Après un atterrissage à Dakar au Sénégal et à Accra au Ghana, respectivement en novembre et décembre dernier, l’infrastructure télécoms poursuit sa route à travers la sous-région d’Afrique de l’Ouest. 

Le câble sous-marin de fibre optique 2Africa a atterri a Lagos au Nigeria. L’annonce a été faite dans un communiqué publié le jeudi 8 février par Bayobab (anciennement MTN GlobalConnect), l’un des partenaires investisseurs dans l’infrastructure télécoms au même titre qu’Orange, Meta ou encore China Mobile International. 

2Africa sera le septième système sous-marin de fibre optique auquel le Nigeria sera connecté. Le pays tire déjà une partie de sa connectivité à haut débit des câbles Equiano de Google, SAT3, MainOne, Glo1, Africa Coast to Europe (ACE) et West Africa Cable System (WACS). Ce nouvel atout représente la contribution du secteur privé dans le projet d’amélioration de l’accès au haut débit initié depuis 2020 par le gouvernement. L’objectif est la couverture de 90% du territoire national d’ici 2025.

Alors que l’économie numérique se développe au niveau mondial, l’accès de la connectivité à haut débit demeure un défi en Afrique où elle a pourtant la capacité de libérer de nombreuses opportunités de développement. Les réseaux sont encore largement concentrés dans les zones urbaines. Une situation qui entrave la réduction de la fracture numérique, au cœur de la bataille pour l’inclusion que mènent de nombreuses organisations comme l’Union internationale des télécommunications depuis 30 années.

Au Nigeria en particulier, l’importance du haut débit n’est plus à démontrer. L’impact que le service a sur l’écosystème start-up national se traduit depuis dix ans par le dynamisme de ses tech entrepreneurs dont les solutions répondent à des besoins locaux pratiques et réels. Le Nigeria est aujourd’hui l’un des écosystèmes start-up qui attire le plus d’investissements étrangers en Afrique.

Adoni Conrad Quenum

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Posted On lundi, 12 février 2024 16:46 Written by

A l’instar de plusieurs pays dans le monde, le Congo s'est lancé dans la numérisation des services administratifs parmi lesquels le permis de conduire. Il est question à travers cette initiative de mettre fin à certains problèmes qui minent le secteur routier.

Le gouvernement du Congo s'apprête à déployer dans les jours à venir un nouveau permis de conduire entièrement biométrique, qualifié de hautement sécurisé. Le jeudi 8 février, Mopaya Atali (photo, à gauche), directeur général du Transport terrestre, a présenté cette nouvelle carte de permis de conduire au ministre des Postes, des Télécommunications et de l'Economie numérique, Léon-Juste Ibombo (photo, à droite).

Initialement annoncé en 2023, ce nouvel outil vise à standardiser l'identification des citoyens congolais dans un souci de sécurité. Le gouvernement compte également en profiter pour remédier à la problématique de la formation insuffisante des chauffeurs et pour réduire de manière significative le nombre d'accidents sur les routes congolaises.

Ce projet s'inscrit dans le cadre du Programme d'accélération de la transformation numérique (PATN) lancé par le Congo. Il intervient quelques mois après le déploiement en juin du Système d'uniformisation des plaques d'immatriculation et de lecture automatique (Supila) des véhicules. Ce système a été mis en place pour la production des permis et cartes grises biométriques.

Ces réformes, initiées par les autorités du pays, visent à relever les nombreux défis du secteur du transport routier. En effet, le Congo ne disposait pas jusqu'à présent d'un système informatique sécurisé pour la gestion des données relatives aux transports routiers, ni d'un système d'archivage électronique fiable et sécurisé. Le nouveau permis de conduire vise donc à renforcer la sécurité, simplifier les processus administratifs, améliorer la sécurité routière et favoriser l'intégration avec d'autres services numériques.

Samira Njoya

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Posted On vendredi, 09 février 2024 15:28 Written by

Les pays africains poursuivent tant bien que mal leur transformation numérique. Ils améliorent leurs services et y introduisent de nouvelles technologies pour une meilleure efficacité.

Les autorités tanzaniennes envisagent l’adoption de l’intelligence artificielle sur les plateformes en ligne de l’administration publique. Cette annonce a été faite lors de la quatrième édition de la réunion annuelle sur l’e-gouvernement qui s’est tenue du mardi 6 au jeudi 8 février au Centre de conférence international d'Arusha.

« La prestation physique de services dans les institutions publiques et les agences gouvernementales continue d'être un défi en raison de l'attitude de désintérêt qui prévaut chez de nombreux travailleurs. Cela se traduit souvent par des retards et des exécutions de tâches inférieures à la norme. [...] Nous voulons également éradiquer totalement les files d'attente et les retards dans les institutions et organisations publiques », a indiqué George Simbachawene (photo), ministre d'Etat chargé de la Gestion du service public et de la Bonne gouvernance.

Depuis quelques années, l’IA suscite de plus en plus d’intérêt dans les pays africains. En constante évolution, elle peut traiter d’importantes quantités de données en un temps record, ce qui contribuera à l’amélioration de divers services en ligne dans de nombreux secteurs d’activités. Plusieurs pays africains s’engagent donc dans l’utilisation de cette technologie et pour cela, ils bénéficient du soutien des pays du Nord et des institutions internationales.

En novembre dernier, le Royaume-Uni et ses partenaires se sont engagés à fournir 80 millions £ (environ 100,9 millions $) pour accélérer le développement de plusieurs pays d’Afrique grâce à l’utilisation de l'IA. Plus tôt dans l’année, c’est l'Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture (UNESCO) qui a annoncé son soutien au Maroc pour la promotion de la transformation numérique et de l’IA.

Par ailleurs, il faudrait que les pays africains soient vigilants dans l’adoption de cette technologie puisque, selon Seydina Moussa Ndiaye, l’un des 38 membres de l’organe consultatif des Nations unies sur l'IA, l’Afrique peut devenir le cobaye pour tester de nouvelles solutions basées sur l’IA sans la mise en place d’un réel contrôle de cette technologie.

Adoni Conrad Quenum

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Posted On vendredi, 09 février 2024 11:19 Written by

Depuis sa nomination en tant que vice-président, Mahamudu Bawumia a contribué à positionné le Ghana sur la scène technologique et numérique internationale. Il aspire à des réalisations encore plus remarquables dans ce domaine, s'il accède à la présidence de la République.

Mahamudu Bawumia (photo), vice-président du Ghana et candidat à l'élection présidentielle prochaine, a dévoilé le mercredi 7 février un programme numérique ambitieux qu'il entend mettre en œuvre s'il est élu président. S'adressant à la nation après sa désignation à la tête du Nouveau Parti Patriotique (NPP), Mahamudu a affirmé sa vision de bâtir un Ghana numérique qui utiliserait la technologie pour transformer les secteurs clés de l'économie.

Ce programme prévoit la formation d'un million de talents numériques au cours des cinq prochaines années, dont 200 000 jeunes chaque année, axée sur les compétences en logiciels numériques. L'objectif est de répondre à la demande croissante de main-d'œuvre technologique au niveau national et international. Il est également prévu de réorienter le système éducatif vers les disciplines STIM (Sciences, Technologies, Ingénierie et Mathématiques), la robotique, l'intelligence artificielle et les compétences professionnelles, afin de répondre aux exigences de la quatrième révolution industrielle.

Le vice-président et son équipe envisagent également d'abolir la E-levy, une taxe de 1,5 % sur les transactions électroniques au Ghana. L'objectif est de promouvoir une économie sans numéraire et d'encourager l'utilisation de canaux de paiement électroniques.

Le programme vise également à développer l'infrastructure numérique de l'écosystème technologique ghanéen, en réduisant le coût de l'Internet et en éliminant la fracture numérique pour atteindre un taux de pénétration d'Internet proche de 100 %, il est évalué à 72 % actuellement.

Dans l'ensemble, tous les secteurs, y compris l'agriculture, la santé, l'éducation, l'industrie manufacturière et le secteur financier, seront numérisés dans le but de faire du Ghana un centre numérique qui créera des opportunités d'emploi pour les jeunes.

Samira Njoya

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Posted On jeudi, 08 février 2024 15:00 Written by

Les pays africains investissent de plus en plus dans l’industrie spatiale. Ils s’allient également à d’autres pays ambitieux dans le secteur pour développer leurs compétences.

Nilesat, une compagnie égyptienne de satellites, a annoncé le mercredi 9 février la signature d’un protocole d’accord avec Es'hailSat, un opérateur qatari de satellites de communication. L’objectif des deux entreprises est d’offrir aux populations de la région Afrique du Nord et Moyen-Orient (MENA) plusieurs services via leurs satellites tels que le streaming vidéo, la connectivité, les télécommunications ou encore les technologies numériques.

« Nous sommes ravis de nous associer à Es'hailSat pour offrir une gamme complète de solutions satellitaires à nos clients dans la région MENA. [...] Ce partenariat représente un développement important dans l'industrie satellitaire de la région. En combinant l'expertise et les ressources des deux entreprises, Nilesat et Es'hailSat sont bien placés pour répondre aux besoins évolutifs des clients de la région et contribuer à sa croissance économique », a déclaré Sameh Katta, président-directeur général de Nilesat.

Depuis quelques années, on observe un regain d’intérêt des pays africains pour le secteur spatial. Selon « Annual Space Industry Annual Report 2023 » publié par Space in Africa, une société d'analyse et de conseil axée sur l'industrie africaine de l'espace et des satellites basée au Nigeria, les pays africains ont alloué 425,01 millions $ au financement des activités spatiales en 2023. L’Egypte, l’un des leaders de ce domaine sur le continent, n’est pas en marge de regain d’intérêt.

Pour rappel, l'Agence spatiale égyptienne (EgSA) a lancé la semaine dernière le satellite expérimental NExSat-1. Selon des propos de Sherif Sedk, directeur général de l'EgSA en décembre dernier, deux autres satellites, (AfdevSat (African Development Satellite) et SPNEX (Space Plasma Nanosatellite Experiment), seront lancés en 2024. L’objectif est de devenir une référence dans l’industrie spatiale.

Adoni Conrad Quenum

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Posted On jeudi, 08 février 2024 14:01 Written by

Pour s'affirmer comme un acteur de premier plan dans l'économie mondiale, le Maroc ambitionne de relever les défis du numérique et de saisir les opportunités découlant de la révolution technologique. Pour concrétiser cette vision, l'élaboration d'une feuille de route précise et stratégique s'impose.

Le gouvernement marocain se trouve actuellement dans la phase finale de l'élaboration de sa stratégie de transformation numérique, baptisée « Maroc digital 2030 ». Lors de la première réunion du Comité national pour le développement numérique, tenue le mercredi 7 février, Ghita Mezzour, la ministre déléguée chargée de la Transition numérique et de la Réforme de l'administration, a exposé les axes majeurs de cette stratégie en présence du Premier ministre.

S'exprimant à cette occasion, la ministre a souligné que la stratégie Maroc digital 2030 s'appuie sur deux piliers fondamentaux : la numérisation des services publics et le développement d'une économie numérique dynamique axée sur l'innovation locale et la création d'emplois. Ce plan inclut le renforcement du secteur de l'offshoring, la promotion d'un écosystème favorable aux start-up et PME, ainsi que le soutien à la transformation numérique des petites et moyennes entreprises.

Dans le cadre de cette stratégie, le gouvernement ambitionne de créer 300 000 emplois dans le secteur numérique d'ici 2030, ce qui pourrait contribuer à hauteur de 170 milliards de dirhams (16,9 milliards $) au PIB national. Par ailleurs, une extension de la couverture Internet et téléphonique est prévue, en particulier dans les zones rurales, avec un accent particulier sur le déploiement de la fibre optique et l'adoption à moyen terme de la technologie 5G.

La réunion a également mis en évidence l'importance de l'intelligence artificielle dans le cadre du Maroc digital 2030, en soulignant son potentiel pour améliorer les services publics et positionner le pays en tant que leader dans le domaine du développement de l'IA.

Samira Njoya

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Posted On jeudi, 08 février 2024 13:03 Written by

Dans le cadre de ses ambitions de transformation numérique, le gouvernement sud-africain veut généraliser le haut débit dans le pays. L’objectif est de permettre à la population de profiter pleinement des services en cours de numérisation et de créer des emplois.

Le ministère des Communications et de la Transformation numérique d'Afrique du Sud a récemment prolongé de deux ans la date limite de désactivation complète des réseaux 2G et 3G dans le pays. Initialement prévue pour juin 2024 pour la 2G et mars 2025 pour la 3G, la désactivation complète a été repoussée au 31 décembre 2027 pour les deux réseaux. Le processus de mise hors service commencera le 1er juin 2025.

« Cette date limite a pour but de laisser aux opérateurs de réseaux mobiles une certaine marge de manœuvre et de leur permettre de décider quel réseau doit être éteint en premier. Certains opérateurs ont indiqué qu'ils commenceraient à fermer les réseaux 3G en juin 2024 pour soutenir cette politique », a fait savoir le ministère.

Cette décision s'inscrit dans le cadre d'un projet de politique sur l'octroi de licences pour le « spectre de radiofréquences de la prochaine génération » initié par le cabinet du ministre des Communications et publié en septembre 2022. Elle vise à libérer le spectre des radiofréquences afin de le réaffecter à des technologies plus avancées telles que la 4G et la 5G, améliorant ainsi la connectivité et la vitesse des communications mobiles dans le pays.

Cette transition vers des technologies plus avancées vise également à encourager les investissements dans les infrastructures de télécommunication pour soutenir ces nouvelles technologies. Ce qui entraînerait des améliorations notables de l'infrastructure de communication à travers le pays, renforçant ainsi la connectivité et la couverture du réseau.

En outre, l'adoption de technologies plus avancées telles que la 4G et la 5G stimulerait l'innovation dans les services et applications basés sur la connectivité mobile. Cette stimulation de l'innovation favorisera le développement de nouveaux services, industries et opportunités commerciales, avec un impact positif potentiel sur l'économie du pays et la création d'emplois.

Samira Njoya

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Posted On mercredi, 07 février 2024 12:17 Written by

La demande en haut débit croît rapidement en Afrique depuis 2019. Une aubaine pour différents fournisseurs de services qui y voient diverses opportunités d’affaires. Les investissements financiers dans les réseaux se renforcent en conséquence.

Le propriétaire, opérateur et développeur d'infrastructures de communications partagées IHS Nigeria a annoncé, mercredi 31 janvier, l'achèvement d’un réseau de 10 000 kilomètres de câbles à fibre optique. L’infrastructure qui traverse les 36 Etats du pays et le territoire de la capitale fédérale a été déployée de bout en bout par sa filiale Global Independent Connect Limited (GICL). Au réseau de fibre optique, s’ajoute la couverture de réseau mobile dans plus de 580 communautés rurales du Nigeria jusqu'alors non connectées.

Selon Kazeem Oladepo, le vice-président de GICL, « les réseaux de fibre optique métropolitains et longue distance limités continuent d'être un obstacle à l'amélioration des services de communication existants et à l'introduction de technologies et de services numériques émergents au Nigeria. Notre approche du déploiement de câbles à fibre optique se concentre sur la mise en œuvre de réseaux sur une base d'infrastructure partagée et à accès ouvert, en fournissant des paires de fibres robustes et évolutives et des conduits alternatifs pour garantir que plusieurs opérateurs peuvent utiliser l'infrastructure ».

Il a souligné que grâce à des collaborations de GICL avec de multiples parties prenantes, « notamment nos clients et des agences étatiques et fédérales, nous avons réalisé un volume important de livraison de réseaux de câbles à fibre optique en moins de trois ans ».

L’investissement d’IHS dans l’infrastructure télécom au Nigeria est hautement stratégique pour l’entreprise qui y entrevoit de fortes opportunités de croissance pour ses revenus. Depuis 2020, le gouvernement fédéral du Nigeria a fait du haut débit un enjeu de développement national. A travers le plan national mis en œuvre à cet effet depuis 2020, l’objectif principal est l’atteinte d’un taux de pénétration de 90 % en 2025.

En soutenant cette couverture, IHS s’assure que son offre de services aussi bien pour le secteur public que privé sera incontournable. L’entreprise aura ainsi la capacité de renforcer sa présence sur le marché local où il est en concurrence avec Pan African Towers, INT Towers ou encore ATC Nigeria.

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Posted On mardi, 06 février 2024 17:35 Written by

Depuis quelques années, on observe une recrudescence des investissements des nations africaines dans l'industrie spatiale. L’Egypte fait partie des champions du secteur sur le continent.

L'Agence spatiale égyptienne (EgSA) a officiellement lancé le samedi 3 février son satellite expérimental NExSat-1, à bord du lanceur orbital chinois Jielong-3. L’objectif est de faire de l’agence un pionnier dans le domaine de la technologie des microsatellites en Egypte et dans toute l'Afrique, en contribuant au développement durable du pays et en lui offrant potentiellement des avantages économiques grâce à la production nationale de satellites.

L’EgSA a confirmé dans la foulée la réception des signaux de NExSat-1 via un test réalisé sur son site Internet. C’est un satellite de télédétection et de recherche scientifique. Il a été assemblé et testé au Centre d’assemblage, d’intégration et de test de satellites (AITC) de l’EgSA par l’Autorité nationale égyptienne pour la télédétection et les sciences spatiales (NARSS) en collaboration avec Berlin Space Technologies (BST).

Après le lancement en décembre de MisrSat-2, un satellite d’observation de la Terre, l’EgSA renforce son rôle de premier plan dans le domaine de la science et de la technologie spatiales en Afrique et veut continuer sur cette lancée en 2024.

« Nous travaillons au lancement de deux satellites, AfdevSat (African Development Satellite) et SPNEX (Space Plasma Nanosatellite Experiment), principalement pour la surveillance du changement climatique. Nous attendons également avec impatience l'occasion d'utiliser nos installations et de renforcer les collaborations avec d'autres pays africains, notamment pour commercialiser les images et les applications de MisrSat2 », a indiqué Sherif Sedky, directeur général de l'EgSA, en décembre 2023.

Pour rappel, les nations africaines ont alloué aux programmes spatiaux un montant de 523,2 millions $ en 2021 et 534,9 millions $ en 2022, d’après l’édition 2022 du rapport annuel de l’industrie spatiale africaine réalisé par Space In Africa.

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Posted On mardi, 06 février 2024 16:25 Written by

Selon l’Union internationale des télécommunications, le mobile est le principal moyen d‘accès à Internet en Afrique. Plusieurs pays ont ainsi adopté diverses stratégies pour favoriser l’accès à des appareils de qualité, à des prix abordables.

Eliud Owalo (photo), le ministre kényan des Technologies de l’Information et de la Communication, a annoncé que l'East Africa Device Assembly Kenya (EADAK) a produit 194 000 smartphones lors de ses trois premiers mois de fonctionnement d’octobre à décembre 2023. L’usine locale d’assemblage, située dans la ville d’Athi River, dans le comté de Machakos, est l’une des actions fortes entreprises l’année dernière par le gouvernement pour fournir des appareils de qualité à petits prix aux populations.

S’exprimant le lundi 5 février à Nairobi, à l’occasion de la 2e réunion préparatoire africaine de l'Assemblée mondiale de normalisation des télécommunications (AMNT) 2024, le ministre a indiqué que les téléphones assemblés localement contribueront à soutenir l’inclusion numérique souhaitée par le gouvernement. Fruit du partenariat entre l’Etat et plusieurs entreprises privées, notamment la firme chinoise Shenzhen TeleOne Technology, Safaricom et Jamii, l’usine EADAK a fourni de l'emploi direct à 310 Kényans, selon Eliud Owalo. Le gouvernement s’est fixé comme objectif la production de 3 millions de smartphones par an.

Selon les dernières données de l’Autorité kényane des communications publiées en septembre 2023, le Kenya comptait 32,63 millions de smartphones sur les 64,67 millions de téléphones mobiles connectés au réseau télécoms national, soit un taux de pénétration de 50,5% pour ces appareils intelligents. Or, dans son programme de développement économique et social Vision 2030, le Kenya fait du numérique un pilier de la future croissance nationale.

Les autorités nationales travaillent d’ailleurs à cette finalité depuis les dix dernières années à travers la numérisation des services publiques, la dématérialisation des moyens de paiement, la promotion des solutions fintech, etc. Favoriser l’accès des populations aux smartphones est pour le gouvernement un moyen de garantir leur accès à tous ces services numériques et leur participation à l’économie 4.0.

Les smartphones produits par l’usine EADAK sont essentiellement adaptés à la technologie de quatrième génération. Eliud Owalo a révélé que les smartphones de cinquième génération sont en cours de conception. Le réseau mobile 5G est actif au Kenya depuis la fin de l’année 2022.

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Posted On mardi, 06 février 2024 15:12 Written by
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