Le gaming en ligne a pris de l’ampleur à travers le monde avec le développement de l’accès à la connectivité à haut débit. En Afrique, le marché connaît une éclosion rapide, portée par une jeunesse passionnée d’innovation et de technologie.

14 pays africains sont réunis à Abidjan en Côte d’Ivoire dans le cadre d’une édition spéciale « d'Orange eSport Experience » autour de l'eFootball. La rencontre qui se tient du 19 au 20 janvier à l’ocassion de la Coupe d’Afrique des Nations 2023 (CAN) regroupe les jeunes passionnés de gaming du continent. Les équipes de Côte d'Ivoire, Cameroun, Guinée, Madagascar, Mali, Maroc, République démocratique du Congo, Sénégal, Centrafrique, Sierra Leone, Bénin, Ghana, Gabon et Togo se disputent pendant deux jours le titre de champion d'Afrique.

Brelotte Ba, directeur adjoint Orange Afrique et Moyen-Orient, commente : « l'Orange eSport Experience, au-delà d'être une compétition, incarne notre engagement pérenne envers l'eSport en Afrique […] Cette édition spéciale eFootball 2024 à Abidjan, en marge de la CAN 2023, illustre notre vision à long terme, où le jeu électronique devient un vecteur d'innovation, de création d'emplois, et de rayonnement pour la jeunesse africaine ».

Depuis 2016, le groupe Orange accompagne le développement du eSport en Afrique à travers l’organisation de compétitions nationales et internationales destinées à faire émerger de jeunes talents du « gaming » de la région. L’entreprise souhaite créer des opportunités pour les jeunes talents du gaming, favorisant leur épanouissement et contribuant à l'évolution de l'écosystème eSportif sur le continent.

Le jeu vidéo a évolué en une discipline professionnelle créatrice d'emplois, notamment dans la cybersécurité, l'IA et l'Open Innovation. L'eSport représente aujourd'hui un marché mondial dépassant le milliard de dollars. Officiellement créée en 2018, la compétition « Orange eSport Experience » a déjà connu 4 éditions de finale panafricaine.

Mamadou Bamba, le directeur général d’Orange Côte d’Ivoire, affirme que « l'Orange eSport Experience, c'est la fusion de la passion du gaming et de l'esprit sportif, créant un spectacle captivant pour les joueurs et les fans. Notre engagement continu dans l'eSport en Afrique va au-delà de l'événement, renforçant notre lien avec la jeunesse connectée et affirmant notre positionnement innovant et dynamique. En soutenant l'eSport en Afrique, nous investissons dans les aspirations des jeunes, stimulant la créativité, l'inclusion et l'émergence de nouveaux talents ».

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Posted On lundi, 22 janvier 2024 08:32 Written by

Avec la data, le Mobile Money est aujourd’hui un relai de croissance privilégié pour de nombreuses sociétés télécoms opérant en Afrique. Le développement d’offres et services innovants dans le segment est devenu l’une des principales préoccupations. Il faut séduire davantage de consommateurs.

L’opérateur de téléphonie mobile Orange Madagascar a dévoilé, jeudi 18 janvier, le lancement de deux innovations destinées à renforcer l’accessibilité des populations au service financier mobile Orange Money. La première innovation, c’est la possibilité offerte à tout le monde d’avoir un compte Orange Money peu importe sa carte SIM à Madagascar. La seconde se traduit par le pouvoir donné aux consommateurs d’ouvrir eux-mêmes un compte Orange Money.  Le tout, depuis l’application mobile « Orange Money Africa ».

Frédéric Debord, le directeur général d’Orange Madagascar, a expliqué que le pouvoir accordé aux consommateurs leur évitera les files d’attentes, les déplacements en agence, ou encore les formulaires papier. Ils saisiront eux-mêmes leurs informations personnelles, ajouterons les documents d’identité nécessaire, la photo et valideront leur contrat.

En temps réel et entièrement sécurisée selon Orange, l'ouverture d'un compte Orange Money donnera immédiatement accès à des services essentiels à savoir déposer et retirer de l’argent en cash point, envoyer de l’argent à moindre frais vers tous les détenteurs de compte mobile money, payer en ligne et en magasin, régler ses factures, recevoir son salaire ou encore des transferts depuis l’étranger.

A travers ces deux innovations, Orange Madagascar apporte plus de commodité aux Malgaches. L’entreprise vise également un accroissement de sa base d’abonnés Orange Money ainsi que celle des transactions financières qui seront effectuées via le service. Au final, c’est une augmentation du revenu généré par l’entreprise qui est espérée.

Pour accéder à un compte complet Orange Money offrant plus de services, Orange Madagascar indique que les consommateurs devront se soumettre à des contrôles secondaires pour renforcer la sécurité autour de leurs opérations.

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Posted On vendredi, 19 janvier 2024 16:32 Written by

A travers cette prise de participation, la BAD soutient indirectement des entreprises en phase de démarrage qui figurent parmi les moins financées d’Afrique. Cette initiative survient dans un contexte marqué par la baisse de 36 %, à 3,2 milliards $, des levées de fonds des start-up africaines en 2023.

Dans une démarche résolue en faveur de l'innovation et du développement économique sur le continent, la Banque africaine de développement (BAD) a approuvé, le mercredi 17 janvier à Abidjan, une participation de 10,5 millions de dollars au capital de Seedstars Africa Ventures, a annoncé la BAD dans un communiqué. Cette initiative vise à soutenir financièrement le fonds de capital-risque dans ses investissements ciblés en faveur des entreprises d'Afrique subsaharienne innovantes à fort potentiel de croissance.

Ledit communiqué précise que la BAD a contribué à hauteur de 7 millions de dollars de ses ressources ordinaires, complétés par 3,5 millions de dollars provenant du programme Boost Africa de l'Union européenne. Cette injection de fonds permettra à Seedstars Africa Ventures de s'étendre sur le continent et d'attirer d'autres investisseurs, renforçant ainsi l'écosystème entrepreneurial en Afrique.

Seedstars Africa Ventures concentrera ses investissements, évalués à 75 millions de dollars, sur des start-up en phase d'amorçage et de démarrage. Avec des investissements initiaux d'environ 250 000 euros (272 000 USD), le fonds prévoit également des injections de capitaux supplémentaires pouvant atteindre 5 millions d'euros pour soutenir la croissance des entreprises. L'accent sera mis sur des secteurs cruciaux tels que l'inclusion financière, les technologies de la santé, l'énergie hors réseau prépayée, les plateformes de vente au détail, et les chaînes de valeur agroalimentaires.

L'initiative devrait contribuer à la création de plus de 9 000 emplois à temps plein, avec une attention particulière à la promotion de l'emploi féminin. Alignés sur les objectifs de Boost Africa, ces investissements stimuleront également les secteurs clés tels que l'agriculture, la santé, l'industrialisation et l'énergie hors réseau, consolidant ainsi les efforts de la BAD en faveur de la réduction de la pauvreté, du développement durable et de l'intégration régionale.

Samira Njoya

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Posted On vendredi, 19 janvier 2024 14:33 Written by

Les financements en capital-risque dans l’écosystème technologique africaine ont chuté en 2023. Pour relancer ce secteur devenu crucial pour de nombreux pays du continent, le PNUD a mis en place une initiative de concert avec les dirigeants africains.

Le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) a annoncé, en présence d’un parterre de dirigeants africains, le mercredi 17 janvier, lors de la 24e réunion annuelle du Forum économique mondial à Davos, en Suisse, le lancement d’un fonds d’un milliard $ axé sur les start-up africaines. Baptisé « Timbuktoo », l’objectif est de mobiliser et d’investir 1 milliard $ de capital catalyseur et commercial pour transformer 100 millions de moyens de subsistance et créer 10 millions de nouveaux emplois dignes.

« Timbuktoo est un nouveau modèle de développement. Nous rassemblons des acteurs clés pour agir sur tous les fronts en même temps. Qu’il s’agisse d’une législation favorable aux start-up, de la création de start-up de classe mondiale et de la réduction des risques de capital pour augmenter les investissements, jusqu’aux UniPods – University Innovation Pods – établis à travers l’Afrique, nous visons à combler les lacunes critiques et à soutenir l’écosystème des start-up. Cela permettra aux innovations de se développer et de bénéficier aux populations d’Afrique et d’ailleurs sur la planète », a indiqué Achim Steiner, administrateur du PNUD.

La création de ce fonds intervient dans un contexte où les financements dans l’écosystème technologique africain sont en baisse en 2023 de 40% à 1,8 milliard $, d’après les données de la plateforme spécialisée britannique CB Insights. C’est le montant le plus bas levé par les jeunes pousses du continent depuis 2020 et son milliard $. Bien que cette tendance baissière soit mondiale, l'institution onusienne s'intéresse au cas africain en raison, entre autres, de la faible valeur mondiale des jeunes pousses africaines (0,2 %), du fait que 89 % du capital-risque injecté dans l’écosystème technologique du continent est d'origine étrangère et de la concentration de la majorité des financements dans la tech sur le continent au Nigeria, au Kenya, en Afrique du Sud et en Egypte.

Timbuktoo veut redistribuer les cartes et permettre à tous les jeunes Africains opérant dans le secteur technologique de bénéficier des ressources nécessaires pour mener à bien leurs projets. S’exprimant sur le sujet, le président du Rwanda, Paul Kagame, affirme : « nous ne pouvons pas accepter qu'une autre génération de jeunes africains ne dispose pas des outils nécessaires pour atteindre leur plein potentiel. [...] Avec l’objectif d’un milliard $ fixé par Timbuktoo, nous pouvons créer davantage d’opportunités pour que la jeunesse africaine puisse mettre à profit son talent et sa créativité ». Il a annoncé dans la foulée une contribution de 3 millions $ pour lancer le Fonds d'innovation africain de Timbuktoo qui sera hébergé à Kigali, au Rwanda.

Adoni Conrad Quenum

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Posted On vendredi, 19 janvier 2024 09:13 Written by

La plateforme de commerce électronique Zandaux a des ambitions continentales. Elle commence son projet d’expansion par un pays de l’Afrique de l’Est.

La plateforme de commerce en ligne sud-africaine Zandaux a annoncé le mercredi 17 janvier son expansion au Kenya. L’objectif est de connecter les fournisseurs africains à l’ensemble du marché continental afin de nourrir et de développer les entreprises sur le continent.

« Tout ce qui a un marché au Kenya aura un marché sur l'ensemble du continent africain. [..] Sur Zandaux, vous pouvez acheter quelque chose dans une usine à Mombasa et le faire expédier à Kinshasa. Le paiement n'est remis au vendeur qu'après l'arrivée du produit, et nous disposons d'un solide système de suivi des produits entre le vendeur et l'acheteur », a expliqué Franck Obambi Ngatse, président-directeur général de Zandaux.

Cette expansion intervient alors que la firme sud-africaine affirme avoir besoin d’un montant de 3 milliards de shillings kényans (18,5 millions $) pour financer son expansion opérationnelle en Afrique. Le Kenya sert donc de porte d’entrée pour investir les autres marchés du continent. Selon Statista, le nombre d'utilisateurs du commerce électronique en Afrique devrait atteindre 520 millions en 2024.

« L'avenir est là, mais tous les acteurs doivent s'unir. La fintech apporte des solutions de paiement, et les gouvernements veillent à ce que le commerce électronique soit parfaitement achevé, voire à ce que certaines barrières soient levées », a ajouté Franck Obambi Ngatse.

Adoni Conrad Quenum

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Posted On jeudi, 18 janvier 2024 16:21 Written by

Le manque de financement des start-up demeure un défi majeur pour le développement économique du continent. Bien que le paysage entrepreneurial africain soit dynamique et en croissance, de nombreuses start-up rencontrent des difficultés à obtenir les investissements nécessaires pour démarrer.

Le nigérian Iyinoluwa Aboyeji (photo, à gauche), cofondateur des start-up Andela et Flutterwave, s'est associé à l'entrepreneure technologique Mia von Koschitzky-Kimani (photo, à droite) pour lancer Accelerate Africa, un accélérateur de start-up en Afrique. L'annonce a été faite au cours d'une entrevue exclusive avec Techcabal.

Soutenu par une subvention de 750 000 $ de l'Agence des Etats-Unis pour le développement international (USAID), cet accélérateur appuiera des start-up sélectionnées dans les 54 pays du continent. La première cohorte, composée de dix start-up en pré-amorçage et en phase de démarrage dans tous les secteurs, participera à un programme intensif de huit semaines.

Le programme d'accélération, qui se déroulera à Lagos et à Nairobi, combinera des aspects tels que le développement commercial, l'intégration technologique, le financement et des opportunités de développement communautaire. L'objectif est de permettre aux start-up africaines de croître plus rapidement et de manière durable.

A la clôture du programme, les start-up impliquées auront l'opportunité de présenter leurs projets à des investisseurs, dont des investisseurs providentiels ayant la capacité de financer les initiatives avec des montants pouvant atteindre 500 000 dollars.

En lançant Accelerate Africa, Iyinoluwa Aboyeji et Mia von Koschitzky-Kimani aspirent à révéler le potentiel illimité de l'esprit entrepreneurial en Afrique. L'objectif est d'accompagner un grand nombre de start-up prometteuses, particulièrement à une époque où elles bénéficient de moins en moins du soutien des accélérateurs internationaux.

« La grande idée est de devenir le Y Combinator [YC, un accélérateur américain de start-up] de l’Afrique. Nous recherchons des fondateurs ayant de grandes idées et des opportunités de marché massives. Ceux qui sont impressionnants et qui auraient pu entrer chez YC, mais qui ne le peuvent pas parce que YC ferme ses portes à l'Afrique », a déclaré Aboyeji.

Samira Njoya

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Posted On jeudi, 18 janvier 2024 15:56 Written by

En décembre dernier, William Ruto s’est rendu en Inde pour une visite de trois jours. Plusieurs partenariats ont été noués entre les deux pays dont un dans le secteur technologique.

Dans un communiqué publié le jeudi 18 janvier, le gouvernement indien a approuvé le protocole d’accord signé le 5 décembre dernier avec les autorités kényanes et portant sur la coopération dans le domaine du partage de solutions numériques mises en œuvre à l'échelle de la population en vue d'une transformation numérique. L’accord entrera en vigueur à la date de signature des parties et le restera pendant une période de trois ans.

« Le protocole d'accord vise à promouvoir une coopération plus étroite et l'échange d'expériences et de solutions basées sur les technologies numériques dans la mise en œuvre des initiatives de transformation numérique des deux pays », indique le communiqué.

Le président William Ruto (photo, à gauche) s’était déplacé en Inde en décembre et, avec le gouvernement de Narendra Modi (photo, à droite), il avait signé un certain nombre de protocoles d’accord dont celui-ci sus-cité. Il veut faire du secteur numérique le fer de lance de l’économie kényane et pour cela, il multiplie les partenariats. Sur le continent, le Kenya dispose d’un écosystème technologique mature, ce qui attire de nombreux investisseurs. Les start-up du pays ont, d’après les données de la plateforme spécialisée américaine CB Insights dans son rapport « State of Venture » publié le 4 janvier dernier, levé environ 228 millions $ sur l’année 2023.

Pour rappel, de nombreux pays africains se sont tournés vers l’Inde pour solliciter son expertise dans le secteur de la technologie. Entre autres, on peut citer la Sierra Leone, le Gabon, Maurice ou encore le Nigeria ont signé des partenariats avec le pays du premier ministre Narendra Modi.

Adoni Conrad Quenum

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Posted On jeudi, 18 janvier 2024 14:45 Written by

A l’instar de plusieurs pays, le Nigeria veut se positionner à l'avant-garde du paysage numérique mondial. Pour y parvenir, le gouvernement travaille en collaboration avec tous les acteurs expérimentés du secteur.

Le Nigeria s'apprête à lancer au cours du premier trimestre de 2024, l'Alliance nationale de haut débit (NBAN), une initiative visant à promouvoir le développement et l'adoption du haut débit à travers le pays. Le ministre nigérian des Communications, de l'Innovation et de l'Economie numérique, Bosun Tijani, a annoncé le projet le dimanche 14 janvier dans un rapport publié sur son compte LinkedIn.

Le projet est le fruit d’une collaboration multipartite ayant pour objectif de répondre aux défis qui entravent l'utilisation des réseaux de fibre optique et le retour sur investissement à l'échelle nationale. La phase initiale cible les Etats d’Edo, d’Ogun, de Kwara, de Katsina, d’Imo, d’Abia, de Borno et de Nasarawa.

« [...] l’alliance réunira les principales parties prenantes des secteurs public et privé, ainsi que la société civile, pour développer en collaboration un ou plusieurs modèles d’entreprise durables pour stimuler l’adoption et l'utilisation d’Internet dans les principales institutions publiques critiques (écoles, hôpitaux, administrations publiques, bibliothèques et marchés, etc.) », indique le document.

L’initiative s'inscrit dans le cadre des ambitions du gouvernement fédéral en faveur de l’inclusion numérique dans le pays. Il est question, selon le ministre, de construire une alliance qui servira de plateforme pour coordonner les efforts des acteurs tech et partager leurs ressources afin de soutenir le programme du ministère en matière d'accès à Internet.

Selon les chiffres récents de la Nigerian Communications Commission (NCC), le taux de pénétration du haut débit large bande s'élève actuellement à environ 45,57 %, et seulement 39 % de la population réside actuellement à moins de 5 kilomètres des réseaux de fibre optique. De même, la vitesse moyenne de téléchargement de 26,48 Mbps place le pays au 89e rang mondial avec une fracture numérique importante entre les zones urbaines et rurales, ce qui justifie la nécessité urgente d'une stratégie de connectivité optimale.

En mettant en œuvre l'Alliance nationale pour le haut débit, le gouvernement fédéral ambitionne d’éliminer les obstacles qui entravent le déploiement rapide des réseaux à large bande, collaborer avec des partenaires et des organisations internationales pour tirer parti de l'expertise et des ressources et assurer l'inclusion de tous les segments de la société dans l'économie numérique et d'en faire bénéficier tous les citoyens.

Samira Njoya

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Posted On jeudi, 18 janvier 2024 13:45 Written by

Le Maroc a réalisé des progrès significatifs dans le domaine de la gouvernance électronique au cours des dernières années. Le pays a lancé un certain nombre d'initiatives visant à améliorer la prestation de services et à renforcer l'engagement des citoyens via les canaux numériques.

Le gouvernement du Maroc a déjà numérisé plus de 600 services publics dont 300 dédiés aux citoyens, plus de 200 aux entreprises et 100 services destinés aux administrations publiques. La ministre de la Transition numérique et de la Réforme de l’administration, Ghita Mezzour (photo), l’a fait savoir récemment.

S’exprimant le lundi 15 janvier à la Chambre des représentants, la ministre a souligné la volonté du gouvernement de finaliser les projets numériques en cours. Ces projets comprennent la gestion du service public, la réforme de l'administration, la protection contre les contenus Internet préjudiciables, le soutien aux entreprises émergentes dans le cadre de la stratégie numérique nationale.

La ministre a également apporté quelques précisions sur la stratégie nationale de transition numérique « Maroc Digital » 2030, actuellement en cours d’approbation. La nouvelle stratégie s’articule autour de deux axes majeurs : la numérisation complète des services publics et la stimulation de l'économie numérique. Les objectifs incluent entre autres la création de 300 000 emplois et une contribution du secteur numérique au PIB national évaluée à 170 milliards de dirhams (17 milliards $).

Dans le but d'accroître la contribution de l'économie numérique au PIB à l'horizon 2030, le Maroc s'engage à labelliser 3 000 start-up, une nette augmentation par rapport aux 380 enregistrées en 2022. Sur le volet de la formation, la Stratégie prévoit la qualification annuelle de 45 000 talents dans le numérique, la reconversion de 50 000 jeunes vers les métiers du numérique, ainsi que l'accueil de 6 000 nouveaux talents numériques étrangers chaque année, entre autres initiatives.

Grâce à la numérisation totale des services envisagée dans la stratégie, le Maroc aspire à se hisser parmi les 50 premiers du classement de l’ONU sur l’e-gouvernance, alors qu'il occupe actuellement la 113e place. Le pays ambitionne ainsi de se profiler en tant qu'acteur majeur de l'économie numérique, prêt à créer des emplois, stimuler la croissance économique et améliorer la vie quotidienne de ses citoyens grâce à des services publics innovants et accessibles.

Samira Njoya

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Posted On mercredi, 17 janvier 2024 12:21 Written by

Dans le but de favoriser l’augmentation du taux de pénétration de smartphones sur leur territoire, les autorités locales essaient de convaincre les fabricants de smartphones de délocaliser une partie de leur production, ce qui pourrait réduire les prix.

Le ministre ougandais des TIC et de l’Orientation nationale, Chris Baryomunsi, a invité les fabricants de smartphones à installer des unités de production dans son pays. Il a tenu ces propos, le vendredi 12 janvier, lors du lancement à Kampala d’un modèle de smartphone 5G de la marque Tecno en partenariat avec un opérateur local de téléphonie mobile.

Selon le ministre, les fabricants de smartphones gagneront à investir en Ouganda en raison de la demande sans cesse croissante sur un marché fort de 50 millions d’habitants. De plus, le pays pourrait constituer une porte d’entrée sur le continent africain riche de 1,4 milliard d’habitants.

« En tant que gouvernement et en tant que ministère, nous soutenons tous les efforts que vous, les entreprises, déployez dans le domaine de la technologie. Nous soutenons l'innovation et le gouvernement a délibérément encouragé la politique de légalisation des communications et des ondes. Jusqu'à présent, nous avons abandonné les moyens de communication traditionnels et créé un espace pour les innovations et les technologies en Ouganda, de sorte que nous évoluons avec le reste du monde en cette ère de transformation numérique. Nous sommes prêts à adopter toutes ces technologies de pointe, y compris ces appareils », a indiqué le ministre.

De plus en plus de pays africains demandent aux multinationales de fabrication de smartphones d’installer des usines d’assemblage sur leur territoire. L’objectif est, non seulement de créer des emplois pour les locaux, mais de réduire le coût des smartphones pour les rendre plus abordables pour les populations.

C’est dans cette optique que le Kenya a mis en service, en octobre dernier, une usine d’assemblage de smartphones qui devrait fournir entre 1,2 et 1,4 million de smartphones par an tarifés à 7 500 shillings kényans (46,58 $). Plus tôt dans l’année, c’est l’Angola qui a signé un protocole d’accord avec le chinois ZTE pour l’implantation d’une usine de téléphones mobiles, qui devrait être opérationnelle en 2024, dans le pays.

Pour rappel, l’Ouganda compte 30,55 millions d’abonnements aux services de téléphonie mobile actifs en 2023, soit 63,8% de la population totale, d’après les données de DataReportal.

Adoni Conrad Quenum

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Posted On mercredi, 17 janvier 2024 10:26 Written by
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