Après la fermeture de sa filiale ougandaise en avril dernier, Copia Global s’est concentré sur le marché kényan. La start-up annonce un partenariat stratégique avec un géant américain des services financiers.

Copia Global, une plateforme kényane de commerce électronique, a annoncé le mardi 12 décembre la signature d’un partenariat d’une durée de 5 ans avec le géant américain des services financiers Visa. L’objectif est de faciliter les transactions commerciales sur la plateforme et de permettre aux clients d’accéder à plus de services financiers.

Le nouveau partenariat devrait permettre aux clients de la start-up kényane d’acheter et de payer directement sur la plateforme, d’économiser des sous, d’en emprunter depuis le portefeuille électronique ou encore d’accéder à des services de paiement différé. Quant aux clients de la start-up qui appartiennent à la diaspora kényane, ils pourront recharger leur portefeuille électronique via Visa en quelques clics.

« Le réseau de clients, d'agents et de sous-traitants de livraison de Copia bénéficiera des capacités de Visa en matière de paiements sans contact, de transferts de fonds et de solutions de fidélisation », a déclaré Eva Ngigi-Sarwari (photo, à gauche), directrice nationale de Visa Kenya.

La start-up, fondée en 2013 par Crispin Murira, Tracey Turner et Jonathan Lewis, a déjà levé plus de 100 millions $ pour accélérer sa croissance. En mars dernier, la plateforme d’e-commerce kényane disposait de plus de 40 000 agents numériques ou encore de près de 2 millions de clients. Bien qu’elle ait fermé sa branche ougandaise en avril 2023, elle est en constante progression et renforce sa présence sur son marché local. La signature dudit partenariat s’inscrit dans ce cadre et peut être un prélude pour investir le monde des technologies financières.

« Le partenariat et la numérisation rapide des clients créent une énorme opportunité pour Copia et Visa de bancariser les personnes non bancarisées avec des services financiers auparavant inaccessibles, résolvant ainsi l'inclusion financière pour le marché de masse en Afrique », a déclaré Evelyn Wangari, directrice des services financiers chez Copia Global.

Adoni Conrad Quenum

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Posted On mardi, 12 décembre 2023 13:19 Written by

L’intelligence artificielle s’impose de plus en plus comme un paramètre indispensable sur divers plans dont celui militaire. Les armées y auront recours pour améliorer leur efficacité.

Les Etats-Unis soutiendront le Nigeria dans l’utilisation de l’intelligence artificielle (IA) pour lutter contre le terrorisme sur son sol. C’est ce qui ressort de la conférence de presse donnée par Paul Dean (photo), secrétaire adjoint principal du Bureau américain de contrôle des armements, de la dissuasion et de la stabilité, le jeudi 7 décembre à Abuja au Nigeria.

« Nous voulons encourager les applications positives de l'intelligence artificielle dans l'armée. L'initiative que nous avons lancée le mois dernier avec nos partenaires vise précisément à maximiser la valeur extraordinaire de l'intelligence artificielle dans les applications militaires, tout en veillant à ce que la communauté internationale se rallie à une série de normes de comportement responsable afin de réduire le risque de conséquences involontaires ou d'applications négatives », a indiqué Paul Dean.

Ce soutien intervient alors que l’armée nigériane fait face à une vague de critiques suite à une erreur d’un de ses drones qui a fait une centaine de morts civils dans l’Etat de Kaduna. Les Etats-Unis, bien que décidés à mettre en place des garde-fous quant à l’utilisation des technologies de pointe telles que l’IA dans le secteur militaire, se veulent un allié de choix pour le Nigeria dans la lutte contre le terrorisme. Pour cela, il est indispensable de soutenir l’utilisation de l’IA qui aurait pu éviter cette erreur manifeste lors du drame survenu dans l’Etat de Kaduna. Soulignons qu’Abuja fait face dans le nord du pays à plusieurs groupes terroristes, en particulier Boko Haram depuis de nombreuses années.

« Nous sommes convaincus que lorsque les Etats s'engagent à utiliser cette technologie de manière prévisible, transparente, stable et responsable, la communauté internationale sera en mesure de maximiser les avantages tout en réduisant les risques d'approches irresponsables », a expliqué le responsable américain.

Adoni Conrad Quenum

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Posted On lundi, 11 décembre 2023 15:24 Written by

Dans le cadre de ses ambitions de transformation numérique, le gouvernement zambien veut généraliser le haut débit dans le pays. L’objectif est de permettre à la population de profiter pleinement des services en cours de numérisation et de créer des emplois.

Le gouvernement zambien est sur le point d’éliminer totalement la 2G dans le pays et laisser la place à la technologie de 4e et 5e génération. Le vendredi 9 décembre à l’occasion de la première remise des prix des TIC, de la poste et des services de messagerie, Felix Mutati (photo), le ministre chargé de la Technologie et de la Science a révélé les avancées majeures dans le secteur.

« Nous éliminons la 2G parce que nous voulons que toutes les tours soient activées sur Internet. Désormais, chaque tour sera uniquement équipée d’Internet 4G et supérieur. Nous avons le devoir d'utiliser les TIC comme un outil pour apporter des changements au peuple zambien », a-t-il déclaré.

En effet, ces deux dernières années, la Zambie a multiplié les initiatives visant à créer un environnement favorable à l’amélioration de la connectivité dans le pays. En juin, une licence d’exploitation a été accordée à Starlink, filiale de la société américaine SpaceX pour fournir des services Internet par satellite dans tout le pays, y compris les zones jusqu'ici considérées comme inaccessibles.

Dans la même lancée, des opérateurs de télécommunications notamment Airtel et MTN ont lancé la commercialisation de la 5G dans le pays. Dans un premier temps, le service a été concentré dans des zones spécifiques, telles que les zones résidentielles très peuplées, les centres commerciaux, les hôpitaux, les centres-villes et les quartiers d’affaires centraux.

Toutes ces initiatives ont permis d'améliorer l'accès à l'Internet dans le pays. Selon le ministre, le taux de pénétration d’Internet est passé à 58 % cette année, contre environ 53 % l'année dernière. Les activités de la Poste ont quant à elles augmenté de 70 % cette année.

En misant sur la 4G et la 5G, la Zambie veut garantir un meilleur accès de la population au numérique, créer des emplois, attirer et retenir des investissements dans le secteur des TIC dans les prochaines années.

Samira Njoya

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Posted On lundi, 11 décembre 2023 12:29 Written by

Le tourisme est l'un des secteurs clés de l’économie des pays africains. Pour cela, les pays membres de la CEDEAO ont décidé de procéder à la numérisation du secteur.

La Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) a annoncé, le mercredi 6 décembre, qu'elle développera une plateforme digitale pour classer les établissements d’hébergement touristiques. La décision a été prise lors d’une réunion qui s’est tenue, du 21 au 24 novembre à Dakar au Sénégal, sur invitation de la Commission de la CEDEAO, avec les délégations des différents pays-membres. L’objectif est de permettre aux touristes d’accéder plus facilement aux établissements d’hébergement en Afrique de l’Ouest.

« La création d’une plateforme numérique pour les Etablissements d’Hébergement Touristique est une mesure novatrice visant à valoriser le parc de réceptifs de la CEDEAO. Elle servira de centre d’information en permettant aux touristes internationaux et régionaux d’accéder plus facilement aux options d’hébergement dans la région », explique Anthony Luka Elumelu, directeur en charge du secteur privé.

La mise en place de cette plateforme s’inscrit dans le cadre du plan d’action décennal Ecotour 19-29 dont l’objectif est de développer le secteur touristique dans la sous-région. Avec l’adoption en juillet 2023 du Règlement C.REG.2/07/23 par le Conseil des ministres de la CEDEAO et de la création du Régulateur des Hébergements Touristiques, des critères ont été établis pour classer les établissements d’hébergement touristiques au sein de la communauté.

Selon l’organisation, la plateforme devrait permettre de réduire les coûts et le temps pour les administrations publiques du tourisme en charge du classement hôtelier, d’éliminer le besoin de déplacements étendus pour remplir leurs obligations envers l’administration touristique ou encore de rendre disponible en temps réel des données statistiques sur l’offre hôtelière dans tous les pays-membres ainsi que sur les arrivées touristiques.

Adoni Conrad Quenum

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Posted On lundi, 11 décembre 2023 09:50 Written by

Ralentir les changements climatiques et minimiser par incidence leurs effets sur la vie humaine à travers la planète se heurte encore à des divergences politiques qui freinent l’adoption d’une réponse globale forte. Dans ce contexte, quelques industriels abordent la question climatique sous d’autres angles.

Selon Philippe Wang (photo), le président de Digital Power & Vice-président exécutif de Huawei Northern Africa (Afrique du Nord, de l’Ouest, et centrale), « une nouvelle ère s’ouvre dans l’industrie énergétique : celle de l’énergie numérique, étroitement liée au monde numérique ». Cette déclaration a été faite lors du Huawei Northern Africa Digital Power Ecosystem Partner Summit 2023 qui s’est tenu à Marrakech au Maroc du jeudi 7 au vendredi 8 décembre sous le thème « Ensemble, éclairer une Afrique verte ».

Pendant deux jours, près de 180 partenaires stratégiques, leaders de l’industrie, experts d’organismes gouvernementaux et d’associations spécialisées dans les énergies renouvelables ont discuté des défis énergétiques actuels, des tendances des énergies renouvelables en Afrique.

Philippe Wang a souligné lors de ces échanges que « cette ère n’est plus guidée par la dépendance aux ressources mais par la technologie. Aujourd’hui, nous saisissons les opportunités en intégrant les technologies « WatT, HeaT, BatTery, and BitT » (4T technologies) pour façonner un avenir plus vert et plus prometteur pour l’Afrique ».

Huawei déplore que malgré un potentiel solaire de 7 900 GW et huit heures d'ensoleillement quotidien en moyenne, l'Afrique rencontre toujours des disparités énergétiques. « En 2023, tandis que près de 100 % de la population en Afrique du Nord avait accès à l’électricité, cette proportion n’était que de 56 % en Afrique de l’Ouest », indique le groupe technologique chinois qui a aussi profité du sommet pour vanter un certains d’innovations technologiques développées en faveur de la transition et de l’efficacité énergétique…

Pour répondre à l’urgence de la transition africaine, exacerbée par le réchauffement climatique, les pénuries d’électricité, l’instabilité énergétique et la hausse du prix des combustibles fossiles, l’Afrique prévoit d’augmenter ses capacités d’énergies renouvelables de plus de 5 fois. Ainsi, pendant la COP 28 à Dubaï, plus de 20 pays africains ont soutenu l’appel mondial visant à tripler les capacités d’énergies renouvelables et à doubler l’efficacité énergétique d’ici 2030.

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Posted On lundi, 11 décembre 2023 08:31 Written by

Ces dernières années, l'Afrique de l'Est a été l'une des régions économiques du continent qui a connu la croissance la plus rapide. Pour avoir davantage de meilleurs résultats, les investisseurs optent pour le développement du numérique.

La Banque mondiale a annoncé le mardi 5 décembre l’approbation d’un financement de 130 millions de dollars destiné à une série de projets régionaux d’intégration numérique de l’Afrique de l’Est.

Le financement vise à doter les communautés de Djibouti et d’Ethiopie, y compris les zones frontalières, les réfugiés et les communautés d’accueil, d’une connectivité à large bande.

« Ce projet n'est pas seulement une étape importante pour l'intégration régionale, mais aussi un puissant catalyseur de l'inclusion nationale. En favorisant un marché numérique unique dans la Corne de l’Afrique, cette initiative étend ses avantages aux régions de Tadjourah et d’Obock à Djibouti, en apportant une contribution substantielle à la stratégie d’inclusion numérique du pays », a déclaré Ilyas Moussa Dawaleh, ministre de l'Economie et des Finances de Djibouti.

Le financement s’inscrit dans le cadre d’une série d'initiatives soutenue par la Banque mondiale dans le but de promouvoir l’expansion d’un marché numérique dans la corne de l’Afrique. La première opération de la série couvre la Somalie, le Soudan du Sud, le Kenya. Ce qui porte le nombre total de pays couverts à cinq.

En choisissant l’Ethiopie et Djibouti, la Banque mondiale ambitionne de relever l’un des principaux défis auxquels font face les deux pays, à savoir l'absence des réseaux de bases à fibre optique bien développés. Le soutien de la Banque mondiale devrait permettre ainsi aux opérateurs de réseau — y compris les opérateurs de réseaux mobiles, les opérateurs de satellites et les fournisseurs de services Internet — de promouvoir un marché numérique régional propice à la croissance.

A terme, le financement fera progresser l'intégration des marchés numériques dans la région de l'Afrique de l'Est en améliorant l'accès abordable à la connectivité à large bande régionale, en renforçant l'environnement et la convergence des politiques pour le commerce numérique transfrontalier et les flux de données, et en développant les compétences numériques.

Soulignons que la Banque mondiale a également approuvé cette semaine un financement de 266,5 millions de dollars destiné à un programme de transformation numérique en Afrique de l’Ouest. 

Samira Njoya

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Posted On vendredi, 08 décembre 2023 15:38 Written by

Les réseaux sociaux jouent un rôle de plus en plus déterminant dans l’entrepreneuriat. TikTok a décidé d’apporter son soutien aux entrepreneurs en Afrique subsahiarienne avec la mise en place d’un programme.

Le géant chinois de la technologie TikTok a annoncé le mercredi 6 décembre, en partenariat avec Yunus Social Business (YSB), une organisation à but non lucratif qui se consacre au développement de 60 entreprises sociales, un investissement de 1,5 million $ dans les micro, petites et moyennes entreprises (MPME) en Afrique de l’Est, principalement au Kenya.

L’investissement sera fait à travers le programme TikTokEmpower dont l’objectif est de doter les MPME des ressources nécessaires, en l’occurrence de compétences numériques, pour prospérer. Entre autres, TikTok mettra en place des programmes de formation et de mentorat qui aborderont des thématiques telles que la création d'une marque, les stratégies de vente et de commerce électronique, ou encore l'exploitation des plateformes numériques pour la réussite d’une entreprise.

« Ce partenariat #TikTokEmpower avec YSB représente une opportunité transformatrice pour autonomiser les entrepreneurs, relever les défis sociaux et stimuler une croissance économique durable au Kenya et en Afrique de l'Est. Nous avons vu l'impact profond et l'opportunité réelle que TikTok apporte aux petites entreprises à travers le monde, et nous sommes fiers d'encourager cet esprit d'entreprise et l'innovation numérique en Afrique », a déclaré Fortune Mgwili-Sibanda, directeur des relations gouvernementales et de la politique publique pour l'Afrique subsaharienne pour TikTok.

Avant l’ouverture de son bureau kényan, le géant chinois a investi le pays de William Ruto avec son programme TikTokEmpower. En août dernier, le réseau social avait frôlé l’interdiction dans le pays avant que, après une réunion virtuelle avec les autorités, son président-directeur général Shou Zi Chew n'annonce l’ouverture de bureaux physiques pour superviser ses activités en Afrique de l’Est. TikTok accroît, avec cet investissement, son implication sur le continent africain où il est, d’après un rapport publié par la plateforme de sondage GeoPoll en septembre, le deuxième réseau social le plus utilisé après Facebook.

Adoni Conrad Quenum

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Posted On vendredi, 08 décembre 2023 13:34 Written by

La transformation numérique est au cœur des priorités du gouvernement de William Ruto. Au Kenya, tous les secteurs sont en cours de numérisation sauf le système d’identification qui est une fois de plus confronté aux réticences de la population.

Maisha Namba, le système d’identification numérique mis en place par le gouvernement du Kenya, ne sera pas lancé cette année comme initialement prévu. La Haute Cour du Kenya a annoncé sa décision d'interrompre le déploiement du dudit système, évoquant l'absence d'une analyse d'impact sur la protection des données.

« L'autorisation accordée par le tribunal fonctionne comme un sursis limitant la mise en œuvre ou la poursuite de la mise en œuvre par toute personne de la décision des répondants du 1er novembre 2023 de déployer ou piloter Maisha Namba, y compris la carte numérique, l'identifiant personnel unique, et un registre national de la population avant et sans évaluation de l'impact sur la protection des données, conformément à l'article 31 de la loi sur la protection des données », indique la Haute Cour.

Cette décision intervient quelques mois après une requête déposée par des groupes de la société civile, notamment le groupe de pression constitutionnelle Katiba Institute, le Nubian Rights Forum, la Commission kényane des droits de l'homme et la Coalition des défenseurs des droits de l'homme.

Selon les plaignants, les données biométriques et biographiques inscrites lors de l'enregistrement ont été collectées illégalement et le gouvernement ne dispose pas d'une base juridique pour le système d'identité numérique. A cela s'ajoutent des incertitudes en matière de protection des données, l’exclusion de nombreux Kényans et la rapidité du déploiement prévu ce mois de décembre.

Il faut noter que c’est la deuxième fois que la Haute Cour décide d’interrompre le déploiement d’un système d’identification numérique dans le pays. Le premier système, Huduma Namba initié par l’ancien président Uhuru Kenyatta avait également été critiqué et suspendu pour la même raison.

Selon la justice, le système ne pourra être mis en place qu’après une évaluation de l'impact sur la protection des données conformément à l’article 31 qui regie la collecte, le stockage, l'utilisation et le partage des informations personnelles, en mettant l'accent sur la protection de la vie privée et la sécurité des personnes.

Samira Njoya

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Posted On mercredi, 06 décembre 2023 16:29 Written by

L’écosystème technologique africain attire de nombreux investisseurs dans le monde. Au cours des 9 premiers mois de l’année, plus de 2,95 milliards $ ont déjà été investis dans les start-up du continent, selon l'Association africaine de capital-investissement et capital-risque.

MasterCard Foundation Africa Growth Fund, une initiative d’impact-investissement de 200 millions $ de la MasterCard Foundation, a annoncé le lundi 4 décembre un investissement de 27 millions $ dans trois sociétés d’investissement africaines axées sur les start-up. L’objectif est de stimuler l’innovation technologique sur le continent.

Les trois sociétés d’investissement, que sont Chui Ventures, VestedWorld et SME Impact Fund, ont respectivement reçu 9 millions $, 10 millions $ et 8 millions $.

« Nous sommes ravis d'accueillir Chui Ventures, VestedWorld et SME Impact Fund dans notre famille croissante de véhicules d'investissement. Ces partenariats stratégiques représentent notre engagement continu à favoriser le développement durable en Afrique par le biais d'investissements à impact. Restez à l'écoute pour d'autres développements dans un avenir très proche », a déclaré Samuel Akyianu, directeur général de MasterCard Foundation Africa Growth Fund.

A travers diverses initiatives, la MasterCard Foundation participe à la transformation numérique sur le continent. La mise en place de l’Africa Growth Fund s’inscrit dans ce cadre et cette année, le fonds a déjà investi dans plusieurs sociétés d’investissement axées sur les jeunes pousses tels que le nigérian Aruwa Capital Management (2,2 millions $) et l’ougandais Inua Capital (5 millions $). Outre l’investissement dans ces structures, la fondation du géant américain des services financiers a annoncé, en novembre dernier, son soutien à la politique nationale pour les start-up en Ouganda où les autorités veulent rendre l’écosystème technologique plus attractif.

S'exprimant sur l'investissement des 27 millions $ de la MasterCard Foundation, Joyce Ann Wainaina, directrice générale de Chui Ventures a déclaré : « cet investissement confirme notre volonté de stimuler l'innovation et l'esprit d'entreprise en Afrique, et nous sommes impatients de libérer le potentiel de ces entreprises prometteuses ». Les sociétés d’investissement bénéficiaires des fonds se concentreront sur les start-up en démarrage et à fort potentiel dans divers secteurs d’activité, principalement au Ghana, au Nigeria, au Kenya et en Tanzanie.

Adoni Conrad Quenum

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Posted On mercredi, 06 décembre 2023 12:06 Written by

L’inde et la République du Kenya entretiennent des relations bilatérales solides dans divers secteurs depuis 1948. Récemment, les deux pays ont décidé d’accentuer leur coopération dans le domaine du numérique.

Le président kényan, William Ruto (photo), a entamé le lundi 4 décembre une visite de trois jours en Inde. L’homme politique a assisté à cet effet à la signature de cinq protocoles d’accord avec le pays hôte dans les domaines de la technologie et de l'infrastructure numérique publique, la défense, l’agriculture, l'énergie, et des soins de santé.

« Le Kenya et l'Inde élargiront leur partenariat technologique à d'autres secteurs. Nous bénéficierons énormément de la capacité et de l’expérience de l’Inde en tant que leader mondial en matière de technologie », a déclaré William Ruto.

Dans le cadre de l’accord portant sur le numérique, l'Inde facilitera le transfert de compétences et de technologies en fonction des besoins particuliers du Kenya, dans des secteurs tels que la santé, l'éducation, les TIC et la gouvernance numérique. Les chefs d’Etats des deux pays se sont également mis d’accord sur la manière dont le Kenya pourrait bénéficier de la santé en ligne en numérisant et en utilisant la technologie dans le domaine de la télémédecine et de la télésanté.

En effet, ces dernières années, plusieurs pays du monde ont tourné leur regard vers l’Inde qui affichent des chiffres exceptionnels dans le secteur des TIC. En Afrique, outre le Kenya, la Sierra Leone, le Nigeria, l’Egypte, le Gabon, la RDC, l'île Maurice… ont récemment signé des partenariats avec l’Inde pour développer des secteurs tels que l’intelligence artificielle, les télécoms, les infrastructures numériques, etc.

Pour le Kenya, cette initiative traduit la vision affichée du président William Ruto de mettre la technologie numérique au service du développement socio-économique national. Le pays ambitionne de devenir une référence en matière de transformation numérique en Afrique d’ici 2027, ceci par le développement d’une infrastructure numérique originale, l’élargissement de l’accès à l’Internet à haut débit à travers le pays ; la numérisation de l’éducation et de certains services gouvernementaux ainsi que le renforcement des compétences numériques de la population.

Samira Njoya

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Posted On mercredi, 06 décembre 2023 11:31 Written by
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