted On mardi, 07 novembre 2023 15:58 Written by
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